Citations de Clément Baloup (42)
Je joue le jeu, comme tout le monde. Les années passent. Je dois tenir.
Alors je répète rouge quand ils disent rouge même si je vois bien que c'est nour. Et si ma bouche ne riposte pas, mon esprit tient.
« Tu penses que je vais m’agripper à toi pour me rassurer ? » (p. 64)
« Compromissions, vieillesse, maladie et mort. Voilà le menu de la vie adulte. » (p. 90)
Anouar: - Quelle gratitude pour tout ce que je fais pour toi!
Talino: - Ma gratitude? Pour m'avoir enlevé deux fois? Pour avoir tué notre oncle? Pour m'avoir privé de Rebecca? Pour faire de ma vie un enfer? Tu es une malédiction, ma malédiction!
"(...) Hélas ! N'y a-t-il rien dans la vie d'aussi désenchantant que d'atteindre un but ? (...)"
Clément BALOUP & Eddy VACCARO, Le Club du suicide (d'après R.L. Stevenson), 2003, Noctambule (p. 92).
"(...) Ce siècle est celui du progrès, n'est-ce pas ? Eh bien, aujourd'hui, j'ai à vous révéler le progrès suprême ! Une commodité qui manquait au confort moderne, une voie secrète et facile pour quitter cette vie quand nous sommes las de jouer notre rôle de fou. (...) Et c'est à l'intention de gens tels que moi et de tous ceux qui souhaitent être fauchés sans scandale posthume que le club du suicide a été inauguré. (...)" (p. 10)
Clément
J'ai tellement apprécié ton enquête pointilliste et sensible sur les vietnamien-ne-s de France ou des Etats Unis que je les ai offerts à tour de bras ! Ton approche très délicate et tournée vers les femmes ( comme tu le signales à fin du tome 2) honore chaque vie, honore chaque destin, même fracassé ! La volonté aiguë de poursuivre son chemin, d'aller avec ténacité résolument du côté de la vie est un message très fort et la place que tu prends dans le récit comme journaliste te rend proche et irrésistiblement humain.
Rien à voir avec l'autofiction que certains romanciers pratiquent en France avec une délectation nombriliste qui me laisse souvent en dehors du coup, non c'est une vraie plongée dans une vaste diaspora dispersée de part le monde et auprès de laquelle chacun peut retrouver sens à la vie! C'est une chance pour moi de connaître ces oeuvres-là qui rencontrent ces exilé-e-s avec affection et respect! 5 lettres donc : MERCI ! Pascal (Nantes)
À toute entreprise d'exception, il semble y avoir un côté obscur... La question est de savoir quel en sera le coût en vies humaines ?
Messieurs, il n'est pas d'usage de rebaptiser un bateau. Certains marins y voient un signe de mauvaise fortune.
Il vous fallait punir le meurtre de ce roi. Aujourd’hui, son pouvoir, sa couche et son épouse sont miens, alors je le vengerai comme on venge son père. Que la justice des dieux soit faite.
Laissez les enfants marcher avec la nature, laissez-les voir les beaux mélanges et les belles communions de la mort et de la vie, leur joyeuse unité inséparable, telle qu’elle est enseignée dans les bois et les prairies, les plaines et les montagnes et les ruisseaux de notre étoile bénie… Et ils apprendront que la mort est sans dard. Au final, tout est divine harmonie.
L’univers serait incomplet sans l’homme; mais il serait également incomplet sans la plus petite créature microscopique qui habite au-delà de nos yeux présomptueux.
Absorbé au coeur de ce paysage mouvant, le vie n'était plus ni longue ni courte, je goûtais la vraie liberté, somme toute l'immortalité.
Pour les amoureux de la nature sauvage, l'Alaska est l'un des pays les plus merveilleux au monde.
La nature n'est pas utilitaire, comme le pensent les entreprises de San Francisco qui l'exploitent sans contrôle ni vergogne.
« De plus en plus curieux… Voilà que je m’allonge comme la plus grande longue-vue qui ait jamais existé ! Adieu, mes pieds ! » (p. 24)
– Mais si on n’en trouve aucun à notre goût, rien ne nous oblige à dire oui ! (…)
– Sauf qu’il y a eu des frais pour te faire venir jusqu’ici, pour que tu aies ta chance. Le transport, l’hébergement, la nourriture, tout ça n’est pas gratuit. C’est moi qui ait payé. Si tu t’en vas, il faut que tu rembourses ta dette
Il semblerait que 90% des vietnamiens présents sur l’ile soient en fait des vietnamiennes venues ici dans le cadre de mariages arrangés avec des hommes taïwanais. Elles seraient cent mille.