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Critiques de Christophe Lemoine (63)
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Clara, tome 1

Lors du festival BD Boum de Blois, la Ligue de l'enseignement de Loir-et-Cher pour le jeune public 2012 a récompensé la BD "Clara" de Cécile et Lemoine aux Éditions Le Lombard.
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Jacquou le croquant

Il y a de la bonté dans le graphisme rond et velouté de Cécile, une bonté bienvenue dans ce récit qui appelle le jeune lecteur à l’empathie.
Lien : http://www.actuabd.com/Jacqu..
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Jacquou le croquant

Loin des ouvrages codifiés pour la jeunesse, aux couleurs vives et aux héros formatés, cet album est aussi utile qu’agréable à découvrir.
Lien : http://www.bodoi.info/jacquo..
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Jacquou le croquant

L'action se situe dans un château ou dans le village ou dans la forêt ou bien même dans la maison de Jacquou.En 1824 se déroule l'histoire.Les personnages principaux sont Jacquou,les parents et Nansac.Cetait une BD d'aventure.Je recommande cette BD car elle était facile a comprendre et il y avais beaucoup d'aventure et c'était amusant à lire parfois émouvant donc il y avais beaucoup d'émotion.
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Jacquou Le Croquant (BD)

J'avais certes déjà entendu parler de Jacquou le Croquant sans jusqu'alors, et à ma grande honte, n'avoir jamais lu le roman d'Eugène Le Roy; J'admets que si en lisant cette adaptation en bande dessinée par Christophe Lemoine et Cécile (pour le graphisme) pour le journal Le Monde, cela ne rachète pas complètement mes lacunes, du moins me sens-je un petit peu moins ignare.



Jacquou , fils de Martissou qui sera envoyé au bagne pour avoir tué Laborie, un homme au service du comte de Nansac, vit dorénavant seul avec sa mère avant que celle-ci ne meure à son tour, le laissant donc orphelin avec une seule obsession en tête : venger la mort de ses parents. Recueilli par le curé Bonal qui lui fera peu à peu, non )pas complètement oublié sa haine mais la transformera en l'instruisant, Jacquou prendra alors la tête des miséreux afin de conduire une révolution en bonne et due forme sans effusion de sang et sans mise à sac du château. Ayant tout perdu, y compris son amour de jeunesse, Jacquou arrivera-t-il a se reconstruire une vie ?



Un sujet qui est indémodable. N'y a-t-il pas trop d'injustices encore dans le monde, trop d'écarts entre les plus riches et les plus pauvres ? En cela, Eugène Le Roy était un véritable visionnaire en son temps et je crois que malheureusement, cela n'est pas prêt de s'arranger. Se plaçant dans la lignée d'un Emile Zola ou d'un Honoré de Balzac, ceux-ci se sont intéressés à des sujets qui touchent le peuple.



Un graphisme assez bien travaillé, proche d'une bande dessinée destinée à la jeunesse et un dossier richement documenté afin de satisfaire les plus curieux. Aussi, tout le monde, petits ou grands, trouvera son compte en découvrant cet ouvrage, et cela n'empêchera pas certains, de se (re) plonger dans l'oeuvre originale, bien au contraire ! A découvrir !
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Jacquou Le Croquant (BD)

Jacquou le Croquant est une adaptation plutôt sympathique du point de vue scénaristique mais qui demandera un certain effort pour être appréciée à sa juste valeur.



Les dessins sont ici pour le moins particuliers. Il y a comme une impression de flou qui gâche le plaisir. Les couleurs sont pourtant intéressantes, alléchantes ou inquiétantes, mais hélas l’effet est réduit de part cet effet d’imprécision qui restera trop présent pendant tout l’album. Les traits des personnages ne sont guère convaincants, à quelques exceptions près.



L’histoire couvre une quinzaine d’année. Pourtant, lorsque l’on lit l’album sans connaître cette information, le temps semble ici comme figé alors que le scénario est pourtant bien structuré. C’est dommage et l’on doit cet effet aux dessins qui peinent à nous présenter un Jacquou en construction. Il faudra ici se contenter d’un enfant puis d’un adulte sans réelle transition entre les deux. Mais malgré tout cela, le plaisir (bien qu’un peu écorné) sera au rendez-vous !



Les explications laissées en fin d’ouvrage apportent, comme bien souvent, une bonne plus-value et il serait dommage de passer à côté, ne serait-ce que pour découvrir des nouvelles idées de lecture.



