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Critiques de Christian Astolfi (51)
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Une peine capitale

Il s'agit d'un livre

racontant l'histoire d'un gamin vivant dans l'ombre de son père qui exerce le métier de .... bourreau. Ce sera le dernier de France.

Cet homme est froid, n'éprouve pas de sentiments. le gamin ne peut que se souvenir de sa mère lorsqu'il a besoin d'un peu de chaleur ou d'attendre une exécution car ces jours -là , il se retrouve seul avec sa nounou.

Roman un peu décousu et froid qui nous en apprend un tout petit peu sur le déroulement d'une peine capitale.

Lu dans le cadre du Festival et Prix Horizon du 2e roman de Marche-en-Famenne (Belgique)
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Cette fois je ne t'attendrai pas

Christian Astolfi livre un court récit émouvant d'une femme en fin de vie, que son fils vient voir après qu'elle a fait une chute nécessitant son hospitalisation. Elle sait qu'elle ne reviendra pas chez elle. Lucide, elle décrit sans fard la dépendance et le regard changé de son fils, souffrant en silence de la déchéance de sa mère.
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De notre monde emporté

Narval entre au chantier naval de La Seyne-sur-Mer à la suite de son père, ajusteur pudique qu’il admire sans un mot. Les copains, mentors, deviennent des amis, la fierté de l’ouvrage individuel et collectif se partage autour des chantiers comme le poumon de la ville, sa force vive, sa raison d’être.

L’élection de François Mitterrand est vécue comme un immense espoir, des lendemains qui chantent, une vie nouvelle pour ces hommes confiants.

La fermeture des chantiers, progressive et sournoise, fait tout voler en éclats. La dame blanche, l’amiante et l’asbestose, parachève l’œuvre destructrice dans les corps des hommes qui ont cru être protégés.

Christian Astolfi, dans ce texte poignant et sobre, sait comme personne parler d’amitié, de désillusion, de combat. C’est un livre nécessaire sur la désindustrialisation, la violence en col blanc, le cœur des hommes. Inoubliable !
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Une peine capitale

Une peine capitale de Christian Astolfi est un roman particulier qui traite de la peine de mort, juste avant qu’elle ai été abolie en France.



Tout comme le sujet, le roman est froid, dur et sans émotion. Au début, j’ai été décontenancé par tout ça, mais je me rends compte, alors que je l’ai lu il y a un moment déjà, que ce roman me trotte dans la tête… L’histoire est simple mais la relation père/fils est tellement impressionnante de froideur qu’on tourne les pages sans pouvoir s’arrêter.



J’aurais aimé un rebondissement qui aurait permis au personnage de Paulo de se rebeller, mais ici tout est dans le retenue et le non-dit. J’ai même du mal à y poser des mots. A vrai dire, je ne l’ai même pas spécialement aimé, je peux juste dire qu’il ma troublé… Un court roman dont on ne sort pas indemne.
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De notre monde emporté



Avec ce roman, nous voilà comme infiltrés dans les Chantiers Navals du sud de la France comme nous l'étions dans le Voreux, la mine de Germinal par Zola.

Et vraiment, il y a de cela dans ce roman : les mots nous mettent au plus près de ces hommes et de ce monde à part. Ils parviennent à saisir la puissance de ce sentiment d'appartenance, de ce collectif unique, cette famille, cette tendresse d'hommes abîmés pour la Machine, ogre impitoyable qui nourrit les travailleurs et se nourrit d'eux, de leur jeunesse et de leur force vitale.

Au milieu, un homme. François Lorenzi dit Narval. C'est par son oeil que nous remontons le fil des souvenirs des Chantiers de la Seyne sur Mer.



J'aime la justesse et la belle âpreté de ce roman social, j'aime que cette écriture parle vrai, n'édulcore pas, ne prenne pas le lecteur pour une petite chose fragile qu'il faut préserver. Mais j'aime aussi que ce regard franc sur la vie ait la beauté sombre du sens des mots. Un rythme, une syntaxe qui vient réduire la phrase à l'essentiel. La poésie de l'épure.



Pour autant, le récit n'est pas contemplatif ; il semble répondre à une urgence : dépeindre ce destin collectif et intime à la fois. Et renaitre après le désastre par les mots. Par le cri qu'est ce roman : n'oubliez pas. N'oublions pas.



