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Critiques de Claude Clément (105)
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Fleur de neige

La fée Printemps épouse le Bonhomme Hiver, de cette union, est née une petite fille » Fleur de Neige ». Le Soleil fou de rage se vengera. Il jeta un sort à cet enfant de l’amour. Il ne voulait pas qu’ elle tombe amoureuse.

Fleur de neige était uniquement formée de flocons et de cristaux, alors si le soleil posait ses rayons sur cet enfant, elle disparaissait..

Ses parents l’envoyèrent chez un modeste couple de paysans. Elle grandit et fut choyée. Elle devint une belle jeune fille . Tous la convoitait. Elle devint amie avec une jeune paysanne, qui attendait avec impatience, un jeune vendeur ambulant . Lors de son arrivée dans le village, ce jeune homme ne vit qu’une seule jeune fille » Fleur de Neige ». La jeune paysanne se sentit désemparée et se rendit chez le tsar.

Le conte se terminera-t-il mieux que l’opéra ?

Entre mythologie nordique et conte russe, le talent époustouflant de Delphine Labedan saute littéralement aux yeux. Chaque illustration est un éblouissement. Les couleurs, les traits et j’ai découvert en ces pages une illustratrice que je ne connaissais pas.

A partir de 6 ans.
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Fleur de neige

Née de l'Amour de la Fée Printemps et du Bonhomme Hiver, Fleur de Neige est une délicate jeune fille au corps composé de flocons et de cristaux, sur qui le Soleil jaloux a jeté une terrible malédiction

Son cœur ne peut s'embraser, sous peine de la voir se liquéfier... Et disparaître



Élevée avec soin par de modestes paysans tout au nord de la Russie et protégée par les Esprits de la Forêt, Fleur de Neige grandit... Mais un jour, elle attise la jalousie de son amie car son amoureux, Mirghiz, s'éprend d'elle...

Réparation au Tsar est demandée et s'ensuit une longue quête pour les deux jeunes gens...



Ce conte, adapté par Claude Clement, est issu de l’opéra La Fille de Neige (également appelée Snégourotchka), de contes russes, mais aussi d’autres qui nous semblent plus familiers, tels Cendrillon ou La Belle au Bois Dormant.



Les illustrations de Delphine Labedan combinent plusieurs techniques pour nous transporter dans la froide, et cependant colorée, Russie.

Nature glacée, paysages démesurés, costumes traditionnels, danses folkloriques, architecture typique, tout ceci est sublimé par des éléments voletants et lumineux, émanant de la jeune fille de glace
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Fleur de neige

Un conte qui ne devrait pas laisser les jeunes lecteurs de glace.

Il était une fois la fille du Printemps et de l'Hiver, maudite à sa naissance par le soleil lui-même, jaloux de l'amour des deux saisons.

Sa vie entière, elle restera le coeur insensible et de glace, déclarera sollenellement le soleil.



Elle connaitra la joie, cette petite, elle aura des amis, sincères, jusqu'à un certain jour. Mais toute une vie, sans connaitre l'amour.



"Fleur de neige", car tel était son nom, fut confié à d'autres parents sur terre, pour la cacher de l'acharnement du soleil (en principe si bon et chaud).

Il s'agira d'amours et de jalousie, de rancoeurs dans cette histoire, nous le comprendrons. Paradoxalement ici ce qui sera vital et de passions vibrantes, revigorantes, sèmera le désordre à plusieurs reprises.



L'amour est un soleil qui ne doit pas non plus consumer.

Fleur des neiges en est préservée mais aussi privée, ne pouvant répondre aux promesses de bonheur et propositions de mariage de jeunes garçons.

"Elle refuse à chaque fois et fait sa belle", cracheront de leur venin les filles de son village. Et l'une d'elle d'ailleurs, sa meilleure amie l'accusera de sorcellerie exercée sur les hommes auprès du sultan.

"Fleur des neiges, tu dois choisir et prendre mari, cesser de semer le trouble et le désordre".

