Coraline Croquet

Je m'installe devant mon ordinateur portable.

90 % de batterie restante, ça me laisse une certaine marge de manoeuvre.

Je consulte mes mails, j'envoie une réclamation sur impots.gouv.fr, je regarde si de nouvelles parutions de mes auteurs préférés sont prévues dans les semaines à venir, je fais une petite partie de Diablo 3.

Je regarde le clip de la chanson Flight of Icarus d'Iron Maiden, en me disant que le fils de Dédale devait être sacrément con pour s'envoler aussi près du soleil au point de s'y brûler les ailes.

N'est pas Supergirl qui veut.



Icarus, Carus, un lien avec le titre de la nouvelle de Coraline Croquet ? Apparemment pas.

Continuant mes recherches, je regarde s'il existe une occurrence latine correspondante.

Il y en a même deux.

Cher dans le sens de coûteux, puis dans le sens d'être cher et aimé.

Et pour mieux m'achever Carus trouve d'autres racines en grec ancien signifiant profond sommeil. La lecture m'aura-t-elle permis de découvrir quelle éthymologie était la bonne ?

A moins que le titre n'ait une toute autre signification ?



40 % de batterie, je passe sur Babelio pour commencer la rédaction de la chronique de cette nouvelle de 5000 mots parue dans la collection Opuscule aux éditions Lamiroy. Un nouveau texte court publié chaque semaine, dans un format adapté pour les nains, celui-ci par Coraline Croquet dont le roman Les ombres de l'innocence a eu un certain succès.



Quand Nelson Robillard reprend conscience, il ne se souvient d'abord pas de son identité. Il ne sait pas où il est, s'il a été séquestré.

Kafkaïenne est l'adjectif le plus adapté à sa situation. Silence, pénombre, solitude. Absence de souvenirs, de chaleur et de vie. Plus de faim, de soif ni de sommeil.

Ni temps ni lieu.

"Cet endroit ne possédait ni portes, ni fenêtres, ni cloisons."

Seuls repères dans ces ténèbres : une chaise, une table, un ordinateur et un clavier.

Quand l'écran s'allume, le mot de passe qu'il utilisait enfant lui permet d'accéder aux deux icônes. Mais alors qu'il s'apprête à envoyer un courriel pour demander de l'aide, il s'aperçoit que les branchements ne sont pas reliés à internet, qui plus est aucune souris ne lui permet la moindre interaction.

Est alors diffusée la première vidéo d'une longue série, qui démontrent à quel point il est devenu par ambition professionnelle un fils, un mari ou un père exécrable. Tous ses souvenirs, bons ou mauvais, reconstruisent une identité guère attachante.

S'il est au purgatoire, il se promet de se rattraper quand il retrouvera les personnes qu'il aime.



Encore 20 %, il faut que je me dépêche de conclure. Aucun chargeur avec moi.

Carus a été un récit curieux, prenant et bien écrit. Assez inclassable également puisqu'on ne saurait dire s'il s'agit de fantastique, de science-fiction, d'absurde, d'onirique ou de tout autre chose encore.

De façon imagée, il rappelle en tout cas que toute notre vie est désormais contenue dans un disque dur. Photos, documents, contacts, échanges, factures, bulletins de salaire, relevés de compte, goûts littéraire, loisirs et publicités en conséquence, réseaux sociaux, traçabilité, autant de preuves que l'informatique se nourrit de vous autant que vous vous nourrissez d'elle.



5 %. J'étais en train de rêvasser. Je retape le mot de passe de mon écran de veille. Je dois m'empresser de conclure désormais.

DKoontz

Ah non, c'était le mot de passe que j'utilisais dans les années 2000.

Une première vidéo ne me montrant pas à mon avantage se met curieusement en route.

Fondu au noir.

