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Critiques de Chloé Delaume (498)
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Le Coeur synthétique

J'essaie un mélange d'objectivité et de subjectivité pour rédiger cette critique car ce livre, j'ai très vite su qu'il n'était pas vraiment pour moi.



Dés les premières pages, Adélaïde, le personnage principal du roman m'agace prodigieusement.

Cette presque quinquagénaire qui cherche un homme coûte que coûte, prête à jeter son dévolu sur n'importe qui, que la personne lui plaise ou pas, ne suscite pas chez moi la moindre empathie.

Sa bande de copines ne m'est pas plus sympathique.

Un groupe de féministes assez caricaturales...



Ça commence moyennement.

Et ça continue de façon identique jusqu'à la fin...Adélaïde finira t-elle par trouver l'âme sœur ?



Malgré tout et bien que je ne sois pas attirée par ce genre de livres, je reconnais une écriture de qualité, des phrases bien senties sur la place de la femme presque ménopausée dans notre société, qui, s'il nous restait quelques illusions, se chargent de nous remettre les idées en place.

J'aime le bon sens et la lucidité, je suis preneuse.

Mais contrairement à d'autres lecteurs, ça ne m'a pas fait rire.



Reste quelques apartés sur le monde de l'édition plutôt intéressants mais globalement je suis restée très à distance du sujet.

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Le Coeur synthétique

J'imagine que le ton de l'auteur peut exaspérer certains lecteurs mais j'ai adoré ce rythme proche d'une comptine pour enfants.

Et 194 pages avec autant de trouvailles stylistiques, ça fait du bien ! Les personnages sont campés par petites touches tandis que le milieu de l'édition en prend pour son grade. Le tout est un excellent mélange d'analyse sociologique et d'écriture.
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Le Coeur synthétique

☆ Bonjour, votre dernière déception ?😊

🌷

☆ Je viens vous parler aujourd'hui de Le cœur synthétique. Ce roman qui a reçu le prix médicis en 2020.



C'est malheureusement pour moi un livre qui ne m'a pas accroché.



J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture, trop brut, trop froide, qui nous tient à distance de l'héroïne. J'ai rien ressentie, j'ai pas était happé par Adélaïde, elle ne m'a pas toucher. Pourtant je suis de plus en plus attiré vers ce genre de personnages et vers ce genre de livre. Ou l'héroïne se trouve dans la tranche d'âge 30-50 ans et où elle est à la recherche d'elle même, ou elle essaye de comprendre sa vie.



On entend beaucoup trop parler du métier Adélaïde, il y a beaucoup de nom, ça aurais pu être intéressant, mais j'ai trouver que ça n'apporter pas grand chose a l'histoire en elle même. Bien sur c'est une chose qui prend énormément de place dans la vie de l'héroïne donc je comprend que ça prenne une grande place dans son histoire, c'est normale entre autre. Mais le roman est court, j'avais besoin de plus de détails sur l'héroïne, de connaître plus ses sentiments et pas son métier. Elle travaille dans une maison d'édition, pour les amoureux des livres ça peut être un plus d'entendre parler de livre dans un livre, mais la pas pour moi.

Et on entend parler de prix littéraires, un roman qui parle de prix littéraires et qui reçoit un d'eux ?....



La plume ma vraiment perdu et perturbé. Le groupe d'amis d'Adélaïde, c'est bien mais pas assez travailler donc enfaîte ça ne m'a pas apporté grand chose.



On dit que ce roman est drôle, je suis pourtant bon public mais je n'est absolument rien trouver de drôle.



La fin m'a un peu plus convaincu, j'ai réussit à rentrer un peu plus dans l'histoire que c'était déjà fini.



Trop court, beaucoup d'informations qui fait que chaque info ou moments est travailler que en surface.



On parle "sororité ", amour, travail, remise en questions, chat, beaucoup de thème qui aurais pu me plaire.