Ce roman m'a marquée.

Pour son fond et pour sa forme. Et en ces temps de lutte sociale, je lui ai trouvé une résonnance toute particulière. Se souvenir de ce que nous dit ce roman, c'est aussi entendre ce signal d'alarme : il nous rappelle de ne rien prendre à la légère dans ce que la politique veut faire de nos vies.

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De notre monde emporté

Les Chantiers Navals de La Seyne/Mer étaient une véritable institution pour cette petite ville dont le port fait face à la rade de Toulon.



Nombreux étaient les fils qui y été embauchés comme leurs pères avant eux.



C’est le cas du narrateur de ce roman, Narval. Il nous raconte les années fastes où le travail ne manquait pas pour tous les corps de métiers, les journées passées dans le ventre des bateaux, la camaraderie parmi les ouvriers, le sentiment d’appartenir à un groupe,



Sans oublier la liesse au moment de l’élection de François Mitterrand en 1981, les espoirs placés dans le programme commun signé avec le Parti Communiste.



Puis vient le désenchantement deux ans plus tard avec la diminution des commandes, la raréfaction des bateaux à quai et la rumeur de la possible fermeture des Chantiers.



Les ouvriers décident alors d’engager la lutte pour sauver les Chantiers qui sont le poumon économique de La Seyne/Mer :



» Le mot d’ordre initial de tenir autant de temps qu’il le faudrait, comme on tient un siège, se perdait dans le bruit et la fureur. Nous ne suivions plus que notre instinct grégaire. Un jour nous improvisions des meetings avec les habitants des villes avoisinantes. Le lendemain, nous défilions en masse dans les rues, nos slogans en porte-voix. Le surlendemain, nous investissions les sous-préfectures, foulards relevés sur nos visages, à la façon d’apaches défendant un territoire. Puis nous reprenions le cycle de blocage des routes, celui des voies ferrées, et de l’affrontement avec les forces de l’ordre. (…) Tout cela était dans le droit-fil de cette pièce à laquelle nous rajoutions notre propre scène. La plus spectaculaire sans doute. Celle de l’expression incontrôlée de notre colère. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait : nous liquidions notre colère. Pendant ce temps, en coulisse, eux liquidaient les Chantiers. »



Après le traumatisme de cette fermeture qui a laissé nombre de familles sur le carreau, des ouvriers en dépression dont ils mettront pour certains des années à sortir, une ville qui mettra des décennies à sortir du marasme économique, un scandale va éclater : celui de l’amiante à laquelle des centaines d’ouvriers ont été exposés pendant des années sans aucune protection.



Christian Astolfi raconte de façon touchante et poignante parfois les vies de ces ouvriers, leurs combats, la façon dont ils ont été exploités. On ne peut s’empêcher à la lecture de ce roman de penser à « Germinal » de Zola.



» De notre monde emporté » m’a permis de mieux comprendre ce moment de l’histoire de la région toulonnaise qui a été un énorme traumatisme pour les Seynois.
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De notre monde emporté

Narval est ouvrier dans une usine de la Seyne-sur-Mer. Une usine qui répare les bateaux et qui fait vivre toute une région dès les années 70. Ce livre retrace les premiers pas du jeune Narval dans son travail, avant de découvrir les années qui vont suivre et qui vont être traversées par des luttes. Les franches amitiés et la fierté d'appartenir à une industrie crée ce sentiment d’appartenance au groupe, un groupe de potes autour de Narval que l'on suit jusqu'aux années 2000. Ce roman de Christian Astolfi campe des personnages marquants et rend un vibrant hommage au monde ouvrier. Cette histoire c'est aussi celle plus sombre des conditions de travail et plus particulièrement des revendications autour de l'amiante. L'amiante comme un autre fil directeur du roman qui est bien là, en toile de fond, et qui a de plus en plus de place dans l'histoire tout en ayant de plus en plus d'impact sur les corps des anciens ouvriers du chantier avec les années. On découvre au fil du bouquin la relation de Narval avec son père, un ancien ouvrier lui aussi. L'admiration du personnage pour son paternel est d'ailleurs palpable. Dans la région, l'usine rayonne au début du roman puis petit à petit la concurrence amène les licenciements et les temps deviennent difficiles. "De notre monde emporté" fait penser à "A la ligne" de Joseph Ponthus dans son atmosphère, dans ce qu'il dégage. Un roman qui questionne le sens du travail ouvrier, les désillusions, à travers une écriture qui touche. Un vrai coup de coeur que j'avais hâte de découvrir et qui remue.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Une peine capitale

Dernière lecture de 2015,et ce ne fut pas la plus comique, puisque le sujet n'est autre que la peine de mort.

