Il est des livres que l'on referme sans savoir qu'en penser, en ayant vaguement la sensation d'avoir perdu son temps. Ni bons, ni mauvais, pas vraiment mal écrits, mais ne présentant pas de qualités particulières : moyens en tout.
« le poids de la neige », de Christian Guay-Poliquin, a donc rejoint ma liste de livres « bof ». Ce n'est pas parce qu'il ne s'y passe quasiment rien, non, cela tient plutôt à une absence de passion, comme s'il s'agissait d'un exercice de style (tiens, si j'écrivais un huis-clos ?) et pas d'une absolue nécessité dans le chef de l'auteur de conter cette histoire, contrairement à ce que Rilke, dans sa grande sagesse, conseille au jeune poète.
Le sujet ? Une panne d'électricité immobilise les habitants d'un village (et probablement ceux de la ville voisine et peut-être même le pays tout entier, voire le monde, ce n'est pas précisé) en plein coeur d'un rude hiver. Coincé
dans cet écrin glacé, un homme mutique et gravement blessé. C'est le fils du mécanicien, revenu après un long exil. Un accident de voiture lui a brisé les jambes lors de son arrivée.
Au village, pas de médecin. le pharmacien et la jolie vétérinaire le soigneront comme ils pourront avec les moyens du bord. Il est demandé à Matthias, un vieil homme, de s'occuper du blessé. En échange, une place dans le premier convoi qui sera organisé à destination de la ville la plus proche lui est promise. Matthias accepte, désirant plus que tout repartir pour veiller sa femme gravement malade restée en ville.
Voilà, c'est tout. Ou à peu près. Désolée d'avoir spoilé.
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