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Critiques de Christos Markogiannakis (215)
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Scènes de crime à Orsay

J'ai adoré le concept de ce livre !

Un ouvrage qui traite à la fois d'histoire de l'art, de criminologie et de mythologie grecque.



À travers son livre, l'auteur nous fait voyager dans le célèbre musée d'Orsay. On déambule parmi les oeuvres. Mais pas n'importe lesquelles.

Celles qui représentent des meurtres.



22 oeuvres principales, 22 chapitres pour 22 crimes différents.

Chaque oeuvre est analysée de façon méthodique. Christos Markogiannakis parle judicieusement de l'oeuvre en question en nous racontant l'histoire des personnages qui la compose. Il décortique certains détails à travers des zooms, en citant de nombreuses références très pertinentes.

Ce livre nous offre des illustrations sublimes et dramatiques à la fois.

L'auteur nous fait imaginer à certains moments, comment la police et les enquêteurs procéderaient s'il s'agissait d'un crime actuel.

Il énumère des faits sur notre société d'aujourd'hui en se basant sur des chiffres qui sont parfois stupéfiants.

Il explique certains procédés de l'époque qui sont à faire frémir.

Cette enquête criminalistique expose différents types de meurtriers allant du parricide au cannibalisme.

C'est un livre extrêmement intéressant.



Des tableaux sont majoritairement représentés, mais aussi des sculptures, photocollage et triptyque.

Pour enrichir son argumentation, l'auteur sélectionne parfois des oeuvres d'autres artistes pour établir des comparaisons.

C'est passionnant !

Je craignais que cette lecture soit un peu lourde à la manière d'un manuel d'histoire soporifique. Mais il n'en est rien.

Bien au contraire, c'est fascinant et captivant du début à la fin.

Ce livre est un coup de coeur pour moi, car il regroupe des thèmes qui me passionnent.

D'ailleurs, il me tarde de découvrir aussi Scènes de crime au Louvre, du même auteur.



Je remercie bien chaleureusement les éditions Le passage et Babelio pour sa Masse Critique.

A présent, je n'ai qu'une envie : foncer au musée d'Orsay pour admirer certaines de ces oeuvres que j'ai pu découvrir lors de cette épatante balade sanglante et instructive.
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Scènes de crime à Orsay

Ayant manqué Scènes de crime au Louvre, premier livre de Christos Markogiannakis sur un thème très original, j'ai découvert cet auteur qui m'a emmené pour une visite, sur le même thème, mais à Orsay, cette fois.

L'auteur connaît bien son sujet et ne se lance pas, dans ce qu'il appelle le Criminart, au hasard puisqu'il a étudié le droit et la criminologie avant d'être avocat pénaliste.

Dans cette gare où, comme dans toutes les autres, l'anonymat prévaut, bien des existences se sont croisées mais c'est la mort, le plus souvent tragique, qui attire et inspire ces Scènes de crime à Orsay.

Les oeuvres présentées dans ce livre que j'ai pu découvrir grâce à Lecteurs-com dans le cadre des Explorateurs du Polar, ont été réalisées entre 1848 et 1914. Les éditions le Passage n'ont pas mégoté sur les illustrations, les reproductions des oeuvres, ajoutant même parfois des gros plans pour permettre au lecteur de visualiser le propos de l'auteur. C'est un beau livre, même si, fatalement, il est très sanglant.

Je ne vais pas détailler les vingt-deux tableaux ou sculptures choisies mais je reconnais, n'étant pas spécialiste en peinture, méconnaître la plupart des artistes, Paul Cézanne mis à part, bien sûr ! C'est justement très bien de valoriser des gens comme Léon Bénouville, Henri-Camille Danger, Émile Lévy, Gustave Moreau et tous les autres qui s'inspirent soit de la mythologie, soit de l'histoire, soit de la religion.

L'auteur m'a appris quantité de choses sur chaque tableau détaillé, n'hésitant pas à s'en extraire pour citer des cas similaires ou présenter une oeuvre réalisée sur le même fait forcément atroce.

Ayant visité ce magnifique musée il y a quelques années, ces scènes de crime ne m'avaient pas attiré mais je reconnais qu'après avoir lu Christos Markogiannakis, l'envie d'y retourner est là, envie bonifiée par tout ce que l'auteur m'a appris. Il est vrai que, passant devant un tableau ou une sculpture, beaucoup de détails nous échappent.

S'il fallait mettre une oeuvre en exergue, tâche bien délicate, je citerais L'attentat de Berezowski contre le tsar Alexandre II, le 6 juin 1867 par Jean-Baptiste Carpeaux. Cette tentative d'assassinat apporte des rappels historiques très intéressants et le texte enrichit considérablement une oeuvre paraissant un peu confuse au premier coup d'oeil. Christos Markogiannakis fait même preuve d'humour lorsqu'il écrit, après avoir parlé des assassinats de François-Ferdinand à Sarajevo, d'Alexandre 1er de Yougoslavie à Marseille et de John Kennedy à Dallas : « Dans les trois cas, les victimes se trouvaient dans une voiture découverte. Un bon conseil donc : si vous êtes un grand chef d'État, laissez la décapotable au garage. Un attentat a davantage de chance de réussir si vous circulez à découvert. »

Enfin, je regrette la part trop importante prise par le récit de la mort de Jésus. On y croit ou pas ! Peut-être le prénom de l'auteur l'a-t-il incité à cela ? Par contre, je le suis entièrement lorsqu'il parle du génocide des Juifs et j'ai appris que la gare d'Orsay était celle qui accueillait les déportés survivants des camps de concentration nazis de retour en France.