Quelques jours avant Noël, Vincent se fait enlever et est passé à tabac dans les bois. Pourquoi? Il ne le sait pas. Mais il sait que sa fille de 18 mois était toute seule dans sa chambre… Laissé pour mort dans la forêt, il parvient néanmoins à atteindre une maison et à demander de l'aide. La jeune femme chez qui il vient de frapper s'appelle Emilie, elle est infirmière et vit toute seule avec son chien. Refusant de l'aider au départ, elle cède lorsque Vincent mentionne son bébé, Emma. Mais si Vincent se croit tiré d'affaire, son cauchemar ne fait en réalité que commencer. Emilie n'a pas l'intention de le soigner, au contraire. Elle qui a toujours rêvé d'avoir un enfant, elle y voit l'occasion de kidnapper le bébé et d'enfin devenir maman. La jeune femme est prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut : les heures de torture commencent pour Vincent…





Je vous parle aujourd’hui d’un thriller psychologique publié aux éditions Kennes par Coraline Croquet. Ce roman est le premier de l'autrice et il est absolument parfait ! Écrit à partir d'un fait réel, Les Ombres de l'innocence est un très puissant page-turner. Ce thriller huis-clos est intelligemment écrit permettant aux lecteurs d'imaginer des dizaines d'hypothèses tout au long du livre jusqu’à la fin. Lorsque Vincent est agressé et kidnapper de chez lui, il ne se doute pas qu'il y a pire...En effet, derrière le visage angélique de celle qui le sauvera, ce cache une personnalité sombre et dangereuse...Elle s'appelle Emilie. Au travers d'Emilie, nous alternons des chapitres entre le passé et le présent. Se dessine alors l'enfance et les atrocités qu'elle a subies. La folie contre elle se bat dépeint parfaitement sa douleur. Emilie est un personnage intriguant, d'une grande froideur avec un penchant sadique. Certaines scènes sont difficiles, montrant clairement que cette femme "timbrée" est brisée. J'ai aimé le personnage de Vincent par sa force et son courage. L'autrice glisse subtilement le passé de Vincent nous permettant d'en apprendre davantage. Les personnages sont très bien travailler et l'autrice avec une plume légère et tranchante à la fois nous plonge dans cette histoire sans que nous puissions reprendre notre souffle. Le suspens, le stress, le déroulement et un excellent dénouement font de ce roman l'un de mes coups de coeur !

Vous avez aimé Misery, de Stephen King, et / ou L'instinct maternel, de Barbara Abel ?



Alors vous devez lire Les ombres de l'innocence de Coraline Croquet !



Loin d'être un remake mixé des deux premiers mais abordant les mêmes thèmes, ce thriller est une merveille cauchemardesque.



Ames sensibles s'abstenir : certaines scènes de torture sont assez insoutenables tout de même.



Ce livre nous emporte aux tréfonds de la folie d'une femme blessée dans son enfance et, personnellement, j'ai été souvent scotchée par des twists que je n'avais pas vu venir.



Les ombres de l'innocence est le premier livre de la jeune auteure belge et il m'a vraiment donné envie de la suivre.



Donc... un de plus à mettre dans votre wish-list ;)

Un thriller particulièrement bien tordu comme on les aime !



Suspense et tension sont au programme de ce thriller psychologique qui ne laisse pas indifférent !



Ceux et celles qui ont aimé Misery de Stephen King vont retrouver cette ambiance oppressante de huis clos avec un personnage féminin complètement fou.



Même si le passé d’Émilie, que nous allons découvrir au travers des flashbacks, est atroce, rien ne justifie la torture qu’elle va faire vivre à Vincent.



Vincent, qui cache également une face sombre, va tellement en baver et j’ai été scotchée face à sa force mentale !



De nombreux secrets vont éclater au grand jour et aucun personnage ne sera épargné ! Je n'avais pas vu venir le quart des révélations qui vont avoir lieu dans ce roman !



Une fois entamé, il est très compliqué de reposer le livre ! Très addictif, il se lit facilement en une journée et j'ai adoré la fin !
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Une sombre histoire ou l’horreur prédomine.

J’ai été touché par le passé d’Émilie, une enfance démolie par des parents ignobles.

Puis par Vincent et Emma, victime de cette folie destructrice.

Un livre qui se lit d’une traite, plein de petits chapitres où le dénouement et le suspens apparaissent au fils de l’ouvrage.

Une fin inattendue…

Tout y est pour passer un très bon moment de lecture.



Bonne lecture !
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Autant vous le dire tout de suite, ce livre accroche le lecteur, ça déménage.



