Christophe Molmy

Polar intriguant mais pas simple à lire surtout au début.

Langage policier et manouche alternent et que c'est difficile à comprendre ...heureusement qu'il y a des notes !

L'intrigue est bien menée, les hypothèses que l'on peut avoir se vérifient au cours des chapitres.

On voit bien ici que l'auteur fait partie de la "maison", à la façon dont est écrite l'histoire mais ce n'est pas un coup de cœur pour ma part.

Un bon polar simple et efficace comme je les aime.

C'est percutant et fluide.

Un récit précis où l'on reconnaît les connaissances de l'auteur, ce qui rend l'histoire d'autant plus crédible.

Je reste quand même sur ma faim avec un sentiment d'inachevé pour la fin, c'est dommage de ne pas en savoir plus.

Alors, comment vous dire. Ce livre n’a pas été un coup de cœur, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire au début, notamment car il y a beaucoup de personnages, et je suis passée à côté de certains détails car j’ai bien l’impression qu’il faut lire les deux autres tomes avant de lire celui-ci. 📚 Il n’y a pas que des mauvais côtés, j’ai aimé certains passages, je pense que l’auteur a du potentiel mais je n’ai pas été comblée à 100% car des fois je ne voyais pas bien où l’auteur voulait en venir.. 🤔 l’auteur étant aussi policier, nous livre une plume particulière et singulière.
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Ce n’est pas du tout le genre de polar que je lis habituellement mais je me suis laissée doucement convaincre par cette histoire. L’écriture y est pour beaucoup. La succession de courts chapitres, une alternance entre phases de dialogues et incursion dans les pensées des protagonistes, les scènes d’action pour relancer notre intérêt...tout est justement dosé ⚖

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La richesse de ce livre est certainement de nous apporter, avec réalisme, la vision des "deux côtés de la barrière". La frontière entre bonnes et mauvaises actions est souvent ténue et cet ouvrage permet d’éclairer ce moment décisif du passage à l’acte. En cela, l’analyse de la psychologie des personnages est édifiante. La violence est décrite avec pragmatisme et son escalade justement étudiée 📑

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Cependant, si le métier et l’expérience de l’auteur apportent une réelle plus-value au récit, ils font parfois de celui-ci un documentaire. Les acronymes, le jargon, les longues descriptions, la mise en place étirée du décor et les ellipses entre les chapitres tendent à faire de cette histoire une non-fiction. Cela manque de romanesque finalement...🥁

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Mon avis est donc partagé et je ne peux que vous inviter à découvrir ce très bel ouvrage (la couverture est sublime) de Christophe Molmy 🥀

J'ai adorer son troisième roman qui ma donné envie de lire le deuxième et j avoue que je n'ai pas été déçu

Il m'a même donné envie de lire son premier

Cela sera pour très bientôt

Roman policier très captivant. Authentique c'est le maître mot.

J'ai lu ce roman en une journée. On rentre directement dans le vif du sujet sur le protagoniste François qui va devenir le tonton . Je ne vais pas vous dire que l'écriture est fluide mais L'auteur sait nous embarquer , lui même étant chef BRI , il sait de quoi il parle et ça donne vraiment du sens au récit , on sent que l'intrigue va tenir debout .



On retrouve une majorité de dialogue, les chapitres sont courts ça donne du rythme . Un schéma classique qui fonctionne. Pour ma part un peu trop de successions d'événements .



L'intrigue principale arrive un peu tard et j'avais vu venir le dénouement , c'est un peu dommage .



Les thèmes abordés tel que les violances conjugales la discrimination, sont abordés avec délicatesse pour ne pas perturber le récit. .



Vous pouvez lire avant "quelques part entre le bien et le mal" car l'auteur fait quelques clin d'oeil.



En conclusion c'est une lecture que j'ai apprécié on ne l'a lâche pas facilement tant elle est authentique.

Une découverte ! J'aime beaucoup le style de l'auteur, nerveux, sans gras. Il va à l'essentiel d'un récit très réaliste, nourri de son expérience de policier.

Je le retrouverai avec grand plaisir !

Mon avis :

J’aurais pu titrer cette chronique : « Un polar AOC »…

En effet, quand l’auteur est un ponte de la maison Poulaga, ou du moins de l’une de ses succursales, on a la garantie que tous les ingrédients viennent du terroir. Ça sent le vécu jusque sous les aisselles des personnages ! Si Christophe Molmy ne les a pas croisés dans la réalité, toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n’est sans doute pas complètement le fait du hasard ou de l’imagination du gars qui tient la plume.

