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Citations de Colin Dexter (192)


Fiona se vit confier le soin de verser un peu de désinfectant sur un morceau de gaze qu'elle entreprit de frotter vigoureusement sur la région piquée.
- Elle aurait facilement trouvé une belle situation à Buchenwald, cette bonne femme ! lança le patient.
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You just asked me if I'll miss things and I shan't, no. Only one thing, I suppose. I shall miss you, old friend, that's all.

Vous venez de me demander su il y a des choses qui me manqueront, et bien non. Si une chose, je crois. Vous me manquerez, mon vieux, c’est tout. (Traduction Polars urbains)
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Je ne sais pas. Il a toujours été très indépendant. Et il a toujours été marqué par la loyauté et l’intégrité, au plus profond de lui-même. Mais vous le savez déjà. Il ne s’occupait pas trop de ce que les gens pensaient de lui. Et il se moquait certainement comme d’une guigne de ce que moi je pouvais penser de lui, la plupart du temps tout au moins. En fait la seule personne qu’il voulait voir penser du bien de lui, c’était vous, Lewis.
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Sans aucun souci financier, elle était libre d'agir à sa guise dans les domaines qui lui importaient ; elle était devenue un membre diversement actif de diverses organisations, dont Greenpeace, le Comité pour le désarmement nucléaire, l'association des randonneurs et la société royale des ornithologues. A n'en pas douter, elle ne pousserait jamais la porte de l'une de ces agences matrimoniales dans l'espoir de trouver un spécimen plus intéressant que son précédent époux. Si elle venait à chercher pour de bon un autre mari, il faudrait que ce fût, d'une manière ou d'une autre, quelqu'un qu'elle pût respecter : respecter pour sa conversation, son expérience, son intellect, son savoir ou... eh bien, tout sauf son orgueil pour ses prouesses sexuelles.
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Citation ouvrant le chapitre XII de Mort d'une garce de Colin Dexter :
La première chose indispensable dans une bibliothèque, c'est une étagère. De temps en temps, on peut y mettre de la littérature. Mais l'étagère est essentielle. (Finley Peter Dunne)
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Malgré lui, Lewis sourit. Pourquoi il aimait travailler avec cet homme étrange, souvent antipathique, en apparence dépourvu de tout sens de l’humour, et bien, il ne savait pas très bien. Il ne savait même pas s’il aimait cela. Mais sa femme le savait. Car lorsque son mari travaillait avec Morse, Mrs. Lewis reconnaissait dans son regard une curieuse lueur de satisfaction qui n’était pas seulement bonne pour lui, mais également pour elle. Très bonne.
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C’était une femme très séduisante, de façon indéniable, en tout cas, telle que Morse la découvrit. Environ trente-cinq ans (peut-être un peu plus ?), avec un regard brun brillant qui parvenait à donner une impression simultanée de vulnérabilité, de sensualité et de légère ivresse.