J'ai ouvert le livre, commencé à le lire et je n'ai pas pu m'arrêter, en quelques heures, il était emballé, pesé, digéré et tellement apprécié.



Par contre, pour les âmes sensibles, il y a quelques scènes plutôt corsées mais l'histoire est tellement prenante qu'il ne faut pas s'arrêter à ça.



Et puis, il s'agit d'une auteure belge qui sort son premier livre, finaliste du prix Fintro en 2020 et c'est bien joué et mérité.

Vincent Clémant vient d’être enlevé chez lui. Emmené dans un bois à proximité, il est molesté, poignardé, et laissé pour mort. Pourquoi ? C’est ce que Vincent cherche à comprendre en agonisant, seul au milieu de nulle part. Il trouve les ressources nécessaires pour frapper à la porte d’une maison isolée à proximité de l’endroit où ses tortionnaires l’ont abandonné. Émilie, une jeune femme enceinte célibataire finit par lui ouvrir mais ne prévient toutefois pas les secours. Pire encore, elle poursuit le travail des premiers agresseurs en continuant à torturer Vincent. Cet homme possède en effet quelque chose qu’elle convoite par dessus tout. Émilie n’a pas une enfance facile, voire même une enfance abominable. Et elle ne désire qu’une seule chose… Cette chose, Vincent peut lui donner. Il devra choisir entre céder et lui offrir ce qu’elle convoite ou mourir sous d’atroces souffrances. Vincent pensait être sorti d’affaire mais son calvaire ne fait que commencer. Caroline Croquet nous offre un thriller haletant sous forme d’un huit-clos très bien construit. On ne peut que faire un parallèle rapide avec Misery (que l’auteure fait elle-même avec son personnage incarné par Vincent) mais la comparaison s’arrête là. Ce thriller est original par ces rebondissements, sa gestion de la psychologie des personnages et par ce dénouement qu’on entrevoit, mais qu’on n’imagine pas arriver. Une plongée dans l’horreur de la vie d’Emilie et de l’enfer que s’apprête à vivre Vincent. Une lecture addictive qui fait encore frissonner même après avoir refermé le roman.
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Je ne vais pas y aller par 4 chemins : ce roman a été une torture, à l'image de ce que vit Vincent, le personnage principal, enlevé, tabassé, puis séquestré par une jeune femme folle à lier chez qui il était allé chercher de l'aide.

Il s'agit quasiment d'un huis-clos et toute l'histoire, le ressenti et les pensées des personnages sont écrits sous forme de métaphores et c'est très lourd ! Par moment, j'ai été obligée de relire 2 fois un même passage pour en comprendre le sens. L'autrice use et abuse aussi de la technique d'énumération de synonymes. Quant à l'intrigue elle-même, elle est creuse. L'ensemble rend la lecture laborieuse.

Basé sur un fait divers, « Les ombres de l’innocence » n’en reste pas moins un livre de fiction.



Une histoire dure et cruelle, une lecture addictive. Plus de 300 pages lues d’une traite… En refermant ce bouquin, je dois bien dire que je me suis demandé s’il n’y avait pas chez moi un petit côté maso…



La force de ce thriller réside comme le dit très justement le jury du Prix Fintro dans « les twists qui relancent l’action dans un sens inattendu ». L’autrice n’a pas été avare en rebondissements, elle nous en offre « à la pelle » avec un suspense qui se tient jusqu’à la toute fin du bouquin.



Je dois quand même avouer que j’ai dû mettre une armure pour lire les passages en lien avec l’enfance d’un des personnages principaux. Le genre de faits qui existent mais dont on préfère ne rien savoir. D’autant plus qu’à la suite de ces parenthèses très dures à lire, on enchaîne avec des scènes de séquestration et de torture qui rendent la lecture chaque fois plus oppressante.



Le lecteur n’a pas une seconde de répit.



Vient un moment où on n’a plus aucun espoir pour la victime. On aurait même envie de la voir mourir pour que son supplice s’arrête enfin. Mais il y a cette enfant qui se retrouve seule, abandonnée et livrée à elle-même. Juste pour elle, il faut s’accrocher à cet infime espoir de survie.