" Le jour de la fête du soleil, celui qui saura réchauffer le coeur de la plus froide et fascinante jeune fille du pays deviendra son mari!"

Cela semble un pari peine perdue mais on notera tout de même la possibilité de choix pour Fleur de neige.



C'est sans compter sur les caprices de l'amour qui viendront encore compliquer le sort.

La vengeance d'un coeur blessé, il y en aura décidemment vraiment à la pelle pour que nous n'obtenions pas notre Happy End.

Et là dessus, nous reviendrons sur les termes de la malédiction du soleil, l'amour qui saura réchauffer le coeur de cette petite la fera fondre également.



Décidemment, Fleur de neige est une pauvre victime de sa propre histoire et jusqu'au bout.

Ce conte se terminera t-il bien?

Il faudra le vérifier jeunes lecteurs mais, pour nous, semble t-il, que oui, car l'Amour, comme certains aiment à le croire dans les histoires contrariées, triomphe de tout.

Et Fleur de neige y sera courageuse.

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Frédéric Chopin, l'âme du piano

Je remercie Babélio et les éditions du Jasmin qui m’ont permis de découvrir ce livre.

« Chopin est passé parmi nous comme un fantôme…….. » dira Liszt à la mort du compositeur. p 237

Je crains qu’il en soit hélas de même pour cette biographie que j’ai trouvée sans âme et beaucoup trop linéaire à mon goût.

Les éléments de la vie de Chopin sont relatés, se côtoient sans que jamais, ou bien alors si peu, ils ne soient mis en relation véritable avec l’œuvre de Chopin. L’auteur se contente de faire un catalogue, au fur et à mesure sans analyser quoi que ce soit.

Heureusement que je connais assez bien le répertoire du compositeur pour l’écouter souvent, car ce livre ne m’y aurait pas amenée ; il ne donnait pas envie de mettre un disque et d’écouter tout au long de la lecture.

L’éditeur promettait au lecteur « une biographie à lire comme un roman »………..lecture heureusement rapide car inconsistante, mais un roman plus que médiocre.

Je terminerai sur une petite note positive ; j’ai trouvé la présentation du texte assez originale, avec les paragraphes tous ponctués d’un terme musical.





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Frédéric Chopin, l'âme du piano

Avis mitigé. Si cette biographie se lit sans déplaisir, si même on en apprend beaucoup (en partant de zéro) sur la vie de Frédéric Chopin, ce livre à mon avis souffre d'un genre mal défini.

Je m'explique : si l'auteure est manifestement très bien documentée et que son récit est riche de détails et d'une connaissance de l'oeuvre de Chopin, on se sent à cheval entre la froide biographie chronologique, la tentation du romanesque ou encore celle de l'analyse approfondie de son art. Du coup, les trois dimensions cohabitent sans que l'une ou l'autre s'affirme franchement, et "l'âme de Chopin" nous échappe un peu...
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Frédéric Chopin, l'âme du piano

J'ai du mal à me passionner pour cet ouvrage pas pour le sujet la vie de Chopin est passionnante non plutôt par l'écriture de Claude Clément. Les mots glissent tout seul mais cela manque d'émotion, j'ai trouvé, car il reste pas grand chose après la lecture et c'est dommage je trouve cela gâche la lecture. Cela manque de passion d'enthousiasme, je regrette de n'avoir pas été emporté par l'écriture. Je trouve cela dommage car la vie de Chopin est loin d'être plate mais plutôt passionnante et romanesque.

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Frédéric Chopin, l'âme du piano

Le 1er mars 1810 voit la naissance de Frédéric Chopin sur le domaine de Zelazowa Wola à quelques kilomètres de Varsovie. Personne ne le sait encore, mais ce nouveau-né va bouleverser la musique classique, la faire entrer dans ère nouvelle, celle des Romantiques – dont il sera le chef de file – et influencer toute une génération de compositeurs au début du 20ème Siècle.



