Chloé Cruchaudet

L'idée est bonne. Mais je suis déçue. Les témoignages ne m'ont pas spécialement ému ou marqué. Je n'ai pas super accroché avec le type de dessins. J'ai apprécié de pouvoir lire les versions écrites à la fin du livre, plus parlantes pour le genre de lectrice que je suis.

Dans "Les belles personnes" nul super-héros, nulle célébrité, juste des anonymes qui en ont marqué d'autres.

Chloé Cruchaudet a sélectionné des témoignages dans lesquels des personnes rendent hommage à une connaissance, un membre de leur famille, un inconnu... qui, pour une raison ou pour une autre, a laissé une empreinte dans leur vie. Ces témoignages, soit retranscrits fidèlement soit réinventés par l'auteure, sont illustrés par des dessins évanescents à l'aquarelle avec une palette de couleurs propre à chacun. L'auteure singularise aussi chacun de ses récits en les traitant par différents biais comme le conte, la poésie, la métaphore... J'ai vraiment aimé cette diversité tant dans le fond que dans la forme. Certains textes et certains modus operandi m'ont plus émus que d'autres mais je trouve l'ensemble très réussi.

Toutes ces histoires sont extrêmement touchantes , de la grand-mère qui ne vit que pour son potager, en passant par Bill le migrant ou Mahmed l'inconnu de l'arrêt de bus, elles nous font prendre conscience de la beauté de l'humanité.

Une lecture toute dans l'émotion et dans la douceur qui fait beaucoup de bien en ces temps où l'on se désespère de trouver encore un peu de beau chez l'Homme.

La singularité de chaque sujet est le seul fil rouge de cet ouvrage. À chaque récit, le style s'adapte pour coller au mieux à la personnalité qui y est présentée.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Série de portraits dessinés par Chloé Cruchaudet à partir de témoignages présentant de belles personnes discrètes. Parmi elles : un chien guide d'aveugle, un frère souffrant de schizophrénie, une prof de philo, un jeune migrant, un soignant de néo nat...

On retrouve les textes des témoignages à la fin du volume.

(Bénédicte)

Dans cette bande-dessinée, nous faisons la connaissance de différentes personnes discrètes à travers de courts portraits inspirés de témoignages. Denise, présumée sorcière par son voisinage, Mint, chien guide en plein apprentissage, Mme Neuville, professeure de philosophie engagée...



C'est un très bel album à placer dans sa bibliothèque, qui se lit rapidement et laisse un goût de chamallow dans la bouche. Il est empli de douceur, autant par le scenario que par le graphisme qui se rencontrent toujours avec perfection. Malheureusement, j'ai parfois préféré lire à la fin de la bande-dessinée les témoignages complets qui permettent d'en savoir un peu plus sur les personnes décrites, les portraits de Chloé Cruchaudet étant parfois très superficiels. C'est ce qui en fait leur charme mais je suis peut-être trop curieuse pour m'en contenter !
Lien : https://sapristea.blogspot.c..

Galerie de portraits anonymes, au croisement de l'illustration et de la chronique.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Cette lecture aura été une vraie déception ! Je ne connaissais pas cette dessinatrice et je n''ai aimé ni son style très particulier, ni l'histoire, à mon goût très compliquée à suivre et pas assez historique. Je ne m'attendais sans doute pas à cela. Tant pis...

Magnifique ! L'auteur sait reconnaître ce qui est beau à travers des personnes très diverses. Belles personnes ? ou alors beaux regards ? acuité d'admiration ? sensibilité aux failles ? capacité de recul ?. C'est touchant dans le dessin et le respect qui s'exprime .

"Les Belles Personnes" ne font pas exception au talent de l'autrice : voici un album aussi innovant qu'empli de bons sentiments. L'idéal pour les fêtes !
Lien : https://www.actuabd.com/Les-..

Sur la base des contributions reçues après un appel à témoignages, Chloé Cruchaudet dessine une magnifique galerie de portraits d?anonymes bienfaisants
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..

Une plongée dans l'âme humaine, une réflexion sociale, un voyage à travers le regard de l'autre.
Lien : https://www.bdgest.com/previ..

( Chronique complète sur mon blog)

J'ai trouvé l'idée de base très belle, un homme obligé de se travestir afin de pouvoir vivre à l'extérieur et donc vivre comme une femme dans les années 20. À cette époque les femmes était en dessous des hommes bien plus qu'aujourd'hui. J'avais énormément d'espoir sur ce livre me disant que ça ferait peut-être réagir Paul de voir comment les femmes sont traité par les hommes, que le comportement machiste et sexiste est  intolérable. Mais clairement c'est tout l'inverse.



Paul est sexiste, macho, violent aussi bien physiquement que verbalement. Je me suis donc dit que le personnage de Paul était tout simplement une personne mauvaise. Seulement à aucun moment il est stipulé que c'est quelqu'un de méchant. Au contraire il est même presque mis sur un piédestal.

Non seulement le personnage de Paul est une ordure mais en plus nous trouvons des remarques déplacer envers la sexualité, de genre, d'identité... Louise est totalement soumise, jamais ne tient tête à son mari qui la traite comme une moins-que-rien et qui la rabaisse constamment.

