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Critiques de Dan Abnett (329)
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 1, tome 3 : Necr..

Tome 3 de la fondation après Premier et unique et Les fantômes et incontestablement le meilleur des trois.



L'attaque de la ruche de Vervun (cité-ruche de 50 millions d'habitants) par une cité concurrente Zoica qui très rapidement ne s'avère être qu'un cheval de Troie des forces du Chaos.

Un background (champ de bataille) bien posé (plus de 60 pages avant que l'on ne commence à entrevoir le premier et unique de Tanith encore accompagné des ces satanés régiments de Volpone arrivant à la rescousse).



L'auteur prête un lapsus "involontaire" à l'un de ses personnages (Corbec) confondant Vervun et Verdun, cette horrible et inhumaine bataille d'artillerie qui fit plus de 300.000 morts, mais qui à titre de comparaison, ne sera qu'un goutte d'eau dans l'océan de morts que fera cette campagne de Vervun.



Cet épisode raconte une histoire, la défense héroïque d'une cité, en cruelle infériorité numérique, où Gaunt et ses fantômes accompliront des exploits, feront montre d'un courage et d'une abnégation sans égal.

Un style toujours aussi direct, précis, percutant, sanglant. Un très grand moment.



Le mot de la fin est laissé au Commandeur Stellaire Macharius :

"Quelle est la meilleure arme de l'humanité ? Les machines divines de l'Adeptus Mechanicus ? Non. Les légions de l'Astartes ? Pas davantage. Le char ? Le fusil ? Le poing ? Trois fois non. Le courage et le courage seul les surpasse tous."
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L'Hérésie d'Horus, tome 1 : L'ascension d'Hor..

L'Imperium de l'humanité mène une croisade, sous les bannières des légions de l'Empereur. En son nom, les Space Marines de l'Astartes débarrassent l'univers des races xenos, et montrent le droit chemin aux rares humains ignorants rencontrés.

Parmi les innombrables soldats modifiés de l'Astartes, le plus illustre a été nommé Maître de Guerre par l'Empereur en personne. Ce surhomme a pour nom Horus, primarque de la légion des Luna Wolves, et son histoire ne fait que commencer !



"- LUPERCAL !"



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J'avais un peu peur de plonger dans le monde foisonnant de Warhammer 40.000, aussi vais-je commencer cet avis par deux joyeuse recommandation :



Lisez ce tome sans vergogne, il n'est nullement nécessaire d'avoir un quelconque bagage ou une quelconque connaissance de l'univers. Dan Abnett prend son lecteur par la main et réussit le tour de force de rendre le tout compréhensible et didactique, ses personnages et son univers attachants, le tout avec de multiples réflexions bienvenues, au delà de la simple épopée SF également bien menée.



Lisez aussi sans crainte, il n'est nullement nécessaire de lire la suite (même si, franchement, vous aurez sûrement envie de le faire) ni de se lancer à corps perdu dans ce cycle comptant plus de 50 tomes écrits de multiples mains.



Lancez-vous. Et si, comme moi, vous aviez envie de voir des surhommes bardés de fer tirer avec des gros pistolets sur des trucs glauques, vous serez sûrement agréablement surpris de voir se dérouler sous vos yeux une histoire haletante, prenante, pleine de réflexions humanistes et philosophiques (sans parler de la mystérieuse et implacable menace du Chaos).



Détails :





Bilan : véritable page-turner boosté aux stéroïdes tout en restant assez profond dans ses réflexions.



Seul bémol, une édition entachée de coquilles ; mais on commence à être habitués, et je suis prêt à les pardonner tant je me suis éclaté à lire cette histoire.
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 3, tome 2 : Son ..

Ce roman fait suite à Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 1 : Le traître.



Gaunt et son équipe sont revenus vivants de Géréon mais profondément transformés après une totale immersion de 18 mois dans le chaos. Transformés au point de susciter une grande méfiance des hautes instances et un retour difficile auprès de leurs camarades.

Que c'est-il passé sur Géréon ? Cette question reviendra régulièrement tout au long du roman et je vous le dit de suite, vous ne le saurez pas. Abnett n'a pas voulu (ou pas pu) faire un roman de plus sur cette planète (plus tard peut-être ??).



