une merveille de sensibilité, réflexion profonde mais joyeuse en diable, un chef d'oeuvre à emporter partout ; j'en ai un dans chaque maison où je me pose : donc plusieurs,
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À l’aube de sa mort, jour après jour, l’auteure ( on pourrait dire Christiane tellement à la fin du livre elle nous est devenue familière) , espère , prie, vit chaque nouvelle rencontre comme un ultime cadeau, « l’autre est ce on carburant, son moteur », ses mots nous invitent à son chevet, elle souffre, entre deux rémissions parfois inattendues, se laisse glisser, mais sans abandonner, flotte entre deux mondes. Les chapitres sont courts, à la mesure de l’effort qu’elle doit fournir à penser, à écrire, à tenir même le crayon ….
Elle nous montre un chemin possible, élégante dans la douleur, présente au monde jusqu’à la fin…
On referme le livre avec douceur, pour ne pas la déranger, là où elle s’est réfugiée…
Bouleversant….
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Dans ce très court roman historique, l'auteure fait revivre la Vienne de 1679, celle du faste et de la misère mais surtout celle qui sera assaillie par la Peste.
Dans la lignée de La Peste d'Albert Camus, le livre décrit avec moult détails l'arrivée soudaine de la maladie, la panique, les superstitions, le chaos.
La plume de l'auteure est ciselée et élégante, le vocabulaire historique très présent, rendant la lecture ardue par moment.
La Mort viennoise est un roman d'ambiance, il n'y a pas vraiment d'intrigue, c'est un tableau d'époque.
Je ne sais si j'en garderai un grand souvenir mais j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture.
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magnifique !! ode à l'amour,
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Vraiment pas terrible. Les tournures de phrases sont assez peu intéressantes, je veux dire par là, que le style ne m'a pas particulièrement enflammé, exception faite sur quelques belle citations dont le livre est parsemée de ci de là.
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Avec ce livre, on pénètre au plus profond de l'intimité de l'auteur puisqu'elle nous fait partager les derniers mois de son existence, non pas au travers de ses souffrances, de ses doutes mais au travers de tout l'amour qu'elle donne...
Récit bouleversant.
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De belles réflexions sur la richesse que nous pouvons puiser dans la rencontre, dans l'existence même de l'autre.
Une invitation, aussi, à apprécier le cadeau que constitue le simple fait d'être en vie, d'être porté par ce corps qui est une machine si complexe qu'elle en devient merveilleuse.
Une lecture qui fait réfléchir et remonte le moral.
Il y a juste quelques points qui m'ont tenu à distance : des passages ou des anecdotes dont je n'ai pas saisi le sens ou la conclusion qu'il fallait en tirer ; et une description du "féminin" assez réductrice et étonnante dans sa façon de dénoncer l'envie des femmes de nier leur biologie pour gagner une place plus importante dans la société (soit je n'ai pas compris la démonstration, soit j'ai trop bien compris et je ne sais pas ou Ch. Singer est allée chercher cette idée).
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Un texte (je n'arrive pas à écrire un livre, un récit ... ) pour ce genre de texte ... Une réflexion au jour le jour (ou presque) quand la maladie lui laisse l'énergie pour écrire ... du jour où elle apprend qu'elle doit être opérée, c'est grave, très grave ... en fait c'est presque la fin ...
Ce texte se lit avec lenteur ... c'est bien trop difficile à lire d'une traite et puis, pour laisser le temps de digérer, de s'imprégner de l'état du corps, de la maladie et des états d'âme il faut du temps.
On y revient, de temps en temps, relire quelques phrases et s'inspirer, réfléchir, méditer ... et moi? Comment serai-je le jour où ... comme j'aimerais pouvoir réagir comme elle ... Comme cela doit être difficile.
Portée par l'amour de son mari, de ses fils, par sa faculté de mettre en perspective son vécu, sa connaissance du monde, elle arrive à comprendre, à accepter ... Une fameuse leçon de vie sur le comment apprendre à mourir dans la dignité, ne rien regretter et essayer d'être le plus positif et solaire possible, jusqu'au bout. Impressionnant, marquant ... Grandiose
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Récit initiatique de profundis.. Voilà ce qui me vient avec cette lecture.
"Autour de moi, la nuit, retient son souffle."
Une nuit, de l'âme référence à la nuit obscure de l'âme ( Jean de la Croix).