Certes, Molmy n’est pas le premier enfant du sérail à appliquer sa connaissance du milieu et son expérience professionnelle à l’écriture d’un roman. Tous les dévoreurs de polars en ont certainement croisé d’autres, les exemples ne manquent pas : Arnaud Bassecourt, Olivier Norek, Hervé Jourdain (qui écrit en prose, bien sûr), Danielle Thiery, Christophe Guillaumot ou Laurent Bruno, par exemple. Ou encore Hugues Pagan et Jean-Marc Souvira, déjà chroniqués dans ces pages. Et j’en oublie sûrement… Tous ces auteurs ont un point commun : ils savent de quoi ils parlent et leurs romans ont un air d’hyperréalisme qui les distinguent immédiatement des polars purement d’imagination. Même de ceux qui collent le plus à la réalité. Leurs mots ne sonnent pas de la même façon. Peut-être leur plume est-elle du même métal que leur flingue ?

Si tous ont encore la boue du terrain collée aux semelles, chacun l’exprime à sa manière, avec sa propre sensibilité, et aucun ne ressemble à l’autre.

Christophe Molmy, parmi ceux que j’ai lus, est sans doute celui dont l’écriture serre au plus près les rapports entre les différents protagonistes, à travers des portraits très réalistes de ses personnages et de leurs rapports au sein d’un même groupe ou en interaction avec « l’extérieur ». Que ce soit au bureau pendant une réunion interservice, ou sur le terrain lors d’une planque, le lecteur a l’impression d’être assis aux côtés de ces flics, témoin direct de l’action. Ajoutez à cela une histoire solide, bien ancrée dans le présent, sans artifice ni recherche de suspense à tout prix, servi par une écriture vigoureuse qui puise son vocabulaire dans la rue et l’argot du métier, et vous obtenez un roman policier remarquablement juste, dont le ton n’est pas sans évoquer celui de la série télé « Engrenage ».

Une belle réussite, donc, pour ce polar aux cinq sélections littéraires.

Tout d'abord je tenais à remercier les éditions et Babelio pour l'envoi de ce bouquin dans le cadre d'une masse critique.



J'ai bien apprécié ce bouquin, même si ce n'est pas le meilleur que j'ai pu lire dans ce genre.



Tout d'abord, les histoires sont chouettes, on se retrouve plongé dedans sans même s'en rendre compte.

Ensuite, les personnages sont attachants. Certains plus que d'autres étant donné qu'il y en a tout un panel et que par moment c'est compliqué de s'y retrouver.

Pour finir, un point relativement mitigé. Etant donné que le bouquin a été écrit par un policier, ce qui signifie que beaucoup de vocabulaire n'est pas connu du commun des mortels. Ca permet d'apprendre de nouveaux mots mais ça complique d'autant plus la lecture.



En bref, une bonne lecture, que je conseillerais à des personnes aimant cet univers policier et n'ayant pas peur de s'aventurer dans celui-ci de façon plus théorique.

J'ai eu un peu de mal au début à suivre, avec tous ces personnages et ses différentes enquêtes menées en même temps mais on y arrive! Un livre qui se lit très vite grâce à ces chapitres courts, cela donne aussi du rythme, pas de temps mort, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde! Peut être que l'on passe un peu vite sur certaines choses. Un véritable page turner que j'ai eu de mal à lacher tellement j'ai été prise dans l'histoire!



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Molmy Christophe – "Les loups blessés" – La Martinière / Points, 2015 (ISBN 978-2-7578-5745-8)



L'auteur – né en 1969 à Saint-Denis – est réellement policier, et pas des moindres puisqu'il dirige la BRI, la "Brigade de Recherche et d'Intervention" (une de ces dénominations typiques du jargon ministériel franchouillard, que le commun des mortels a donc vite traduit en "brigade anti-gang", c'est tout de même plus clair). Il a réellement oeuvré au contact du milieu marseillais, puis parisien, et a connu la célébrité journalistique en arrêtant Ferrara, et plus récemment en organisant l'assaut pour neutraliser et éliminer Amedy Coulibaly (janvier 2015) : lourdes, très lourdes responsabilités.



Il publie ici son tout premier roman, bien écrit, bien enlevé : le lecteur peut légitimement penser que ce récit reflète en grande partie la réalité de la grande délinquance violente d'aujourd'hui dans notre doulce France.

