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EAN : 9782265083738
288 pages
Fleuve Editions (11/01/2007)
3.42/5   46 notes
Résumé :
Au début de l'année 1879, l'armée britannique stationnée dans la province du Natal en Afrique du Sud s'apprête à envahir le Zoulouland, gouverné par le roi Cetshwayo, et n'attend plus qu'un ordre pour franchir le fleuve qui sépare les deux nations.

Mais c'est compter sans la puissante magie zouloue aux mains du grand sorcier Mpande : quarante mille Zoulous déferlent bientôt sur Londres, comme une armée de spectres surgissant de la brume...

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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cette fois-ci, remontons un peu plus loin dans le temps avec notre ami Christophe Lambert. Nous sommes ici en 1879 en Afrique du Sud où l'armée de la reine Victoria s'apprête à envahir le Zoulouland, le territoire des Zoulous, Alors que Charmes Darwin a démontré sa théorie sur le développement des espèces et sur la sélection naturelle quelques années plus tôt, l'armée britannique est persuadée de rencontrer une bande de barbares sous-développée.
Cependant, si les Anglais possèdent touts les avancées technologiques nécessaires, les Zoulous, eux, possèdent...La Magie.

Le roi Cershwayo fait donc appel à son sorcier Mpande afin de répandre la panique sur Londres, là où se trouve le pouvoir central de l'Angleterre et la reine Victoria en personne.
Au cours de ce récit, le lecteur va faire la connaissance du capitaine Finn (qui est pour moi le plus attachant de tous) puisqu'il a une ouverture d'esprit extraordinaire sur le monde et lui, ne rêve que d'une chose, partir à la découverte des autres civilisations.
Pendant cette invasion zouloue, un serial-killer sévit à dans la capitale depuis quelques temps déjà. Celui-ci, sans type de victime particulière, ressemble étrangement à celui qui se fera plus tard connaître sous le nom de Jack l'éventreur puisque, bien qu'il ne choisisse pas nécessairement des prostitués, il étripe et dépouille ses victimes de leurs entrailles.
Mais si cet étrange et plus qu'inquiétant fait-divers sur lequel enquête le policier Albernaty et la catastrophe de l'invasion de la capitale par les guerriers zoulous étaient liés ?
De quelle façon, cela, je ne vous le dirai certainement pas afin de ne pas gâcher le suspense...mais, si je puis, vous donner un conseil, aventurez-vous dans le monde étrange de Christophe Lambert !

Un livre très bien écrit basé sur des faits historiques et avec une histoire d'amour (eh oui, une belle mais courte histoire d'amours dans ce monde de brutes)...toutes les clés pour faire un roman dont on a sans cesse envie de passer à la page suivante ! Quelques longueurs par moments (il faut bien que je fasse une petite critique tout de même) mais cela ne m'a pas dérangé outre mesure. A découvrir !
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1879. L'Angleterre se prépare à envahir et à annexer à son empire les terres sud-africaines du roi Cetshwayo. C'était toutefois sans compter sur la puissante magie d'un sorcier qui parvient à faire traverser la mer à quelques quarante mille Zoulous qui débarquent en territoire britannique et ne tardent pas à entamer leur marche sur Londres. Les vies d'un bon nombre d'Anglais vont ainsi se retrouver complètement bouleversées, d'autant plus que les féroces guerriers zoulous ne semblent pas représenter la seule menace rôdant au coeur de la ville... Si le pitch de base a de quoi surprendre, l'auteur s'en sort remarquablement bien et nous offre un bon roman divertissant. La lecture est effet très plaisante et se fait, somme toute, assez rapide, que ce soit en raison de la relative brièveté de l'ouvrage (un peu plus de trois cents pages seulement) ou du choix de narration adopté par C. Lambert qui opte pour une succession de courts chapitres nous offrant chaque fois le point de vu d'un personnage différent.