Frédéric Chopin aurait pu naître en France, dans le Dauphiné, région d'origine de ses ancêtres paternels. L'histoire des Hommes étant ce qu'elle est, et certains ayant l'âme plus aventureuse que d'autres, c'est dans la province de Mazovie – dont dépend Varsovie -, que ce dernier verra le jour. Issu d'un père Français – professeur de langue et de littérature française au lycée de Varsovie qui reçoit les enfants de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie polonaises -, et d'une mère venant de la noblesse polonaise, Frédéric Chopin grandira et s'épanouira dans un milieu privilégié.Dès l'âge de six, le jeune Chopin écrit déjà des poèmes de qualité. De plus, il est parfaitement bilingue, comme ses trois sœurs. Ce qui lui permettra de toujours se sentir chez lui en France comme en Pologne. A sept ans, il écrit sa première composition musicale, « Polonaise pour piano forte, en si bémol majeur », largement inspirée du folklore local. Un prodige est né, à l'égal de Wolfgang Amadeus Mozart. A la différence que Chopin n'est pas Autrichien, mais Polonais, et que son pays natal reconnaîtra toujours son talent. Son entourage perçoit très tôt ses prédispositions pour la musique en général, le piano en particulier. On loue d'ores et déjà son génie, ses dons exceptionnels, ses aptitudes tant dans l'écriture que dans l'interprétation musicales.



A peine jeune homme, tout juste sorti de l'adolescence, Frédéric Chopin étouffe à Varsovie. Le poids de l'empire Russe pèse sur la Pologne qu'il cherche à engloutir, à faire disparaître. Surtout, brillant musicien et compositeur, Frédéric Chopin veut découvrir l'Europe, rencontrer d'autres grands musiciens et artistes, s'en inspirer. L'Autriche, l'Allemagne, l'Italie, la France. Tel sera l'essentiel de son périple.es parents l'y encouragent vivement, alors que l'année 1830 voit l'Europe s'embraser par des soulèvements sociaux et révolutionnaires.



En France, sa rencontre avec Franz Liszt sera déterminante pour son avenir de concertiste et de compositeur, de même qu'avec Camille Pleyel, inventeur du piano moderne. Bien que de caractères diamétralement opposés, ces deux là se complèteront au point de devenir les deux facettes d'une même médaille musicale, romantique et novatrice, préfiguration d'une musique classique dépoussiérée de ses anciennes scories.



L'année 2010 voit le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin. De fait, il paraissait difficile, voire impossible, de faire l'impasse sur l'ouvrage de Claude Clément, « Frédéric Chopin, l'âme du piano », et de rendre un hommage appuyé à celui qui va rénover – par ses apports créatifs, son approche très personnelle de la musique populaire polonaise et juive – les canons de la musique classique. Précoce, imaginatif, génial, tels sont souvent les adjectifs qualifiant Frédéric Chopin. Enfant éveillé, cultivé, binational, il prendra très vite conscience que pour évoluer dans son art, l'ouverture à d'autres cultures lui sera nécessaire, vital.



Il voyagera donc, souvent et beaucoup. Vienne, Berlin, Dresde, Prague, Breslau, Cracovie sont les villes visitées, partant à la découverte de ses pairs, Berlioz, Schuman, Liszt et Mendelssohn aussi doué que lui. De même, sa rencontre avec le peintre Eugène Delacroix sera l'amorce d'une solide amitié qui ne se démentira pas avec le temps. Partout où il se produira – de concerts publics en récitals privés – Frédéric Chopin sera ovationné, admiré. Ses qualités artistiques lui ouvriront les portes des plus grandes familles aristocratiques, les Radziwill, les Rothschild, les Beauvau, les Esterhazy, les Noailles, les d'Agoult. Les femmes, surtout, seront sensibles à son charme de dandy à l'élégance raffinée, à sa mélancolie, à sa douceur et à sa fragilité.