Gaunt perd son commandement et son premier et unique est fusionné avec le 81ième des Belladon sous le commandement de Wilder.

Redevenu simple commissaire chargé de la discipline, le roman alterne les situations (jusqu'au regroupement final) entre le 81/1 et Gaunt.



Retour difficile des héros, nécessité de se réadapter, sur fond de guerre totale pour la possession de cité-étages sur Ancréon Sextus qui sont bien plus qu'elles ne laissent paraître.

Un tome prenant où l'on se demande ce qu'il va advenir du premier et unique sans son commandant.



Vivement la suite : Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 3 : L'armure de mépris
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 3, tome 4 : Seul..

Seule la mort...

... met fin au devoir.



Ainsi raisonnera-t-on au 41ème Millénaire dans les régiments de la Garde de l'Empereur de l'Humanité. Cent siècles de guerre intergalactique pour la prévalence de la race humaine ne souffrent d'aucun doute. Car le doute est le premier coin qui fissure la résolution du soldat et l'empêche de faire son devoir. Or seule la mort...



Les 2 500 hommes du Premier et Unique régiment de Tanith doit encore accomplir leur devoir : Occuper et sécuriser Hinzerhaus, une tentaculaire forteresse oubliée au somment d'un col isolé dans une montagne perdue. Un lieu oublié des hommes lentement érodé par les vents et la poussière abrasive de ce milieu inhospitalier. Face à un climat qui érode la pierre même, comment ne pas imaginer qu'il érode aussi le caractère des hommes. Même des plus résolus. Mais peut-on vraiment imputer aux conditions climatiques les défaillances de ces simples hommes ? Les forces du grand ennemi mettent une résolution inimaginable à arracher cette structure perdue aux mains de la Garde. Et ce lieu lui-même semble avoir une conscience malveillante prête à fondre sur le plus faible.

Hinzerhaus – la Maison – serait-elle peuplée de fantômes ? Ironique question quand on sait que le surnom des soldats du Premier et Unique de Tanith est Les Fantômes...



Hlaine, Oan, Ban, put... les gars ça fait du bien de vous retrouver. C'est le onzième livre de vos aventures, alors la plupart des gens qui liront cette critique ne partageront pas mon enthousiasme, mais il fallait que je vous le dise... Encore une fois la tâche qui vous a été confiée est immense. Comment imaginer en effet un seul instant qu'une forteresse oubliée de tous puisse devenir un objectif militaire majeur dans cette guerre dont les enjeux dépassent même les plus grands stratèges ? Mais plus que des préoccupations militaires, c'est pour vous, pour chacun d'entre vous que j'ai appris à connaître que je m'en fait.

On s'interroge de savoir comment les célèbres Fantômes vont survivre à la confrontation avec les fantômes de leurs esprits...



En écrivant " onzième livre ", j'ai probablement découragé la plupart d'entre vous à s'intéresser à ce livre. Mais je voulais saluer le travail de Dan Abnett, l'auteur. Il construit cette série pour nous incorporer progressivement à son régiment. Nous fait attendre avec impatience la bataille. Nous l'a fait vivre depuis le cœur de son tumulte comme ses fantassins en cape de camouflage. Et nous infliger les souffrances physiques et psychiques et morales de nos frères d'arme.

Qui a commencé les aventures du Premier et Unique depuis sa fondation y trouvera les hommes, oubliera le vaste conflit galactique de la Croisade. Entre les murs épais de la Maison, c'est une autre guerre qui se livre. Celle de la résolution des consciences à continuer de servir l’Empereur et le régiment. A faire son devoir malgré la peur mais surtout le doute...

... Car seule la mort...
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 3, tome 3 : L'Ar..

Après Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 2 : Son dernier ordre, voici la suite des aventures de Gaunt et de son régiment.

J'avais écrit dans ma critique du tome précédent, que Abnett n'avait pas voulu revenir sur Géréon. Et bien voilà, c'est chose faite. S'il ne reviendra pas sur les 18 mois passés par Gaunt sur la planète, il y renvoie le premier et unique.