J'ai envie de vous dire que j'ai ressenti ce livre que un roman écrit juste pour mentionné des choses, juste parce que il fallait écrire un livre. Juste parce que il faut recevoir un prix.



Suite en commentaire ⬇️



Je comprend tout à fait que la plume puisse plaire, ça chacun à ses goût, c'est normale.



C'est un roman qui pour moi à était plat, une lecture vraiment trop simple, pas assez de pages donc pas assez de profondeur.



C'est une déception pour moi, il a reçu un prix alors sûrement que j'en attendait plus.



Il traite d'un sujet intéressant, l'amour à quarante six ans, on est poussé à réfléchir sur la place de la femme dans l'amour et la société à cette âge. Pourquoi il faut être dans les cases ? Pourquoi une femme doit avoir un homme pour ce sentir bien ? Pourquoi on ne peut tous simplement pas être comme on veux ?  Et vue que les hommes sont moins nombreux et meurent plus tôt, on fait comment ?

L'heroine à une vision de l'amour très particulière, assez classique mais pas tant que ça vue que elle ne veux pas d'enfants. Elle veux juste être aimé, être le centre d'attention et avoir un niveau de vie.. J'ai pas adhérer parce que c'est pour moi un roman avec une vue "à l'ancienne".



Je n'est pas apprécié ma lecture de ce roman mais ce n'est que mon avis.

🌷

☆ Vous avais lu ce livre ? Ça vous tente ? 😊

🌷

☆ Bonne journée et bonne lecture !
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Le Coeur synthétique

Adélaïde a 46 ans, elle travaille dans une maison d’édition et vient de rompre avec son compagnon après plusieurs années de vie commune. Ça n’est pas la première fois que ça lui arrive. Elle a eu plusieurs histoires sérieuses mais a toujours fini par partir rattrapée par la monotonie et l’ennui. Cette situation ne l’inquiète pas sauf qu’elle a oublié un petit détail : son âge. A 46 ans, elle comprend qu’elle est passée de l’autre côté, qu’elle est devenue transparente aux yeux des hommes, même pour les hommes de son âge qui se tournent vers des femmes plus jeunes… Le problème c’est qu’Adélaïde se découvre atteinte d’ « épousite aiguë » : elle ne peut s’empêcher dès qu’elle rencontre un homme d’imaginer leur passage devant le maire… Malgré les statistiques plus qu’inquiétantes sur le nombre de femmes bien supérieur à celui des hommes, Adélaïde ne se laisse pas abattre et se met en quête de son futur mari sans pour autant céder aux applications de rencontre. Heureusement son cercle d’amies proches est là pour l’aider dans sa quête mais aussi et surtout pour la soutenir à chaque fois qu’elle se heurte à la dure réalité, les hommes de son âge disponibles sont rarement de bons partis… Ce livre est très agréable à lire car l’auteure y fait preuve de beaucoup d’humour et d’autodérision (Adélaïde lui ressemble beaucoup) mais pas seulement : elle soulève aussi de vrais problèmes comme celui de la place des femmes dans la société. Au final ce que Chloé Delaume met en avant c’est le concept de sororité ; puisque mathématiquement de nombreuses femmes vont se retrouver seules autant qu’elles unissent leurs forces. Par ailleurs, j’ai appris deux mots dans ce livre : la tokophobie (phobie de la maternité dont est atteinte Adélaïde) et la misandrie (le fait d’éprouver de l’aversion pour les personnes de sexe masculin – opposé à misogynie) Adélaïde développe l’idée de sororité pour ne pas tomber dans la misandrie. Pour information, Chloé Delaume a obtenu le prix médicis 2020 pour ce roman.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Le Coeur synthétique