On est loin, très loin, des démonstrations tarabiscotées et psychologisantes "à la Mankell", et beaucoup plus proche des bons vieux romans policiers "à la Borniche", bien plus crédibles.

L'auteur a suffisamment à raconter pour nous épargner le coup (devenu totalement indigeste) de l'enquêteur à cent sous, si tant plein tourmenté psychologiquement et socialement, incompris et persécuté par sa maudite hiérarchie. En revanche, il nous glisse mine de rien et délicatement, une bluette romantique... qui se termine mal, bien sûr...

Un premier roman très prometteur...

Le commissaire Pessac et ses hommes ont à faire avec un braquage de fourgon blindé qui tourne mal.

Ils sont sur les dents et doivent enquêter avec célérité pour éviter l'hémorragie.

Mais pour cela il faut lutter avec le grand banditisme qui fait trop souvent la une des journaux en mettant en avant les criminels plus que les policiers.



Un bras de fer se joue entre le policier et le caïd.

C'est un roman très visuel, agréable à lire et très réaliste.

Cependant le lecteur a l'impression de déjà vu car il épouse les séries télévisées : filatures, enquêtes, compromissions, indics, fric...

Pour les amateurs de polars classiques, tous les igrédients y sont.

Roman policier très efficace qui pourrait très bien servir de base à une saison de la série Engrenages.

Avec Les loups blessés, on est vraiment dans le roman policier classique mettant en scène deux personnages traditionnels, le flic fatigué, le commissaire Renan Pessac, usé par son métier (la nécessité de faire du chiffre, le lien difficile mais indispensable avec les indics, les "tontons", les heures données sans compter) et le truand impitoyable, Matteo Astolfi qui aimerait bien se ranger : deux loups plus ou moins blessés et moins différents qu'on ne pourrait le croire.



Christophe Molmy signe là son premier roman, il est chef de la BRI à Paris, spécialisé dans la lutte contre le grand banditisme, et c'est d'ailleurs ce que j'ai apprécié dans ce roman qui sonne très juste car l'auteur nous fait vraiment entrer au cœur du travail des policiers lorsqu'ils prennent quelqu'un en filature par exemple, à travers leurs pratiques, leurs dialogues, leur langage spécifique.



L'intrigue en elle-même n'est pas vraiment palpitante, l'intérêt vaut davantage pour les relations entre le commissaire et ses indics ou entre le criminel et ses proches par exemple. C'est aussi très sombre, et l'affaire se solde par un peu trop de morts à mon goût, surtout que j'ai lu la fin de ce roman juste après la tuerie à Nice et j'ai eu un peu de mal...
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Lu dans le cadre du Prix du meilleur Polar des lecteurs de Points, ce roman ne m'a pas convaincue du tout. Le braquage d'un fourgon blindé qui coûte la vie à deux convoyeurs sert de point de départ à une intrigue très basique mettant aux prises un commissaire de police désabusé et un braqueur de haut vol qui projette de monter un dernier coup avant de "raccrocher". Le travail des enquêteurs est décrit de manière extrêmement réaliste, ne laissant aucune zone d'ombre dans les motivations des personnages qui de plus ne suscitent guère l'empathie.

L'aspect romanesque semble gommé au profit d'un document sur la répression du banditisme. Pour moi d'un intérêt littéraire très limité...

Un bon polar.

Le point de vue alterne entre une équipe de braqueurs et une équipe de la BRI à leur trousse.

C'est écrit par un ancien de la BRI. Il maitriser son sujet et nous livre une ambiance noire et viril sans tomber dans le glauque ou le gore.

Le roman aborde les relations entre flic et indic. Relations compliquées qui finissent par bruler les ailes de certains flics comme l'actualité récente s'en ai fait l'écho.

Pour Imed et Nordine c’est le premier méfait de « grand banditisme », quand deux jeunes de cités montent sur une attaque de fourgon à l’arme lourde, on peut s’attendre à de graves conséquences. C’est ce que vont vivre ces deux frères et Doumé, un corse, encore peu rompu à cet exercice. Résultat : deux morts, les deux convoyeurs.



Le commissaire Pessac, ne vit que pour son boulot de flic, il va vite remonter la piste des deux frères grâce à ses indics, mais pour Doumé c’est une autre affaire.



Imed et Nordine décident de commettre un nouveau braquage contre une agence postale, seuls. Les évènements vont prendre une autre tournure après que Pessac les ait infiltrés.