Même si l'histoire se passe il y a 100 ans, la BD est écrite aujourd'hui qui plus est, par une femme c'est ça qui me choque le plus. J'aurais aimé qu'un personnage Louise ou un autre disent qu'il y a un problème que son comportement n'est pas normal. C'est comme si tout le monde acceptait le rabaissement d'une femme, comprenez le sexisme et le machisme. Je ne comprends pas comment une femme peut écrire un texte comme celui-ci. Ce livre est un point condensé de tout ce qui me dérange. Ce qui est dit dans ce livre on l'entend encore aujourd'hui encore heureux beaucoup moins, mais on l'entend encore. Aujourd'hui les femmes ne sont pas encore l'égale des hommes et un homme qui pense que c'est normal, qui prend le temps de lire cette BD, ne verra pas le problème et c'est bien ça qui me dérange.

La seule chose de positif pour moi c'est le graphisme.
Lien : http://dreamerlandbook.over-..

Chloé Cruchaudet, c'est la génialissime auteure de Mauvais Genre que j'avais adoré! Alors quand sur les blogs se sont mis à fleurir des chroniques plutôt positives sur La croisade des innocents, je me suis dit qu'il fallait absolument que je le lise. Le temps est passé et finalement, j'ai enfin réussi à me procurer le graal.



Après autant d'attente, forcément, je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais mais pas à ça... Le scénario narre l'histoire de Colas qui , après avoir eu une vision, emporte dans son sillage une centaine d'enfants ayant pour objectif de délivrer le tombeau de Jésus. Au départ, la ferveur est réelle mais les troupes deviennent nombreuses et pas facile pour des enfants de survivre dans ce périple. Les embûches se multiplient et Colas doute. Le début du roman graphique m'a plu. J'ai d'emblée adhérer à la cause de Colas qui vit une véritable souffrance. Mais, au fil des pages, mon enthousiasme a diminué. Je me suis ennuyée et j'ai trouvé que l'ensemble manquait de rythme, de rebondissements. Cette croisade ne m'a donc pas passionnée et j'ai eu un peu de mal à terminer ma lecture. 



Les personnages sont en majorité des enfants dont le centre est Colas. Ce dernier est vraiment double. Il peut être capable du pire comme du meilleur. D'ailleurs, les premières planches, ne le mettent pas en valeur. Il prend de l'importance lors de sa vision et se laisse emporter dans un énorme mensonge. Tout le long du récit, Colas oscille entre culpabilité et appât du gain. C'est un personnage vraiment complexe.



D'un point de vue esthétique, Chloé Cruchaudet a opté pour toute une palette de gris qui donne de très jolies nuances à l'ensemble. Le trait est fin et délicat. L'ensemble est poétique et l'accent est mis sur les personnages plus que sur les décors. Il y a une ambiance particulière qui se dégage donc de cette BD.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..

Histoire d’enfants mais thème d’adulte, déroulé touchant mais dramatique, dessin glissant mais constant, tels sont les grandes caractéristiques d’une œuvre pleine, originale et surtout exceptionnellement ancrée dans les mœurs et mentalités d’une époque.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Le Moyen-Âge est à la mode ! Après L’âge d’or, La passion des Anabaptistes et Stupor Mundi, La croisade des innocents tente à son tour de décrypter cette période finalement mal connue. Malgré un scénario un peu fluctuant sur la longueur, Chloé Cruchaudet réalise un ouvrage d’une sensibilité remarquable finement mis en scène.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Une histoire de survie, parfois lumineuse comme le sourire d’un gamin qui croque dans un fruit sucré, souvent âpre et dure comme le regard d’un môme qui vous renvoie à vos propres failles.
Lien : http://www.bodoi.info/la-cro..

Une bande-dessinée sombre, aux graphismes en noir et blanc qui évoque la question de la désertion et du travestissement durant la Première Guerre Mondiale. Ce biopic ne laisse pas insensible mais ne m’a pas non plus émue ni touchée malheureusement…
Lien : https://anouklibrary.wordpre..

En se baladant avec sa chienne, Paul, va, par hasard, faire la rencontre d'un groupe d'enfants attelés à fabriquer un étrange bateau... De fil en aiguille, il va partir à l'aventure en leur compagnie.

J'ai bien aimé me plonger dans cette histoire mignonne et pleine d'humour, et quel plaisir de se replonger dans le travail graphique de Chloé Cruchaudet !

Tendre et intemporelle, leur histoire crayonnée en couleurs sur quelques centaines de mètres d'une rivière au nom bizarre fait immanquablement sourire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

J'adore Chloé Cruchaudet et je suis rarement déçue par son travail. Pourtant, j'avoue que Groenland Manhattan m'a plutôt désarçonné.



L'histoire en elle même est simple. Il s'agit de Robert Perry qui ramène du Groenland des Esquimaux. La BD prend l'apparence d'un journal de bord. On suit donc Perry durant son expédition, puis les mésaventures de Minik le jeune Esquimaux. On ne va pas se mentir, le pauvre Minik va sérieusement en baver. Il sera d'abord étudié par des scientifiques et verra ensuite son père mourir. Son adaptation à la société américaine sera compliquée et il se verra totalement laissé tomber par Perry. Bref, c'est pas de la grande rigolade.



Le personnage principal qu'est Minik est très attachant. On le suit durant toute sa croissance et surtout on voit tout ce qu'il peut subir. Ce pauvre garçon ne trouve finalement sa place nulle part. On ressent très vite son malaise puis sa rancune envers Perry. Tous ces sentiments qui traversent Minik font de lui un personnage très émouvant.



Là où le bas blesse (en ce qui me concerne) c'est au niveau de l'esthétique. Je ne sais pas... Quelque chose m'a véritablement dérangé tout le long de ma lecture. Pourtant, les dessins comportent de multiples détails qui rendent le dessin d'une précision bluffante. Le choix des couleurs renvoie à une atmosphère lourde et sombre que j'apprécie beaucoup moins.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..