Scènes de crime à Orsay m'a beaucoup apporté et sa lecture s'est révélée captivante grâce à une écriture variée, jamais lassante, l'épilogue étant à la hauteur de la qualité du livre : surprenant et tellement vrai !
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Scènes de crime à Orsay

Un corps. Plus loin, sur les marches d'un escalier, la tête. Tranchée …



Un couple adultère retrouvé mort …



Des meurtres, des crimes à gogo !



Non, nous ne sommes pas dans un épisodes des Experts ou autres séries américaines.



Nous sommes au Musée d'Orsay. le célèbre et magnifique musée parisien.

Si on se promène dans ce haut lieu de la culture parisienne, on finira par tomber sur des oeuvres traitant de massacres, de génocides, de meurtres passionnels et autres joyeusetés…



Christos Markogiannakis, dans cet ouvrage érudit et passionnant, se propose de nous prendre par la main et nous guider vers ces oeuvres moins conventionnelles. En effet, il propose de nous faire découvrir les tableaux des crimes les plus terribles qui peuplent ce musée.



Analyse artistique et criminelle, chaque oeuvre est passée à la poudre à empreinte, pour mieux en découvrir l'histoire. L'auteur sait de quoi il parle puisqu'il a étudié lui-même la criminologie.



Chaque oeuvre devient une enquête passionnante. Chaque tableau devient une scène de crime qu'il convient d'élucider.



L'auteur décrit l'oeuvre dans un contexte à la fois historique et social et propose ensuite une véritable enquête afin de découvrir le meurtrier.

On croise au hasard de cet ouvrage riche et documenté mais jamais ennuyeux des Rodin, Cézanne et autre Moreau … Qui réussissent à nous faire frémir.



Cette galerie « cauchemardesque » m'a passionné et m'a terrifié !

Je n'ai plus qu'à aller refaire un tour chez Orsay avec un regard neuf sur des oeuvres que je ne connaissais pas.



Avis aux amateurs d'art et de sensations fortes ! Ce livre est fait pour vous !


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Au 5e étage de la faculté de droit

C'est la curiosité qui m'a fait commencer ce livre , un roman policier grec … je crois que c'est mon premier !

Anghélos Kondylis ( étudiant doctorant brillant ) , avait tout pour lui , mais pas de bol, il est arrivé au mauvais moment au mauvais endroit et ...Pffff, il est passé de vie à trépas après avoir buté sur un cadavre , celui d'une professeure qui était détestée par tous ses collègues . Le capitaine Markou (de son prénom , Christophoros) est chargé de trouver le meurtrier de la fac de droit.



Ne prenez pas ce roman pour être dépaysés et voyager, toute l'action se passe quasiment dans les bâtiments de la fac , avec une petite incursion dans un café , un minuscule trajet de nuit dans les rues d'Athènes , et peut-être une vision panoramique et en plan large du bureau couvert de papiers du capitaine Markou . Ce roman pourrait être une pièce de théâtre . Le décorateur aurait carte blanche puisqu'il n'y a pas de "vue" sur la ville, les descriptions de lieux sont inexistantes et hormis les noms et prénoms des personnages , je n'ai en aucune façon , eu l'impression d'être en Grèce…

Il est fait référence une fois, à la crise financière que traverse ce pays, grâce au gardien de l'école qui précise qu'il bosse de 7h du matin à 23h , mais qu'il ne se plaint pas , il pourrait être plus mal loti, au moins , il n'est pas au chômage lui...

Tout est centré sur les dialogues et nul besoin d'avoir lu toute l'oeuvre d' Agatha Christie pour voir qu'un hommage est fait à Hercule Poirot.

Interrogatoires et réquisitoire final, à la mode belge , avec tous les suspects réunis dans la même pièce, la rate au cour bouillon en train de se faire éliminer un par un de la liste des suspects.



C'est un roman policier plein de bonne volonté mais qui n'a pas la "carrure internationale", si je puis le formuler ainsi . Pour moi, il y a un cruel manque de descriptions.

C'est un roman qui ne donne pas envie d'étudier ou d'être prof à la fac de droit car au cinquième étage on s'écarte beaucoup du droit chemin !

PS: et petit clin d'oeil …

A la fin du roman , l'auteur remercie Stéphane Bern et Michel …. De Grèce (ça ne s'invente pas !)

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Au 5e étage de la faculté de droit

Athènes. Ses temples. Son acropole. Son tzatziki. Et sa faculté de droit.



Christos Markogiannakis nous propose de pénétrer dans l'enceinte de la faculté et de suivre le capitaine Markou dans une enquête plutôt académique sur les traces d'un double meurtre, au cinquième étage de l'illustre université.