Cependant, toujours planera sur Chopin un mystère, celui de son éventuelle homosexualité. En effet, son côté artiste, sa précocité en toutes choses, sa correspondance ambigüe avec son ami de jeunesse Tytus Woyciechowski, sa fréquentation du marquis de Custine – homosexuel reconnu et affiché -, les écrits post mortem de Liszt, jetteront un doute sur sa réelle orientation sexuelle. Et ce n'est pas un hasard si Frédéric Chopin et George Sand se reconnaîtront l'un dans l'autre, même si les débuts de leur relation sont difficiles. Chopin sera révulsé par l'aspect masculin, hommasse de la romancière ; George Sand appréciant les hommes cachant leur côté féminin. Très vite, celle-ci le prendra sous son aile protectrice, devenant tout à la fois l'amante, la mère, la soignante, l'amoureuse et l'égérie d'un Frédéric Chopin de plus en plus fragile moralement et physiquement. Ces deux-là étaient fait l'un pour l'autre. Le destin, dans son immense mansuétude, les a réunis pour le meilleur de l'art.



« Frédéric Chopin, l'âme du piano » est une biographie qui en dit long sur cet artiste romantique, neurasthénique et phtisique qu'était Chopin. L'auteure le montre tel qu'en lui-même, tantôt doutant de ses capacités artistiques avérées, tantôt faisant preuve d'inconstances et de fantaisies. Dandy précieux, évoluant dans un univers où l'argent coulait à flot, Frédéric Chopin s'est servi intelligemment de sa notoriété pour vivre dans un monde fastueux, à la richesse ostentatoire.



Cette hagiographie, aisée à lire pour qui ne connaît ni Chopin, ni la musique classique, se concentre avant tout sur l'homme et sa relation aux autres. Elle aborde le couple atypique, singulier formé avec George Sand qui a permis l'épanouissement artistique d'un compositeur prolifique et imaginatif.
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Histoires de princesses

Les contes m'ont toujours fasciner, que ce soit du monde entier ou de princesses. Celui-ci ressemble à beaucoup d'autres que j'ai lu, il est bien écrit et les histoires sont simples. Comme toujours ont joue sur le physique ou les défauts des princesses afin que les petites filles se reconnaissent c'est bon un brin moralisateur par moment mais reste quand même une bonne lecture.
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Krakonoche

Krakonoche est un conte de Noël imprégné du riche folklore tchèque, où les valeurs fondamentales d'accueil, de générosité et de partage prennent le devant de la scène. Claude Clément donne vie à cette histoire à travers son texte, tandis que les illustrations saisissantes de Magali Dulain viennent ajouter une dimension visuelle captivante à cette aventure empreinte de traditions et de chaleur humaine.

Milena et sa grand-mère résident humblement dans un petit chalet de bois, niché au cœur des monts des Géants. En cette journée de Noël, parmi les tourbillons glaciaux du blizzard, Milena croise le chemin d'un personnage mystérieux. Celui-ci partage son sentiment d'isolement pour la veillée de Noël, et c'est alors que Milena, sans hésiter, propose : « Venez avec moi ! Nous n'avons peut-être pas grand-chose à offrir, mais nous allumerons un grand feu de bois. »

Au fur et à mesure que les modestes croûtons de pain et le maigre saucisson se métamorphosent en délicieuses galettes et une magnifique dinde rôtie, la grand-mère réalise qu'elles ont fait la rencontre de Krakonoche... Une figure du folklore tchèque traditionnellement associée à l'effroi des enfants turbulents.

Pourtant, dans cette charmante histoire de Noël, où l'hospitalité et la générosité sont à l'honneur, Claude Clément confère à Krakonoche une aura bienveillante, dévoilant ainsi une facette inattendue de ce personnage autrefois redouté.


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L'homme qui allumait les étoiles

Un beau conte, pour faire rêver et vous éblouir d'étoiles... Des illustrations toutes en douceur, sombres et poétiques...

