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Citations de Christophe Royer (120)


Derrière ces deux meurtres, Nathalie percevait clairement une violence destructrice que rien ne pouvait arrêter.
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Comme je vous l'ai déjà dit. Je ne suis qu’un intermédiaire et je n'ai pas toutes les réponses. Du peu que j'en sais, plusieurs frères issus de loges différentes ont décidé de se réunir au sein d'une nouvelle loge qu'ils ont baptisée “La nouvelle Parfaite Amitié”.
– Qui ne serait donc pas officielle ? demanda Nathalie en mémorisant le nom.
– C’est ça. Pour qu'une loge soit créée, comme toute association classique, il y a une procédure administrative qui conduit au dépôt des statuts et qui demande l'aval de l'obédience. Dans leur cas, c'est plus une réunion de passionnés autour de thèmes particuliers.
- Lesquels ?
- Ces frères seraient des amoureux de la chevalerie. Les chevaliers sont très présents symboliquement en franc-maçonnerie, surtout dans les hauts grades.
- Les hauts grades ?
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Le professeur Gardot enfila une blouse propre et sortit de la pièce d’un pas rapide suivi des deux OPJ.
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D’un pas lent, elle continua à suivre les deux hommes. Derrière elle, ne pouvant la dépasser à cause de l’exiguïté des lieux, un homme de la BRI plaqua sa main sur l’épaule de Nathalie pour maintenir la chaîne et lui assurer une certaine protection.
Elle trouva ce geste rassurant. Il faisait de plus en plus chaud au fur et à mesure qu’ils progressaient. Très certainement la présence de tous ces corps à proximité qui faisait monter sa température interne. Elle commençait à douter de ses sensations. Ne pas perdre pied…
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Veuillez m’excuser. Je suis complètement perturbé avec cette histoire. Je suis le maire. Quelle horreur, ce drame…
– Vous connaissiez la victime ? l’interrompit Nathalie.
– Le docteur Charry ? Évidemment. Un citoyen exemplaire et respectable, toujours prêt à rendre service… Mais pourquoi vous me posez ces questions ? J’ai déjà répondu à vos collègues ce matin. »
Nathalie garda son calme. Elle savait que cette réflexion reviendrait souvent.
« Nous sommes comme le rasoir, le second passage avant que le poil ne se rétracte. »
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Le milieu de la police ne faisait pas exception, mais tout auréolée de son nouveau statut de commandant, Nathalie espérait qu'ils se tiendraient un peu plus à carreau. Ils ne tarderaient pas à découvrir que derrière son physique fin et élancé, son apparence inoffensive, se cachait une femme de caractère qui n'hésiterait pas à leur rentrer physiquement dedans à la moindre allusion machiste.
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"Tel un christ sur sa croix, il était debout, nu, les bras écarté, le bassin bloqué, les jambes serrées, les chevilles et les poignets attachés."
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– Je disais donc, l’homme a été installé sur ce support grâce à un treuil, puis attaché aux poignets et aux chevilles comme vous pouvez le constater. Les profondes blessures aux poignets témoignent des efforts de la victime pour essayer de se libérer. Incapable de bouger, il n’a rien pu faire quand son assassin lui a tranché le gland à l’aide d’un long couteau que nous avons retrouvé sur la table. Si on en croit la distance des éclaboussures, la pression sanguine devait être très forte. Il s’est vidé de son sang en moins d’une minute. Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’homme devait être en érection.
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« Professeur Gardot ! Cela doit être important pour que vous soyez sorti de votre tanière. »
Une paire d’yeux d’un bleu ravageur la transperça.
« Commandant Lesage ! Je me serais bien passé de cette sortie, surtout aujourd’hui, mais je n’ai pas eu le choix. Ordre du procureur.
– Il vous a expliqué pourquoi ?
– Non.
– La victime est connue ?
– Je n’en sais fichtre rien. Et puis, ce n’est pas mon affaire. Moi, tout ce que je veux, c’est finir le boulot et partir d’ici. J’ai horreur de cet endroit avec ces fichus courants d’air. Et pour couronner le tout, ce satané encens va avoir ma peau. »
Pendant qu’il bougonnait, Nathalie se décala pour mieux détailler la victime.
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Au bout de l’allée centrale, sur la droite, de la rubalise jaune délimitait une zone devant la dernière concession. Loin de la démesure observée précédemment, de sa position, Nathalie ne voyait rien d’autre qu’une simple barrière blanche, à la peinture défraîchie, encadrée par deux cyprès taillés en pointe.
