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Critiques de Christian Durieux (320)
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La vie me fait peur (BD)

N’ayant pas lu le roman de Jean-Paul Dubois, je ne jugerai que la BD en elle-même. Tronchet apporte une touche nostalgique à l’ensemble, jouant sur un brin d’enfance qui s’immisce dans la vie de Paul, vivant dans l’ombre d’un père fantasque. Celui-ci vit dans une bulle et développe des dizaines d’idées, avec un comportement façon ado attardé qui va pousser Paul à partir, tout quitter, pour s’assumer comme adulte, ce qu’il ne pourrait faire en restant dans l’ombre du père.



Malgré la distance entre Paul et son fils, la relation reste toxique. Surtout quand Vivien, une Américaine débarque et finit par épouser Paul.



Le roman graphique débute par le licenciement de Paul de sa propre société, et par Vivien... tout le roman graphique est l’explication du pourquoi du comment on en est arrivé là. J’ai trouvé l ensemble sensible et humain. Paul est touchant, son père beaucoup moins, enfoncé dans un égoïsme qu’il déguise en fausse insouciance.
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La vie me fait peur (BD)

Paul est un enfant sensible et attachant vivant dans l'harmonie d'une famille heureuse. Mais on lui dévoile deux secrets : a) Jean, l'ami de son père lui dit « je suis ta maman, mais ça reste entre nous » ; b) son frère Romain est mort après sa naissance, les parents disent « tu ne l'as pas connu et il nous manque ». Son père, un industriel original lui fait découvrir toutes les nouvelles technologies (ex : voiture américaine décapotable) et se lance dans le négoce de tondeuses auto-tractées. Paul grandit, voyage, découvre l'amour. Mais le business de son père le rattrape...et l'ennuie. Après une enfance bousculée et une vie professionnelle qu'il n'a pas vraiment choisie, Paul annonce un souhait très fort : vivre en paix …

Même si l'album est largement inspiré du prix Goncourt-2019 de Jean-Paul Dubois, les rebondissements sont fréquents, les personnages attachants, leurs yeux très expressifs et les couleurs joyeuses. Cet album colle-t-il à la peau de Tronchet ? Ou à ses rêves ?? En tout cas, c'est une bonne surprise !
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Le faux soir

Cette BD évoque un moment particulier de la résistance en Belgique lors de la seconde guerre mondiale : la publication au nez et à la barbe de l’occupant nazi d’un journal parodique imitant en tout points le quotidien Le Soir, qui participait activement à la propagande pro-allemande.

En novembre 1943, quelques courageux résistants se sont engagés autour d’une idée folle qui visait à discréditer le journal porte-voie du fascisme et à redonner de l’espoir à la population. Pour cela, il a fallu trouver des textes, imiter un style, en reprendre la pagination, trouver du papier et une imprimerie, acheminer les journaux, les faire distribuer par le vrai réseau de marchands de journaux du Soir. Un ensemble d’obstacles à surmonter ; ce que le petit groupe bruxellois a réussi à faire. Leur résultat – dont un fac similé accompagne la BD – est un petit moment de bravoure et d’humour.



La BD décrit la succession des événements et leur redécouverte dans les archives. Les dessins de Christian Durieux ne sont là que pour faire passer le récit : ce qui compte, c’est ce moment de résistance.
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Les gens honnêtes, tome 4

Quatrième et dernière partie de la série, les gens honnêtes. Ce dernier tome n'est pas le meilleur, je me suis même ennuyée. Que cela soit le dernier est donc une bonne chose.

C'est un peu fade, un peu plan plan même si les rêves de chacun se réalisent.

Ce n'est pas une série hors du commun, il y manque du piment et pourtant les ingrédients étaient tous là, c'est étrange d'autant plus que Duieux et Gibrat ne sont pas des novices.

