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4.34/5 (sur 48 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 10/06/1949
Mort(e) à : Paris , le 10/02/2016
Biographie :

Claude Jeancolas est un écrivain, historien d’art et journaliste.
Né en 1949, il a passé toute son enfance et son adolescence à Nancy. Il intègre l’École Supérieure de Commerce de Paris (ESCP). Il est aussi diplômé de la Business School de University of Texas, où il poursuit ses études, auteur alors d’une thèse sur la gestion de la presse américaine. Il est aussi visiting scholar dans diverses universités américaines dont UCLA, Stanford University, University of California (Berkeley), San Francisco State University, School of Journalism (Columbia Missouri), Columbia University (New-York)… Dès lors il partagera son temps entre la presse et l’écriture.
Il débuta comme chef du service d’analyse financière de l’hebdomadaire Entreprise, puis il créa deux revues de management : Enseignement et gestion et la Revue Française de Gestion. Il rejoignit Votre Beauté, revue qu’avait dirigé en ses débuts, François Mitterrand. Il rejoignit ensuite le groupe Hachette aujourd’hui Lagardère comme éditeur international de Elle et Elle Décoration.
Son intérêt pour l’art naquit de sa rencontre avec le sculpteur Moirignot en 1969. Il publia en 1987 une importante monographie sur le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux. Devaient suivre des études approfondies sur l’histoire de la sculpture et du dessin français. Plus récemment il publia des ouvrages de fonds sur les Nabis et les Fauves.
Il est passionné de Rimbaud. Sa vision de Rimbaud est très éloignée des clichés habituels du poète maudit. Pour lui, le poète est trop intelligent (le meilleur de sa classe) pour être incohérent. Ses poèmes ont toujours un sens, une logique, une mission. Rimbaud est un volontaire, obstiné. La vision de Claude Jeancolas est très humaine et son Rimbaud avec ses rêves, ses doutes, ses colères, ses découragements et ses échecs se trouve proche des lecteurs. Il a aussi, dans une biographie magistrale de Vitalie Rimbaud, réhabilité cette mère si décriée, démontrant l’amour fou qui l’attachait à ce fils préféré et en sens inverse la nécessité de cette mère pour que Rimbaud fut le génie que l’on connaît.

Claude Jeancolas est mort le 10 février 2016 à Paris. Il avait 66 ans. Il restera comme l'un des plus grands rimbaldiens de son temps. Il était animé par une extraordinaire passion qui l’avait amené à écrire 19 livres sur le poète de Charleville.
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Source : Wikipedia,http://rimbaudivre.blogspot
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Bibliographie de Claude Jeancolas   (24)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Valère Novarina à props de L'opérette imaginaire
Interview en plateau de l'écrivain et metteur en scène franco-suisse Valère NOVARINA par Philippe LEFAIT, à propos de sa pièce "L'opérette imaginaire". Interventions de Max ROUQUETTE, Claude JEANCOLAS et Stanislas NORDEY. Ils évoquent la conceptualisation des langages qui permettent l'expression et la communication d'un artiste vers son public. Extraits de la pièce au Théâtre Bastille...

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
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Manet aimait à rappeler la réponse de Courbet à Daubigny qui le félicitait sur un paysage marin : "Ce n'est pas une étude de la mer, dit-il, cela représente une heure. C'est ce que les gens ne comprennent pas suffisamment, on ne peint pas un paysage, une vue de la mer, un personnage, on peint l'impression d'une heure de la journée".
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"On avait appris, vaguement, par les révélations de la presse, que dans un certain café des Batignolles, un groupe d'hommes se réunissait autour de Manet. Or, pour le public, il ne pouvait se dire et se préparer dans de telles réunions que des choses bizarres. Les Batignolles avaient d'ailleurs paru aux Parisiens, de la ville en bas, un lieu fort bien adapté à pareille société, car habiter ou fréquenter ce quartier entraînait presque une idée de ridicule et donnait matière aux plaisanteries. Le tableau de Fantin venant représenter Manet et son groupe dans un Atelier aux Batignolles offrait au public et aux journalistes le qualificatif qu'ils attendaient en quelque sorte et qui répondait tout juste à leurs idées".
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Avec le recul du temps, nous savons où sont arrivés ces jeunes peintres des Batignolles et quelle modernité ils ont engendrée : un rejet de l'artifice, de l'imaginé inauthentique - mensonge donc - pour une réalité vue, une autonomie de la peinture qui n'a plus besoin de sujet particulier pour être soi, une liberté d'expression, de nouvelles perspectives, de nouveaux cadrages, de nouvelles techniques, un travail vif qui traduit l'acte de création qui signe la personnalité de l'artiste dans ce non-fini de premier jet, une volonté de communiquer l'essentiel d'une sensibilité à l'autre sans le passage obligé du raisonnement ou de la culture comme habitude, une revalorisation du rôle et du sens de la couleur...
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Les ombres ne sont pas noires ; aucune ombre n'est noire. Elle a toujours une couleur. La nature ne connaît que les couleurs... Le blanc et le noir ne sont pas des couleurs.
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Pour bien marquer leur différence, les nouveaux peintres choisirent d'inverser la hiérarchie officielle des thèmes de la peinture : en tête arrivait la peinture d'histoire, ses dieux, ses héros, ses princes, puis le portrait en gloire et la peinture dite "de genre", petites scènes de la vie ordinaire, enfin au dernier rang, et méprisé, le paysage. On prima le paysage, on rejeta l'histoire, n'avait d'intérêt désormais que la vie qu'on voyait autour de soi.
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Chaque maître de la peinture, chaque école avait son café, lieu de rendez-vous de ses fidèles. Dans cette seconde moitié du siècle la vie intellectuelle s'exprimait en toute liberté dans les cafés. Le café était pour les artistes lieu d'échanges, d'exaltations mutuelles, de diffusion des idées, hors de la sphère privée, l'atelier, à l'écart de l'institution publique que ces peintres fuyaient.
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Il y a eu une modernité pour chaque peintre ancien ; la plupart des beaux portraits qui nous restent des temps antérieurs sont revêtus des costumes de leur époque. Ils sont parfaitement harmonieux, parce que le costume, la coiffure et même le geste, le regard et le sourire (chaque époque a son port, son regard et son sourire) forment un tout d'une complète vitalité.
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Elle n'était pas au Guerbois car ce n'était pas digne pour une femme de la bonne société de s'exhiber dans les cafés, plus encore dans ce quartier populaire, populeux même des Batignolles, mais Berthe Morisot faisait partie du groupe. Elle rencontrait les Guerbois dans leurs ateliers ou les soirées plus raffinées, comme le jeudi soir chez Madame Manet mère.
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Libre et amoureux de la nature, Rimbaud au cours de ces promenades sauvages invente ses plus doux poèmes, classiques, sans heurts, heureux.
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
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