Après une longue (trop longue ?) introduction sur la vie des régiments en transit vers un nouveau TOE et la présentation du REP : Un unité disciplinaire signifiant : Réentrainement, Endoctrinement, Punition, les armées de Macaroth sont engagées dans la libération de la planète Géréon.



Grace à un nouveau dans la garde, Dalin Criid, fils adoptif de Tona Criid sur Vervun, on va revoir la guerre sous un oeil neuf, les premiers combats où chaque nouveau garde se trouve confronté au fait que tout ce qu'il s'était vanté de vouloir, l'action, la gloire, les cicatrices et une réputatation, est chimérique et sans valeur, et que tout ce qu'il avait dénigré comme étant stupide et lâche lui importe vraiment.

L'odeur abominable de viande crue et d'excréments sentie au travers d'un brouillard de sang produit souvent cet effet.



Le roman est plus découpé et haché que les précédents, mais la qualité est toujours au rendez-vous et notre soif de sang ennemi est pleinement satisfaite, comme l'indique le titre d'une partie du livre, que j'ai fait mien : La boucherie.



L'aventure se poursuit par : Les fantômes de Gaunt : Seule la mort.
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 3, tome 1 : Le T..

Un cycle, La sainte, s'est terminé avec Sabbat Mater, un autre, Les Egarés, commence avec cet ouvrage.

On a perdu quelques valeureux soldats et on s'est enfin débarrassé de planches pourries dans le tome précédent.



Ce nouvel opus se passe sur la planète Géréon, où l'ennemi exerce une domination totale. Restent quelques cellules de résistance, qui luttent depuis 605 jours. 605 jours de douleurs de morts et de tourments dans l'espoir d'être libérés.

Gaunt, à la tête d'un commando de 12 hommes (et femmes) est débarqué sur la planète, pour une mission officiellement classée par le département tactique comme EZ : Extrêmement dangereux/suicidaire.



12 sal*opards en colère, l'élite du premier et unique, bons au point d'être capables d'affronter et vaincre 5 marines du chaos, c'est dire....

Leur mission, éliminer le traître bien sur.



Ici, terminés les sièges et la résistance épique, finies les grandes batailles rangées à coup de milliers de valeureux soldats. Une mission d'infiltration qui mènera Gaunt et son équipe dans les villes, la campagne et les marais d'une planète désolée, en proie au Chaos, qui s'immisce jusque dans les esprits de nos héros.

Mais que l'on se rassure, les batailles sont bien présentes dans ce tome et remplissent parfaitement leur office, nous offrant encore et toujours de beaux morceaux de bravoure et notre quota de sang ennemi.



Cerise sur la gâteau : on aborde un aspect assez peu développé jusqu'à présent : La politique, l'organisation et les luttes de pouvoir chez les forces du Chaos.



Bref, Les fantômes de Gaunt, une valeur désormais sure de la sf militaire qui se poursuit avec Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 2 : Son dernier ordre
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Les Gardiens de la Galaxie, tome 1 : Héritage

Voilà un excellent album.



Je découvre le travail de Dan Abnett – un nom que j’associe plutôt aux romans de la franchise Warhammer – sur Les Gardiens de la Galaxie. Associé à Andy Lanning au scénario et Paul Pelletier au dessin (excellent d’ailleurs), il développe ici les origines de la création de ce groupe de justiciers de la galaxie. Sans entrer dans les détails, on retrouve les personnages du film associés à d’autres comme l’excellent Warlock – qui est encore métamorphosé dans une nouvelle version -, et Phyla-Vell, la fille du premier Captain Marvel (celui qui est mort d’un cancer dans un album tragique et beau). Je ne savais pas qu’il avait eu une fille. Ils établissent leur QG sur Nowhere, comme dans le film, et ont fort à faire avec les autorités du coin. Le chien soviétique et néanmoins télékinésiste Cosmo a une sacrée présence dans ce cadre.



L’élément principal qui a soulevé mon intérêt est le relais que Dan Abnett tente d’établir entre ces Gardiens et ceux originels – par la date de publication, car dans la chronologie Marvel ces premiers Gardiens agissent au XXXe siècle. J’ai adoré retrouver le major Vance Astro, même s’il avait tout oublié de son passé dans le futur, et des personnages qui rappellent le Starhawk des Gardiens du futur.