Si vous voulez avoir la chair de poule, frissonner et faire des cauchemars, c’est le roman qu’il vous faut. Un thriller angoissant!

Dans le cadre de la masse critique Babelio, j'ai pu lire ce roman avant sa sortie en épreuve non corrigée.

Du coup, je m'étais préparé à devoir faire abstraction des coquilles pouvant exister, mais finalement, en dehors d'une au tout début du roman, et d'une concordance des temps qui m'a fait grimacer pendant ma lecture, j'étais tellement prise dans l'histoire que je serais bien incapable de vous dire s'il y avait ou non des coquilles.

Au tout début, j'ai été un peu décontenancée par les mentions à la police fédérale avant de réaliser que l'histoire se déroulait en Belgique. C'est de suite beaucoup plus logique.



Je crois qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, j'ai énormément apprécié son écriture. le vocabulaire, s'il est parfois recherché, s'intègre parfaitement dans l'histoire sans jamais dénoter.



Le tout est fluide et naturel, y compris les dialogues (C'est souvent à ce moment que la fluidité est interrompue par un ton soit trop formel soit trop familier, qui donne au dialogue un air emprunté. Ce qui n'a pas été le cas ici, loin de là.)

Comme je le disais, j'ai vraiment été happée par l'histoire, au point d'avoir du mal à interrompre ma lecture tant je voulais savoir la fin.



On entre de suite dans le vif du sujet, et c'est au fil des chapitres que l'on va avoir quelques flashback permettant de savoir c'est qui a conduit Vincent à se retrouver dans cette situation.

L'autre personnage principal, Émilie, est, comment dire ça avec tact, complètement barge. Des chapitres, très courts à chaque fois, s'insèrent dans le récit, et nous laissent entrevoir l'enfance de la jeune femme et les horreurs qui s'y sont déroulées. Si on comprend vite l'idée générale de ce qu'elle a vécu, je ne m'attendais pas du tout aux détails.

Pour autant, son passé ne me l'a pas rendu plus sympathique, car je pense que rien ne justifie son attitude.



Vincent, de son côté, est un peu perdu. Il ne sais pas trop comment il est arrivé dans cette situation. Certes c'est un homme qui a commis des erreurs, et il ne cherche pas à les minimiser, mais rien de ce qu'il a fait ne mérite ce qui lui arrive.

Concernant sa fille, Emma, j'ai très vite compris ce qu'il ne disait pas clairement, et même s'il n'a pas bien agi au moment de sa naissance, je peux comprendre sa première réaction, mais j'ai du mal en revanche à comprendre la difficulté de son entourage à lui donner une seconde chance. Il n'a pas commis un crime.

Au sujet de son agression, qui est le point de départ de l'histoire, j'avais quelques théories, dont une s'est révélée exacte.



La quasi-totalité du roman, excepté les passages concernant le passé d'Émilie, et quelques chapitres apportant un point de vue extérieur, est un huis clos entre Émilie et Vincent.

La tension que l'on ressent est à couper au couteau et on a toujours le sentiment de la situation va soudain déraper et plonger dans l'horreur.

Quant à la fin, encore une chose à laquelle je ne m'attendais pas. C'est une fin semi-ouverte comme je les aime, en ce sens que si elle nous apporte bel et bien une conclusion au roman, elle nous laisse tout de même le loisir d'imaginer ce qui pourrait se passer après la dernière page.



Ce roman sortira le 28 avril, et tout ce que je peux vous dire d'autre à ce sujet, c'est foncez, n'hésitez pas, vous ne le regretterez pas.

Pour un premier livre, c'est une réussite. On rentre directement dans l'intrigue qui est bien menée jusqu'au bout. Petit à petit on a les réponses à nos questions, l'auteur a très bien ficelé son intrigue. Pour moi ce fut un très bon moment de lecture. Je le conseille.

Une fois de plus merci à Babelio qui m'a fait découvrir ce livre en avant première. J'ai quand-même du attendre 15 jours pour que ma librairie préférée le reçoive. Pour ne pas la nommée " Librairie Massena" (pub gratuite)

Ce livre est carrément addictif dans la veine de Stephen King et notamment Misery.