L'auteur, lui-même diplômé de criminologie dans la fameuse faculté, sait de quoi il parle et nous entraîne dans ses couloirs où se cachent bien des secrets. Il ouvre les portes en grand et nous dévoile les petits secrets et les rivalités qui gangrènent cet univers.



Il faut s'habituer aux divers noms à rallonge des protagonistes aux sonorités grecques mais une fois plongé dans l'enquête, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire.



On suit donc l'enquêteur, Markou, lui-même ancien élève de la faculté maudite qui va s'attacher à résoudre le sac de noeud ! L'enquête se fait à l'ancienne, avec de longs interrogatoires qui m'ont rappelé une certaine Agatha Christie. Markou, comme son homologue belge, fait travailler ses cellules grises mais à la grecque ! Jusqu'au dénouement final qui réunit tous les suspects pour un exposé des faits.



Nous avons donc là une trame de facture classique pour un roman policier qui se lit sans déplaisir mais ne révolutionne pas non plus le genre. le fait qu'il se passe à Athènes est finalement peu marqué, l'intérêt résidant surtout dans les coulisses du microcosme du petit monde universitaire, principale originalité du sujet.



Pour les amateurs de romans policiers à l'ancienne, les autres risquent de moins apprécier le voyage.


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Au 5e étage de la faculté de droit

Quand Anghélos Kondylis, brillant doctorant en criminologie, arrive au cinquième étage de la faculté de droit d'Athènes, par un soir de février, c'est pour tomber sur le corps sans vie d'une de ses professeurs, la détestée et détestable Irini Siomou. Sans avoir le temps de se remettre du choc, il est lui aussi abattu d'une balle en pleine tête. Pas de chance pour le beau Anghélos, au mauvais endroit, au mauvais moment.

C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, du département des homicides de l'Attique, qui est chargé de l'enquête sur ce double homicide. Lui-même diplômé en criminologie, il connait aussi bien les lieux que les professeurs mais ne se doutait pas du climat délétère régnant sur son ancienne faculté. Les professeurs, le président, la directrice, et même la secrétaire, cachent de sombres secrets, se livrent à une guerre larvée et pourraient, chacun, avoir commis le double meurtre. L'affaire s'annonce délicate pour le capitaine…



Is Greece the new Iceland ? Peut-être que la Grèce est en passe de devenir une terre du polar…Car après Petros Markaris et son commissaire Charitos, voici Christos Markogiannakis et son capitaine Markou. Si le premier est un poil plan-plan, le second est un jeune flic dynamique et ambitieux qui n'hésite pas à gratter là où ça fait mal, quitte à blesser quelques susceptibilités. Son enquête va l'entraîner dans les secrets les plus intimes, et les plus noirs, de l'institut de criminologie d'Athènes. D'ailleurs Markogiannakis ne cherche pas à dépayser le lecteur. de la ville nous ne verrons que le fameux cinquième étage dans un huis-clos étouffant où tout le monde ment, dissimule, cherche à se montrer sous son meilleur jour. Mais Markou ne se laisse pas leurrer et finit par révéler les failles, les mensonges, les faux-semblants, les mesquineries et les crimes de ce joli petit monde et se permet un final flamboyant dans la plus pure tradition du célèbre Hercule Poirot.

Au 5è étage de la faculté de droit est un polar sympathique qui se lit avec plaisir malgré son classicisme. On aurait aimé un peu moins de couloirs mal éclairés et un peu plus De Grèce mais c'est tout de même un bon début pour le capitaine Markou. A suivre.

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Scènes de crime à Orsay

Je remercie Babelio et les éditions LePassage pour le magnifique « Scènes de crime à Orsay » de Christos Markogiannakis.

Diplômé de criminologie, avocat pénaliste pendant quelques années, cet homme forcément imprégné de mythologies par ces origines grecques, féru d'art, nous offre un essai d'« art criminel ».

Idée originale qui nous permet de (mieux) découvrir des œuvres d'art du musée d'Orsay par le prisme de la criminologie ! Et inversement.

Chaque thème criminologique est en effet abordé à travers une ou plusieurs oeuvres d'art. Elles représentent chaque fois un crime peint ou sculpté par un artiste parfois de renom (Cézanne, Rodin, Moreau, Sérusier, etc.) exposé au Musée d'Orsay. L'auteur nous détaille l'oeuvre en rappelant le contexte historique et social, l'histoire parfois mythologique liée à cette oeuvre, tout en les soulignant par des analyses, statistiques, typologie et faits criminels plus contemporains (meurtre de masse, tueur en série, les multiples mobiles, etc.).

Ce fut pour moi un réel plaisir (quelque peu morbide ou voyeuriste ?) que d'aller d'un tableau à un autre, de prendre le temps de regarder les détails que l'auteur nous décrivait, de comprendre enfin certains symboles présents. Tel un Poirot à la sauce grecque, Markogiannakis résume suffisamment l'histoire de chaque scène de crime (ou oeuvre), rappelant avec précision le rôle de chaque protagoniste pour qu'on arrive à le suivre avec intérêt, sans qu'on s'essouffle ni qu'on se perde en route.