Outre la qualité de l'intrigue, saluons également la très belle reconstitution du Londres de l'époque victorienne à propos de laquelle on sent que l'auteur s'est sérieusement et abondamment documenté. Difficile par conséquent de ne pas se sentir happé dans ce Londres de la fin du XIXe dont l'atmosphère est remarquablement rendue : le profond fossé entre la haute bourgeoisie et le reste de la population, l'arrivée de nouvelles technologies, l'essor d'un courant de pensée marxiste et de l'antisémitisme, la pollution, la surpopulation... Autre point fort du roman : la galerie de personnages créée par l'auteur, tous plus réussis et attachants les uns que les autres, qu'il s'agisse de l'inspecteur Abernathy, du jeune capitaine Finn ou encore de l'increvable Lord Pendergast. C'est également avec plaisir que l'on reconnaît ici et là quelques figures historiques bien réelles telles que Joseph John Merrick, plus connu sous le nom d'elephant-man, mais aussi l'auteur H. G. Wells ou encore Jack l'Éventreur.

Au final « Zoulou kingdom » se révèle être un bon roman au sujet atypique traité avec soin et talent par C. Lambert qui propose en annexe quelques éléments bibliographiques à ceux désireux de poursuivre leur découverte de cette époque et des grands événements dont il est fait mention. Une bonne surprise.
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Je t'arrête tout de suite, il n'est pas question de Christophe “Greystoke, Highlander, hin hin hin” Lambert mais de Christophe “pas l'acteur, l'autre” Lambert.

Zoulou Kingdom relève du steampunk tel que l'a initié Tim Powers avec Les voies d'Anubis. Pas d'inventions rétrofuturistes crachant de la vapeur par tous les trous mais du XIXe siècle so british avec des figures historiques et de la magie dedans.
Dans notre 1879, les Anglais s'embarquent dans une guerre coloniale contre le Zoulouland avec pour objectif le contrôle des mines d'or et de diamants. Les Zoulous y perdent leur indépendance et finiront annexés quelques années plus tard. Dans le 1879 de Lambert, ces mêmes Zoulous, sentant le coup arriver, prennent les devants et attaquent les Anglais chez eux. A Londres. En pirogue.
L'Invincible Armada, le retour ! L'opération Seelöwe avec soixante ans d'avance ! Overlord à l'envers ! [Là, j'ai coupé la litanie de 270 références historiques, mais tu peux la continuer chez toi.] Pas possible, dis-tu ? Non, bien sûr que non. Les Zoulous s'épargnent un pénible trajet grâce à la magie. Et voilà Londres aux prises avec la horde sauvage.

Le point de vue sur les événements sera celui des Anglais, ces pauvres choux agressés pour le coup, alors que la version zouloue aurait été à mon avis plus intéressante. En tout cas, leur donner un peu de corps n'aurait pas été du luxe.
C'est là le gros défaut du bouquin : une idée géniale et accrocheuse… au final pas exploitée en elle-même et porteuse de rien. Je n'ai pas détesté Zoulou Kingdom pour autant, il reste un sympathique roman de divertissement, mais il ne va pas au bout de lui-même alors qu'il partait avec assez de munitions pour plonger très loin. Au final, les Zoulous du titre se résument à une menace fantôme, une toile de fond pour un tas de péripéties au coeur de la capitale britannique.

En fin d'ouvrage, Lambert indique ses sources d'inspiration et ajoute quelques commentaires, dont un très éloquent : “Cette histoire ne traite pas des Zoulous. Pour moi, elle traite de la réaction d'une société, strate par strate, lorsqu'elle est confrontée à une catastrophe.” Eloquent, parce que, quand tu dois expliquer le sujet de l'histoire que tu viens de raconter, c'est que tu as raté ton coup. Je dressais le même constat pour Roadmaster de Stephen King, obligé de préciser à plusieurs reprises son propos tellement il n'est pas clair en soi.
Pour rester sur King, l'idée de Lambert, LA référence, se trouve dans le Fléau. Dans ce cas, pourquoi se casser la nénette à ramener des Zoulous du bout du monde et ajouter de la magie ? Tu décales ton uchronie de 70 ans dans le passé et hop la Grande Armée de Napoléon à Douvres. Si tu veux garder la même date, une guerre avec la France tiendrait la route en bricolant quelques événement historiques (on ne manquait pas de différends via nos empires coloniaux respectifs).