Un album à découvrir.
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La campagne

Charmantes petites comptines, pleines de poésie et de douceur, d'humour et de rythme. Une réussite, pour les petits.
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La Cheminée des Fées

Un très bel album, assorti de beaux dessins colorés qui nous emmène au pays des fées en compagnie d'une petite fille, Sangür!
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La Cheminée des Fées

Sangür est une jeune fille sensible et rêveuse, patiente et humble. Elle est la cinquième fille d'une famille turque qui vit dans les contrées de Cappadoce. C'est pour cela qu'on avait choisi son prénom qui signifie "la dernière d'entre les roses". Son grand rêve est d'aller rejoindre les fées et de danser avec elles. Pourtant, tout le monde la met en garde : ces dernières sont belles, vénéneuses, enjôleuses, cruelles et menteuses et leurs sentiers imaginaires mènent au centre de la terre où le voyage est sans retour. Alors, une nuit, alors que toute la maisonnée dort, Sangür, sans bruit, se glisse à l'extérieur pour aller réaliser son vœux le plus cher. En chemin, elle rencontre Süleyman, l'oiseleur, qui réitère les conseils de méfiance et de prudence qu'elle a déjà si souvent entendus. Mais elle s'obstine, et Süleyman décide de l'attendre, toute la nuit s'il le faut. Reverra-t-il Sangür, celle dont il est sûr qu'il ne devrait plus jamais être séparé ???

Mon avis : Un été sur deux, à la médiathèque, nous faisons l'inventaire. Cela nous permet d'évaluer sérieusement nos pertes. Nous en profitons aussi pour changer une localisation qui n'est pas vraiment appropriée pour que le livre sorte. Malheureusement, il faut également pilonner tout ce qui ne répond plus à une attente de notre public et qui n'a plus quitté les rayons depuis plus de deux ans. Pour certains ouvrages, je l'ai fait avec regret mais sans me poser de question car ce passage est obligatoire pour que les livres plus récents soient moins "compactés". Pour celui que je vous présente aujourd'hui, j'ai eu un peu plus de mal. Il faut dire que je suis tombée sous le charme de la première de couverture. En effet, l'illustration choisie est magnifique. Une aquarelle très douce plante un décor de soleil couchant sur des rochers escarpés et des falaises aux diverses nuances de l'ocre. Au milieu de cette immensité, une jeune fille au sarouel blanc recouvert d'une jupette ouverte bleutée, se détache avec délicatesse. En pénétrant dans l'album, on a vraiment l'impression de voyager. Sur toutes les pages de droite, on retrouve ce plaisir des yeux face aux paysages et aux personnages qui naissent sous les pinceaux de Teo Puebla. Le texte se situe sur les pages de gauche, accompagné par un portrait de Sangür dessiné tout simplement, mais avec talent, au crayon à papier. La jeune héroïne est attachante par son côté rêveur et sensible mais aussi par sa ténacité. Cependant, je dois bien reconnaître que le principal atout de ce conte est le magnifique travail de l'illustrateur. Ma décision est prise... Ce livre est pilonné définitivement mais... j'en garde les pages de droite pour les plastifier et les utiliser pour décorer les murs du secteur jeunesse et du coin animation...

Public : à partir de sept - huit ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Teo Puebla, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.teopuebla.com/
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La Clé du silence

Nicolas cherche à parler avec sa famille mais son père, sa mère, ses grands-parents (…et même son chien !) préfèrent rester dans leurs problèmes… Comment faire pour réussir à communiquer avec eux ?

Un livre sur la communication entre enfants et adultes, il faut savoir trouver des moments pour être ensemble, parler et faire plein de choses ! Une petite histoire rigolote avec des montages originaux qui n’est pas que pour les enfants !