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Les gens honnêtes, tome 3

Nous continuons, dans cette troisième partie, à partager les petits moments de vie de Philippe :pêche, librairie mais aussi arrivée de sa mère qui vient s'installer pour quelques temps. Et puis Camille, la belle Camille arrive et là on pourrait se croire dans la publicité de notre ami Ricoré au petit-déjeuner mais.... non

Notre Philippe a du mal à vivre ce départ mais il est entouré de personnages tous aussi attachants les uns que les autres pour notre plus grand plaisir. Chacun apporte sa petite touche et si rien d'extraordinaire se passe on se surprend tout de même à prendre plaisir à suivre cette saga qui devrait se terminer dans la 4e partie.









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Le faux soir

Ma maman m'avait souvent conté l'histoire du Faux Soir (du moins ce qu'elle en connaissait). J'ai donc été ravie de recevoir cette BD qui retrace cet épisode de résistance pacifique à l'occupation allemande. J'en recommande vivement la lecture. La charte de couleurs des cases nous indique clairement quels sont les épisodes historiques et quels sont les épisodes d'aujourd'hui. Une seule petite critique, le manque de lisibilité de la police de caractères des épisodes contemporains.
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Le Spirou de... tome 17 : Pacific Palace

Rien à voir avec Spirou et Fantasio tels qu'on les connait. Ils servent plutôt de prétexte, ils sont là comme il y a un décor (ou presque). Spirou ne mène pas la danse et Fantasio fait des petites blagues, ils se chamaillent pour des broutilles comme des gamins attardés.

Non, la véritable histoire ici c’est de savoir ce qui arriverait si la France devait « cacher » un dictateur destitué. Et les seuls personnages principaux sont le directeur et l’hôtel qui cachent bien des secrets



J’aime beaucoup le dessin et surtout la mise en page

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Les gens honnêtes, tome 2 (BD)

Dans cette deuxième partie on retrouve Philippe en bien meilleur forme que dans le tome 1 et cela fait bien plaisir.

Des rencontres vont lui faire retrouver l'amour, l'amitié mais aussi un petit boulot et une ouverture sur la vie . Que demander de plus ? voilà un message bien positif qui raigaillardi les cœurs .

Un licenciement n'est pas la fin de tout, comme Philippe semblait le penser , la vie continue et peut même déboucher sur du mieux...

Les dessins restent simples mais en parfaite harmonie avec le texte et les messages.

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Les gens honnêtes, tome 1 (BD)

Voilà une BD sortie en 2014 et qui est malheureusement bien toujours d'actualité un senior reçoit pour cadeau d'anniversaire son licenciement.

Bien que l'ambiance au travail ne semblait pas au beau fixe et que l'on suppose qu'il était victime d'un certain harcèlement , le choc est terrible et Philippe sombre immédiatement.

Entouré d'amis et de sa famille pas tous très diplomates, il faut le reconnaitre, la chute reste inévitable et on le voit dégringoler.

Ce n'est pas une bd qui dépayse, c'est le moins que l'on puisse dire mais il s'agit d'une premiere partie et l'on voit pointer un rayon de soleil donc l'espoir est permis...

Si nos zygomatiques ne sont pas sollicités il y a tout de même quelques pointes d'humour et ce n'est que le début , enfin je l'espère pour ce Philippe qui m'émeut.

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Un enchantement

Encore une très belle collaboration entre les éditions Futuropolis et le Musée du Louvre, avec Christian Durieux à la baguette, très inspiré.



Le Louvre est réquisitionné un soir pour un repas de cérémonie, on remercie un grand homme, un homme, important, peut-être même un ancien Premier Ministre ou Président de la République, on apprendra juste qu’il avait été Ministre des Finances à l’époque où celui-ci siégeait au Louvre. Le buffet est installé dans la salle des romantiques, La Liberté guidant le peuple, le sacre de Napoléon… Cet homme a fuit l’effervescence de la foule et déambule seul dans le musée, il rencontre une femme, jeune et jolie, qui regarde les tableaux dans le silence.



L’histoire raconte une rencontre, un huis clos, entre l’homme, la femme, et aussi les tableaux, les lieux et les objets d’Art.