Par ses rapprochements avec l'histoire plus actuelle (la chasse aux sorcières, les divers attentats politiques –Kennedy par exemple-, les homicides les plus marquants du 20ème siècle), il nous garde en haleine comme si on tenait entre les mains un vrai bon polar. Ces parallèles avec l'histoire contemporaine nous rappellent aussi que nous, les mortels, ne sommes pas si différents des Dieux de la mythologie. Et que cela fait parfois froid dans le dos lorsqu'il évoque les violences au sein d'un foyer, les tueurs en série, les génocides, les différentes méthodes pour la peine de mort passées et encore actuelles (selon Amnesty International, 23 pays au moins en 2017 ont appliqué la peine de mort dont Les Etats-Unis, la Chine ou l'Arabie Saoudite)….

Certes, il m'a paru étonnant de me voir apprécier le travail et la création de bon nombre de ces artistes alors qu'il s'agissait uniquement de représentations de crimes et de morts, bien loin de la douceur des impressionnistes ou de l'onirisme des préraphaélites ou encore de l'enchantement des couleurs d'un Pollock ou d'un Zao Wou-ki.

Mais ces tableaux sont notre histoire, notre ADN. Il est d'ailleurs rappelé en début d'ouvrage que le crime fait partie de notre société : « une société qui en serait exempte est tout à fait impossible » selon le sociologue Durkheim. Tout comme nous allons voir des expositions de tableaux qui n'ont pas forcément de peinture rouge sang mais sont aussi beaux et terriblement sombres par leur réalisme social et tragique (la période bleue de Picasso –maladie, pauvreté-, Guernica de Picasso encore, les dessins collés sur les murs d'Ernest Pignon-Ernest, les oeuvres humanistes et écologiques de Frans Krajcberg, etc.).

En plus de la qualité de ces oeuvres et du travail d'archive et de criminologue réalisé par l'auteur, j'ai pris aussi plaisir bien entendu à me remémorer les histoires d'amour, les personnages mythologiques et les tragédies les plus célèbres représentées : la guerre de Troie-Hélène, Agamemnon et Clytemnestre, Sarpédon (fils de Zeus)-, Orphée et Eurydice, Méduse, les danaïdes et tant d'autres encore.

Cela me paraît d'ailleurs une bonne façon d'amener les (grands) adolescents à s'intéresser à l'Art et arriver les emmener aux musées grâce à cette approche différente des oeuvres d'art. Pour ma part, j'ai éprouvé comme une sorte de satisfaction de me sentir un peu plus « cultivée » à la fin de cet essai.

A ma prochaine escapade au musée d'Orsay, il est fort à parier que je ne me contenterai pas de faire l'exposition en cours. Dans les dédales du musée, je partirai à la recherche de ces oeuvres présentées, en m'arrêtant plus longtemps devant ces tableaux, souriant peut-être en croyant que mon oeil est plus aiguisé et que je suis à même de mieux apprécier et les comprendre, me prenant presque pour un policier aguerri devant une scène de crime, sur les traces du coupable.
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Mourir en scène

J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de l’époque sur mon blog.



Ici, on en est déjà à son troisième thriller. Les décors prennent encore une fois placent en Grèce. Quel bonheur quand le ciel est gris, qu’il pleut sans arrêt et que les prémisses de l’hiver s’installent !



L’histoire commence en fait par la fin, je ne vous en révèle rien puisque la quatrième de couverture annonce la couleur. Ensuite, l’enquête se fait comme à compte-à-rebours. On retourne quelques semaines en arrière afin de comprendre comment on a pu en arriver là.



Malgré la consonance des noms grecs qui auraient pu facilement me perdre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue. Alors qu’on pense à chaque fois avoir démêlé les ficelles, l’auteur offre un rebondissement qui fait perdre nos certitudes.



C’est frais, agréable à lire et offre un très bon divertissement. Christos Markogiannakis est définitivement un des auteurs grecs de littérature noire à garder le nom en mémoire.
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Scènes de crime au Louvre

Un seul mot : Passionnant !



Christos Markogiannakis me surprend à nouveau avec cet essai très bien écrit sur les meurtres à travers diverses œuvres d’art du musée du Louvre. J’avais aimé son roman Au 5e étage de la faculté de droit et j’ai été heureuse de le découvrir dans un autre style.



Scènes de crime au Louvre, c’est un peu comme une visite guidée au Louvre mais sans quitter votre salon. L’auteur nous présente en effet, plusieurs œuvres et nous raconte leur histoire, nous plonge dans des scènes de crime, dans l’Histoire avec un grand H. Plusieurs domaines se rencontrent : l’art, l’histoire de l’art, l’histoire, la criminologie et bien d’autres.



L’écriture est simple et cet essai se veut abordable pour tous les lecteurs. Il n’en reste pas moins incroyablement bien documenté. Je suis peu familière avec ce type d’écrit, je me dirige presque toujours vers la fiction mais j’ai adoré me plonger dans ce livre et je renouvèlerai très prochainement l’expérience.