S’il est regrettable que la qualité des dessins impacte si négativement l’album, le scénario reste plaisant et sera faire passer un bon moment, à condition, bien sûr, d’arriver à entrer dans ce volume.
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L'île au trésor

Le jeune Jim vit avec ses parents dans une auberge isolée. Quand arrive Bones, un homme brutal avec un coffre bien mystérieux, tout bascule dans la vie du jeune garçon. Le forban dissimulait une carte qui pourrait révéler l’emplacement d’une île où serait enfoui un trésor. Accompagné du chevalier Trelawney et du docteur Livesey, Jim embarque vers l’île. Sur le bateau, un dénommé Long John Silver ressemble à s’y méprendre à l’homme que Bones craignait de voir surgir. « Au début j’avais craint qu’il fût le marin unijambiste du capitaine Bill. / Moi aussi, je l’ai soupçonné, mais ce cuisinier si jovial n’a vraiment rien d’un flibustier. » (p. 20



Alors qu’une mutinerie s’organise à bord et que Jim et ses amis sont en mauvaise posture, le navire accoste sur l’île tant recherchée. Jim y rencontre Ben Gunn, abandonné depuis des années sur ce caillou perdu en pleine mer. Avec ses fidèles compagnons, Jim met tout en œuvre pour trouver le trésor avant Long John Silver.



L’île au trésor allie le récit d’aventures et une variation du mythe de Robinson. Je n’ai jamais lu le roman original, mais cette bande dessinée et le livret bibliographique qui l’accompagne m’ont donné envie de combler cette lacune. Il n’y a pas d’âge pour découvrir les classiques !

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L'île au trésor (BD)

Classique intemporel de la littérature, il est logique que le journal Le Monde et les éditions Glénat consacrent l’un des premiers volumes de la collection Les grands classiques de la littérature en bande dessinée au roman l’Île au trésor de Stevenson. Le pari est risqué, car le monde de la bande dessinée, s’est, de longue date, déjà intéressé à ce monument.



Il faut reconnaître que le résultat est convaincant, réussi et plutôt sympathique. Autre argument : l’album est proposé à un prix modique et peut être acquis (comme tous les autres albums de la collection) de manière isolée. Les auteurs parviennent ici à faire tenir le roman en 46 planches, bien remplies, bien faites, qui ne laissent pas de temps mort.



La mise en planches entraîne forcément des choix qui sont déterminants pour la suite de l’intrigue. Ici le démarrage occupe un bon tiers de l’œuvre, le voyage est sacrifié pour laisser la place à l’intrigue sur l’île en question. L’on pourra également regretter que le dénouement arrive de manière trop brutale. Malgré tout cela, l’album est de bonne facture, même s’il est assez condensé.



Les premières planches nous laissent avec un curieux sentiment : les dessins sont beaux, mais le trait semble comme considérablement grossi. Le trait s’affinera au fil des planches et très rapidement les premières impressions seront oubliées. Les couleurs utilisées sont plutôt sympathiques et nous ferons voyager dans notre jeunesse.



Le style des dessins et les choix opérés en matière d’adaptation, et notamment d’accorder davantage de place au démarrage, permettront de travailler davantage la psychologie des personnages : Jim, le Chevalier Trelawney et le Docteur Livesey en sortiront grandis en dépit d’un Long John Silver curieusement en retrait et pas forcément ressemblant à la première de couverture.



Voici donc une adaptation qui, si elle n’est pas la meilleure du genre, est sympathique et mérite que l’on s’y attarde. L’album fera passer un agréable moment et ce temps de lecture mérite d’être partagé.
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L'île au trésor (BD)

Cette agréable collection qu'est, Les Grands Classiques de la Littérature en Bande Dessinée, développée en collaboration par Le Monde et Glénat permet de vivre ou revivre les œuvres les plus connus de la littérature française ou autre.



Ce volume s'attaque au monument de Robert Louis Stevenson, que je n'avais jamais eu le plaisir de lire.