Mattéo Astolfi, lui, est un patron du grand banditisme et Doumé n’est autre que son petit frère. Mattéo est marié et père d’un petit garçon. Il aime sincèrement sa famille. Il a bien essayé d’éloigner Doumé de ce milieu mais a vite dû se rendre à l’évidence, qu’il avait lui aussi ce regard vide de tout sentiment. Il va donc tenter puisque telle est la volonté de Doumé, de le « rencarder » sur des coups sûrs avec de vrais professionnels et par la même occasion, lui, faire un dernier coup qui le mettrait à l’abri financièrement jusqu’à la fin de sa vie, et donc de décrocher.



De bavures en braquages, de braquages en récidives, de récidives en dénonciations, on va vivre de l’intérieur les courses poursuites, les planques, les tapissages.



Avec un langage plus que réaliste, l’auteur dont c’est le premier roman, n’est autre que le Directeur de la B.R.I., ça sent le vécu, les mauvaises fréquentations, la solitude, les coups bas des indics.



On respire également la tristesse, l’empathie, l’attachement qu’un flic peut avoir malgré lui, pour son indic, l’amour qu’il peut ressentir pour une pute, plus honnête que beaucoup de femmes.



C’est un roman criant de vérité dans lequel on s’immerge volontairement avec grand plaisir, ce côté un peu mauvais garçon, un peu « toucher la fange » du bout du doigt. On s’y croit, on y est. On est dans la voiture avec eux, autant avec les flics qu’avec les braqueurs. On les aime autant les uns que les autres.



Leurs personnages sont tellement pleins de complexité, tellement pleins de vérités et de mensonges, tellement pleins de vraie vie, de vraies envies, de vraies déceptions, de vraies souffrances et pourtant tellement plein d’espoirs.



Un roman très attachant, addictif, où on a vraiment le sentiment d’éprouver cette évidence du quotidien, celle de la vie des deux bords, la vraie vérité pas celle romancée.



Un gros coup de cœur.


Lien : http://www.onirik.net/Les-lo..

Voilà un roman policier qui démarre très fort, et dont le réalisme offre une très belle plongée dans l'univers des braquages.

La grande force du roman, ce sont ses personnages très humains, quelque soit leur bord : braqueur comme commissaire, on s'attache très vite à eux. Malgré quelques maladresse stylistiques - premier roman - Les Loups blessé offre une intrigue soignée et très prenante. Bonne pioche !

Excellent policier, un chef de PJ seul, plongé dans son travail.

Des frangins corse complètements chalumés, une vie de braquages qui en fait pas rêver et remet les truands à chaque fois devant leurs propres paradoxes.

Le rythme du polar ne descend jamais, la cadence est intense, l'intrigue palpitante. On ne le lache pas des la première page entamée.

J'ai failli divorcer à cause de ce livre

L'auteur était chef de la BRI et chef de service de la Brigade de Protection des Mineurs, et ça se ressent. C'est d'un réalisme à couper le souffle, aussi bien dans la manière dont l'enquête est menée que dans le jargon utilisé. J'ai, par ailleurs, trouvé l'utilisation du jargon bien faite : nécessaire pour se plonger dans l'univers, avec parfois des moments difficiles à comprendre, mais sans jamais perdre complètement non plus. C'est un monde à part, qu'on ne peut pas forcément intégrer comme ça.



Nous suivons donc quatre destins : celui d'un indic' qui essaye de tirer son épingle du jeu, celui d'un groupe de truands adeptes de vols de bijouterie qui va vouloir toujours plus et celui de deux policiers, un "vieux" et une jeune recrue, pas forcément en accord sur les méthodes à utiliser. Chacun a ses parts d'ombre, ses peurs, ses envies, essaye de s'en sortir pour atteindre ses objectifs, jusqu'au moment où l'enlèvement d'une petite fille vient faire exploser ce qui s'était péniblement construit. A partir de ce moment, ça s'accélère, impossible de revenir en arrière, il faut aller jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix.



Tout simplement haletant. C'est vraiment fascinant cette plongée autour de plusieurs personnages, d'avoir aussi bien le point de vue de l'indic' que du flic que du criminel. C'est cynique et idéaliste à le fois, on touche à la vengeance, à la lâcheté, au courage, c'est le roman gris par excellence, où rien n'est simple : tout n'est que négociation, essayer de gagner un avantage à utiliser ensuite pour obtenir autre chose, en sachant pertinemment qu'on ne peut pas gagner à chaque fois. J'aime la complexité et on en a un parfait exemple ici, sans jugement ni valorisation.