On entre immédiatement dans le vif du sujet. Un homme qui garde quelques jours sa fille de 18 mois est enlevé un soir par 3 individus masqués. Sans explications il est frappé à de nombreuses reprises.

Abandonné dans une forêt à moitié mort, il va se traîner jusqu'à une maison isolée, et là ...

Pour connaître la suite, courez acheter ce livre vous ne serez pas déçu (Âmes sensibles s abstenir).

Ce livre mérite des Oh ! , des Ah ! avec une fin comme vous pourrez peut-être l imaginer.

Alors que Noël se prépare, Vincent est enlevé à son domicile, frappé et laissé à son triste sort au milieu des bois. Pour sa fille de 18 mois, il doit se relever et s'en sortir. En frappant à la première porte, il pense son cauchemar s'évanouir. Mais la jeune infirmière qui l'accueille pourrait le précipiter dans quelque chose de bien plus dangereux et pire encore...



Avec Vincent, nous allons vivre des émotions intenses, à commencer par la peur et l'incompréhension. Et puis, il y a cet instant de glissement où rien ne sera plus jamais pareil.



Impuissant, il est livré à la dérive, à la folie pure d'une femme qui a été marquée par son passé. Et c'est dans un récit en alternance que nous découvrons au fur et à mesure, l'horreur et la stupéfaction. Les chapitres sont courts, grinçants, laissant apparaître un climat de tension extrême, inégalable. Avec Emilie, Vincent angoisse, marche sur des œufs et s'essouffle pour tenter de conjuguer avec son caractère instable.



L'écriture est habile pour amener des révélations où on ne les attend pas. Les secrets, les parts d'ombre sont partout, n'épargnant personne.



C'est incontestablement sombre et dérangeant. Difficile de s'attacher ou de prendre parti pour un des personnages dans ce duel de fortune, causant à son tour des dommages irrémédiables.



Les scènes de torture sont réellement choquantes et laissent peu de place à l'imagination. Pour un premier roman, l'auteure ne ménage pas ses effets et exerce un pouvoir de manipulation et d'intimidation convaincant.



On se dit à chaque fois que l'on ne peut pas aller plus loin et pourtant, on est surpris, on tombe encore jusqu'au dénouement qui laisse encore tout présager...
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Merci Babelio, les éditions Kennes et @Coraline Croquet de m'avoir permis de recevoir ce livre dans le cadre de la masse critique. Ce livre était dans ma wishlist donc je suis heureuse de cette réception



Mes premières impressions : Les premières pages m'ont mise toute de suite dans l'ambiance de ce thriller. L'environnement est glauque, sombre. Les personnages sont intriguant, on ne connaît pas leur passé mais il semble y avoir des éléments qui peuvent nous laisser penser que leur histoire n'est pas remplie d'arc en ciel, de licornes et d'une joie paisible…



Vincent débarque à la porte de la maison d'Emilie suite à une agression pour chercher de l'aide. Il se croit sauvé mais rien ne laisse présager ce qui va se passer.



Le récit est bien mené. On alterne les points de vue des protagonistes dans des chapitres très courts sans se perdre néanmoins. Chaque personnage est clairement reconnaissable. La police d'écriture permet également de se retrouver dans des flashbacks et/ou dans la tête des personnages.

Impossible de lâcher le livre car chaque chapitre nous laisse découvrir le pourquoi du comment mais nous laisse suffisamment dans l'attente pour nous faire tourner les pages, encore et encore.

Ce que j'ai trouvé génial et en même temps horrible sont les passages de l'enfance d'Emilie qui, au final, m'ont permis de comprendre (sans pour autant approuver) la réaction de cette femme qu'elle est devenue et les actions qu'elle va mener face à Vincent. Pas évident de chroniquer sans dévoiler ce qui fait la particularité de ce roman.



Des phrases courtes construisent le récit mais elles sont efficacement douloureuses et très bien imagées. Un conseil : évitez de lire ce livre dans les transports en commun si comme moi vous êtes très expressive dans vos lectures !

