AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Christian Guay-Poliquin (234)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Poids de la neige

Le hasard a voulu que je lise ce roman immédiatement après Le silence des dieux de Yahia Belaskri, deux histoires d'isolement, une aux portes du désert, puis une dont l'évolution se mesure en cm de neige.



Dans la véranda d'une maison abandonnée, alors que la neige s'amoncèle inexorablement à l'extérieur, un homme veille sur un autre homme, blessé après un accident de voiture.

Ils ne se connaissent pas et vont devoir apprendre à s'apprivoiser pour traverser ensemble l'hiver.



Servi par une très belle écriture, ce roman traduit à la perfection la blancheur aveuglante de la neige, le silence pesant, la méfiance contenue, la nature qui prend le dessus.

Il se dégage de ces pages une atmosphère compacte, oppressante. Et pourtant on n'a pas envie de le refermer !
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Christian Guay-Poliquin reprend son habile exploration du territoire avec Les ombres filantes. Elle aborde également avec grande intelligence les conflits générationnels. Les personnages sont dessinés au petit point, la mécanique narrative, bardée d’images fulgurantes et de silences éloquents, est proprement admirable.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes



Les ombres filantes.

Christian GUAY-POLIQUIN



Dans le roman précédent « Le poids de la neige » nous avons quitté le narrateur en pleine nature au milieu de LA PANNE.

Nous le retrouvons ici qui prend la route pour rejoindre le camp de chasse de sa famille.

Il est seul, à pieds (et son genou toujours douloureux), dans la forêt hostile.

Aussi le jour où un petit garçon apparaît dans la forêt il se demande si ce dernier est bien réel et surtout s’il n’est pas une sorte d’appât pour un groupuscule mal intentionné.

Mais non.

Il s’apercevra bien vite de l’indépendance et la débrouillardise d’Olio.

Le chemin qui mène au camp de chasse est une épreuve de chaque instant (le froid, la faim, les animaux ) mais les efforts des deux compères paieront.

Le narrateur retrouvera sa famille et Olio en trouvera une.

La famille est-elle une bénédiction ou bien une punition ?

Vont-ils pouvoir s’adapter à ce groupe déjà organisé et hiérarchisé ?

Faire tout ce chemin en valait-il la peine ?



Deuxième lecture de cet auteur qui confirme que j’aime son style.

J’ai hésité avant de le lire car le thème me semblait très similaire au roman précédent avant d’avoir la confirmation qu’il s’agit de la suite (même si les 3 romans peuvent se lire indépendamment).

Et moi j’aime les suites.

La relation entre l’homme et l’enfant est touchante, les interactions familiales intéressantes et les descriptions de la nature toujours édifiantes (la forêt est un personnage à elle seule).

En revanche la progression des deux protagonistes me rappelle un peu trop « La route » de Mc Carthy pour moi inégalable.

La fin est incroyable.

Un bon roman !



Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Les ombres filantes - Christian Guay-Poliquin - ma critique



Je ne m’attendais pas à chialer en lisant ce livre. Ce doit faire au moins quelques années qu’un volume ne m’ait fait pleurer. Ce n’est pas que l’histoire est dépressive, au contraire, c’est qu’elle est carrément poignante!



Ce 3e d’une trilogie (qui peuvent se lire un indépendamment de l’autre), a le même fond de scène que les 2 précédents: une inexplicable panne de courant électrique interminable…



L’important n’est pas tant le contexte mais bien les relations humaines. Oeuvre très forte. Un auteur fétiche pour moi.
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Un homme fuit à travers la forêt un monde plongé dans le chaos suite à une panne électrique géante. Il rencontre en chemin un jeune garçon. Les deux affrontent les dangers et rejoignent la famille de l'homme, réfugiée dans un camps de chasse.



Un roman haletant qui revisite subtilement et avec humanité les récits/romans de fin du monde et de survie.

Et une fin totalement surprenante.



Un très bon et beau roman!
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Le transport : c’est sûrement un peu à ça que l’on reconnaît un très bon roman.

Ici ce fut vraiment puissant. Je suis tellement immergée que j’ai parfois la sensation de me réveiller dans mon canapé alors que, l’instant d’avant, je marchais dans la forêt, sentais les résineux, coupais le bois et dormais sous les étoiles. Une immersion pure, qui m’a rappelé le précédent roman de cet auteur (« Le Poids De La Neige » dont il est la suite).