La perfide Albion, elle, est bien lotie. On sent que l'auteur a bossé ses recherches. Pour avoir étudié l'Angleterre victorienne dans mes vertes années estudiantines, rien à redire, très documenté, détaillé, pointu.
On croisera au passage pas mal de figures historiques, de Jack l'Eventreur à H. G. Wells en passant par Joseph Merrick (Elephant Man) et Karl Marx. Pas mal, oui, un peu trop même. Marx… Je n'ai rien contre lui à titre personnel, je porte la barbe aussi (pas par coquetterie, juste la flemme de me raser). Mais qu'est-ce qu'il vient faire là ? Il arrive comme un cheveu sur le porridge et n'apporte rien.
Là, on touche à un autre défaut du bouquin : le trop-plein. Entre les personnages réels et les fictifs, ça fait du monde. Les crimes de l'Eventreur, l'invasion zouloue, une histoire d'amour, une foultitude de péripéties… Les idées foisonnent, très bonnes pour la plupart, sauf que le roman tient en 350 pages pas 600 comme le Fléau (ou 1200 pour la deuxième version author's cut). Trop d'ingrédients pour un si petit volume, difficile de creuser, développer, étoffer, exploiter. Tu vois défiler des kyrielles de plats, mais à peine le temps de piocher dedans qu'ils repartent en cuisine. Je suis resté sur ma faim, frustré.
Après, en s'appuyant sur les références de Lambert et certains éléments organiques du roman (chapitres brefs, récit à la première personne, action survoltée…), on peut aussi voir ce traitement comme quelque chose d'orienté littérature et ciné “mauvais genre”, pulp, série B, invasion zombie, les trucs qui tachent. Alan Quatermain (si vous aimez les bisseries, jetez-vous sur ceux avec Richard Chamberlain !), La ligue des gentlemen extraordinaires, From Hell, George Romero, les westerns… très “populaires” et pas sérieux. Sans doute la raison pour laquelle ce roman ne m'a pas déplu malgré ses défauts. Parce que j'adore ces genres et cet état d'esprit où on ne se refuse rien.

Ce roman est-il bon, moyen, mauvais ? Les trois et aucun. Perso, j'ai bien aimé. Alors que c'est bourré de trucs mal fichus et de petites incohérences. J'aurais dû détester, surtout quand on sait à quel point le moindre détail foireux a le don de réveiller mes envies de meurtre. Mais non. Pas excellent, très frustrant, et pourtant pas désagréable. Ça vient peut-être du fourmillement d'idées. Un feu d'artifice chapeauté un grand malade qui lancerait TOUTES les fusées en même temps. C'est un peu court mais y a du spectacle.
Lien : https://unkapart.fr/zoulou-k..
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Mon état ? Lessivée !!! Lessivée pour plusieurs raisons.
D'abord j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire, j'ai repris ce livre plusieurs fois en main.
Lessivée aussi parce que je me suis retrouvée coincée entre Jack l'éventreur, John Merrick (Elephant-Man), H.G Wells, Tolkien et Karl Marx ! Cela m'a déstabilisée car tout ce petit monde ne vivait par forcément à la même époque, mais bon, nous sommes dans la fantasy et la science fiction alors pourquoi pas ?

L'Angleterre entre en guerre avec l'Afrique du Sud en 1879 et attends dans la Province du Natal afin d'envahir le Zoulouland.
Le grand sorcier Zoulou Mpande va compter sur sa puissante magie : quarante mille Zoulous déferlent bientôt sur Londres sous l'oeil vigilant d'un corbeau .
La ville se prépare à une terrible bataille.