En une page l'autrice est capable de décrire une scène humainement insupportable et inimaginable pour le commun des mortels. La lecture m'a tenu en haleine, je n'ai eu aucun répit entre les scènes d'enfance d'Emilie, et les scènes dignes d'un Stephen King (vous souvenez vous de ce fameux « Misery » lu ou vu dans votre adolescence ?) qui est d'ailleurs évoqué. J'ai tout de suite fait le parallèle avec les scènes de torture de ce film. Mémorable ! Dans ce livre, j'ai inventé une expression qui résume assez bien le mix entre Misery et ce livre : de la torture domestique. Je ne regarde plus mes ustensiles de cuisine de la même manière ! Quelle inventivité, très surprenant et en même temps flippante.



En avançant dans la lecture, on apprend à connaître et comprendre les personnages, leur passé et pourquoi ils agissent et réagissent comme il le font (pas de spoil promis !). Ils ont eu une vie atypique chacun à leur manière et plus on lit plus leur vie s'assombrit.

Au départ, on se fait une idée rapide de qui est la victime et qui est le bourreau. Mais au fur et à mesure, je me suis questionné et avais l'impression que la tendance s'inversait en prenant le bourreau pour la victime, le prenant en pitié, et en se disant que la victime avait mérité ce qui lui arrivait au final. Et quelle étrange sensation de se dire que cette réflexion est juste horrible. J'ai eu le sentiment que l'autrice arrivait à jouer avec la lectrice que je suis et ma capacité de jugement.



Personnellement, je ne lis que peu de thriller, mais ici, avec des scènes et des pensées violentes, l'autrice a su me faire réfléchir et prendre du recul sur certains faits divers que l'on voit en boucle à la télévision et face auxquels nous sommes insensibles mais qui pourtant existent.



Pour conclure, je vous recommande ce livre si vous aimez les ascenseurs émotionnels, les moments de doute et de réflexion. Par contre si, comme moi vous avez une facilité à visualiser les scènes décrites, attention à ne pas manger en lisant, car ce livre est tellement bien écrit qu'on a la sensation de sentir les odeurs, d'entendre les moindres grincements et craquements, de vivre les souffrances et atrocités vécues par Emilie dans son enfance, les actes de tortures subis par Vincent, ses erreurs, ses combats de vie et intérieurs.



Amateur.ices de sensations fortes, de thrillers et de scènes chocs ? Foncez !!


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J’ai cru au début de ma lecture, me retrouver devant une copie de Misery avec’Annie Wilkes, le retour, tant les similitudes sont troublantes. Vincent va se retrouver séquestré et ligoté dans un lit chez Emilie, une infirmière, qui va, avec une rare cruauté, l'obliger à donner son adresse pour lui enlever sa petite fille. Avouez qu’il y a des ressemblances au départ…Puis peu à peu ce huis-clos prend forme dans sa propre histoire qui cette fois n’a plus rien à voir avec le film. Les scènes de tortures sont à mon goût un peu longues et répétitives ce qui n’apporte pas grand chose au récit. On lit ce thriller psychologique sous forme de flash-back : le présent dans cette maison et le passé des deux personnages. Vincent et son mariage qui bat de l’aile depuis son infidélité, Emilie et son enfance torturée qui peut expliquer son état psychologique actuel. Le récit est bien écrit mais certaines longueurs et surtout un final qui m’a laissé dubitatif par la confusion des événements, ont quelque peu altéré mon avis. Malgré cela et selon moi ce premier roman augure une écriture prometteuse et je le recommande à tous les amateurs du genre, il devrait trouver sa place dans votre bibliothèque juste à côté du King. Bonne lecture
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Vincent se fait tabasser et poignarder sans comprendre le pourquoi du comment. Il est dans un état lamentable, il parvient tant bien que mal à arriver devant une maison.

Quand Émilie lui ouvre il croit être tiré d'affaire puisqu'en toute logique elle va forcément appeler les secours et l'aider.

Hors pas du tout Émilie est devenu une femme folle et en colère ! Vincent est un homme et elle en veut énormément aux hommes, mais il a un enfant, une petite fille et elle rêve d'avoir un enfant ... sauf que Vincent ne lui a pas tout dit...

Un bon Thriller, qui est long par moment.