C'est donc une découverte pour moi, et je dois dire que l'aventure a été agréable, avec cette adaptation j'ai enfin pu fouler d'un premier pas les aventures de Jim Hawkins et de Long John Silver, que je ne manquerais sans doute pas de retrouver à travers d'autres BD dont ils ont fait l'objet par différents auteurs.
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L'île au trésor (BD)

Qui ne connaît pas l'île au trésor avec ses figures légendaires que sont chien noir, Long John Silver et la marque noire ? C'est donc un roman mythique transcrit ici en bande dessinée. J'ai trouvé les dessins un peu gauches : les personnages sont parfois un peu anguleux et la mise en couleur un peu fade. Le graphisme me fait un peu penser à un bande dessinée des années 50. C'est peut être une autre façon de cultiver la nostalgie, mais cela peut ne pas enchanter les jeunes lecteurs. La force du roman, c'est d'installer une atmosphère pesante. Ici, le rythme est trop rapide pour bien ressentir cette ambiance. Dommage. Le cahier documentaire en fin d'album retrace la vie courte mais intense de Steven,son qui outre ce roman nous a laissé son docteur Jekyll et mister Hyde ! C'est tout dire. On apprend des choses intéressantes sur cet auteur.

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L'île au trésor (BD)

J'ai beaucoup apprécié les illustrations de cette BD.



Et ce tome, à l'inverse d'autres de cette même série qui reprend les grands classiques de la littérature, est parfaitement compréhensible même sans connaître l'histoire originale.



Il m'a fait passer un bon moment de détente.
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L'île au trésor (BD)

Je trouve que c'est une bonne idée d'adapter les classiques en bande dessinée, ce qui peut permettre à certains de les rendre plus accessibles et toucher un plus large public. Je suis quasiment sûre que cet album plaira à mon fils, alors que le roman est encore trop complexe pour lui.



Comme beaucoup d'adaptations, l'histoire est ici simplifiée, ne sont retranscrits que les événements-clés, mais elle reste en tous les cas très fidèle à l'œuvre originale. C'est malheureusement trop bref pour nous laisser le temps de percevoir l'atmosphère que Stevenson a apporté à son roman, tout comme on ne perçoit pas non plus le charisme de Long John Silver, personnage qui dégage pourtant énormément.



En revanche, l'aventure reste palpitante, pleine d'action. Aucunement besoin d'avoir lu le roman pour comprendre le déroulé de l'histoire, l'album se suffit à lui-même.



Moi qui avais aimé mais sans plus l'œuvre de Stevenson, je suis bien contente de l'avoir revue sur un autre support.
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L'Île au Trésor (BD)

L'Ile au Trésor est une sorte de Harry Potter au XIXè siècle. Ecrit pour des enfants, le livre doit son succès à leurs parents. Une fois commencé, il est impossible de lâcher ce chef d’œuvre.

Habituellement étiqueté comme un récit d’aventures, il peut être aujourd’hui considéré comme appartenant au genre fantasy. Tous les ingrédients sont réunis pour cela : une quête, des mystères, un dépaysement, des trahisons, des gentils et des méchants. Les personnages sont de véritables personnalités littéraires qu'il est devenu inutile de présenter.

L’ouvrage est récréatif, une bonne idée pour s’évader sans avoir à s’investir (le récit est bouclé en une trentaine de chapitres de moins de dix pages chacun). La narration prend la forme de journaux habilement conçus afin de varier les points de vue. Les surprises – trop souvent exploitées depuis – font sourire mais restent plaisantes, tant l’auteur manie avec habilité l’art du suspens. S’il reste destiné aux ados, les adultes seront surpris par les thèmes profonds distillés ça et là : courage guerrier et patriotisme. Une lecture qui se révèle captivante, nullement gâchée par les nombreuses adaptions de qualité variable dont le texte a fait l’objet.
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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L'Odyssée (BD)

L’Odyssée, suite de l’Illiade, célèbres épopées écrites par le poète Homère. Bien que l’on ait des doutes sur l’existence d’Homère et sur le rôle qu’il a joué dans la rédaction de ces textes, ce sui est sûr, c’est que tous deux sont considérés comme des textes fondateurs de la culture et de la littérature occidentale. Ont-ils été rédigés par un seul et même homme ? Nul ne le sait.