Le dessin est minutieux, l’auteur utilise le cerne pour les scènes réelles et ils disparaissent pour les représentations de tableaux, leur rendant leur aspect “peinture”. On est dans une dominante de couleurs ocre, celle de l’éclairage artificiel du soir, celle des tableaux.



Le vieil homme et la femme dans une rencontre chargée de sensualité, de complicité, déambulent dans l’Art, une fuite dans la délectation. Leur rencontre est rythmée par la peinture, la sculpture, on va surtout s’attarder sur la peinture du XVIIIe siècle, un peu frivole, Watteau, Fragonard, Boucher…



Qu’est-ce qui est le plus utile, faire tourner le monde et se penser indispensable ou rêver loin des regards. C’est l’évasion qui l’emporte, l’évasion loin de l'effervescence de la vie réelle, l’évasion dans les tableaux, dans l’admiration les peintures, dans ce qu’on leur donne à raconter, qui est unique à chaque spectateur… la peinture comme il faut apprendre à la regarder, à la vivre.



Perdus au fond d’un tableau…
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La vie me fait peur (BD)

Un père rêveur et inventif, une mère pessimiste et pragmatique, donnent naissance à un être qui se cherche et qui perd encore plus pied quand arrive l'amour.



Cette BD adaptée du livre de Jean-Paul Dubois donne particulièrement envie de découvrir l'oeuvre du romancier, qui semble jouer une variation des destins de Paul à travers ses écrits.



Tout ne se déroule pas forcément comme on l'envisage initialement, mais ce n'est pas nécessairement un mal. Cette adaptation est courte, avec des dessins et des couleurs assez classiques.



Son grand atout sera de m'avoir suffisamment intriguée pour que je lise un jour le prix Goncourt 2019, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même manière.
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Le faux soir

Une excellente BD sur cette histoire vraie. Un acte incroyable et dangereux, une idée de dingue que quelques personnes concrétisent en pleine guerre au nez et à la barbe des allemands en plein Bruxelles occupé.

Une BD sur deux époques, novembre 1943 et aujourd'hui où des journalistes du soir souhaitent rendre hommage à ces hommes et femmes qui ont réussi le pari fou de se substituer au journal le Soir.

La BD s'accompagne d'un exemplaire de ce faux soir.
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Le Spirou de... tome 17 : Pacific Palace

Un Spirou en huis-clos, comme un écureuil contemplatif, amoureux, dans un cadre hors du temps. Un héros toujours jeune, magnifié par le trait de Christian Durieux, dont l’esthétique empreinte parfois à l’héritage d’Hergé. Pour une fois, l'aventure restera confinée dans l'hôtel, devenu le théâtre d'un exil controversé...
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Le faux soir

J’ai découvert Christian Durieux par hasard avec la série Les gens Honnêtes, que j’ai adoré. L’année dernière j’ai donc profité du salon Livres dans la boucle pour aller rencontrer l’auteur et je me suis offert cette BD.



L’histoire est fascinante !

Pendant l’occupation, alors que les autorités allemandes détiennent le pouvoir sur les médias et donc le journal, une équipe va monter un coup génial, en prenant tous les risques.



L’idée ? Faire paraître un faux journal, identique à l’officiel mais qui dénoncerait l’occupant et le tournerait en dérision.

Ce faux Soir aura tout du vrai.



Le travail de recherche et de reconstitution des auteurs pour nous rapporter ce fait de guerre est formidable !

J’ai aussi beaucoup aimé échanger avec l’auteur pendant la dédicace et avoir son retour et ses anecdotes sur la création de cette BD.



Je vous recommande absolument ce très beau récit !
Lien : https://www.instagram.com/da..
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Le faux soir

J'ai beaucoup aimé la retranscription de cette ambiance, la recherche de l'historique d'un côté, le récit du projet de faux journal et de sa réalisation. D'un côté j'ai senti le poids de l'ambiance, lourde, des inquiétudes et des envies des personnes qui ont été partie prenante, et de l'autre ce risque pris, à chaque étape, rien qu'avoir cette idée est déjà une prise de risque.