Très étonnée que ce court roman ait reçu le prix Médicis 2020. Ce n'est pas que ce soit mal, mais nous sommes loin d'un monument littéraire et même d'un roman original. Nous avons Adélaïde, 46 ans, qui a décidé de se séparer de son mari. Elle ne veut pas d'enfants, hait les grossesses, travaille dans une maison d'édition bientôt rachetée et qui va s'orienter vers les livres à gros tirages sans intérêt. Alors, oui, il y a une petite critique du monde de l'édition, ok, mais il y a surtout cette femme qui est obsédée par le mariage et donc la rencontre avec LE MÂLE qui la transportera sexuellement, qui la fera rire, qui sera beau, intelligent et surtout n'aura pas d'enfant. Comment lui dire que ça ne va pas être facile ? Même pas une question d'âge pour le coup. Oui, on le sait, les hommes regardent les femmes plus jeunes, bon, mais à 46 ans, pour être passée par là, ça va ! à 55 ans, par contre, oui, c'est plus difficile. Il n'y aura jamais d'égalité à ce sujet, trop de différence physique entre l'homme et la femme. Son constat : vive l'amitié. Comment dire ? c'est abordé dans tellement de livres tout ça, et relisez Simone de Beauvoir qui parle si bien du passage des ans sur le corps de femmes. Là, c'est creux, un style qui m'a laissé indifférente. Je l'ai déjà oublié ce livre.
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Mes bien chères soeurs

Une plume extraordinaire, imagée.. Un bel essai sur le féminisme et son histoire et bien sûr la sororité ! Je n'ai pas encore lu de roman de Chloé Delaume mais si c'est de la même trempe je ne vais pas hésiter ! Un style rafraichissant et unique ! Quels titres me conseillez vous ?
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Le Coeur synthétique

Reçu grâce à la masse critique de Babelio, ce roman sort de mon style habituel de lecture et ça fait du bien ! C est un roman court , aux nombreux personnages bien que le sujet principal soit Adelaide .



Adelaide est une femme de 46 ans qui vient de quitter son mari qu elle n aimait plus. Elle n a jamais vécu seule et cette fois encore , elle ne sait pas rester seule . C est probablement ce qui m a le plus dérangée d ailleurs : j avais envie de la secouer, de lui dire qu'on doit faire avant tout les choses pour soi-même et qu'il est tout à fait possible d etre seule et heureuse !



Enfin bref, à 46 ans , le marché de l amour est compliqué : entre les hommes mariés, ceux qui veulent encore des enfants , ceux qui cherchent seulement des jeunes filles ou ceux aux nombreux vices, la bataille est compliquée ... mais Adelaide, qui ne peut compter sur son travail pour l aider au quotidien , a la chance d avoir un vrai cercle d amies . C est d ailleurs ce lien que j ai trouvé le plus touchant : la façon dont elle s occupe de leur amie et leur présence quasi quotidienne malgré leurs vies .



Petit coup de cœur sur la fin : les dernière chapitres sont le vrai point positif de ma lecture ayant été moyennement convaincue et captivée par le reste .
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Mes bien chères soeurs

Je viens de lire ce livre et j'avoue n'avoir pas compris grand chose tant le style littéraire est difficile. J'ai bien compris le propos général de l'ouvrage qui dénonce le machisme, les violences faites aux femmes, l'inégalité entre hommes et femmes, la discrimination sexuelle subies par les femmes comme les hommes et je suis d'accord avec l'auteur pour oeuvrer à donner du sens à la lutte pour l'égalité des femmes, la fin des violences qui leur sont faites et l'acceptation de la sexualité de chacun et pour agir efficacement.
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Pauvre folle

Quelle claque, quelle découverte,quel coup de coeur! Il y a plusieurs chemins pour se promener dans ce livre,dont je découvre l'auteure.

Je choisis aujourd'hui celui du pouvoir des mots.

Mots maléfiques qui transforment la réalité,dire embellit, écrire magnifie,eloigne de la réalité sordide, transformant les coucheries en contes féeriques,les mensonges par omission en vérité magnifique et absolue,les mots transforment l'eau en vin,la vie insipide en nectar divin.

Mais ouf! Les mots sont là pour remettre à l'endroit les cerveaux retournés,pour ouvrir les yeux,retrouver le vrai sens,le sens commun,trop commun

hélas.