Les histoires, aussi bien les affrontement avec les menaces galactiques que les relations entre les Gardiens eux-mêmes, qui se méfient encore les uns des autres (et ils ont bien raison) sont très prenantes.

J’aimerais beaucoup lire la suite mais je ne sais pas où la trouver.

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Rocket Raccoon & Groot: The Complete Collec..

Voici une mini série de 1985 qui nous présente Rocket Raccoon, un des nouveau personnages de l’équipe des gardiens de la galaxie.



Depuis la sortie du film « Les gardiens de la galaxie » (que je n’ai pas encore vu) la popularité du petit raton-laceur monte en flèche. Panini Comics a donc décidé de publier un numéro entier a cet étrange personnage assez méconnu du grand public.



Il faut savoir que cette histoire avait été écrite à l’époque mais sans vraiment savoir ce que deviendrait ce personnage. On a donc droit a une histoire assez délirante, très difficile a comprendre et il faut bien le reconnaitre pas très intéressante. Ca part dans tous les sens, les personnages sont tous loufoques et pas du tout crédibles. Pas étonnant que cette mini-série ne soit pas un succès.



En tout cas, pour découvrir les origines du personnage c’est parfait et pas cher, de plus cela évite de devoir piocher a croie et a gauche dans d’autre séries pour tout relier. Idéal pour moi qui me lance dans la découverte de ces fameux gardiens dont on nous parle tant en ce moment.
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Triumff, héros de sa majesté

Ah, et bien pour ma part j'ai bien apprécié ce bouquin, et je salue l'excellent travail de la traductrice au passage, ça n'a pas du être évident !



En fait on a à peu près la même ambiance que dans Wastburg, niveau langage fleuri.

Sauf qu'ici on a des personnages attachants (Triumff n'est pas le plus sympa, dans l'affaire, en fait. Par contre, Uptil, Agnew, De Quincey, Maman Grundy, c'est que du bonheur !), une vraie histoire qui se tient, du délire en veux-tu en voilà, bref, c'est un bon moment de rigolade pas prise de tête. Evidemment ça aurait pu être plus fouillé, approfondi, mais aurait-on gardé cet ambiance légère et délirante, je ne sais ni.



L'uchronie est déjà, en elle-même, amusante. Allez imaginer que l'empire britannique n'aurait pas évolué niveau technique parce qu'ayant découvert la "magye", et en serait au même stade en 2010 qu'en 1680, il fallait la trouver, celle-là !



En tous les cas, en vacances, au milieu des vieilles pierres du Mont St Michel et St Malo, lire l'histoire d'un aventurier explorateur et agent secret malgré lui, c'était idéal !



Edit : on peut voir que le voyage en Bretagne m'a bien rétamée, dans cet avis, car j'ai complètement oublié de parler de la multitude de références diverses et variées qu'on trouve dans le bouquin, et dont sans doute au moins la moitié m'ont échappé ! Arf !

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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 2, tome 4 : Sabb..

Ce tome 7 intitulé "Sabbat Mater" est encore un bon cru ! Oh yeah !!!



Le Seigneur Commandeur Macaroth a pris des risques en étirant ses lignes pour porter un coup décisif à l’archonte Urlock Gaur… Car les lieutenants ennemis Anakwanar Sek et Enok Innokenti se font une joie de se précipiter sur ses flancs ! La croisade des mondes de Sabbat peut connaître un tournant décisif pour l’un et l’autre camp.

Sur le monde d’Herodor, les troupes du Pacte de Sang s’apprêtent à déferler sur la ville religieuse Civitas Beati où le général Lugo comptait fait repartir sa carrière grâce à une prétendue réincarnation de Saint Sabbat fabriquée sur mesures par le service propagande. Mais la marionnette coupe ses fils pour demander expressément que les Fantômes de Gaunt soit affectés à sa sécurité personnelle… et les hommes de Tanith et de Vervun, qui reçoivent de plus en plus de mystérieux messages prédisant l’avenir, reconnaissent une vieille connaissance qui a basculé dans la folie (ou la sainteté, c’est l’un des enjeux du récit de savoir la fausse sainte n’en serait finalement pas devenue une vraie en fin de compte… ^^)