Paulo ,au fil des âges,reste sous la coupe d'un père aussi acariâtre et tranchant que la guillotine qu'il actionne (dois-je préciser qu'il exerce la sympathique profession de bourreau?).

Un fils oppressé, qui n'a pas plus de place à prendre à la maison qu'au dehors...



Première lecture pour le Prix Horizon 2016...ça se laisse lire mais j'espère que les autres romans sélectionnés seront plus réjouissants!
Lien : http://livrecommelair.blogsp..
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De notre monde emporté

Un roman sur l'amiante et ses conséquences sur les corps, sur la fermeture d'usines et de chantiers et ses conséquences sur les coeurs.

Pas un coup de coeur mais une belle lecture, dure mais enrichissante, portée par une plume agréable. Je recommande!
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De notre monde emporté

Christian Astolfi dépeint avec une grande justesse le déclin des chantiers navals de la Seyne-sur-Mer et la perte de repères qu’engendrera leur fermeture. A travers ce roman, il nous livre une très belle ode au travail ouvrier, mettant en lumière tant d’hommes oubliés par l’Histoire et victimes du scandale sanitaire de l’amiante, cette « dame blanche » qu’ils ont côtoyée pendant tant d’années sans en soupçonner les ravages.
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De notre monde emporté

Des années 1970 à nos jours, l’histoire de la disparition des Chantiers de La Seyne-sur-Mer, une des citadelles ouvrières que ceux qui en étaient ne pensaient qu’elle ne disparaîtrait jamais.



Le narrateur, Narval, y a travaillé comme graisseur, dans La Machine, au plus bas du bateau, dans la chaleur, le bruit, l’inconfort.

Les ouvriers des Chantiers ont connu l’arrivée de la gauche en 1981 et ont mis beaucoup d’espoirs dans la politique sociale de Mitterrand. Quand l’annonce d’une possible fermeture des Chantiers se répand, Narval va lutter avec ses camarades avant de quitter les chantiers et de se reconvertir.



Le narrateur se remémore sa jeunesse, sa vie avec sa compagne très aimée, le contexte économique et social de l’époque, l’arrivée de la gauche au pouvoir, la déception qui s’ensuit. Avec lui, on fait connaissance du travail dans la Machine, de ses camarades, de la solidarité profonde qui les unis au-delà de leurs différences et de leurs divergences d’idées, de l’amour du travail bien fait, de leur fierté.



Mais après le choc de la fermeture des Chantiers, on voit arriver le scandale de l’amiante. La manipulation de l’amiante est décrite avec une précision documentaire et fait bien comprendre que des ouvriers aient été empoisonnés. Le danger était connu des autorités sanitaires et industrielles, ce qui pousse Narval dans la lutte judiciaire.



Ce que nous décrit Christian Astolfi est d’une telle justesse qu’on pourrait croire à un récit autobiographique. Avec une écriture simple mais puissante, il dit très bien la fraternité ouvrière, la grandeur des travailleurs manuels, le vide que crée les fermetures d’usines, les drames humains qu’elles provoquent. En décrivant les conséquences de la manipulation de l’amiante, il indigne le lecteur qui comprend l’ignominie d’un système qui ne voit que le profit, et qui a été si longtemps impuni.

Le récit de Christian Astolfi est calme, sans colère, il s’attache à ce que l’histoire de la fermeture des Chantiers et du scandale de l’amiante ne cache pas l’humanité des personnages, décrite avec une belle sensibilité et de l’affection.



Un beau roman très émouvant qui m’a rappelé, dans un autre genre et une autre tonalité, L’établi de Robert Linhart (Éd. De Minuit).
Lien : https://lecturesdereves.word..
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De notre monde emporté

« De notre monde emporté » est un très beau roman de la collection « Les révélations » des éditions Pocket. J'aime particulièrement les romans que je lis avec cette distinction en ce moment. C'est un texte à la fois social et historique qui se lit d'une traite et laisse une marque par sa justesse sur la mémoire ouvrière.