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Au 5e étage de la faculté de droit

Un policier venu de Grèce, forcément, je me jette dessus, moi qui rêve de découvrir ce magnifique pays et ses îles toutes plus belles les unes que les autres, sa gastronomie alléchante et son histoire passionnante.



Nous voici donc à Athènes, où dans une université, au département de criminologie, une professeure et un étudiant sont sauvagement assassinés. C’est Christophoros Markou, jeune flic ambitieux et fraîchement diplômé de cette fac à qui ont confié l’enquête.



J’ai trouvé ce roman vraiment réussi et ce qui m’a le plus plu c’est le rythme très lent de l’enquête. On est loin des thrillers américains, des séries télévisées style 24h où tout va très (trop !) vite. Ici, on prend notre temps et l’on remet volontiers au lendemain ce qui peut l’être. « Si l'on ne trouve pas l'auteur d'un crime dans les quarante-huit heures, après, plus le temps passe, plus c'est difficile. Ce stupide lieu commun véhiculé par la presse et les séries télévisées lui revint en mémoire. Il était bien placé pour savoir que la résolution de cette affaire serait le fruit d'un long travail. Et que cela prendrait du temps. Sans compter la chance. Celle qui avait toujours été de son côté. Comme on dit en Grèce, aide-toi, Athéna t'aidera. »



Markou est un flic sympa et je me verrai bien le retrouver dans d’autres romans, car il ferait un très bon personnage récurrent de saga. Il est jeune et zélé, sait s’entourer des bonnes personnages et est très perspicace. Il ne laisse jamais tomber et je me suis très vite attachée à lui. Dommage qu’on n’en sache pas un peu plus sur sa vie personnelle mais en tout cas dans le boulot c’est un très bon flic. « Il me paraît invraisemblable, irréel, que l’auteur de ce double crime odieux soit un de nos professeurs, étudiants ou employés. Ce serait une catastrophe pour l’image du département, continua le professeur à voix basse, comme effaré par ce qu’il venait de dire. En tout cas, je vous le répète pour la énième fois, il faut trouver le coupable. J’ai toute confiance en vous et en vos compétences pour lui mettre la main dessus ! »



L’enquête est prenante, on apprend au compte-goutte certains détails sur la vie des deux personnages assassinées de part avec les interrogatoires de l’entourage des victimes. Encore une fois, j’ai adoré voir que certaines personnes ont une vision diamétralement opposée d’une même personne ce qui n’est pas toujours facile pour le lecteur ou le policier de se faire une vraie idée de la personne, de son caractère…« Je suis perdue. Tu me diras, c'est normal, ce n'est pas mon job, je ne suis pas flic, mais putain, j'ai lu des dizaines de livres sur la nature humaine et le crime, j'ai dévoré des bibliothèques entières de polars, ça devrait bien servir à quelque chose, non ? »



La dernière partie du roman est excellente et un vrai clin d’œil au romans d’Agatha Christie mettant en scène le célèbre détective Hercule Poirot. Markou réunit, en effet, tous les suspects pour leur exposer ses hypothèses et faire la lumière sur ce double crime. C’est une vraie réussite et je dois dire que si l’on a l’impression de piétiner pendant les trois quarts du roman à cause de la lenteur de l’investigation, cette fin est à la hauteur de toutes nos attentes. « Ces dernières paroles finirent de jeter un froid. Quatre innocents et un coupable attendaient anxieusement la suite. Attendaient un nom. Ce nom, Markou le connaissait. Il percevait les sensations qui traversaient les corps, par la posture de l’un sur sa chaise, la tension du buste de l’autre, les regards affolés ou fuyants. Parmi ceux qui l’évitaient, deux yeux haineux, glaçants, fixés sur le policier tels ceux d’une gorgone prête à lancer son regard mortel, tâchant de lire sur son visage et d’interpréter ses paroles. Un regard dépourvu de peur. Juste le doute, un doute cuisant – et si j’avais négligé des indices qui pourraient me démasquer ? »



Enfin j’aurais sans doute aimé un peu plus de dépaysement, découvrir un peu plus le pays, la Grèce qui me fait tant rêver mais l’auteur choisit ici de mettre son enquête davantage en avant. C’est un choix judicieux mais je reste un peu sur ma faim en matière de tourisme et de découverte culturelle. Le roman s’adresse peut-être davantage aux grecs eux-mêmes qui connaissent déjà les us et coutumes du pays mais pour nous autres étrangers, j’aurais aimé quelques anecdotes supplémentaires. En tout cas, c’est une belle découverte et je lirai très vite un autre roman de l’auteur pour en découvrir un peu plus sur lui.
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Scènes de crime à Orsay

Je remercie vivement Babelio et les éditions Le Passage pour ce bel ouvrage reçu dans le cadre de Masse critique.



"Scènes de crime à Orsay" est le résultat d'une idée lumineuse, à savoir décortiquer, telle une fine équipe d'experts en enquêtes criminelles, certaines des grandes œuvres représentant un meurtre, exposées au musée d'Orsay.