Nombreux sont les personnages qui tiennent un rôle important dans le livre, et ce qui m'a gênée en début de lecture jusqu'à comprendre qu'il s'agit de personnages ayant existé mais pas dans la même époque. Difficile au début de reprendre l'histoire de chacun au fil des chapitres qui nous ballade de personnages en personnages.

J'ai terminé non sans mal le livre, sans avoir eu un coup de coeur pour un des personnages. Pas un seul héros mais plusieurs, pas une histoire mais plusieurs avec le sujet principal : l'être humain, quel qu'il soit, face à une catastrophe.
Et comme dit l'auteur à la fin de son ouvrage : "Cette histoire ne traite pas des Zoulous. Pour moi, elle traite de la réaction d'une société, strate par strate, lorsqu'elle est confrontée à une catastrophe."

Bref, une histoire tordue !
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Exotisme, histoire, aventure fiction, polar, thriller, ce roman nous plonge d'abord en Afrique noire puis dans l'Angleterre Victorienne en pleine révolution industrielle dans le dernier quart du XIXe siècle. Un bouleversement imprévisible entraînant une inversion des rapports entre nation colonisatrice et territoire sous dépendance coloniale, constitue la trame de ce qui va générer le chaos inconcevable de l'empire britannique alors en pleine extension, jusque dans la capitale de cet empire : Londres ville phare du monde occidentale se métamorphosant, lui aussi, au gré des avancées techniques qui changent les modes de vie des classes les plus riches tout en augmentant le fossé les séparant des classes sociales inférieures et des plus démunis.

L'impensable se réalise quand ce sont au moins 40 000 Zoulous venus en pirogues depuis les terres australes du continent africain, débarquent sur les côtes sud de la perfide Albion, puis se répandent sur le territoire comme une nuée d'insectes nuisibles en exterminant les populations, rasant les villages qui se trouvent sur leur passage. Pire qu'une plaie d'Égypte, cette nuée dévastatrice semant la mort, progresse inexorablement vers la grande ville et ce ne sont pas les régiments pourtant bien armés, disposants de milliers de fusils et de dizaines de canons, des corps d'armées britanniques, venus à la rescousse qui vont stopper cette invasion. le fléau se répand comme la peste, utilisant toutes les voies y compris celles des canalisations souterraines pour investir l'ensemble des quartiers de Londres, y semant la mort, la débâcle, la ruine, la dévastation, jusque dans ses édifices les plus sacrés.

Un monde à l'envers : le sauvage à l'assaut de la cité moderne "civilisée", industrialisée, met à mal cet empire qui rayonne sur le monde à ce tournant des années 1879-80... Ces Zoulous qui ne redoutent rien et surtout pas la mort, parviendront-ils jusqu'à la Reine Victoria, la renversant de son trône et l'exécutant comme comme tant d'autres de ses sujets ?...



Mais que se cache-t-il derrière cette inconcevable événement ? Quelles sombres desseins et quelle sinistre et influente entité seraient à l'origine puis à la manoeuvre pour perpétrer d'aussi monstrueux massacres et innombrables destructions ?

N'y-a-t-il pas là, le souffle tout puisant de la magie de peuples que les occidentaux estiment inférieurs à eux et dont ils ignorent tout de leur culture, de leurs pratiques de vie, de leurs rites et croyances. Ces colonisateurs si sûr de leur supériorité dans moult domaines de l'existence, ne sous-estiment-ils pas les connaissances particulières, les coutumes, l'opiniâtreté, la pugnacité combative de ces indigènes du "Zoulouland" qu'ils comptent bien annexer grâce à leur supériorité militaire ?...

Cette conquête civilisatrice à rebours, décrite page après page, n'aurait, sur le plan aventure, pas tant de saveur, si elle n'était pimentée d'ingrédients événementiels autres, où se greffent des personnages singuliers, atypiques, extravagants, voire démentiels à travers des situations se juxtaposant ou s'associant de loin ou de près à cette épopée monstrueuse.