Les chapitres sont vraiment très petits ce qui permet de lire le livre vraiment très très rapidement ! 😍

Peu de personnages donc nous ne sommes pas perdu.

Ce livre parle : d'abus sexuels, de pédophilie, de kidnapping, mensonge, violence, adultère, vengeance.

Si vous aimez ces thèmes alors je pense qu'il peut vous plaire 🙂

Et bien je vais aller à l'encontre des critiques précédentes. Ce roman est certes bien écrit ; mais l'histoire n'est absolument pas convaincante. Le livre n'est que la description de tortures assez inventives infligées à un homme par une presque psychopathe en mal de maternité. On trouve quelques excuses à la psychopathe (maltraitance dans une enfance trouble ); on ne réussit cependant pas à s'apitoyer sur elle; on trouve aussi quelques raisons au martyr de ce pauvre homme ...Mais, si ce livre se lit facilement, l'intrigue ,à mon sens, souffre de cet étalage répétitif de tortures constituant la trame essentielle du roman...dans lequel je n'ai pas trouvé grand chose d'autre. Dommage, l'histoire aurait gagnée à être étoffée en mettant un peu au second plan les violences physiques qui ne sont même pas effrayantes tant elles sont nombreuses et "attendues".

Un Premier livre finaliste d un prix inconnu (prix fintro 2020) au synopsis attirant.

Et c est vrai que cette histoire est attirante. Comme dit sur la couverture, l écriture est fluide, les chapitres sont court et font de ce livre un véritable page Turner du a ses nombreux rebondissements qui nous forcent tjrs à aller plus loin... tournant les pages frénétiquement pour en savoir tjrs sur plus sur les personnages et l action... des pages qui deviennent de plus en plus lourdes à tourner, malheureusement, au fil de l avancer du livre... On se perd dans les description et introspections des personnages... l intrigue perd du rythme et on attend le rebondissements qui ferai de ce livre un bon thriller avec une véritable apothéose finale... Hélas, ce moment n arrivera pas... laissant une fin en suspend !

Dommage.

À partir de faits réels, l’auteure a construit un roman, son tout premier, et je peux vous dire que c’est une réussite.

Un thriller où la tension augmente au fil des pages et l’horreur aussi.



Alors que Vincent gardait sa fille de 18 mois, il se fait kidnapper par 3 hommes qui le tabasse et le laisse presque pour mort.

Il pense voir le bout du tunnel en cherchant de l’aide chez une habitante, Emilie ,mais malheureusement, c’est là que l’enfer commence vraiment pour lui.

En attendant, sa petite est seule….



On sent dès le début que quelque chose ne tourne pas rond chez Emilie. Alors je me suis questionné en attendant d’avoir les réponses à mes questions et l’auteure ne m’a pas déçue. En revanche, je ne donne aucune excuse à cette femme. Rien ne justifie ses actes envers Vincent…

D’ailleurs, j’ai eu peur pour lui mais aussi et surtout pour sa petite.



Ce roman contient quelques scènes de tortures mais honnêtement, je trouve que l’auteure n’en a pas fait des caisses. Les phrases suffisent d’elles mêmes pour qu’on comprenne, qu’on visualise les scènes, sans qu’il y ai des détails écœurants à foisons.



D’ailleurs gros + pour cette plume que j’ai vraiment apprécié. Le récit est fluide, les chapitres sont assez courts ce qui donne une dynamique au récit et qui le rend addictif. J’avais hâte de connaître les raisons d’Emilie, puis de savoir le dénouement concernant Vincent et sa fille et je n’ai pas été déçue.



Ce roman était à la hauteur de mes attentes, j’ai passé un chouette moment de lecture. Un poil stressant et oppressant de part la partie huis clos, mais j’ai adoré !



Pour un 1 er roman, chapeau ! Ça annonce la couleur pour les futurs que je lirai avec plaisir !


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Lecture passionnante qui plonge le lecteur dans les noirceurs les plus profondes de l'être humain.



Une jeune femme à l'enfance meurtrie va recevoir l'arrivée d'un homme blessé comme un cadeau de la providence. Cet enchaînement d'événements va lui offrir ce qu'elle attendait depuis toujours. Mais à quel prix pour l'homme !



Je recommande à 1000 %