Une narration sensorielle, qui capte la nature et qui entretient une vraie-fausse quiétude à la perfection.

Un roman de survie dont on oublie qu’il est post-apocalyptique tant il est rustique, dans le sens le plus simple et de plus dur aussi - scènes de chasse et de dépeçage comprises.

Tant il est récit de la solitude aussi. Au point que l’on sent l’auteur un peu moins à l’aise quand il s’agit d’aborder la vie en communauté, dans la deuxième partie, dans laquelle se multiplient les personnages et les conflits.

Le fin me surprend, dans tous les sens. Je ne l’ai pas vu arriver, je ne l’ai pas vu venir - et ce sera mon seul bémol sur ce roman.

Car il a un charme fou derrière sa simplicité. L’auteur est décidément un conteur exceptionnel.
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Un homme seul s’enfonce dans la forêt canadienne pour rejoindre le camp de chasse de sa famille. Partout, c’est la panne d’électricité générale, toute communication est coupée. Il rencontre un petit garçon. Avec brio, Christian Guay-Poliquin nous plonge en immersion totale dans ce que le roman post-apocalyptique porte d’essentiel : l’individu confronté à lui-même quand ce qui fait de lui un humain - ses liens avec les autres - est remis en cause, quand tout n’est plus qu’incertitudes.
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

Pour des raisons qui échappent au lecteur, le Québec est plongé sous une neige incessante. Blessé, le narrateur se bat pour survivre dans cette ouate irréelle qui étouffe les sons, loin du monde d'avant... Que s'est-il passé ? Comment survivre sans électricité, sans communication, avec une communauté aux aguets. Oppressant, pointilliste, ce récit est aussi envoûtant qu'asphyxiant.
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

pourquoi des histoires sinistres et tristes

dans le froid, la neige, absence de nourriture,

bagarre avec le co locataire et j'en passe !

arrêtons de faire perdre le moral à nos lecteurs !
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

Le hasard de la vie est à l’origine de cette étrange cohabitation dans un village où il n’y a plus d’électricité suite à une gigantesque panne et à l’approche de l’hiver.



Les 2 personnages principaux, Matthias vieille homme au caractère bien trempé se retrouve coincer dans ce village suite à une panne de voiture et un jeune homme (le narrateur) dont les jambes ont été brisées lors d’un accident de voiture près du village.

Les villageois imposent à Matthias de soigner le jeune contre des vivres et du bois de chauffage. Tous deux vivront dans la véranda d’une maison abandonnée à l’extérieur du village.



Le village se retrouve isolé du monde par la neige, les villageois s’entraident et partagent les vivres mais au fil de l’hiver c’est l’égoïsme qui apparaît et certains villageois sont partis en catimini laissant les autres à leur sort.



J'ai ressenti les froideurs de l'hiver, les courants d'air de la véranda, l'atténuation des bruits par la neige et les angoisses du lendemain dans l'attente le dégel.



Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

bon livre, c'est une histoire qui n'a pas de début pas de fin, c'est l'instant présent quand les personnages sont coincés par la neige, on devine qui ils sont pu être mais on ne sait pas ce qu'ils deviendront mais peu importe, leur histoire est cet instant et cet espace où ils sont coincés
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

Encore un roman post catastrophe qui s'attache à décrire le devenir de personnes isolées de tout. Ici le général hiver est un acteur de premier plan. Il s'attache en particulier au face à face d'un homme jeune mais grièvement blessé et d'un vieil homme, leurs rapports forcés évoluant face à la montée des menaces mais aussi du changement de rapport de forces. Puissant et magnétique.
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

Une panne générale d’électricité dans un pays où l’hiver est terrible. Un homme tente de rejoindre le village de son enfance pour voir une dernière fois son père. Et puis c’est l’accident et ses blessures vont le conduire à l’immobilité et à la dépendance absolue vis à vis de ses soignants et en particulier de Matthias. Ce dernier, vieil homme amoureux va en prendre soin avec une infinie patience : pur intérêt ? Vraie générosité ? Dans ce trio constituait de l’homme, de Matthias et de la neige, on ne sait pas qui il faut craindre le plus? Ou de qui viendra la solution? Huis clos très efficace
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

L'histoire se déroule en hiver dans un village isolé dans la forêt, dans une région coupée du monde où sévit depuis de longues semaines une panne d'électricité.