Pour être sûr de tuer l’espoir réel ou factice dans l’œuf, le Grand Ennemi fait appel à 9 assassins d’élite :

- Hark, Elim Rawne, Jessi Banda et Kol Golea affrontent un trio d'hommes-lézards loxatl

- Colm Corbec, Mkvenner et Hlaine Larkin règlent leurs comptes avec Pater Pécheur, ses deux acolytes et leurs marionnettes psychiques

- Mkoll le meilleur traqueur humain se bat en duel avec Skarwael le meilleur traqueur eldar noir

- les snipers du Premier et Unique de Tanith menée par la sémillante Nessa Bourah doivent stopper Saul le maître sniper du Pacte de Sang (remember "Stalingrad" !)

- et Karess la machine de mort démoniaque vient semer la mort et la désolation alors que la partie semblait gagnée !



Encore une fois un très bon début, une bonne montée en puissance avec son lot de morceaux de bravoure et de combats épiques : tout est là ! Conflits spatiaux avec salves lasers, missiles et abordages en bonnes est dues formes, batailles de blindés, scènes de guérilla urbaines, duels de snipers…

Mais la fin m’a semblé est un peu rapide, voire écourtée (maudit Dan Abnett !) : les neufs assassins qu’on apprend à craindre et à redouter au fil des pages disparaissent trop rapidement les uns après les autres… C’est malheureusement le prix à payer pour que le récit ne dépasse pas le quota de pages dévolu par la franchise. VDM



Une fois de plus les aléas de la guerre emportent des figures attachantes… [/masquer]Agun Soric, dépisté psyker de niveau B par la terrible Inquisition, est emmené par les Vaisseau Noirs tandis que le jeune Brin Milo trouve sa voie en tant que nouvelle ordonnance de la Sainte Réincarnée…[/masquer]
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Triumff, héros de sa majesté

Vous êtes-vous déjà imaginé ce qui se serait passé si, au lieu de gouverner seule comme elle le fit, la reine Elizabeth Ire avait épousé son ennemi d'alors, le roi d'Espagne ? Dan Abnett, lui, l'a fait et le résultat, bien que surprenant, est finalement plutôt réussi. L'intérêt tient d'abord justement à cette histoire alternative que l'on découvre au fil du récit : la suprématie totale de l'Angleterre sur le reste de l'Europe dès le XVIe siècle, l'absence de progrès techniques remplacés par un système développé d'alchimie et de magie, les tentatives de plus en plus frénétiques de combler le retard accumulé en matière d'exploration maritime et de découverte...



Et justement, en cette année 2010, voilà que l'aventurier Triumff revient d'un long périple sur les mers du sud où il est parvenu à découvrir un tout nouveau territoire : l'Australie. Notre héros a cela dit à peine le temps de célébrer son retour que déjà il se voit entraîner dans une sombre affaire afin de déjouer un complot visant la reine et la ville de Londres. L'histoire est dans l'ensemble divertissante et Dan Abnett ne manque clairement pas d'idées, même si l'intrigue souffre de quelques défauts parfois assez handicapants. Outre le manque de crédibilité ou de cohérence de certains événements, on pourrait surtout reprocher à l'auteur d'avoir trop voulu multiplier les points de vue. On en arrive ainsi à une dizaine de personnages qui gravitent autour de l'intrigue centrale sans jamais y être directement mêlé avant les toutes dernières pages, ou bien à des personnages dont on peine à comprendre l'utilité et dont les interventions cassent parfois le rythme du récit (je pense notamment au narrateur des quelques passages à la première personne dont les interruptions en viennent à devenir agaçantes et qui aurait tout aussi bien pu ne pas exister sans que cela change quoi que ce soit au déroulement de l'histoire).