Contexte historique et culturel, enjeu politique, coupables, arme(s) du crime et mobiles nous sont présentés d'une manière ludique et agréable. J'ai également particulièrement aimé le fait que l'auteur se serve de chaque tableau comme illustration des différents types d'homicides existants (crime passionnel, peine de mort, fratricide, meurtre domestique, martyre etc...)

L'auteur fait régulièrement des zooms et gros plans sur certains détails des tableaux ou sculptures sur lesquels mes yeux de novice n'auraient pas accrochés et qui seraient donc passés totalement inaperçus ou dont je n'aurai pas compris la référence ou la signification sans ceux-ci.



L'écriture n'est pas transcendante, mais les pointes d'humour, les anecdotes truculentes, les points sémantiques de criminologie et médecine légale, mais aussi les détails sur le contexte de réalisation des différentes œuvres qui parsèment le récit sont grandement appréciables, et contribuent à rendre cette lecture enrichissante. Saviez-vous que la sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux, "Ugolin" aurait pu rester inachevée car jugée démesurée et ainsi privée de son financement ? Aviez-vous remarqué la jeune fille entourée d'un serpent, au premier plan de "La Mort d'Orphée" d'Émile Lévy, référence directe à la mort d'Eurydice, l'épouse d'Orphée, mordue par une vipère le jour de leurs noces ?



L'auteur se sert également de ces représentations du crime pour rédiger un véritable essai sur l'attirance que les hommes ont, de tout temps, manifesté, et ce même malgré eux, pour la violence et les crimes.



Il existe également un premier volume "scènes de crime au Louvre" qui suit le même concept, mais cette fois avec les scènes de crime exposées au Louvre, et qui, à mon avis, doit être tout aussi intéressant.



Un beau livre qui ravira les admirateurs d'art, curieux de découvrir les secrets des scènes de crime en peinture.

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Qui a tué Lucy Davis ?

Traduit du grec par Hélène Zervas



Polar très classique avec huis-clos, de nombreux suspects avec tous un mobile différent. De quoi bien occuper le capitaine Markou qui ne peut, par le fait, profiter de vacances pourtant bien méritées sur cette île de Nissos isolée par une tempête. Il est le seul, avec un stagiaire, à pouvoir mener l'enquête.

La quatrième de couverture compare le roman à ceux d'Agatha Christie. L'auteur ne s'en cache d'ailleurs pas. Effectivement, il y a de nombreuses références à Hercule Poirot dans le livre.

Pas vraiment un coup de coeur, mais le job est fait et c'est déjà bien.
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Au 5e étage de la faculté de droit

Cinquième Étage de la Faculté de droit d’Athènes, Section de criminologie, Anghelos Kondylis, doctorant en criminologie découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou dite « La vipère » … avant d'être tué à son tour. Une erreur ou bien cet étudiant se trouvait là au mauvais moment.

Chargé d'enquêter sur ce double meurtre, Christophoros Markou, jeune capitaine fraîchement diplômé pénètre dans l'univers secret de la Faculté et particulièrement du Département de criminologie où lui-même à étudier.

Ce hui clos se déroule au sein du Département de criminologie, dans un restaurant et dans le bueau du capitaine. L'auteur nous entraîne dans les arcanes de l'université avec ses rivalités, ses ambitions, son ambiance délétère et étouffante. Le capitaine Markou connaît tous les professeurs et les interrogera. Au fur et à mesure du développement de l'enquête, on en apprend de plus en plus sur les deux victimes.

L'enquête est menée à l'ancienne, dans une ambiance rétro à la Simenon, un rythme lent, des notes prises dans un carnet. Tous les ingrédients d'un policier. La réussite de l'enquête est dû aux réflexions et aux déductions du capitaine qui pourrait devenir un personnage récurrent.

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Auteur de crimes

Second roman que je lis de l’auteur. Celui-ci m’a été offert par mon amie en version dédicacé avec mon prénom écrit en Grec, (enfin, comme je ne lis pas le Grec, j’espère que c’est bien mon prénom.)



Même constat pour celui-ci que pour le précédent, le manque de descriptions fait que je me perds un peu sur les personnages. J’ai du mal à retenir leur nom et donc à savoir qui est qui.

Il y a aussi le fait qu’on ne reste pas vraiment sur l’enquête. Il n’y a pas de réel suivi qui permette de mener sa propre enquête. Pas d’indices, où alors je ne les vois pas !



Les chapitres sont très courts, les phrases et le roman aussi.

Il se lit donc très vite.

On sent l’admiration de l’auteur pour ses confrères et surtout pour ma chère Agatha Christie.

Je relèverai juste cette phrase « Si j’étais Holmes, j’aurais besoin d’un docteur Watson, et si j’’étais Hercule Poirot, il me faudrait une miss Oliver ou un inspecteur Japp. »

J’ai lu tous les romans d’Agatha, et pour moi, Hercule va avec Hastings, son compagnon de toujours !



Le roman reste agréable à lire mais il manque trop d’éléments importants pour que je sois complétement captivée par la plume de l’auteur.

Peut-être serez-vous plus emporté que moi par les enquêtes du Capitaine Markou.
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Au 5e étage de la faculté de droit

Anghelos Kondylis, brillant doctorant et la professeure Irina Siomou surnommée " la Vipère " sont retrouvés assassinés au 5°étage de la Faculté de droit d'Athènes !