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La frontière de sable

C’est grâce à l’auteur, Claude Clément, si j’ai lu ce livre. Suite à un courriel où elle m’a parlé de son ouvrage, j’ai eu très envie de le découvrir et je ne suis pas du tout déçue d’avoir passé le pas. Ce tout petit roman (moins de septante pages) mérite d’être lu et relu. Il traite d’un thème lourd et pas facile d’accès d’une manière juste et troublante.



Fredo est un jeune garçon de douze ans avec ses rêves, sa foi en l’adulte, sa vie et ses frustrations d’adolescent. Un automne, il va se rendre chez sa tante et son oncle, un peu forcé et pas vraiment content d’y aller. Surtout que son cousin est absent et qu’il va ainsi se retrouver le seul enfant avec sa cousine Laurette. Ce qui en soi pourrait ne pas être dramatique, mais elle ne ressemble plus à la jeune fille de 8 ans insouciante et souriante qu’il connaissait et cela le perturbe. Au fil de ces vacances il va découvrir un secret qu’il n’aurait jamais imaginé et qui va le mettre face à une réalité douloureuse.



Ce récit nous emporte dans un mélange d’émotions en suivant Fredo et sa découverte du secret de Laurette. Cette dernière, abusée par son oncle, vit un cauchemar dont elle ne sait pas comment se sortir. La petite se fragilise au fil du récit et on sent qu’elle est à bout et que si personne ne l’aide elle finira par sombrer. Les commentaires qu’elle fait sur les adultes, avec l’idée qu’ils ont tous les droits alors que les enfants non, sont troublants et inquiétants. Finalement, n’est-ce pas ainsi que ces « monstres » réussissent à garder leurs victimes sous leur coupe sans qu’elles ne révèlent ce qui se passe?



Alors qu’il est l’un des seuls à s’intéresser un peu à ce qui lui arrive, Fredo va devoir faire face à la peine de Laurette à lui faire confiance parce qu’il est justement un enfant comme elle, donc un être insignifiant qui ne peut pas l’aider… Il est difficile de rester de marbre face à la souffrance de cette fillette lorsqu’elle est en présence de son oncle et le lecteur meurt d’envie de briser le secret et d’ouvrir les yeux de Fredo au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard.



Seulement voilà, nous sommes prisonniers du récit autant que Laurette et impuissants face à son histoire. C’est finalement ce qui est le plus dur à accepter, outre le fait que de tels monstres sont trop nombreux et que ce qu’ils font aux enfants est ignoble. Où l’auteur fait très fort, c’est que son récit est emprunt de pudeur et tout en ne réduisant en rien l’horreur du geste, elle nous compte l’histoire tout en implicite, sans s’attarder sur les moments plus durs.



Le fait qu’elle évite de tomber dans le voyeurisme m’a énormément plu et rend, à mes yeux, le texte encore plus fort et plus difficile à accepter. Quelque part, même dans le récit le secret demeure en partie, on devine, on imagine, mais rien n’est dit clairement. Mais l’idée même qu’une personne abuse d’un enfant est déjà bien assez puissante en elle-même, sans qu’on s’épanche sur le sujet.



En bref, j’ai dévoré ce livre et je n’ai pas pu le reposer avant de tourner la dernière page. Les émotions se sont succédées à un rythme effréné et j’ai été emportée par ce récit pudique et réaliste sur un sujet douloureux et malheureusement trop d’actualité. Il met en avant certains signes qu’on ne remarque pas toujours, de part nos vies surchargées et le moins en moins d’attention que l’on porte aux autres. Il nous rappelle de ne rien négliger et qu’un enfant qui change ainsi de comportement mérite qu’on s’intéresse à lui plus attentivement, histoire d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard…



Un livre poignant et fort à lire de toute urgence!
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La frontière de sable

Un thème difficile abordé avec tendresse et pudeur...difficile de rester insensible à cette plume délicate.
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La funambule et l'oiseau de pierre

Certains livres sont des porteurs de rêves. Des livres qui ouvrent la porte à d’autres histoires. Qui nous tendent une pelote de fil pour qu’on continue le voyage. Ou une plume pour écrire l’histoire des autres personnages. Ceux qui, à l’instar du poète assis à sa table, assistent à l’histoire d’amour qui se tisse entre une funambule et un oiseau figé dans la pierre depuis peut-être des siècles, espérant qu’un jour quelque chose le libère.