Laissant ce détail, elle reporta son regard sur le corps. Il gisait sur le dos, les bras écartés et le crâne touchant presque la grille.
Accroupi et lui tournant le dos, un homme conventionnellement habillé pour la circonstance pratiquait les premières constatations. Autour de lui, les cotons-tiges papillonnaient pour cartographier et étudier la scène de crime.
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Tout en se rapprochant, Nathalie leva le nez et, perplexe, huma l’air. Une fragrance piquante et inhabituelle flottait autour d’elle. Pensant d’abord à une bougie, elle reconnut enfin les caractéristiques aromatiques de l’encens.
Alors que l’odeur s’amplifiait à chacun de ses pas, elle passa devant une femme assise sur une bordure en pierre. Le dos voûté, elle se tenait la tête entre les mains. Une policière et un petit homme rondouillard au visage bienveillant l’encadraient en silence. Préférant laisser ce trio tranquille pour l’instant, Nathalie se contenta de saluer sa collègue de loin.
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« Salut, Cyrille !
– Salut, chef, désolé de te déranger… Tout va bien ?
– Rassure-moi, tu ne m’appelles pas pour savoir comment s’est passée la soirée ?
– Non, même si j’ai hâte de le savoir… On a un nouvel homicide sur les bras et comme il est un peu spécial, la commissaire te veut tout de suite sur l’affaire. Tu dois te rendre immédiatement sur place.
– Spécial comment ?
– Tu verras. Tu vas adorer.
– Hum… Ça sent le bon truc foireux. C’est où ?
– Cimetière de Loyasse.
– Connais pas. C’est sur Lyon ?
– Oui, c’est sur les hauteurs du 5e arrondissement, derrière le théâtre gallo-romain de Fourvière.
– Là où ils font les nuits de Fourvière ?
– Oui.
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L’attente n’avait pas été longue. Un homme impressionnant de par sa taille, longue barbe grisonnante, cheveux noirs tressés et regard perçant, était entré dans le bar.
Dans la salle, instantanément, le silence s’était fait alors qu’il se dirigeait d’un pas assuré vers leur table.
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Elle avait horreur de ne pas être maître de la situation. Comment avait-elle pu se laisser entraîner aussi loin dans cette plaisanterie ? Elle se ramollissait. D’autres paramètres semblaient entrer en ligne de compte, comme le besoin de trouver un compagnon. À 36 ans, il était peut-être temps de fonder quelque chose. Depuis sa dernière relation sérieuse, vieille de trois ans, avec un collègue de travail, elle n’avait eu que des amants décevants et éphémères. Son horloge biologique tournait. Elle se surprit à avoir ce type de pensée. Quelle horreur !
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Dans un terrible bruit de tôle, le choc fut brutal.
De longues secondes, comme suspendues, emplirent l’habitacle.
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Tout en continuant à prendre de la vitesse, Will ne comprit pas tout de suite ce qu’il voyait. En face, une voiture rouge arrivait droit sur lui, sur la même voie ! Quand il réalisa, il sauta sur les freins : trop tard pour l’éviter. Il donna un grand coup de volant à droite. La Golf fit une embardée, grimpa sur le trottoir, faisant voler en éclats les barrières pour piétons. Sur sa lancée, elle défonça une palissade flanquée d’une belle affiche vantant la future résidence, avant de terminer violemment sa course contre le coin d’un mur.
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« Bande de larves ! Continuez à rouler à deux à l’heure comme de bons toutous. Je vais vous montrer qu’est-ce que c’est un vrai pilote ! »
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« Dégage ! Pousse ta merde ! »
Sous les appels de phares frénétiques de Will, vissé sur la voie de gauche, la voiture qu’il collait au cul amorça lentement son retour sur celle du milieu
« Fils de pute ! Il le fait exprès ! » renchérit son copain sur un ton méprisant.
Sans attendre, Will enfonça l’accélérateur et prit un malin plaisir à frôler la bagnole, rasant le rétroviseur extérieur. Il lança un regard noir au conducteur, qui feignait l’indifférence en fixant droit devant lui.
« C’est ça ignore-moi, enculé, sinon j’te jure que je vais te maraver la gueule au prochain stop ! »
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Une centaine de mètres plus loin, la voiture rouge à l’origine de l’accident gisait sur le toit, encastrée dans une rambarde. À son bord, un seul occupant, un homme dont l’intégrité physique n’avait rien à envier à Dylan.
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Une centaine de mètres plus loin, la voiture rouge à l'origine de l'accident gisait sur le toit, encastrée dans une rambarde.
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