Nous survivrons,si amputés.e puissions nous être, recréés.e par nos propres mots qui donnent le sens à la vie.

Ce sont les mots qui dissocient,ce sont les mots qui raccomodent.

Certains s'émerveillent devant l'humour de l'auteure. Personnellement j'ai trouvé que c'était un masque,qui à la fois cache la souffrance terrible de la solitude et de l'abandon,de l'absence et à la fois met à distance le terrible mythe fondateur de Clotilde,ce drame familial qui lui a laissé la vie sauve en lui bousillant le cerveau.( Sic)

Une politesse du désespoir.

Ce que j'ai aimé c'est cette liberté des mots,une écriture explosive et inattendue,une sacrée jouissance !

Et la démonstration que la seule chose qui ne varie pas c'est que tout est changement,que nous ne pourrons nous y soustraire et que tout ce qui nous fait monter aux cieux comme poussière d'étoile nous fera retomber sur terre dans la poussière grise de nos jours en attendant la prochaine remontée ( livre écrit par une bipolaire)
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Pauvre folle

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 179 pages sur ma liseuse.

L'idée de départ me paraissait super, prendre le train et se disperser dans ses souvenirs c'est le cas de Clotilde.

Bonne entrée en matière mais malheureusement pour moi le train est resté en gare!!!! Je me suis ennuyé au fil de ma lecture alors que certains sujets auraient pu être traités en profondeur.

Je n'ai eu aucune empathie pour Clotilde, je l'ai trouvé énervante,agaçante et je ne partage pas du tout sa vision. NON tous les hommes ne sont pas à mettre dans le même panier(heureusement). Une lecture brouillonne comme l'écriture d'ailleurs ou j'ai eu du mal à avancer. Content de l'avoir pu le finir MAIS c'est sur ce livre sera vite oublié.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Mes bien chères soeurs

Magnifique essai/lettre ouverte de Chloé Delaume sur le mouvement féministe. Je découvre ici sa plume incisive, grinçante, mais tellement juste.

Le début de ma lecture a été assez compliqué. Je ne comprenais pas la forme des phrases, souvent courtes, comme des punchlines. Après quelques paragraphes, j'ai eu l'idée de lire à haute voix. Et là, ça a fait mouche.

Mes bien chères soeurs est une sorte de poème, ou plutôt de slam sur le féminisme. Chaque phrase peut-être déclamée comme un vers en alexandrin.



J'ai découvert une autrice engagée, qui a su faire de son passé écorché une force, qui mène un combat de tous les jours pour l'égalité des femmes et contre les violences faite aux femmes entres autres. Chloé Delaume remet le mot sororité au goût du jour et explique que c'est en étant toutes soudées, en nous rassemblant et en faisant front ensemble que nous les femmes pourront faire changer les mentalités, faire avancer les choses.



En quelques mots, Mes bien chères soeurs est une ode à la femme, aux femmes, qu'elles soient nées femmes, qu'elles le soient devenues ou qu'elles y aspirent. C'est un livre qui appuie là où ça fait mal, qui pose les bonnes questions et donne de bonnes réponses sans pour autant être

moralisateur.



Un très beau livre, à mettre entre toutes les mains, femmes comme hommes.



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Pauvre folle

Choisir le train pour s’isoler dans ses pensées et étudier ses relations amoureuses est le projet de Clotilde ce week-end-là, imaginée par Chloé Delaume dans son roman Pauvre folle. Son objectif est d’arrêter de tourner en rond en décortiquant, tel un chirurgien, tous les souvenirs pour reconstituer le puzzle de sa vie.



Et puis dès la page dix-huit, le mot “truie” qui single au moment du premier choc esthétique littéraire de la jeune Clotilde. Et, son choc littéraire, le lecteur l’éprouve physiquement avec la langue qui nomme, happe, frappe et émerveille de précision et de poésie à la fois.



