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EAN : 9782748509854
327 pages
Syros (09/06/2011)
3.48/5   59 notes
Résumé :
Real Dream est un espace virtuel de rencontres auquel on accède par le rêve, grâce à un avatar modelé à votre image. Lycéen le jour, Kamel Touzani est gardien de nuit dans l'entreprise qui commercialise Real Dream. Le jeune homme n'a rien d'un Apollon, mais il compte bien profiter de la Dreambox qui lui a été offerte. Il ne tarde pas à sympathiser avec Marc Herpoux, un séduisant cadre quadragénaire et, par jeu, tous deux échangent leurs avatars. C'est donc sous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un futur proche, une réalité virtuelle s'impose : Real Dream permet de rencontrer son âme soeur lors d'une bonne nuit de sommeil. Comment joindre l'utile à l'agréable… Chaque personne est représentée dans cette autre réalité par un avatar à son image. Kamel Touzani, seize ans, est gardien dans l'entreprise de Real Dream, espère bien profiter de sa Dreambox pour draguer la remplaçante du professeur de français…
J'ai parfois de bonnes surprises avec la littérature Young Adult mais pas cette fois-ci. le scénario est très convenu et les personnages manquent de naturel. Je n'ai pas du tout aimé Kamel Touzani et ses réactions idiotes. Pourtant, l'idée d'un mélange d'un site de rencontres et d'une réalité virtuelle aurait pu donner une bonne histoire. Ça se lit assez rapidement même si on tique souvent aux tournants pris par le roman à quatre mains…
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Étonnant et étrange bouquin, mélange d'anticipation, de thriller, de roman pour jeunes adultes entrecoupé de scènes tout droit sorties d'un polar pour adulte.
C'est sans doute l'effet de l'écriture à 4 mains et la volonté des deux auteurs de ne pas tomber dans la prose lénifiante pour ados.
Ça donne une mixture un peu boiteuse, mais qui globalement tient tout de même la route et pourra attirer un public plus large que ce qui est publié habituellement par l'éditeur.
Le concept est assez bien vu, et nous donne une idée de ce que pourraient devenir les relations futures via le net, toujours plus déconnectées de la réalité.
Le propos n'est pas moralisateur pour autant, c'est un vrai divertissement à prend tel quel, sans prise de tête.
Sympathique.
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Mon commentaire pourrait se limiter à quatre mots : "lu en un jour" (ou presque vu que je l'ai terminé à minuit passé, ce qui n'est pas raisonnable...)
Les deux auteurs de "La fille des mes rêves" ont fait des incursions du côté du roman pour adultes et cela se sent dans leur récit. Les personnages ont une psychologie fouillée, les situations qu'ils vivent paraissent réalistes (limite crues, parfois). On est loin du Club des cinq. S'il n'y avait les personnages de Kamel et Tina, les deux adolescents, on se croirait dans un thriller pour adultes. Car ce roman de science-fiction (d'anticipation ?), assez proche, à quelques exceptions technologiques près, de notre monde actuel, est avant tout un policier rondement mené avec même une poursuite de voitures ! Ce n'est que sur la fin qu'on "retombe" dans un récit plus "jeunesse", avec l'ado débrouillard qui s'en sort miraculeusement et se rend compte que, finalement, c'est sa meilleure amie qu'il aime (je ne crois pas spoiler, dès le début du roman, c'est assez évident...)
Ce qui m'a particulièrement plu dans ce roman, plus que le fond de l'histoire même, c'est la galerie de personnages. Même les policiers chargés de l'enquête ont une histoire, des sentiments et des désirs qui les rendent attachants. La psychologie de la "méchante", elle-même, est très nuancée. Les auteurs s'attachent à montrer comment cette business woman bascule presque malgré elle dans le crime.
De plus, les dialogues et les réflexions des personnages sont pleins d'humour, ce qui rend le livre très amusant à lire. le personnage de Kamel, notamment, est si pathétique qu'il en est drôle.
A réserver à un public assez mûr.
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Exemple de bon roman d'anticipation de la collection « Soon » de chez Syros.