Un mélange capiteux !
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Ce n’est simplement pas mon genre de dossier. Je sais que ce n’est pas très gentil de dire ça, mais je m’en tire mieux quand on a un cadavre, une personne décédée de mort non naturelle. C’est tout ce que je demande. Et nous n’avons pas de cadavre.
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Je me réveille tous les jours, depuis quelque temps, après une nuit peuplée de cauchemars, avec la prémonition d’un désastre imminent. Je ne saurais dire si la mort entre dans cette catégorie. Je ne puis cependant être de l’avis de Socrate, pour qui la mort est une bénédiction que l’on doit souhaiter avec ardeur, même si elle est (ainsi que je l’espère et le crois) un long sommeil totalement dépourvu de rêves. Car le seul fait d’être vivant est certainement la meilleure des choses qui puissent arriver à (presque) tout le monde.
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Vous savez Lewis, je crois que l’assassin a eu une sacré veine. Il n’est pas si facile de poignarder un homme dans le dos. Il faut éviter la colonne vertébrale et les clavicules, et encore, il faut avoir la chance de le tuer du premier coup. Baines devait être penché en avant, légèrement sur la droite, exposant l’endroit même où la chose était relativement facile. C’était comme trancher un rôti de bœuf.
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Une demi-heure plus tard, tandis que les deux policiers quittaient la maison de Walton Street, Morse songea aux paroles du Dr Hans Gros, ancien professeur de criminologie à l’université de Prague. Il les connaissait par cœur : « Nul acte humain ne survient par pur hasard, sans le moindre lien avec d’autres actes. Nul n’est inexplicable. » Morse avait toujours partagé cette opinion. Pourtant, en sortant dans la rue silencieuse, il commençait à se demander si elle était toujours valable.
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Moins rompu qu’il n’aurait dû l’être à certaines subtilités de la grammaire anglaise, Morse employait plus souvent – non, à la réflexion, presque toujours – le futur. « Je serai très heureux de…» Aurait-il dû dire « Je serais » ? Il attrapa son Modem English Usage de Fowler. Voilà : « Les verbes aimer, préférer, s’intéresser à, être heureux de, avoir tendance à, etc., sont fréquemment formulés au conditionnel à la première personne du singulier (J’aimerais savoir si, etc.). Dans ces cas, la langue anglaise exige l’emploi du conditionnel et non celui du futur. » Décidément, on apprend tous les jours, se dit Morse songeur.
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Il se demanda s'il était à la fin de sa jeunesse ou au début de sa vieillesse.
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Dites-moi dans quel secteur vous sévissez pour savoir à quel saint je dois adresser mes prochaines prières.
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Au milieu du XIXe siècle, Oxford connut des reformes radicales. A la fin du siècle, une série de commissions, de statuts, de lois ministérielles apportèrent des changements qui allaient bouleverser la vie aussi bien des universitaires que des autres habitants. Les cursus firent élargis de façon à englober les sciences nouvelles et l'histoire contemporaine. Le haut niveau instauré par le Balliol de Benjamin Jowett s’étendit peu à peu aux autres collèges. La création de chaires attira vers Oxford des savants de renom international. La laïcisation des postes d'enseignement commença à affaiblir le cadre traditionnellement religieux de la discipline et de l'administration universitaire. Ainsi, sur ce sol anglican, des jeunes catholiques, juifs et membres d'autres confessions étranges furent admis en première année, et plus seulement pour être gavés bon gré mal gré de Ciceron et de Chrysostome. Mais, par-dessus tout, l'enseignement universitaire ne se trouvait plus entre les seules mains des hommes du clergé, célibataires et cloitrés, dont certains, comme au temps de Gibbon, se rappelaient tes bien qu'ils avaient une tache à accomplir en contrepartie. De nombreux enseignements de fraiche date, et même de plus anciens, refusèrent les attraits d'un logement en chambre individuelle au sein du collège. Ils se marièrent achetèrent une maison pour abriter femme, enfants et domestiques tout près du cœur spirituel de Holywell, High, Broad et St Giles', là oû Woodstock Road et Banbury Road se séparaient dans les champs, au nord d'Oxford, en direction du village de Summertown.
Aujourd'hui, le visiteur qui marche vers le nord depuis St Giles' est saisi par les imposantes demeures, datant principalement de la seconde moitié du siècle dernier, qui bordent Banbury Road et Woodstock Road, ainsi que les rues transversales.
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Pendant tout le mois d'octobre, la santé de la livre sterling suscita un intérêt universel teinté de mélancolie. Sa dévaluation par rapport au dollar et aux autres devises européennes fut solennellement annoncée (à deux décimales près) dans tous les bulletins d'information à la radio et à la télévision. La livre avait passé une mauvaise matinée, disait-on, mais se remit un peu par la suite. La livre avait passé une meilleure matinée mais était encore faible par rapport à ses concurrentes. Apparemment, la livre s'asseyait de temps à autre sur son lit de malade pour prouver au monde que la nouvelle de sa mort imminente était quelque peu exagérée. Mais, presque à chaque fois, l'effort se révélait trop pénible, presque au bord de la rupture, jusqu'à ce qu'elle se redresse une nouvelle fois sur le coude, battant pudiquement des paupières en direction des financiers étrangers, puis remonte d'un point ou deux sur le marché international.
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Il se rappela la première fois qu'il était allé à la messe à St. Frideswide et la femme qui chantait à côté de lui : "Lave-moi et je serai blanc comme neige." Quelle idée merveilleuse ! Le Tout-puissant en train d'effacer l'ardoise. Non seulement il pardonnait, mais il oubliait. Et le plus dur, c'était d'oublier. Même Morse, malgré son cynisme, parvenait à pardonner, jamais à oublier. Comment le pourrait-il ?
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A une époque, il fut même à une hostie de se convertir au catholicisme. Mais c'était du passé.
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- Puis-je vous demander votre âge Mrs Walsh-Atkins ?
- Vous savez garder un secret, inspecteur ?
- Oui.
- Moi aussi, murmura-t-elle.
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Les pendules ! On raconte a Oxford une bonne histoire sur les pendules qu'il faut retarder d'une heure. L’église de St Benedict possédait une horloge électrique. Pendant de nombreuses années, les complexités du réglage de cette horloge ont mis a l’épreuve la sagesse et l'esprit du clergé aussi bien que des laïcs. Elle ornait la façade nord de la tour et ses grosses aiguilles étaient actionnées autour du cadran carré et bleu au moyen d'un système de levier très élaboré. Celui-ci était situé derrière le cadran et on l'atteignait grâce a un petit escalier en spirale qui menait au toit de la tour. Le problème était le suivant : la personne qui manipulait les aiguilles derrière le cadran ne voyait pas ce qu'elle faisait. Les murs de la tour étaient si épais que, même avec un mégaphone, la personne située dehors ne pouvait communiquer avec le manipulateur. C'est pourquoi, chaque année, le sacristain se chargeait de gravir les marches, de manipuler le levier de façon approximative, de redescendre l'escalier, de sortir de l’église, de lever les yeux vers l'horloge, de regravir les marches, e changer la position des aiguilles et ainsi de suite jusqu’à ce que l'horloge indique enfin bon gré, mal gré l'heure exacte. Ce processus long et fatiguant était en vigueur depuis plusieurs années jusqu’à ce qu'un thuriféraire aux airs doux, dont on disait qu'il était l'un des meilleurs encenseurs de la profession, eut l'insolence de suggérer au ministre d’ôter le fusible du compteur et de le replacer exactement soixante minutes plus tard. Non seulement cela serait efficace, mais, en plus, cela épargnerait a un homme un peu âgé une crise cardiaque. L’idée fit l'objet de longues discussions et finit par être acceptée par le comité de l'église. Elle se révéla très efficace et est aujourd’hui une pratique fermement établie.
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