Clotilde, le double

Clotilde est orpheline depuis l’âge de ses 10 ans et 3 mois. Un “uxoricide”, autre mot, qui dit la faute sur la femme qui part, que l’homme tue avant l’apparition du mot féminicide que Clotilde s’approprie. Car, pour Clotilde les mots ont leurs importances, ils lui sont même essentiels !

Ainsi dire sa bipolarité fait partie de cette recherche. Nommer pour se faire comprendre et reconnaître à la fois. Clotilde se définit aussi comme “misandre”, développant une aversion envers toute personne exerçant un pouvoir patriarcal. Et puis, il y a sa Violette et sa 4 ème vague de féminisme va se heurter à un coup de foudre devenu relation nocive au fil des jours.



Chloé Delaume développe le récit du déni de l’emprise. L’amour d’une reine/Clotilde rencontre Guillaume/monstre au cours d’une résidence à la Villa Médicis. Puis, leur relation devient épistolaire. Seulement, en entrant dans le réel, elle s’y cogne, à faire très mal. Alors, plutôt que de souffrir, le déni opère, jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Et Clotilde doit compter sur ses amis pour retrouver la maîtrise de sa vie.



Alors, lorsque de nouveau, cette relation par l’échange des mots renaît, Clotilde veut prendre le temps de l’étudier pour savoir si elle s’y replonge ou non. Le voyage en train doit apporter la réponse, avec un clin d’œil vers Goethe et la ville de Heidelberg, pour savoir guérir de ses souffrances.



Cet amour est représenté littérairement par la formule “elleetlui”. Seulement, le déni de la part toxique de cette relation n’est pas feint. Clotilde analyse, à partir de cette relation épistolaire, les liens entre la Reine, le Monstre et “elleetlui”, l’emprise d’une relation amoureuse dangereuse qui isole et contraint dans l’attente et l’insatisfaction.



De l’enfance à l’adulte

Entre la première partie (décrire les fêlures) et la seconde (elleetlui), Chloe Delaume offre une promenade littéraire faite d’inventivités et de plaisir à manier les mots autant que de se confier sur tous les sujets d’actualité, sonorité, féminisme etc. Ses dix-sept portraits d’hommes que Clotilde appelle ses “couillidés” sont savoureux tant ils disent mieux qu’une conférence l’attitude de certains hommes actuellement.



Quittant l’autofiction, en s’inventant un double, Chloé Delaume offre une nouvelle étude des relations avec les hommes au lendemain de ce #MeToo qui ne cesse d’agiter chacun. Seulement, avec humour et dérision, elle rappelle que même au nom du féminisme, il n’est jamais interdit de rêver à l’amour, sauf à garder clairvoyance pour éviter de se laisser emprisonner dans la souffrance, terrain dont l’enfance a déjà fait l’expérience !
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Pauvre folle

crâne, sous forme de gouttelettes aux formes et textures variées, des souvenirs qui, espère-t-elle lui permettront de comprendre pourquoi il y a dix ans elle est tombée amoureuse  d'un gay, Guillaume.

Tous deux s'étaient créé, grâce aux mots ,un univers parallèle, où leurs identité fusionnaient. Depuis dix-sept mois, Guillaume a fait sa réapparition, et bien que ses ami.e.s ne cessent de lui dire qu'elle est dans le déni et que Guillaume ne quittera jamais son amoureux, Clotilde s'obstine.

Clotilde/Chloé prend à bras le corps le fil de sa vie , du premier choc esthétique grâce à la poésie , en passant par le féminicide de sa mère ,sa bipolarité,  évoque sans honte  (et avec humour) son passé de pute pour masochistes (souvent très fatiguant physiquement) et embarque le lecteur dans ce voyage chatoyant mais sans pathos.