Kamel est un jeune Beur malin mais pas très beau, pas très riche non plus… Il n'a qu'une seule amie, Tina, une gothique qui au lycée ne fait pas non plus partie des plus populaires !
Il rêve de tomber les filles mais comme dans la réalité, ce n'est pas vraiment ça, il utilise le système Real Dream : un site de rencontres très proche de ceux qui existent actuellement sur Internet mais où les rencontres se font en vrai mais pour de faux. Comprenez entre avatars et durant les rêves.
Un truc génial, je ne vous en dis pas plus ! Sauf que quand ça commence à bugger, c'est beaucoup moins cool… Les cadavres s'accumulent autour de Kamel…

Entre récit d'anticipation et roman policier, on a du mal à lâcher les aventures de notre ado et de Tina. Les rebondissements sont multiples, nous tenant en haleine, d'autant que le chapitrage très court est un hang-over permanent. Les personnages annexes, en particulier les deux flics jumeaux, sont très sympas. Sauf bien sûr la grande méchante, super flippante, absolument prête à tout pour satisfaire les actionnaires de sa boîte, celle qui a inventé les Dream Box.
J'ai bien aimé le mode d'écriture. On passe de la narration par Kamel lui-même, avec son langage d'ado de banlieue (cultivé) à celle de l'auteur, beaucoup plus classique. Cela contribue à donner beaucoup de rythme et à épicer le récit.
Bien sûr, certaines ficelles sont un peu grosses et on peut regretter le dénouement trop rapide qui nous laisse sur notre faim. Mais bon, on va pas bouder notre plaisir. J'ai dévoré en quelques heures et mes deux ados de 14 et 16 ans aussi !
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On démarre sur un principe assez original : une sorte de site de rencontre qui se connecte à nos rêves et ainsi rentabiliser notre temps de sommeil, c'est futuriste mais tout à fait plausible.
Cependant, dès le début on tombe dans le cliché et l'histoire trop facile.
L'auteur essaye de nous emmener sur divers chemins pour nous perdre en cour de route et mieux nous surprendre ensuite mais hormis la bonne surprise par rapport à Tina et Lara, tout est trop évident.

Plusieurs éléments de l'histoire sont censés faire rebondir l'histoire, mais finalement, tout devient trop prévisible.
Tout d'abord le lecteur sait dès le début du livre de quoi il retourne réellement quant à la relation entre Tina et Kamel mais ce dernier ne s'en aperçoit qu'à la fin, créant alors une espèce de happy-end totalement niaise.
Les personnages sont clichés, utiles pour l'histoire mais qui n'apportent pas grand chose, surtout pour Tina.
Elle est une super crack en informatique, capable de pirater une Dream-Box mais aussi n'importe quel site gouvernemental, au point d'obtenir l'aide d'un trafiquant car celui-ci a justement un soucis avec un casier judiciaire lorsqu'ils arrivent pour lui demander son aide.

Du côté de l'intrigue, Kamel a la clé de la victime donc il est tout de suite désigné coupable car sa propre clé, qui était dans la poche du mort a été perdue entre temps. On découvre d'ailleurs aussi une relation entre le tueur et les enquêteurs.
Les liens entre les différents intervenants sont maladroits et n'apportent finalement pas l'effet escompté. Plutôt que de créer la surprise, on peut facilement deviner le scénario.

Une idée originale mais mal amenée qui perd du rythme au fur et à mesure de l'histoire. Un peu déçue donc par cette lecture.
Lien : http://lefauteuil.wordpress...
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
(Concernant le lycée Marcel Dassault)
Depuis que le conseil d'administration des bahuts est ouvert aux grands groupes privés, il y a des statues des généreux donateurs dans les halls de certains établissements sponsorisés - c'est la même chose au collège Francis Bouygues et au lycée Lagardère, à ce qu'il paraît. Chez nous, les salles portent le noms d'avions de chasse. Ce matin, on a cours de français en F-14. Original.
A la fin de nos études, on effectuera six mois de stage non rémunéré dans une filiale du groupe Dassault. Une manière de remercier nos généreux donateurs. c'était ça ou rien, si on voulait continuer à financer l'éducation en France.
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L’unité Watchmen est un service ultra secret. Ses membres, les « veilleurs », ont pour mission de contrôler les rêves des abonnés. Ils travaillent dans une salle bardée d’écran. Chaque songe s’apparente à un programme télé, une chaîne différente. Les techniciens zappent sans relâche. Au moment de la mise en place de Watchmen, il s’agissait de répertorier et d’analyser les habitudes des consommateurs, leurs fantasmes, leurs déviances, pour mieux anticiper la demande et proposer un éventail de décors oniriques toujours plus attractifs. Puis, au fil des semaines, des incidents se sont multipliés. On peut les ranger en deux grandes catégories. Les incidents de type comportemental, tout d’abord. De temps en temps des gens – surtout des hommes – vont un peu trop loin. Un viol virtuel n’est pas un viol, mais quand même… Des clientes traumatisées, voilà une publicité dont la société tient à se dispenser. Quand une telle alerte se déclenche, les veilleurs doivent analyser la situation en quelques secondes et interrompre le rêve avant que l’irréparable ne soit commis. Un simple bouton et « clic », c’est fini.
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J’ouvre un œil. Exit Ulysse31. Je suis de nouveau Kamel Touzani, lycéen, et ma chambre minuscule n’a rien d’une caverne d’Ali Baba. Toutes mes fringues gisent en tas sur la moquette, à part mes chaussettes qui pendouillent au mur, scotchées sur le crépi, là où il n’y a pas de posters – jeux vidéo, films, meufs…