Il prend la forme d'une introspection de la part du narrateur. Ses amis, son père, son travail … sont autant de thématiques qui permettent au narrateur de réfléchir sur sa vie. La relation d'amitié avec son équipe de travail véhicule des idées d'acceptation de l'autre malgré des divergences d'opinion ou de vie. Son père fait figure de modèle et constitue également une source d'inspiration pour lui. Son travail, quant à lui, est sûrement le thème majeur du livre, à tel point qu'on le confond parfois avec notre personnage principal. En effet, son travail sur le chantier naval le définit tout entier. Cependant, le roman est un cheminement qui va le conduire à la liberté.



La toile de fond du roman est le port où se situent « les chantiers ». C'est ce thème qui m'a attiré dans cette lecture. Ils sont parfois décrits comme des monstres marins. le monde de la mer y est omniprésent. Un vocabulaire technique accompagne les descriptions mais n'est pas envahissant. Cela permet d'être immergé dans le monde des paquebots sans que la lecture devienne laborieuse. La narration est marquée de long en large par ce vocabulaire, même quand on s'éloigne des chantiers. Ce qui permet de renforcer l'impression que le narrateur est plongé dans ce monde et ne forme plus qu'un avec lui.



Il y a un aspect très littéraire dans la lecture … Je dirai presque inattendue mais qui se veut source de liberté et d'éveil pour le personnage. Les références sont multiples et variées. Entre paroles de chanson comme « le poinçonneur des Lilas » de Gainsbourg, le roman « L'éloge de la paresse » ou les textes d'Apollinaire … L'auteur a quant à lui un style poétique, délié et accessible. Ce qui n'empêche pas ses figures de style d'être tour à tour poignantes ou fracassantes.



Et il y a aussi le coeur du roman, le scandale sanitaire de l'amiante. L'auteur choisit de nous mettre sous une atmosphère pesante. En effet, on sait dès le début ce qui va leur arriver… le mot « amiante » est laissé aux détours des descriptions du chantier, sans que les ouvriers ne puissent se douter du danger. Notre recul fait du lecteur un observateur venu du futur. L'ensemble est d'autant plus marquant qu'on voit les signes en restant impuissant.



C'est donc un roman très intéressant sur le monde ouvrier des années 70. Ce portrait de la société industrielle de ce temps est un roman efficace et fluide. Il est porté par une plume avertie puisque l'auteur nous dévoile en fait une part de son vécu.

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De notre monde emporté

Découverte formidable que ce roman de Christian Astolfi dans la très belle maison d’édition “Le bruit du monde”. Et quel bruit en effet que celui provoqué par le sujet de ce roman où notre monde capitaliste est observé, analysé à défaut de pouvoir l’autopsier.



Ce monde qui est emporté est celui des ouvriers, de tous les ouvriers d’ailleurs, même si le domaine abordé ici est celui des chantiers navals et de son démantèlement pour raisons économiques fallacieuses. C’est l’histoire vibrante de ces ouvriers fiers de leur travail, aussi difficile voire inhumain soit-il, qui réparent, réhabilitent, remettent à neuf tous ces énormes bateaux qui transportent sur toutes les mers du monde produits manufacturés et denrées. Les conditions de travail sont invraisemblables de dureté, et comme nombre de leurs collègues d’autres entreprises – les mines, les aciéries, … _les personnages de ce roman y font face au quotidien, créant une véritable solidarité, qui permet de tenir. Mais ces personnes sont devenues des ressources ! Il n’est plus question de direction du personnel, mais bien de “ressources humaines” et c’est là, la ligne de fracture, qui permet toutes les dérives économico-politiques.



Grâce à une immense sensibilité, donnant des surnoms à ses personnages ce qui nous les rend plus vivants, plus attachants encore, Christian Astolfi nous conte grâce au journal de son héros, Narval, le démantèlement de ces chantiers navals qui font vivre à La Seyne-sur-mer, la majeure partie de la population. Il nous livre ici une analyse politique très fine, et nous raconte, “vue de l’intérieur”, la faillite de cette gauche élue triomphalement en 1981, qui va trahir l’immense espoir de ceux qui l’ont porté au pouvoir, insidieusement, par non dits et reniements, désengagements successifs, jusqu’à céder définitivement le terrain.



