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Citations de Chrystine Brouillet (454)


Mais cette ombre qui pesait sur son âme, elle pouvait l’utiliser. Comme du compost pour sa musique, pour ses textes. Compost, composer. Le compost était le résultat de la pourriture. Ses chansons seraient bien nourries, elles ne manqueraient jamais de rien.
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Graham avait en tête la juge Verreault, qui avait déclaré que le crime était moins grave puisque la victime, une enfant, ayant été seulement sodomisée, avait conservé sa virginité.
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Elle était ravie qu’elle réussisse dans cette nouvelle vie, elle aimait écrire les succès des femmes. Mais Cynthia lui avait dit de rentrer à Montréal. De ne plus la déranger.

Que devait-elle lui écrire maintenant ? Comment trouver les mots qui rétabliraient le contact entre elles ?
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Il comprenait cependant que Jacques commence à s’en lasser ; elle était vraiment jolie, mais trop gamine. Et trop naïve. Jacques faisait ce qu’il voulait avec elle. Elle n’avait pas compris qu’elle commençait à l’ennuyer et qu’elle devrait accepter de pimenter leur relation si elle ne voulait pas qu’il la plaque avant la fin du mois.
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Il lui semblait que les bulles étaient plus fines, le goût plus suave, moins sucré. Clovis avait même pensé à apporter des verres à champagne ; ils n’allaient tout de même pas déguster ce millésime dans des bocks à bière. Il avait adressé un clin d’œil à Faye qui avait ri tandis qu’il remplissait son verre de nouveau.
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Elle n’avait jamais bu de vrai champagne. Elle connaissait déjà le Codorníu, mais n’avait jamais goûté au Veuve Clicquot et, même si elle n’y connaissait rien, elle le trouvait vraiment meilleur que le mousseux espagnol. Il lui semblait que les bulles étaient plus fines, le goût plus suave, moins sucré. Clovis avait même pensé à apporter des verres à champagne ; ils n’allaient tout de même pas déguster ce millésime dans des bocks à bière. Il avait adressé un clin d’œil à Faye qui avait ri tandis qu’il remplissait son verre de nouveau.

— Moi, j’ai acheté du coke, dit Nelson. Parce que Jacques nous a dit que tu aimes le rhum avec du coke. En fait, c’est du Pepsi, j’espère que ça fait quand même…
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Il vit Faye qui le saluait de la main. Il ne l’aurait peut-être pas reconnue avec son bonnet et son foulard qui dissimulaient à moitié son visage, mais les boucles de ses cheveux si clairs trahissaient son identité. Il hésita, puis lui fit signe de le rejoindre.
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Elle devait se tromper. Il fallait qu’elle se trompe. Elle ne pouvait pas être enceinte. Jacques avait utilisé un préservatif. Elle en était certaine, elle l’avait vu le mettre. Elle avait déjà eu du retard dans ses règles, c’était une fois de plus, voilà tout. Puis il y avait le stress de son nouvel emploi : même si elle aimait travailler au Chalet Suisse, elle avait dû apprendre beaucoup de choses en peu de temps. Et elle n’était pas habituée à monter et à descendre du rez-de-chaussée au troisième étage dans des escaliers trop étroits.