Je bâille. J’éteins le réveil qui est posé sur la Dreambox, une boîte noire pas plus grosse qu’un vieux modem. Une espèce de barrette métallique dépasse de la « boîte à rêves ». C’est ma clé USD – Universal Sweat Dreams. Elle contient toutes les données de mon dreamavatar, Ulysse31. Ce dernier a été créé dans les locaux de Real Dream. À l’intérieur de chaque agence, il y a une salle avec une machine qui ressemble à ces trucs où on vous fait une IRM. Comme tous les autres clients, je me suis allongé là-dedans et j’ai été scanné des doigts de pied à la racine des cheveux. Mon « double onirique » ainsi créé a ensuite été inséré dans la clé USD, pareil au génie des Contes des mille et une nuits, coincé dans sa bouteille. Ensuite, il suffit de rentrer la clé USD dans la Dreambox et d’activer un code secret. Vous voilà prêt à voguer dans les contrées magiques du sommeil, via votre jumeau virtuel ! Real Dream a fondé toute sa campagne de pub là-dessus : Pas de mauvaise surprise : l’original et son double ne font qu’un…

– Kamel ! crie ma mère.

– Ouuuais…

– Ton petit déjeuner est prêt !

– J’arrive !

Je me lève. Mes pieds trouvent d’instinct une paire de babouches élimées. Elles appartenaient à mon paternel.
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Soudain, un bruit bizarre se fait entendre. Cela ressemble à une déchirure, comme si une main – une main géante ? – s’amusait à lacérer lentement une étoffe invisible avec un couteau. Le bruit s’amplifie.

C’est quoi, ce bug ? Je ne vais quand même pas me réveiller maintenant ? Le rêve n’a pas dépassé une demi-heure !

Morel cligne des paupières plusieurs fois. Une rumeur sourde s’est substituée au bruit de déchirure. L’homme et la femme lèvent les yeux au ciel, car c’est bien de là que proviennent ces sons inquiétants.

Une fissure a fait son apparition une dizaine de mètres au-dessus de la rivière, pareille à une fine cicatrice lumineuse. Quelque chose bourdonne derrière cette faille. L’étrange phénomène vrombit d’impatience.

– Qu’est-ce que c’est ? lâche Frannie73.

– Aucune idée, souffle son compagnon.

L’échancrure laisse filtrer un nuage de points noirs. On dirait un essaim d’insectes.

– J’aime pas ça du tout, marmonne Morel.

Les « abeilles » noires sont à la verticale du couple. L’homme fait le geste « fichez le camp » en fouettant l’air de sa main. Aussitôt, le nuage fond sur lui en vrombissant de plus belle. Le vacarme est infernal. Morel s’agite dans tous les sens.
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Les rochers !

Morel évite un choc frontal en écartant l’esquif d’un coup. Crac ! La pelle de la pagaie se brise au moment de l’impact. La jeune femme et lui-même sont à la merci du courant fou.

J’aurais dû choisir « Plage de rêve aux Bahamas » ! se lamente Morel. Pourquoi j’ai pas choisi « Plage de rêve aux Bahamas », bon Dieu ? Je fais toujours ça au second rendez-vous !

Mais Frannie avait des envies de frissons.

– Ce sera marrant, vous verrez, a-t-elle plaidé quand ils ont sélectionné ensemble le cadre du rêve. Comme un grand huit !

Elle qui voulait des sensations fortes, la voilà servie. Le canot se cabre au sommet d’une crête d’écume, puis plonge avant d’escalader le bouillonnement suivant. La coque élastique racle un écueil, puis un autre. Les occupants de l’embarcation se recroquevillent en crachant et toussant. Ils ont l’impression d’être dans le tambour d’une machine à laver. Le brassage d’énergie est stupéfiant. Heureusement, jusqu’ici, la toile plastifiée du canot a tenu bon. Le duo file au creux d’un goulet où la vitesse devient prodigieuse. Ils glissent sur un toboggan liquide puis se posent dans un grand « plouf » au terme d’une élégante courbe.
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