Une lecture qui donne à réfléchir sur le sens de la vie.
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Avant la lecture, peur de lire un livre qui décrit l’approche de la mort...
et puis, émerveillement de découvrir que cet espace peut être plein de vie, d’apprentissages, de découvertes, de relation…
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Histoire. La vie à Vienne pendant la peste de 1679
Avis. Histoire un peu étrange à laquelle je n'ai pas trop accroché mais j'ai trouvé que c'était très bien écrit (évidemment).
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L'auteur raconte sa vie au château de Rastenberg, imposante forteresse autrichienne juchée sur un piton rocheux.
Dans cette parfaite image de la sombre mélancolie du romantisme allemand, il est impossible de se sentir simplement et pleinement chez soi.
Le passé s'y mêle au présent, exigeant un respect des lieux et interdisant toute familiarité. Seul un apprivoisement sera possible, sous condition de se mettre à l'écoute des signes.
De ses racines méridionales, Christiane Singer a gardé un côté solaire, une vitalité, le sens et la chaleur du contact humain. Cette passion de la vie qui émane d'elle, tranche avec l’inquiétante et sombre froideur du château médiéval où drames et douleurs suintent des murs. Par le biais des portraits qui ornent salles et couloirs, les vivants et les morts s’observent en silence.
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Christiane Singer ! Christiane Singer ! Christiane Singer ! Christiane Singer ! Christiane Singer ! Paix à votre âme magnifique, Madame !
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Ce livre regroupe le compte-rendu de 7 conférences que l’auteure a animées durant les années 1989 à 1995.
Bien qu’étant une retranscription d’un oral, la plume est magnifique.
Les idées sont souvent percutantes voire déroutantes. J’ai senti malgré tout un petit fossé générationnel sur la manière dont elles étaient abordées (principalement lors de références culturelles et religieuses que fait l’oratrice).
Mais cela ne m’a pas empêché de me laisser emporter par l’usage des mots qui est si beau et d’en garder quelques réflexions clés à maturer.
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Quand un médecin annonce à sa patiente la présence d’une tumeur dont le pronostic de survie est de 6 mois car il ne semble aucun espoir de guérison, et les suites que cela implique, comment articuler cela dans un esprit saint ?
En effet, elle a débuté l’écriture de ce journal peu après la révélation du mal, soit le 28/08/2006, manuscrit remis à son éditeur fin février 2007 ; elle est décédée le 04 avril suivant.
Un texte pas toujours facile à suivre. Emprunt de spiritualité, entrelacé dans ses récits de souffrance, elle écrit le bilan de son parcours familial, professionnel, de sa vie spirituelle, du soutien de la religion, son amour de la vie, des personnes qu’elle a côtoyées, et de l’enrichissement que chacun(e) lui aura apporté. Page 41 elle écrit « l’amour n’est pas un sentiment, c’est la substance même de la création ». C’est l’évaluation d’une vie pleine et heureuse, sans colère ni résignation. Très intellectuel.
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La première édition de ce roman est en 1978.
Je crois que lors de sa 1ere publication, le roman pouvait nous faire prendre conscience du comment se serait déroulé les relations humaines durant la peste de 1679: un certain niveau de chaos où les moeurs sont relâchés, voir même rejetées.
Aujourd'hui, avec les pandémies que nous avons vécues récemment, les règles sociales sont plutôt renforcées, en réaction, non seulement aux règles d'hygiène publique, mais aussi aux angoisses et craintes de la populations en général.
Un roman à saveur historique.
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Livre touchant, plein de délicatesse malgré l'âpreté de la vie.
Ecriture intelligente qui rend la lecture facile malgré un vocabulaire parfois complexe... Une petite larme ne serra pas à exclure...
Très heureux d'avoir lu ce livre, mon premier pour cet auteur qui me donne envie d'en lire plus
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Quelle langue! L'amour porté à sa plus haute expression.
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Très beau livre et très belle écriture. Je découvre cette auteure avec ce roman et j’ai hâte d’en lire d’autres. Le sujet est la passion d’amour entre un noble et sa jeune épouse Albe. Elle le fascine et elle l’aime d’un amour pur mais elle faute avec un page et elle va être enfermée trois ans jusqu’au jour où... livre très spirituel.
Conseillé par Sarah R.
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