Ainsi, un corbeau voyageur par delà les océans et par delà l'amer, un éventreur compulsif des sinistres quartiers, un inspecteur opiniâtre et bourru, un baron aventurier parlant zoulou, sa compagne fidèle, elle-même, Zoulou, un enfant de 12 ans égaré dans la ville qu' accompagne et protège un éléphant-man, un jeune officier en quête de prouesses militaires, des généraux stratèges dépassés par l'ampleur de l'invasion, constituent la galerie des personnages aux sorts différents, qui se confrontent en divers endroits, aux flots incessants des Zoulous exterminateurs, que le courage, la témérité et l'abnégation ne parviennent pas à endiguer.

Suspens, gore, ineffable, prodigieux, barbarie, héroïsme, moments attendrissants, effrayants, parfois désopilants, mais aussi humains, ce roman se dévore parce qu'on se demande si, à nôtre 21e siècle, en dépit des sublimes avancées en sciences et techniques, et aussi - quoi qu'on pense - en progrès social, la folie du pouvoir égocentrique s'exerçant sous toutes ses formes et à tous les niveaux, associée aux remontés d'instincts les plus bas, pétris d'égoïsme chez chacun, ne se répandraient pas comme ce déferlement hallucinant des Zoulous dans la cité londonienne. Fléau imparable, calamités sans nom, dévastations soudaines, ruines des ères de civilisations.

Comme ces Zoulous téméraires face aux vaillants soldats de sa Majesté, sur tous les fronts, pour gagner ou ne pas perdre du terrain, nous, chapitre après chapitre, cette lecture captivante, on ne la lâche pas...

Lien : https://www.mirebalais.net/2..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
-Je vous prédis que dans quelque temps, les éditeurs s'arracheront nos aimables fantaisies, ou celles de nos successeurs si nous ne sommes plus de ce monde. Je l'affirme haut et fort : les futures générations raffoleront des histoires d'elfes, de monstres et de dragons !
-Vraiment ? hoquette Lucius, sarcastique. J'aimerais posséder votre optimisme, mon cher.
-Il ne s'agit pas d'optimisme mais d'une déduction fondée sur l'observation objective de notre société. Voyez comment les choses évoluent. Il viendra un jour où les gens se lasseront des avancées technologiques et de cette emprise grandissante du réel. On ne fera jamais oublier les vertes contrées où l'imagination peut s'ébattre, loin de tout carcan matérialiste. Les anciennes légendes et les mystères sont éternels, tout comme les héros des grandes sagas. Ces récits reviendront tôt ou tard sur le devant de la scène littéraire.
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L'Afrique s'impose avec la force de l'évidence, par tous les pores de votre peau. Il y a quelque chose de primordiale en elle. Si « l'enfance est le matin de l'homme », alors on peut affirmer sans crainte que l'Afrique est le matin du monde.
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"La douleur le traque jusque dans les replis les plus intimes de sa pensée. Il la fuit en choisissant de se réfugier dans la haine. Celle-ci l'accueille à bras ouverts. Elle lui susurre des mots doux. Oui, la haine est généreuse. Elle est plus forte que la douleur."
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Monté sur un cheval bai magnifique mais nerveux, le capitaine Finn surveille la progression de l’arrière-garde. Les hommes du 37e régiment d’infanterie avancent à un bon rythme – quatre miles à l’heure. Les équipages d’artillerie viennent après les fantassins, enveloppés du cliquetis assourdi des harnais. Plus loin encore, en queue de file, on trouve l’approvisionnement, les chariots de munitions et la roulotte du médecin-major.

Lorsque le message de Londres est arrivé, ce matin, tout le monde a cru à un canular. Finn s’est même sérieusement demandé s’il n’était pas victime d’un bizutage. Puis l’armée s’est mise en marche, et il a bien fallu se rendre à l’évidence : cette histoire de Zoulous n’avait rien d’une plaisanterie !
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_"Plus tard, je voudrais être écrivain. Raconter des histoires, je crois que c'est le plus beau métier du monde."
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