C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, fraichement diplômé de cette université qui va être chargé de l'enquête !

Dans un premier temps, Christos Markogiannakis en respectant quasiment une unité de temps et de lieu classiques nous entraine avec son capitaine dans les bureaux des collègues des 2 victimes à la recherche d'informations : là ou s'entrelacent les ambitions professionnelles, les compromissions, les lâchetés et les vanités du monde secret du 5° étage de la Faculté de droit.

Cette investigation est un peu longue mais, se dessine peu à peu, en la personne de Kardamis qui est candidat pour la 3° fois à un Master de droit et, qui entend des Voix contradictoires le coupable idéal ! Et, c'est précisément à partir de ce moment et, quand il avoue sa culpabilité pour ensuite se suicider : que le capitaine Markou suite à une phrase prononcée par Kondylis avant sa mort va s'orienter vers la thèse de la manipulation de Kardamis par un des professeurs qui avait un secret à cacher !

A la manière d'Hercule Poirot, Markou va faire marcher ses petites cellules grecques et réunir, après moultes vérifications les suspects et, énoncer avec délectation leurs travers, leurs méfaits, leurs bassesses et, enfin désigner le (ou la ) coupable !

Hélas, avec ce double crime et, l'aveu de Kardamis : il sera impossible de poursuivre l'auteur(e) en justice !

"Aide toi, Athena t'aidera" comme disent les Grecs et, même si l'organigramme du département va changer suite à des départs de professeurs : justice ne sera pas faite !

L.C du polar du mois d'août 2021 .
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Au 5e étage de la faculté de droit

Qu’a-t-il bien pu se passer pour que la professeure Irini Siomou, surnommée La Vipère, ainsi que le brillant étudiant au doctorat Anghélos Kondylis, soient découverts sans vie dans un couloir du département de criminologie de la faculté de droit d’Athènes ? C’est le capitaine Christophoros Markou, second de la Direction de la police de la région de l’Attique et ancien étudiant du département, qui est chargé de faire la lumière sur ces événements. Huis clos qui se réclame des plus grands - Poirot et Holmes -, Au 5e étage de la faculté de droit est un roman policier de facture assez classique, aux chapitres se découpant en dates et heures. L’auteur braque ses projecteurs sur ses personnages sans cependant beaucoup les développer, en particulier Markou qui n’a pas de passé, pas de collègues intégrés à l’intrigue, à peine un appartement qu’il ne fréquente guère. Ses qualités, notamment sa ténacité, sa droiture et son sens de la justice, qui vont se manifester en finale avec une certaine touche d’originalité, le rendent quand même intriguant. Une lecture sympathique qui me donne envie de poursuivre cette série policière, en espérant en apprendre davantage sur son personnage principal ainsi que sur la ville d’Athènes, bien peu mise pour le moment en valeur.
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Scènes de crime à Orsay

*Masse critique Babelio*



Je vais courir au Musée d'Orsay à Paris, le livre de Christos Markogiannakis « scènes de crime à Orsay » sous le bras ! Séduite par l'originalité du sujet *, admirative de la grande érudition de l'auteur, qu'il partage avec nous très simplement, intriguée par la participation à l'enquête, comme si nous étions la police scientifique, interpellée par ces détails qui auraient pu nous échapper, étonnée par l'imagination des artistes qui traitent différemment un même sujet et enfin affectée par cette Violence des XXe et XXIe siècle qui conduit à une réflexion profonde et même à un peu d'inquiétude.



J'ai couru à Orsay : merci pour cette visite en deux temps



Un tout petit bémol : la graphie du livre est bien mince et les lettres bien claires…difficile de lire longtemps.



Merci à Babelio et aux Editions Lepassage pour cette découverte.



*je ne connaissais pas « scènes de crime au Louvre ».
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Omero, le fils caché

Une introduction indique que l’auteur du livre ne serait que le messager de l’histoire qu’il nous confie. Omero Lengrini lui aurait légué ce texte, avec la liberté d’en disposer comme il le souhaitait.



Omero est né le 30 mars 1960. Il a grandi, auprès de sa mamma et de son papà, dans une maison à côté d’un lac. Isolé et seulement entouré d’adultes, il a été gâté matériellement par son parrain, un homme à qui il devait écrire des lettres, sans jamais l’avoir rencontré. La première fois qu’il est sorti de son environnement (pour des raisons médicales), il avait onze ans.



Toute sa jeunesse, Omero a vécu caché. Il découvrira, tardivement, qu’il est l’enfant de deux célébrités. Leurs noms ne sont jamais cités, mais ils sont précisés dans la quatrième et leurs portraits illustrent la couverture. Il est le fils de Maria Callas et Aristote Onassis. Aucun protagoniste n’est nommé, mais ils sont tous reconnaissables, en raison des éléments véridiques évoqués. Il est facile de comprendre qui est la Veuve, par exemple, grâce aux rappels au sujet de son destin et de celui de sa famille.