Le narrateur est un jeune homme qui a eu les jambes cassées dans un terrible accident de voiture en arrivant dans son village qu'il avait quitté dix ans plus tôt, depuis il vit les jambes immobilisées dans des attelles en bois. Matthias, un vieil homme bloqué dans ce village à cause de la panne, s'est installé dans la véranda d'une maison abandonnée ensevelie sous la neige, il accepte de s'occuper du blessé contre la promesse de bois, de vivres et surtout d'une place dans un convoi pour la ville au printemps. Les deux hommes se retrouvent donc prisonniers dans cette cabane suite à un concours de circonstances dramatiques.



Matthias parle sans cesse de sa vie et de ses lectures en un perpétuel monologue car le blessé s'enferme dans le silence. Matthias est convaincu qu'il parviendra à le faire sortir de son silence... Dans la pièce unique de cette maison équipée d'un lit, d'un divan, d'une table et d'un poêle à bois, les deux hommes vivent au rythme des soins prodigués par Matthias et Maria, la vétérinaire qui a soigné le blessé et qui passe de temps en temps, des parties d'échecs, des ravitaillements en bois et vivres assurés par Joseph. Le narrateur muni d'une longue vue surveille régulièrement l'échelle à neige à l'extérieur de la maison pendant que Matthias prépare du pain noir.



Les deux hommes vivent ainsi en huis clos, prisonniers de l'hiver pendant de longs mois avec l'espoir pour le jeune homme de revoir ses oncles partis au camp de chasse et pour Matthias de rejoindre sa femme.



Tandis que tout le monde dans le village voisin vient à manquer de l'essentiel, nourriture, essence et médicaments, la tension dramatique monte, le chacun pour soi prévaut, les deux hommes affrontent la faim et le froid et sont contraints de démonter les planchers et les meubles de la maison pour brûler le bois dans la cheminée.



J'ai été enthousiasmée par ce roman d'atmosphère qui décrit un huis-clos captivant, c'est un récit dans lequel la neige, la maison sont des personnages à part entière.

Le sujet est très original, la plume est vive et le récit très bien rythmé. L'auteur met en scène des hommes rudes dans un monde rude et hostile et accomplit une véritable prouesse littéraire en captivant le lecteur avec aussi peu de personnages et aussi peu d'action. Il décrit à merveille les relations entre les deux hommes confrontés à une terrible solitude, à la faim et à la peur dans un face à face éprouvant. Des hommes dans des conditions de survie extrêmes qui vont développer des relations variées oscillant entre méfiance, rivalité, jalousie et complicité, solidarité où semble même percer une pointe d'affection le tout dans une ambiance de fin du monde parfaitement ben décrite.



Ce roman a reçu le prix France-Québec 2017.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

une amitié qui se tisse dans des circonstances étranges

le poids de la nature se lit comme un livre à suspense
Commenter  J’apprécie          30
Le Poids de la neige

Excellent ! Beau roman à l'écriture poétique.
Commenter  J’apprécie          30
Le fil des kilomètres

Une énorme panne d'électricité plonge dans le noir, et le chaos, un pays tout entier. Un homme décide de retourner auprès de son père qui se trouve à des milliers de kilomètres. La distance les sépare depuis de nombreuses années, mais un téléphone de détresse va convaincre le fils de retrouver son paternel de plus en plus confus et sans défense dans un monde cruel.

Tout au long de la route, l'homme rencontrera la désolation. Les jours passant, l'électricité ne revenant pas, de nouvelles règles sévissent. Vaut mieux ne pas s'arrêter et filer sur le bitume jusqu'à la destination finale. Un livre prenant, envoûtant qui nous hypnotise comme cette route qui ne semble jamais finir.
Lien : http://librairievaugeois.blo..
Commenter  J’apprécie          30
Les Ombres filantes

