Citations de Christophe Brusset (215)
Pendant des décennies, les gros distributeurs et les multinationales n'ont eu que faire de l'écologie et des droits humains. Ils ont fait leur croissance sur la production en masse de produits de basse qualité
Nous avons été choqués par les innombrables scandales sanitaires de l'industrie agro-alimentaire. Proche de nos, il y a eu les œufs au Fipronil, les lasagne au cheval, l'affaire Lactalis, les steak Polonais gorgés d'eau. Ailleurs dans le monde, le lait à la mélanine en Chine, l'huile caniveau à Taiwan...
Plus personne n'ignore les ravages sanitaires causées par l'industrie de la malbouffe, directement responsable de l'épidémie mondiale de diabète de type 2, de nombreux cas d'obésité, de maladie de Cohn, d'allergie et intolérances diverses, de cancers colorectaux et digestifs et autres maladie cardiovasculaires.
Méfiez-vous des dénominations trop bio pour êtres honnêtes, et, surtout, regardez le produit de très près.
Les agrocarburants favorisent en outre la spéculation sur les matières premières agricoles, ce qui a conduit aux dramatiques émeutes de la faim de 2008 en Afrique - Ethiopie - Mauritanie - Sénégal - etc. En Amérique Centrale et du Sud - Mexique -Pérou etc.. et en Asie - Inde - Indonésie, etc
La production d'agrocarburants est en concurrence avec la production alimentaire et augmente le besoin global de terres agricoles, ce qui déforestation et destruction des espaces naturels. Les multinationales puissantes accaparent les cultures rentables pour ces cultures rentables à grandes échelles et uniquement grâce aux subventions, donc à nos impôts.
Avec douze logos imprimés sur une simple tablette de chocolat, nous sommes largement dans l'excès, et franchement tombés dans le ridicule.
Produit biologique n'est pas du tout synonyme de - produit naturel -. Naturel , stricto sensu, veut dire : issue de la nature, qui n'est pas le fait du travail de l'homme.
Or, paradoxalement rien ne se produit en BIO sans beaucoup de travail, bien plus même qu'en conventionnel.
En clair, le bio ce sont tout d'abord des principes de production et de transformation des produits agricoles les plus naturels possible.
Maintenir la fertilité du sol est la première condition pour tout système agricole durable.
Depuis l'explosion de la production biologique, il est bien évident que l'utilisation actuelle de l'appellation - biocarburant- est une malhonnêteté intellectuelle. Il n'y a rien de BIO dans ces produits.
C'est tellement plus simple de faire confiance, de se laisser bercer par les discours rassurants des marques, de garder ses habitudes, d'acheter les yeux fermés. Votre pire ennemi n'est pas le marketing qui vous ment, ou l'industriel qui fabrique des produits de mauvaise qualité, les supermarchés qui les distribuent ou les pouvoirs publics incapables de protéger les populations des épidémies annoncées d'obésité et de diabète. Votre pire ennemi, c'est vous !
Il existe tout un tas de « régulateurs de croissance » dont personne ne parle jamais, et qui modifient les équilibres hormonaux de la plante afin d’influencer son développement et ainsi obtenir des fruits plus ou moins abondants, mûrs ou colorés, des tiges plus ou moins longues et robustes, etc.
Pour la production de nos purées de framboises que je faisais fabriquer par un sous-traitant au Chili (ce pays s’est spécialisé dans la culture de ce fruit fragile, et de quelques autres, grâce à un terroir très favorable et produit à contre-saison par rapport à l’Europe, car situé dans l’hémisphère Sud), je ne connais personne qui mangerait la matière première que nous utilisons habituellement s’il la voyait. Les framboises à moitié pourries ne sont pas rares (ce sont les moins chères), et se fondent en une masse informe, habitées par quelques vers blancs et bien vivants.
Bien qu’il y ait quelques feuilles salies par un peu de terre, on obtient pourtant, après un broyage fin et un bon tamisage, une purée parfaitement rouge et délicatement parfumée. On stérilise, un peu de conservateur, comme du bon sorbate de potassium ou de l’excellent benzoate de sodium, si nécessaire, et bon appétit !
En Pologne, en Égypte, et en Chine, on fait exactement la même chose avec des fraises, en Serbie avec des griottes, en Turquie avec des abricots… Eh oui, si vous pensiez que les jolis pots de confiture du supermarché, avec leur packaging à l’ancienne et leurs noms qui sentent bon le terroir, sont fabriqués avec des fruits frais de chez nous cueillis à pleine maturité, il faut d’urgence abandonner vos dernières illusions.
Un consommateur, qui prend soin de sa santé et mange sagement, comme on lui a dit, ses cinq fruits et légumes par jour, ingurgite ainsi sans s’en douter un cocktail d’une dizaine de pesticides différents quotidiennement.
Comme les hommes politiques, les emballages tiennent rarement leurs promesses.
Pour le plaisir j’avais calculé que, dans mon croque-monsieur, entre le
jambon, le fromage fondu, le pain et autres ingrédients mineurs, j’avais
presque 5 %, en poids, d’additifs !
Imaginez la dose d’additifs qu’ingurgite le consommateur de mon
croque-monsieur s’il l’accompagne d’un verre de soda light d’une grande
marque internationale présente dans tous nos supermarchés (acide citrique, sulfate de magnésium, lactate de calcium, chlorure de calcium, sorbate de potassium, gomme d’acacia, esters glycériques de résine de bois, acésulfame, sucralose et lutéine), de carottes râpées d’une marque française qui fleure bon le terroir (acide citrique, disulfite de potassium, gomme de guar, gomme xanthane, gomme tara, sorbate de potassium) et d’un yaourt aux fruits à la marque d’un distributeur (amidon modifié, pectine, lutéine, citrate de sodium, sorbate de potassium et phosphate de calcium d’hydrogène).
Je vous conseille également d'éviter les fraises et les pêches de l'agriculture conventionnel car elles sont contaminées à plus de 80%.
"La France est le premier marché Européen Phytosanitaire"avec un chiffre d'affaire annuel proche des deux milliard d'euros .
Aujourd'hui plus de gens meurent de trop et mal manger que de ne pas assez manger !