Car c’est d’amour dont il s’agit. De celui plus fort que tout, capable d’abattre les obstacles sur son passage pour qu’il puisse s’exprimer au grand jour. De celui dont parlent les poètes avec leurs mots tout simples qui vous enflamment le cœur. Car c’est de poésie dont il est aussi question. Des poèmes qui se déposent sur votre cahier et qui donnent des ailes à vos mots. Et de ce poète qui a quelque chose de Prévert.



Certains livres s’en finissent pas de se déployer tant ils offrent d’angles et de surprises plus on les lit, plus on examine chacun des détails des illustrations. Certains livres vous restent en tête longtemps. Très longtemps. Parce que ce sont de magnifiques contes. Des porteurs de rêves.



Tel est le cas de La funambule et l’oiseau de rêve, un texte de Claude Clément illustré par Frédéric Clément. Que vous voudrez lire et relire. Et qui vous donnera envie d’écrire.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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La funambule et l'oiseau de pierre

Poésie



des mots et des illustrations.



Cet album est un histoire qui se lit et se relit en se laissant aller à savourer les mots, les images.



Difficile de préciser un public cible...tout amoureux des mots, des images se laissera toucher !



L'histoire d'une funambule, d'un oiseau de pierre d'un poète et d'une passante...n'est que prétexte à nous livrer un texte et des images empreints de poésie .
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La maison des colombes

L'histoire de l'auteur Claude Clément s'inspire d'une anecdote vraie sur l'île de la Cité, là où se trouve la Cathédrale Notre-Dame de Paris.







Un jeune breton, Gaël, vint à chercher un jour du travail sur le chantier de la Cathédrale et ce n'est pas les tâches qui manquaient, bâtisseurs, sculpteurs, artisans.



Gaël allait tailler quelques horribles gargouilles pour soulager l'édifice les jours de pluie et tout le monde avait fini par l'aimer alentour.







Les illustrations de Virginie Bergeret sont très vives et colorées, elles nous rappellent à une autre légende, celle que les murs de Notre Dame devaient être à l'origine polychrome.



Imaginez, jeunes lecteurs, l'église toute de couleurs vêtue?







Mais la véritable histoire de cette aventure est la suivante.



Gaël était venu sur Paris avec deux colombes.



Un jour, l'eau tomba tellement du ciel que le sol se gorgea d'eau et les maisons s'affaissèrent, dont celle de Gaël, certaines furent emportées par les torrents d'eau dans les rues.



Gaël fut inconsolable de la perte de ses colombes, prises sous les décombres de pierre, d'autant qu'on les entendait. Mais jusqu'à quand?







L'anecdote est incroyable, tant par la force de survie des deux colombes que par l'attendrissement des habitants.



Une colombe se dégagea des décombres et revint déverser des graines entre les interstices des pierres, à l'endroit même où l'autre colombe ne pouvait se dégager.



Emouvant, non?



Il parait qu'à cet endroit, où vivait le jeune sculpteur-oiseleur, une rue fut rebaptisée "la rue de la colombe".



Et donc, me diriez-vous?



On ne va tout de même pas tout vous raconter, le mystère reste le sel de la découverte.



A vous de découvrir donc par vous même ce qu'il advint des colombes.



Les animaux et les hommes sont étonnants, ça oui, cette anecdote le prouve.



Un album passerelle qui peut permettre d'introduire à la découverte d'ouvrages jeunesse sur l'édifice de Notre-Dame et ses métiers ou tout simplement à une promenade en famille à l'endroit même de la rue.
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La mer

Charmantes petites comptines, pleines de poésie et de douceur, d'humour et de rythme. Une réussite, pour les petits.
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