L’Odyssée raconte le retour d’Ulysse après avoir participé et joué un rôle, non pas des moindres, dans la célèbre guerre de Troie. Il met dix ans pour regagner son île d’Ithaque et retrouver ainsi son épouse Pénélope et son fils Télémaque. La raison pour laquelle il a mis autant de temps pour rentrer chez lui est que son voyage de retour a été parsemé d’embûches, au cours duquel il rencontrera notamment des personnages issus de la mythologie grecque, tels que la nymphe Calypso, la magicienne Circé ou encore les cyclopes et les sirènes. Ulysse devra donc contourner les pièges tendus par ces derniers afin de pouvoir rentrer au plus vite. À son retour, il devra alors chasser de chez lui les nombreux prétendants de sa femme qui ne croyaient plus à son retour et courtisaient la belle. Cela était néanmoins sans compter sans l’ingéniosité de Pénélope qui, fidèle à son mari, avait déclaré épouser l’un de ses prétendants une fois qu’elle aurait terminé de tisser son ouvrage ; ouvrage qu’elle défaisait chaque nuit afin de retarder l’échéance et de continuer à attendre son mari.

Enfin, l’Odyssée revient aussi sur quelques épisodes de la guerre de Troie qui n’ont pas été abordés dans l’Illiade.

Magnifique ouvrage qui constitue l’un des piliers de notre culture. À lire !

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L'Odyssée (BD)

Attention, ne pas confondre !!

L'ouvrage avec le code ISBN 978-2-35710-511-9 n'est pas l'Odyssée, mais une adaptation en bande dessinée du poème attribué à Homère.

Je pense qu'il y a une confusion due au titre, l'intitulé de ce livre dans Babelio devrait être plutôt "L'Odyssée en bande dessinée".

Cela dit, cette adaptation me semble assez fidèle dans le déroulement de l'histoire, mais bien sûr ce ne peut être qu'un résumé. Celui-ci peut permettre soit de découvrir l'histoire d'Ulysse si on ne la connaît pas, soit de la retrouver en rappelant des souvenirs de lecture (ou d'exercices de version grecque !...) si on la connaît déjà.

Je ne sais pas si on peut trouver cette bd en librairie, puisqu'elle fait partie d'une collection (très bien faite) éditée par le journal "Le Monde" intitulée "Les grands classiques de la littérature en bande dessinée".

Si votre médiathèque habituelle possède cette collection, n'hésitez pas à vous plonger dedans, les adaptations sont plutôt réussies.
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L'Odyssée (BD)

Les grands classiques en BD, quelle bonne idée ! Je trouve que c'est parfait pour les faire connaitre de tous, c'est très bien fait, bien dessiné et pédagogique. On ne s'ennuie pas une seconde ! Le petit plus c'est les 5 pages consacrées à l'oeuvre qui se trouvent à la fin . A mettre au fond de ma classe c'est certain que, sous ce format, ça intéressera mes élèves .
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La guerre des boutons

n rapprochement est quelque fois fait entre le seigneur des mouches et la guerre des boutons. Or ces deux livres sont très différents bien que les personnages principaux soient des jeunes adolescents dans les deux cas. L’origine sociale des enfants est très différente : dans la guerre des boutons ce sont des enfants de paysans tenant à leurs boutons de culotte, dans le seigneur des mouches ce sont des enfants privilégiés. La truculence de Louis Pergaud est communicative. L’auteur a le sens du bon mot, ses inventions dans le vocabulaire font mouche : putassier, vérolard, vieux bac,

Les enfants dans la guerre des boutons sont facétieux, jamais à court d’inventions pour se venger de précédentes défaites mais ils ne sont pas animés de sentiments aussi violents que dans le seigneur des mouches. Les Velrans lorsqu’ils pensent avoir frappé Camus : s’arrêtent net. « S’il était tué… »

La guerre des boutons est un livre sur l’enfance, sur notre enfance. Qui ne s’est pas retrouvé dans l’évocation de la cabane, le festin organisé autour des maigres victuailles rassemblés par la bande menée par Lebrac ?

Louis Pergaud est facétieux. Il prend à témoin le lecteur à plusieurs reprises. Il évoque Octave Mirbeau dont il est proche. Les passages sur les curés sont savoureux. Visiblement, Louis Pergaud a pris plaisir à les écrire comme celui de la bagarre entre les paroissiens les uns invoquant la pluie et les autres le soleil.

C’est une belle évocation de la France rurale d’avant la guerre de 14-18.

Un livre à lire et à relire de 7 à 77 ans

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La guerre des boutons

Des jeunes enfants de deux village différents aiment se battre après l'école et remporter des petits trophées comme des boutons, des lacets...