Déclaré mort à la naissance, Omero déroule sa vie, imprégnée de sa quête obsessionnelle d’appartenance, d’identité, de vérité, de légitimité et surtout d’existence. Le récit est basé sur des faits réels et la frontière entre la fiction et la réalité est indétectable. J’ai cru cette histoire sans pouvoir affirmer sa véracité. J’ai été émue par ce garçon, sur les traces de ses origines, j’ai partagé ses colères et ses regrets et j’ai été révoltée par les douleurs que les mensonges ont provoquées. Sa vie est construite autour des secrets et du besoin irrépressible de prendre sa place. De déceptions en rendez-vous manqués, son histoire ressemble à une tragédie grecque, mêlée à du suspense. Omero le fils caché est un roman fascinant qui interroge sur la portée des choix et sur celle du destin. C’est un coup de cœur.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Mourir en scène

Direction la Grèce, et la Riviera Athénienne pour découvrir non pas l'Acropole, ses dieux et ses temples mais la plus grande star grecque, Neni Vanda. Après un prologue mené comme un show explosif, où Neni Vanda prend feu après un spectacle hors-normes pour clôturer sa carrière, puis disparait lorsque la scène flottante explose intégralement.



Une enquête est instruite par le capitaine Christophoros Markou qui nous embarque avec lui dans un passé proche pour comprendre, enquêter, analyser, soupçonner, surveiller, à la recherche de la clé de la découverte de ce cauchemar que vit la Grèce.



"Mourir en scène" est mon premier roman de Christos Markogiannakis et mon premier polar depuis des années. Un roman haut en couleur qui nous mène directement dans le milieu des palettes et du showbiz mais aussi de la politique sociale et économique de la Grèce en pleine crise financière.



Le capitaine Markou mais surtout la plume de l'auteur ont réussi à me conquérir. Entre les lignes, on mène l"enquête avec Markou, ce capitaine sans failles, attaché a un travail bien fait. Suspicions, indices, fausses pistes ; telle une partition de musique aux rythmes extrêmement maitrisés, l'auteur essaye de nous détourner de l'enquête et de la vérité.



Un suspense maîtrisé dû à une construction du roman ficelé avec finesse, et de la manière dont les indices sont distillés. Un roman passionnant qui nous plonge dans les eaux troubles d'une Aphrodite déchue par son temps. Un roman réussi à tel point qu'on se retrouve vite à la dernière page avec une tension qui monte avant la grande révélation finale.



Un excellent polar, très divertissant avec un capitaine de police attachant et une chanteuse qui cache bien des vérités derrière son apparence de diva !
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Au 5e étage de la faculté de droit

Au titre évocateur d’une faculté de droit, je me devais de m’y plonger. C’était en quelque sorte un petit retour aux sources pour moi qui aie fréquenté les bancs de l’université et plus particulièrement, ceux de la faculté de droit de Louvain-la-Neuve pendant plus de 5 ans. Voilà déjà 9 ans que j’en suis sortie diplômée d’un master de droit et les années filent décidément à tout allure.



Tout commence par le meurtre d’une professeur, détestée tant par ses collègues que par ses étudiants, et d’un doctorat charismatique dans les couloirs sombres du département de criminologie de la faculté de droit d’Athènes tard dans la nuit. Le capitaine Markou est dépêché le lendemain sur les lieux et commence alors une enquête qui risque de dévoiler tous les sombres secrets des membres de ce petit microcosme qu’est le monde universitaire avec ses rivalités, ses jalousies et ses coups tordus.



Une des choses que j’ai vraiment apprécié dans ce livre a été de pouvoir voyager jusqu’en Grèce et plus particulièrement, jusqu’à Athènes car c’est dans les couloirs de la faculté de droit de cette ville qu’on atterrit grâce à ce roman policier. Je l’ai trouvé entouré d’une atmosphère tout à fait particulière et savoureuse. Je pense que c’était mon baptême du feu en matière de littérature grecque et il a été tout à fait réussi.



Le jeune auteur Christos Markogiannakis est lui-même diplômé de cette faculté et a utilisé sa propre expérience pour en planter son décorum. J’ai trouvé qu’il misait beaucoup sur son capitaine et sur l’enquête au sens traditionnel du terme, sans que les technologies (malgré leur aide inépuisable apportée de nos jours aux enquêtes policières) n’interviennent à tout moment, ce qui est particulièrement appréciable pour parfois être dépaysant.



Alors que je suis en pleine période en ce moment de nombreuses lectures de polars et de thrillers en tout genre, je l’ai trouvé un peu plus original que d’autres par une atmosphère assez rétro, notamment par la personnalité tout à fait atypique de son protagoniste principal, le capitaine de police Markou. J’ai parfois eu l’impression de me retrouver en plein roman d’Agatha Christie et de son infatigable détective Hercule Poirot. Il ne manquait plus que la pipe, le chapeau et la moustache à ce cher Markou pour combler l’illusion. Le final en la scène de la révélation de l’auteur des crimes a de nombreux points communs avec la littérature de cette très chère et talentueuse auteure anglaise qu’était Agatha Christie.



J’espère que cet auteur n’en restera pas là et nous comblera, nous lecteurs, d’autres aussi bonnes lectures.
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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