Un homme seul et blessé traverse d’immenses espaces pour retrouver sa famille après une gigantesque panne dont on ne sait pas grand-chose et qui n’est pas sans rappeler le contexte du roman « Dans la forêt ». Toujours sur la défensive, il rencontre un jeune garçon au cœur de la forêt. Ils vont s’apprivoiser l’un l’autre, d’abord dans les bois puis dans la famille de l’homme. Un récit souvent angoissant, au milieu d’une nature trouble qui donne autant qu’elle reprend, où l’homme peine à trouver sa place. Dans cette fable, la forêt est un personnage à part entière, et nous y cheminons tous nos sens en éveil. L’auteur aborde avec beaucoup de subtilité le besoin de liberté, la paternité, la famille protectrice mais autoritaire. Cet homme et ce garçon malmené par la vie sont tellement attachants que comme l’écrivait Jean Hegland ( l’auteure de « Dans la forêt, justement)« ces ombres filantes hantent encore mes pensées et mon cœur ». Un très beau livre, qui ne laissera sûrement personne indifférent.
Commenter  J’apprécie          20
Le Poids de la neige



Recueilli dans un village coupé du monde à la suite d'un terrible accident de voiture, un jeune homme est hébergé par Matthias, un vieux grincheux qui n'était certainement pas partant pour jouer les garde-malades.

La neige monte, inexorablement, les vivres commencent à manquer et Matthias n'a qu'une idée en tête : retrouver sa femme, probablement coincée dans une ville voisine et dont il n'a plus de nouvelles.



Huis-clos entre deux personnes qui préféreraient être ailleurs, fable lente et contemplative sur les sentiments humains et le poids des responsabilités, Le poids de la neige compense un rythme relativement poussif par la richesses de ses personnages et de leurs relations.

Commenter  J’apprécie          20
Le Poids de la neige

Une formidable trilogie que les trois romans de Christian Guay-Poliquin ("Le fil des kilomètres", "Le poids de la neige" et "Les ombres filantes") ! L'auteur nous emmène sur les pas d'un homme seul, sans plus aucune attache, qui s'enfuit de l'ouest vers l'est dans cet immense pays qu'est le Canada. Une étrange panne d'électricité que rien n'avait annoncé a paralysé tout le pays et de livre en livre nous allons suivre avec un vif intérêt le devenir de cet homme, mécanicien de son état, qui a choisi de tout quitter pour traverser le continent et revoir son père dont il sait qu'il est en train de mourir.

Le deuxième ouvrage, "Le poids de la neige", retrouve notre conducteur et mécanicien immobilisé dans un village isolé suite à un accident où il a dû être extrait de sa voiture. La panne d'électricité perdure là aussi sans qu'il soit possible de savoir si c'est aussi le cas dans le reste du pays. Cette fois c'est l'hiver, la neige est omniprésente, et l'homme se retrouve prisonnier des ses blessures, incapable de bouger, ayant besoin de soins quotidiens. Mathias, un vieillard accepte de le soigner dans sa maison décatie, où bientôt il ne reste plus qu'une véranda pour les abriter au chaud tous les deux en échange d'une place dans le convoi qui se prépare pour le printemps. Nous accompagnons la cohabitation des deux personnages et le lent rétablissement de l'homme en mesurant la dangerosité qui s'est installée dans le pays, la dépendance aux vivres et au bois nécessaire pour se chauffer, la difficulté de faire confiance à un inconnu quand on est entièrement dépendant de lui. Seule source d'espoir, être rétabli au printemps pour que l'homme poursuivre sa route au printemps



Christian Guay-Poliquin nous offre ici une ode à la nature, une histoire de survie dans des contrées hostiles, une approche d'une situation apocalyptique et surtout une analyse de la psychologie humaine très fine et sensible, où nécessité et entraide génèrent des sentiments complexes tels la confiance obligée, la suspicion inquiète, l'envie de loyauté, la volonté de survie, le détachement des choses du passé, le sentiment de paternité, la peur de la trahison et l'amour familial. Ces trois volumes se lisent à la file, tellement cet homme nous bouleverse, nous emporte dans ses aventures, nous ramène à notre propre humanité.
Lien : https://camusdiffusion.wordp..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Christian Guay-Poliquin (969)Voir plus

Quiz Voir plus

Les monstres de la saga Harry Potter

Quelles créatures magiques peut-on trouver à Gringotts, la banque des sorciers ?

des lutins
des orques
des gobelins
des korrigans

15 questions
1330 lecteurs ont répondu
Thèmes : monstre , créatures fantastiques , fantastique , jeunesse , magieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}