Il y a beaucoup d'humour, et les personnages sont amusants, j'ai beaucoup aimé ce livre.
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La guerre des boutons (BD)

Encore une fois, je ne peux que louer l'initiative du journal Le Monde avec cette belle initiative de remettre au goût du jour ces grands classiques de la littérature, et le tout, adapté en bande dessinée afin de permettre autant aux passionnés du 9e art que les autres de se replonger dans ces chefs-d’œuvres. Ô combien de fois ai-je regardé "La guerre des boutons, ça recommence' (je crois même qu'à l'époque, j'étais un peu tombée amoureuse de l'un des héros, mais bon passons !) Ici, c'est la guerre entre les enfants de Longeverne et de Velrans mais attention pas n'importe quelle guerre...celle des boutons ! Cela remonterait du temps de leurs père, de celui des pères de leurs pères...mais on ne sait pas exactement pourquoi même si ici, une explication plausible nous est fourni, celle de l'appartenance du champs dans laquelle se déroule la bagarre à l'un ou l'autre des deux villages. Avec pour chef Lebrac du côté de Longeverne et Aztec des Gués pour Velrans et tous leurs fidèles "soldats", c'est le premier qui décide de couper les boutons des habits du "prisonnier" en tant que trophée de guerre, sachant que ce dernier va se prendre une déculottée par l'autorité paternelle en rentrant chez lui.



Qui sera le vainqueur et d'ailleurs y en aura vraiment-il un ? Mystère...mais quoi qu'il en soit, le lecteur ne peut que se laisser prendre au jeu dans cette histoire de boutons. Pour ne pas avoir à se faire gronder, voire plus, le soir en rentrant défroqué, c'est Lebrac qui aura l'idée de se ravitailler en boutons et lacets...et ce n'est finalement pas une si mauvaise idée que cela mais je ne voues en dirais pas plus car autant bien le roman que cette bande dessinée remarquablement adaptée par Lemoine et Cécile (pour la scénario et le graphisme) vous réservent encore bien des surprises ! Un ouvrage qui, cent ans après, reste l'une des plus belles œuvres littéraires sur les histoire d'enfance. A (re) découvrir et à faire découvrir !
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La guerre des boutons (BD)

L’équipe qui était à l’œuvre pour Poil de Carotte a également eu la charge d’assurer l’adaptation en bande dessinée du grand classique de Louis Pergaud : La guerre des boutons. Si l’œuvre, son auteur et le coloriste ne sont plus les mêmes, les constats faits pour l’album précédent sont ici pleinement adaptés.



Une nouvelle fois, cette collection nous offre une belle réussite avec une adaptation de grande qualité. Elle reprend ici l’essentiel de l’œuvre et parvient à la restituer avec tout ce qu’elle signifie. En apparence le scénario ne pourra que plaire aux plus jeunes, mais l’album offre également une lecture plus analytique qui correspond tout à fait au roman.



Le scénario est une chose et les réflexions offertes par l’histoire en sont une autre : cruauté du monde de l’enfance, rapports compliqués avec les parents (d’ailleurs ignorent-il leur propre passé ?), stratégie de contournement… sociologiquement il y a de quoi se régaler ici.



Cet album permet également de mesurer le temps qui passe et d’enterrer de nombreux clichés sur l’obéissance et les valeurs traditionnelles et autres fadaises relatives à l'éducation (le comportement des gamins face aux raclées familiales en est le plus bel exemple). Il permet également en peu de temps, de revenir sur une société qui est loin d’être idyllique et qui comporte des germes qui restent, hélas, intemporels (la violence, le recours à peu près généralisé à l’alcool, la misogynie, le refus de la différence…).



Les dessins sont sympathiques et ressemblent beaucoup à ceux de Poil de carotte. Cette fois-ci les tons jaunes sont remplacés par le vert des forets qui sert de théâtre à la guerre entre Longevernes et Velrans. Bien qu’assez nombreux, les passages par l’école ou le village sont plus en retrait. Les explications en fin d’ouvrage sont de qualité. Ils donneront envie de lire d’autres œuvres de l’auteur. L’approche sociologique permet de prendre une certaines distance, mais elle trop succincte et laisse trop vite la place à une mauvaise paraphrase du roman.



Malgré une première de couverture qui ne semble pas issue de l’album, La guerre des boutons est une très belle adaptation du roman du même nom. A découvrir d’urgence, si ce n’est déjà fait.
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