Elle le saurait si elle était enceinte. Elle le sentirait. Elle aurait des nausées. Ou plus d’appétit. Ce n’était pas le cas. Tout était comme d’habitude. Hormis le fait qu’elle aurait dû être menstruée en fin de semaine. Mais son amie Claudine avait aussi un cycle irrégulier et s’était tracassée pour rien en novembre.
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La seule chose qui l’ennuyait, c’était la désapprobation de sa mère. Elle avait refusé le châle de cachemire qu’il lui avait acheté chez Holt Renfrew en disant qu’elle ne voulait rien qui provienne de ses trafics, qu’elle savait que son salaire de mécanicien n’avait pas payé sa nouvelle voiture, ni sa montre, ni sa chaîne en or. Il lui avait raconté qu’il avait gagné le premier prix à la dernière course de moto-cross, mais elle n’avait pas davantage accepté le châle puisqu’il l’avait payé avec les gains d’un sport qui finirait par le tuer.
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C’est ce qu’il avait appris à aimer chez Nelson, cette attitude si libre, au-dessus de tout. Et sa manière de flirter avec le danger. De tout prendre à la légère. Il donnait toujours l’impression de profiter de l’existence au maximum. Ce n’était pas seulement parce qu’il gagnait davantage d’argent maintenant ; il y avait dans sa nature une sorte d’urgence de jouir de tout. Comme s’il pouvait mourir dans la seconde.
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Elle avait des jambes interminables, mais des hanches trop fortes qui gâchaient l’ensemble. À son avis. Nelson semblait la trouver à son goût. Nelson n’était pas difficile, il lui suffisait d’un décolleté avantageux. Le raffinement ne serait jamais sa principale qualité. Il boirait le barolo comme s’il s’agissait d’un banal chianti.
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Ce qui était certain, c’est que l’endroit respirait le luxe avec ses hauts plafonds, ses lustres faits de centaines de verres, ses planchers de marbre. Alors que Jacques remarquait qu’il n’y avait qu’un miroir à l’entrée, Nelson leur expliqua qu’il n’y avait aucune glace dans ce lieu par mesure de précaution, pour ne pas multiplier les angles que devaient surveiller les gardes du corps de certains clients. Jacques faillit demander à Nelson comment il avait deviné ses pensées, mais ouvrit plutôt un des menus que leur avait remis l’hôtesse. Prendrait-il le spaghetti à la vongole ou l’escalope au citron ?
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Il n’avait jamais baisé avec une Noire ou une métisse. D’après Clovis, elles avaient des petits culs rebondis irrésistibles. Celui-ci salivait en évoquant une des femmes de chambre de l’hôtel où il était allé l’année précédente.
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Ce sont les mensonges qui composent la vraie trahison. Je comprendrais parfaitement que tu aies envie de quelqu’un d’autre. Et tu n’es pas ma propriété. C’est plutôt un signe de respect de te laisser ta liberté, non ? Puis tu es tellement belle, ça me semble évident que d’autres hommes te désirent. C’est plutôt flatteur. Je dirais même excitant…
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Moi, j’ai le goût de faire l’amour à une femme, pas à une gamine. On va arrêter ça là. Tu es trop straight pour moi. Ce n’est pas grave, on peut rester bons amis.
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Son visage s’était empourpré, la faisait paraître encore plus blonde et, dans son mouvement pour échapper à ses caresses, son pull avait glissé, dénudant son épaule droite ; elle était vraiment sexy. Il s’approcha d’elle en se disant qu’il pouvait la supporter encore un peu. À condition qu’elle n’ait pas trop d’exigences comme celle de rencontrer sa famille.
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Jacques Gervais avait toujours été beau. Alors qu’elle s’était demandé, onze ans auparavant, pourquoi un homme au physique si avantageux avait tenté d’abuser de Cynthia, lui qui pouvait séduire si facilement, Myriam savait maintenant que les prédateurs n’agressaient pas par désir sexuel, mais pour démontrer leur pouvoir, leur puissance.
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Elle n’oublierait jamais le frisson d’excitation qui l’avait traversée quand elle avait découvert des falsifications concernant l’obtention d’une certification de pêche équitable. Elle s’était rappelé qu’elle espérait faire du journalisme d’enquête lorsqu’elle avait terminé son cours en ATM.
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Il serait notaire comme son père, mais Jacques trouvait qu’il appréhendait les événements avec une attitude scientifique, semblant les étudier sous la loupe d’un microscope. Il se souvenait d’ailleurs que Clovis excellait en chimie, en physique et surtout en biologie au collège. Il lui avait même demandé pourquoi il n’avait pas choisi d’être médecin. Clovis s’était esclaffé. Lui ? Devoir toucher des inconnus ? S’informer de leur diarrhée, de leurs céphalées ou de leur eczéma ?
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Il lui avait dit que ce bracelet était inspiré des pharaons, qu’Isis et Osiris étaient frère et sœur et aussi époux, et que tous les Égyptiens les vénéraient. Il fallait seulement garder leurs jeux secrets, car ils étaient des visionnaires, incompris par la plupart des gens. Marie-Agnès avait paru gober son baratin, mais il n’en était pas totalement certain. Il lui arrivait de formuler des questions étonnantes venant de la part d’une demeurée.
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