On dirait un peu le chat de Schrödinger car au vu de ces éléments, les personnes semblent entre la vie et la mort. Au cours de la lecture, j'ignorais qui pourrait participer jusqu'à la diffusion du faux journal, qui s'en sortirait ensuite. J'ai donc trouvé une ambiance de défi mêlée de mort qui m'a emporté dans la lecture. Je regardais les numéros de page, ah j'en ai déjà lu 30, ah, 50, ah, c'est bientôt fini. J'avais l'impression d'être haletant, comme l'ont été ces hommes et femmes qui ont poursuivi ce but. Sauf que j'étais dans mon lit et eux en pleine guerre, c'était donc une position plus confortable pour moi.



Pour une fois qu'un livre historique emporte mon adhésion ... C'est sûr que le thème me plaît, ce pied de nez au courant de pensée et d'acte répandu à cette époque. Joli !
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Appelle-moi Ferdinand

J'ai déniché cette BD en occasion et je suis assez content de l'avoir lu dans ces circonstances, la BD n'étant pas suffisamment intéressante pour un achat neuf, à mon gout.



C'est surtout que le propos de base se développe dans tout les sens, avec cet Oscar qui s'autorise à faire tout ce qu'il a toujours voulu sans se le permettre. Là où le propos est intéressant, c'est qu'il y a quelques retournements de situations qui sont assez surprenants. Je n'ai pas vu venir la fin, que je ne suis pas certain d'avoir compris totalement d'ailleurs.

Mais le hic, c'est que j'ai trouvé les rêves de ce monsieur (conduire une voiture de sport, saut en parachute, coucher avec son ancienne prof ...) très matérialiste et surtout dans une logique qui ne me correspond pas. Peut-être est-ce plus représentatif de certaines vies, mais j'ai tellement peu l'image de ce genre de fantasmes face à d'autres que j'ai eu du mal à rentrer en empathie avec le personnage principal. D'autant qu'il semble peu enclin à communiquer avec sa famille, ce qui me le rends plus antipathique. La relation qu'il a avec sa femme par exemple la met dans un mauvais rôle mais je trouve que ça fait très unilatéral. Je vois bien que c'est voulu mais ça ne rend pas le personnage principal sympathique, je ne le vois même pas dans un rôle de victime ici.



Bref, c'est un petit souci personnel que j'ai avec ce genre d’œuvre qui pose des bonnes questions dans une histoire qui n'est pas en reste et à un réel intérêt, mais qui a le défaut d'être très classique dans les envies de ce monsieur, qui ne m'est pas très sympathique de par sa façon d'être. D'avoir un tel père n'en fait pas un saint pour autant.

Le dessin est assez bon, curieusement simple et précis, avec une colorisation qui marche plutôt bien, surtout dans les passages où la couleur s'invite un peu plus. Ça colle bien au récit et l'ensemble est très vite lu (peut-être un poil trop vite, d'ailleurs). Je recommande tout de même, d'autres que moi s'y retrouvent plus et surtout seront plus en empathie avec ce personnage. C'est un peu moins ma came, mais je reconnais les qualités.
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Le faux soir

Un récit de Denis Lapière et Daniel Couvreur

Dessin de Christian Durieux



Cette BD a été présentée par Anne, la bibliothécaire, lors du Comité de lecture de mercredi.

S'agissant d'un épisode de la guerre 39/40 en Belgique, cette histoire a immédiatement gagné mon cabas.

Pour ne pas s'y perdre, le présent est en couleur et le passé en noir et blanc.

On voit donc à le fois le travail actuel et le travail dans l'ombre. C'est très réussi.

"Le Soir volé", "Le Soir emboché" va devenir, en une seule et unique occasion "Le Faux Soir", un pied de nez à l'envahisseur.

« Car il s'agit bien de cela, n'est-ce pas ? Caricaturer le style des collabos et ridiculiser les Boches ! » P 32

La sortie avait été prévue le 11 novembre 1943, une date symbolique. Mais pour des questions de logistique cela n'a pas pu se faire et le journal parait le 9 novembre.