Elle nous régale aussi avec sa "petite typologie du mâle hétérosexuel post # Me Too" car Clotilde est bien sûr féministe et n'hésite pas à tacler au passage le milieu du cinéma auquel appartient Guillaume. J'ai parfois pensé en la lisant à une autrice oubliée, Muriel Cerf, tant on sent que Chloé Delaume se régale à jouer avec les mots et à se bâtir , grâce à eux, un univers plus coloré, plus riche de sensations. D'aucuns y verront peut être du nombrilisme, mais j'ai été emportée par ce roman qui se joue de la bien-pensance.
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Le Coeur synthétique

Adélaïde a quarante six ans. Elle vient de divorcer et se retrouve célibataire dans son petit appartement parisien. Très vite elle n’a qu’une idée en tête : retrouver un mari. Pas une aventure, une relation où chacun garde son indépendance, non un mari !

Sauf qu’à quarante six ans, entre un boulot dans l’édition dans lequel elle plonge inexorablement pour tenter d’oublier le désespoir et le fait qu’elle a passé l’âge limite au delà duquel les hommes ne lui accordent plus l’attention qu’elle mérite, elle sombre.



Et nous avec. C’est supposé être drôle ? J’ai trouvé cela d’une platitude sans nom et bourré de clichés. Les copines : la féministe lesbienne, la mère de famille débordée et une autrice qui écrit des poèmes plus noirs et plombants les uns que les autres. Le travail : une grande maison d’édition qui succombe aux sirènes du capitalisme et de la culture de masse. Ah j’allais oublier : ne trouvant pas d’homme à qui se rattacher, elle prend un chat.



L’écriture aurait pu sauver cette histoire caricaturale, mais là aussi je suis restée hermétique à la lecture de ce qui s’avérait être « drôle et poignant ». A aucun moment je n’ai réussi à ressentir quoi que ce soit pour cette femme (encore moins pour ses copines) ennuyeuse et si superficielle.



Bref, je suis totalement passée à côté !
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Sororité

Chloé Delaume a réuni 14 femmes pour parler de sororité.

Être soeurs, se sentir soutenues, épaulées, être plus fortes ensemble.

Qu'est ce qu'être une femme aujourd'hui ?



Au travers de courts textes, tantôt fictionnels, réfléctifs, parfois chantés, parfois récités, toutes ces femmes abordent la sororité à leur manière et nous font réfléchir sur notre place de femme aujourd'hui.



Sans le savoir ou le sachant mais n'ayant pas le besoin de mettre des mots sur un comportement collectif ou d'entraide, on adopte toutes, de manière innée, la sororité.



Ce mot est revenu sur le devant de la scène avec tous les mouvements féministes de ces dernières années .



On nous rappelle que nous devons être solidaire à chaque moment de notre vie de femme .



Ce recueil est donc là pour ça.

Certains textes sont très touchants et parfois poétiques et c'est avant tout ce qui m'a plus dans ce bouquin, où finalement la douceur et la bienveillance entre femmes doivent être le maître mot .



J'avais découvert ce recueil en écoutant un podcast. Chloé Delaume avait superbement lu un extrait qui m'avait touché et m'avait donné envie de le lire.



Un recueil à lire par brides et à relire.
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Le Coeur synthétique

Adélaïde est une femme pas encore vieille ça non, mais plus toute jeune … 46 ans, ça commence à marquer. Elle vient de divorcer, c’est d’ailleurs elle qui a pris la décision de se séparer d’Elias, elle n’a pas grand-chose à lui reprocher, mais elle s’ennuyait.



Elle s’installe dans un tout petit deux pièces, à Paris quand on vit seule, même avec un salaire correct, on n’a pas vraiment les moyens de se loger dans quelque chose de spacieux. Qu’à cela ne tienne, Adélaïde est libre, soulagée, optimiste, elle va bientôt rencontrer un nouvel amoureux avec lequel elle pourra partager sa vie et son appartement, cette situation est transitoire.



Mais les mois passent et force de constater qu’à 46 ans on n’est plus aussi courtisée que quand on en a 20 ou 30.

Adélaïde travaille comme attachée de presse dans une maison d’édition, elle a sous son aile quelques auteurs et autrices, charmants et parfois névrosés.



