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Citations de Christophe Lambert (334)


— Alors ? s’enquit Gary. Quel effet ça fait d’être un héros ?
Mitch gloussa :
— Ben… j’ai failli me chier dessus une ou deux fois, mais à part ça, c’était plutôt chouette.
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L'art est une version stylisée de la vie.
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- vous êtes nés à une mauvaise époque, monsieur Steiner,. Vous et beaucoup de vos semblables faites les frais de choses qui vous dépassent. Oui, nous arrêtons, oui, nous déportons et, oui, vos conditions de vie sont difficiles... Les Soviétiques ont un proverbes pour ça : "On ne coupe pas un arbre sans faire voler des copeaux !"
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Etre hypocrite n'était pas si difficile, en définitive. Un coup à prendre, pas plus compliqué qu'un accord à maïtriser.
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Mais le pire restait à venir. Passée cette phase censée simplement assommer la vache ou le boeuf, un ouvrier emprisonnait les pattes arrières dans un anneau de fer et, en un instant, les corps massifs étaient soulevés du sol.
Alors les rangées d'animaux à demi conscients défilaient, accrochées au plafond par des chaînes reliées à un système de rails-guides. Les pauvres bêtes se balançaient en rythme, mollement synchronisées, tête en bas. Enfin, des hommes chaussés de grandes bottes à semelles antidérapantes et équipés de longs couteaux passaient dans les rangs pour jouer les égorgeurs. Leur geste était sûr, répétitif, mécanique. Il se soldait invariablement par un geyser de sang dont la force allait en se réduisant à mesure que la vie quittait le bovin sacrifié aux dieux de la toute-puissante consommation.
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Ce fut au tour du "comandante" de réfléchir durant De longues secondes au terme desquelles il lâcha :
"Je vais te dire quelque chose Néstor. Tu es comme ces gens qui veulent la pluie sans le tonnerre et les éclairs. Mais ce n'est pas possible. On ne peut pas avoir l'océan sans le terrible rugissement de ses eaux immenses, et ce rugissement, c'est celui de tous les peuples opprimés qui se soulèvent et se soulèveront encore jusqu'à ce que la justice règne enfin sur la Terre."
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"La jungle, cette inconnue, avait quantité de trésors à offrir. Il suffisait de savoir regarder."
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– On n’a toujours pas de nom pour notre groupe, fit remarquer Ruppert.
– Je verrais bien quelque chose comme les fils du Reich, dit Herman.
– Les fils du Reich ? Pouffa Thomas. Waouh, ça donne drôlement envie de swinguer, dis donc ! Et pourquoi pas Les Valeureux Descendants de Thor pendant que tu y es ?
– Je suis fier de mes origines.
Max soupira :
– Moi aussi. La question n'est pas là. Il faut quelque chose qui incite à danser, à s’amuser, quoi !
Faussement sérieux, il ajouta :
– Un truc du genre Le grand Max Stachowiack et son orchestre.
Thomas grogna en balançant son polochon sur la tête de son camarade. Les deux autres éclatèrent de rire.
– Le jazz, ça brille de mille feux, comme un cuivre, intervint Ruppert. On pourrait l’appeler Die Goldenen Vier : les quatre en or !
– Die Goldenen Vier, répéta Max. Ouais, ça sonne bien ; ça me va !
– A moi aussi, dit Thomas.
– Moui, ça peut aller, maugréa Herman.
Trois coups retentirent, frappés à la porte.
– Il est plus de minuit, les garçons ! fit la voix d’Elsa. Terminées, les discussions !
Chacun se tourna sur le flanc ou sur le ventre, enfonçant son visage au creux du polochon.
– Die Goldenen Vier, murmura Max, avec un sourire. Les mecs, avec un nom pareil, on va casser la baraque !
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Un voleur est comme un prestidigitateur : il doit détourner l'attention de la main gauche, et agir de la main droite !
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"Chacun de nous doit affronter ses propres démons"
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La mamie se met à le caresser comme si elle voulait lui lustrer les poils. « Lâchez-moi ! pense le conseiller du roi. Je n'ai pas que ça à faire. » Mais la vieille dame redouble d'application et là, brusquement, l'enchanteur est enchanté ! Il commence à ronronner malgré lui. « Qu'est ce qui m'arrive ? C'est vrai que c'est pas désagréable, dans le fond, tout ça ! » Il lève la tête pour qu'on le caresse sous le menton. « Rhhoo, mais oui, là, c'est bon... »
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- Vous voyez, vous êtes le Facteur Cheval d'Oxford. Il a créé son "palais idéal", et vous avez créé votre "monde idéal".
Tolkien médita en silence ces dernières paroles.
- Son édifice ne lui ai jamais tombé sur la tête, à votre facteur ? demanda-t-il une fois sa pipe vidée et nettoyée. Le mien est tellement vaste et tellement branlant que je redoute parfois de le voir s'effondrer sous le poids de sa propre complexité.
- C'est le risque à courir, quand on se prend pour Dieu, non ?
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Parfois, on n’a pas le choix. Pour survivre, on se construit une carapace. On ferme les écoutilles et on avance… Teddy a fait des choses dont il ne se serait pas cru capable auparavant.
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C'est dommage qu'il n'ait pas pu vous...te rencontrer.
......
Je crois que cela aurait été important pour lui. Peut-être que ça aurait, je ne sais pas comment dire...., injecté de la vérité dans un monde où il doutait de tout....
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Quand on y pense, c’est incroyable les dommages qu’un bout de métal peut faire sur un corps humain. Il y avait des gens (des amis !) coupés en deux, d’autres sans bouche ou sans visage. Il y avait des corps réduits en bouillie, dont il fallait racler les morceaux pour nettoyer la tranchée… Les mots rabaissent ces choses terribles. Elles ne sont pas imaginables. Allez, je referme...
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En vieillissant, on voit les choses différemment.
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- Bisou, MIA ! On va te chercher un petit frère ou une petite sœur !
Mark traitait MIA, l'unité centrale de la maison, comme un membre de la famille. Monica trouvait cela un peu... exagéré, mais elle n'osait trop rien dire.
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- Je me suis longtemps considéré comme apolitique, dit-il après un long soupir. Par lâcheté plus que par véritable conviction idéologique, je le crains.
Un silence
- Je n'ai jamais porté Hitler et sa clique dans mon coeur. J'ai entendu des rumeurs, comme tout le monde, au sujet des camps et du sort des juifs, mais... Je ne sais pas. J'imagine que je n'étais pas prêt.
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(Concernant le lycée Marcel Dassault)
Depuis que le conseil d'administration des bahuts est ouvert aux grands groupes privés, il y a des statues des généreux donateurs dans les halls de certains établissements sponsorisés - c'est la même chose au collège Francis Bouygues et au lycée Lagardère, à ce qu'il paraît. Chez nous, les salles portent le noms d'avions de chasse. Ce matin, on a cours de français en F-14. Original.
A la fin de nos études, on effectuera six mois de stage non rémunéré dans une filiale du groupe Dassault. Une manière de remercier nos généreux donateurs. c'était ça ou rien, si on voulait continuer à financer l'éducation en France.
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Célia trépignait comme une adolescente qui rencontre des vedettes. Sean ne l'avait jamais vu dans un état pareil.
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