Il a été très difficile à la Gestapo de retrouver les instigateurs de ce pastiche. Mais, hélas pour eux, ils ont fini par être démasqués et déportés alors qu'ils n'avaient tué personne.

Cette BD démontre la puissance des mots. Et un fac-similé du journal complète à merveille le récit.

Bonne lecture.
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Le faux soir

Daniel Couvreur a retrouvé dans les archives du journal le Soir, une sorte de journal tenu par Marc Aubrion mais aussi des écrits de René Noël. Deux des hommes à l'origine de ce canular journalistique. Bien que personne ne fut tué, qu'aucun bâtiment ne fut détruit et qu'aucune violence ne fut faite, cet acte de résistance parvint jusqu'à Hitler et Churchill et causa la mort de plusieurs hommes...

Le 10 septembre 1943, René Noël, dit « Jean », responsable du Front de l'Indépendance pour le Brabant et le Hainaut, rencontre chez son ami, le peintre Léon Navez, Marc Aubrion. Se sentant inutile avec ses petites actions sporadiques, ce dernier lui propose alors de devenir responsable de presse. Pour se faire, il devra quitter son emploi et sa famille, sans donner d'explication, se cacher dans une famille d'accueil, et porter le sobriquet d' »Yvon ». Son rôle : concevoir et écrire un journal d'informations, dans une imprimerie clandestine. Un soir, en cherchant l'inspiration, il songe à un article pour tourner les Allemands en ridicule...



Daniel Couvreur, journaliste du Soir, est à l'origine de cet album après avoir découvert des articles de Aubrion et Noël. Après l'invasion allemande, le Soir appartient dorénavant à l'ennemi et devient le « Soir volé », le Soir emboché comme il fut appelé. En 1943, quelques résistants décident, à la barbe des Allemands, de publier un numéro contestataire, appelé Le Faux Soir, au cœur duquel ils se moquent des ennemis et leurs alliés, les ridiculisent et tournent en dérision certains faits, d'armes notamment. Daniel Couvreur et Denis Lapière dépeignent, dans cet album, les conditions dans lesquelles tout cela a pu être possible, les barrières rencontrées, les contretemps mais aussi les soutiens, l'accueil du public (hilare !) et les conséquences, pour certaines dramatiques, qui en découlèrent. Passionnant, immersif, cet album rend un honorable hommage à tous les hommes à l'origine de ce projet pour le moins « gonflé » et dangereux, dans une atmosphère que l'on sent tendue, et montre l'importance (et le poids) des mots et la liberté d'expression. Graphiquement, Christian Durieux alterne judicieusement le noir et blanc pour les événements du passé et l'ocre pour le présent

En bonus, un fac-similé de ce fameux Faux Soir...
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Geisha ou Le jeu du shamisen, tome 2

Les graphismes de ce diptyque sont d'une délicatesse et d'une finesse presque poétique et tranche avec cette histoire par moment violente. Tout comme les dessins, le récit est d'une telle richesse que j'ai appris énormément de choses sur la vie mouvementée d'une Geisha.

Les personnages sont touchants et attachants. On prend plaisir à voyager en toute douceur dans cet univers
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Geisha ou Le jeu du shamisen, tome 1

Premier tome d’une duologie cette bande dessinée nous emmène dans le Japon des années 20 et nous raconte l’histoire d’une jeune fille issue d’une famille pauvre et qui va être vendue pour devenir une Gheisa. On va voir cette héroïne grandir et se donner les moyens pour s’en sortir. Avec courage et force elle va apprendre la musique et exceller dans son art. Les auteurs ont réussi à me captiver avec ce récit et à me faire voyager. J’ai trouvé que le graphisme et la mise en couleur ont su reproduire avec délicatesse les us et coutumes ainsi que les rituels japonais. Avec cette bd j’ai aimé découvrir cette période de l’histoire et surtout ce pays qui m’est totalement inconnue. Une lecture pour moi qui est un vrai coup de cœur.
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