Nous allons suivre un peu plus d’une année de vie d’Adélaïde entre espoir de grand amour, rencontres foireuses, amitié indéfectible avec son groupe de 4 copines tout aussi fantasques et différentes qu’elle et ses succès et déboires professionnels.



C’est écrit avec beaucoup d’humour, de cynisme, d’expérience, on sent le vécu. L’aspect travail en maison d’édition et soutien aux auteurs/autrices en mal de reconnaissance, en proie aux affres du doute, aux extravagances ou aux déprimes tout aussi spectaculaires est traité lui aussi avec beaucoup d’humour. J’ai beaucoup ri en lisant les péripéties d’Adélaïde tant dans le milieu du travail que dans sa quête effrénée à l’âme sœur. Et bien évidemment, comme à chaque fois que je lis un ouvrage, je me suis posée un tas de questions : qu’en est-il pour mes amies célibataires, qu’en est-il de ma relation de couple à moi ? Si je devais être seule maintenant, quelles seraient encore mes chances de rencontrer quelqu’un ? Mais en ai-je vraiment envie ? Et pourquoi pas un chat ? C’est tellement attachant et facile un chat finalement.



Même la fin (que je ne dévoilerai évidemment pas) est atypique … c’est une excellente idée qu’à eu l’autrice de la rédiger de la sorte.



Une bien belle découverte grâce à ma lecture du magazine philosophie consacré en décembre au sujet : « à quoi voit-on que l’on a vieilli ». Puis à l’émission « grand bien vous fasse » sur France Inter du 14 décembre traitant du même sujet et évoquant l’article rédigé par Chloé Delaume sur son expérience du vieillissement.

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Le Coeur synthétique

L’autrice nous parle de la difficulté pour une femme de reconstruire une vie amoureuse à l’approche de la cinquantaine. Le sujet n’est pas neuf mais il est magnifiquement écrit et avec beaucoup de lucidité. Je ne suis pas loin du coup de cœur.



Deux remarques tout de même :



L’héroïne parle aussi de son métier dans le milieu de l’édition. J’ai trouvé ça intéressant mais quelque peu hors sujet.



L’héroïne annonce d'entrée de jeu qu’elle se refuse de rencontrer l’âme sœur sur internet. Il faut donc accepter ce postulat de départ sans lequel l’histoire aurait une toute autre tournure.

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Le Coeur synthétique

Je découvre Chloé Delaume avec ce roman. La quatrième de couverture était prometteuse, mais j'avoue m'être ennuyée à lire cette histoire. Il y a de l'humour dans cette écriture simple et efficace, mais j'ai trouvé certaines parties assez monotones.

Et la fin m'a laisse pantoise.

Bref ce n'est pas ma tasse de thé, mais cette auteure se débrouille très bien sans mon avis très mitigé ;-)
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Le Coeur synthétique

Ca faisait 2 mois qu'il était en réservation a la bibliothèque....j avais hâte...quelle deception !!!!

Je n'ai pas du tout accroché. C est triste et je ne l ai pas trouvé drôle !!

Pourtant j'ai un bon sens de l humour en général !

Bon en plus je ne suis pas fan des histoires sans dialogues !

Tant pis..il en faut pour tous les goûts ! Ce ne sera pas le mien !
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Le Coeur synthétique

Si vous êtes seule, désespérée de trouver une âme seule ne lisez pas ce livre, il va vous déprimer !

Adélaïde vient de divorcer, attachée de presse dans une maison d'édition en perdition elle aussi, elle recherche désespéramment l'âme sœur pour se marier mais se rend vite compte que ses 46 ans l'éloignent irrémédiablement d'un futur conjoint, qu'on ne la regarde plus, qu'elle n'inspire plus le désir.

Heureusement il y a les copines qui la soutiennent, l'aident à chercher le futur heureux élu.

Un livre déprimant sur vieillir en tant que femme.
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