Révolte, colère, puis découragement, reconversions désabusées, sensation d’être floué, d’avoir été manipulé, et une catastrophe pire encore qui se découvre, le scandale de l’amiante ; de nouveau, il faudra lutter, prouver, argumenter, tenir, et peu à peu les camarades disparaissent.



L’auteur nous donne à lire un roman passionnant, où l’on oscille entre désabusement et révolte, où l’on prend la mesure de l’immense désespoir de cette classe ouvrière fracassée par le rouleau compresseur capitaliste, où l’on se prend même à redouter que la conscience professionnelle ne rende complice d’une exploitation orchestrée. Un roman bouleversant, édifiant, passionnant, d’une immense humanité.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
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De notre monde emporté

je répète ce qu'as dit ou écrit Robert Guediguian " ce livre est très beau...." , il est aussi révoltant. Encore un scandale de santé publique à cause de la course aux profits et le manque de courage des politiques. Le scandale de l amiante, on en a tous entendu parlé, dans ce roman très réaliste, le narrateur en raconte l'histoire vecue par des hommes concernés, trompés, révoltés et combatifs tant qu' ils sont encore en vie car il y aura encore des victimes beaucoup de victimes jusqu'en 2050. Ou est la justice ? absente au bataillon.
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De notre monde emporté



Grand grand coup de cœur pour ce magnifique roman prix France Bleu / Page des libraires.

Alors sincèrement, quand j’ai lu la quatrième de couverture, je me suis dit Ah !…pour être honnête, le thème ne m’attirait pas vraiment. Et puis la magie de la lecture ! Les surprises littéraires !

1000 mercis au jury France Bleu / Page des libraires, de m’avoir fait découvrir cette pépite littéraire, ce petit bijou de lecture.

Ce roman se déroule entre le début des années 70 jusqu’à la fin des années 80 sur les chantiers navals de la Seyne-sur-Mer. Il nous mène au sein d’un combat pour la sauvegarde des emplois, dans un monde de travailleurs si solidaires qui rêvent de politique pour changer le monde.

À travers la lutte, le lecteur découvre tout un univers de chantier, le travail manuel, les hommes, la solidarité, les journées de labeur si bien décrites.

Ce roman, ce sont aussi des hommes (Narval, Cochise, Barbe, Filoche, Mangefer) forts et attachants, une vraie équipe !

Et puis ces travailleurs qui se battent pour leurs emplois sans savoir que l’amiante les ronge et les tue progressivement… Comment savoir si le gouvernement était au courant et s’il a sacrifié la vie des travailleurs au détriment d’aspect économique et de profit ? comment savoir pourquoi on a mis la vie en danger de tant d’hommes…

Sans patho, magnifique roman social où la solidarité des hommes est bouleversante et qui raconte très justement l’évolution politique et sociale de la France à une époque où les hommes avaient tant d’espoir en la politique, et plein de rêves de justice…..

Un magnifique voyage dans les années 80.

À lire, à offrir !!!!!!

Un gros gros coup de cœur ❤️

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De notre monde emporté

Un roman qui retrace les vies ouvrières passées sur les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, dans le Var.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Cette fois je ne t'attendrai pas

Journal intime d'un déclin, troublant par la lumière nue qu'il jette sur l'indicible, pénétrant par ses réminiscences de roses et d'épines, Cette fois je ne t'attendrai pas donne à entendre le pouls de plus en plus ténu d'une vie au purgatoire. Sa clairvoyance affole nos dénis et nos sentiments enfouis.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Une peine capitale

Récit décousu dont l'atmosphère morbide est sans raison logique avec la cohérence du récit. Les personnages sont pris puis abandonnés sans que l'on sache pourquoi. Beaucoup de portes sont ouvertes mais la plupart ne donnent sur rien !

J'apprécie pourtant l'écriture très "sensuelle" qui traduit admirablement la moiteur, la transpiration, les odeurs ... de la chaleur, de la peur, de l'horreur, de la nausée.
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Une peine capitale

Le fils du dernier bourreau en France nous livre ses souvenirs sur la vie avec son père et le caractère de ce bourreau.

Court roman, assez dur.

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Une peine capitale

Christian Astolfi a écrit là un bien étrange et fascinant roman, traversé de bonheurs d'écriture rare.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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