Triumff est pour sa part un héros sympathique et plus surprenant que je m'y attendais. On est loin du bellâtre charmeur et épéiste accomplis que laisse présager l'atroce couverture digne d'un roman Arlequin que nous propose la version française ! Dommage d'ailleurs que Triumff se fasse finalement aussi discret, que ce soit parce qu'il se fasse à de trop nombreuses reprises éclipsé au profit de personnages pourtant moins charismatiques, ou parce que son rôle dans la lutte contre cette conspiration soit au final assez limité à tel point qu'on en oublie parfois que son sort y est lié. Et pourtant, malgré les quelques lacunes mentionnées en ce qui concerne l'intrigue, il s'avère toutefois difficile de ne pas se laisser prendre par l'enthousiasme contagieux de l'auteur et de ses personnages. Alors certes, tout n'est pas toujours très cohérent ou un peu tiré par les cheveux et les personnages ne brillent pas particulièrement par leur profondeur, mais dans l'ensemble, on s'amuse bien ! Les anecdotes ajoutées fort judicieusement par l'auteur en tant que notes de bas de page sont également un plus appréciables et ne manqueront pas de faire sourire à plusieurs reprises le lecteur, soit par leur aspect comique, soit parce qu'elles détournent habilement certaines de nos références.



Avec « Triuff, héros de sa Majesté » Dan Abnett signe un roman amusant qui rempli parfaitement son rôle de divertissement malgré un certain nombre de défauts qui empêchent le lecteur de véritablement s'immerger dans le récit. Si vous cherchez une histoire sans grande complexité mais néanmoins efficace et mêlant aventure, fantastique et humour, les péripéties de ce curieux explorateur britannique devraient sans doute vous plaire.
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Warhammer 40.000 - Cycle d'Eisenhorn, tome ..

Dans l’énorme collection d’histoires que renferment l’univers science-fictif de Warhammer 40.000, celle de l’inquisiteur Eisenhorn revêt une importance particulière…et pas forcément que pour des raisons fluffiques.

Publié en 2001 en même temps que la sortie d’Inquisitor, un jeu dérivé consacré aux Inquisiteurs qui n’a pas fait long feu, Xenos est le premier volet de la trilogie Eisenhorn.

Écrit par l’anglais Dan Abnett, un habitué du Hobby que l’on retrouve notamment dans la saga de L’Hérésie d’Horus et dans la série des Fantômes de Gaunt, Xenos nous transporte dans le sillage de la plus secrète et de la plus puissante institution de l’Imperium : l’Inquisition.

Et si cette trilogie est aussi importante aujourd’hui, c’est à la fois parce qu’elle illustre de façon littérale les divergences internes qui font rage dans cette institution (et qui étaient décrites par le menu dans le livre de base du jeu Inquisitor) et surtout parce que l’on sait depuis juillet 2019 que Frank Spotnitz, surtout connu pour The Man in the High Castle, développe une série télévisée basée sur la trilogie Eisenhorn.

Un événement en soi puisque c’est la toute première fois que l’univers créé par Games Workshop se verra adapté en live !

Alors, avant tout, de quoi parle ce premier volume ?



Dans les ténèbres d’un lointain futur…

Nous n’allons pas refaire ici une présentation de l’univers 40.000 (pour les intéressés, reportez-vous à cet article introductif) mais il semble nécessaire d’ajouter quelques détails.

Eisenhorn est un inquisiteur impérial. L’Inquisition joue un rôle-clé dans l’immense empire humain qu’est l’Imperium puisque c’est elle qui assure la cohésion de l’ensemble des parties en présence et qui déjoue le complots du Chaos ou des Xenos. En schématisant, l’Inquisition garde les gardes. Mais qui garde l’Inquisition du coup ?

Comme nous l’apprenions dans Inquisitor, il existe plusieurs factions dans l’Inquisition séparées, grosso modo, en deux groupes : les puritains et les radicaux. Les premiers appliquent à la lettre les commandements impériaux et la volonté de l’Empereur-Dieu tandis que les seconds utilisent tous les moyens, y compris ceux de l’ennemi, pour combattre les menaces extérieures et intérieures. Difficile donc de concilier les deux parties en présence…

Eisenhorn nous est ici présenté comme un puritain de la faction Amalathienne, c’est-à-dire qui vise à maintenir le statu quo dans lequel se trouve l’Imperium en partant du principe que c’est la volonté de l’Empereur.

À la poursuite du traître Murdin Eyclone sur la planète-sanctuaire Hubris, Eisenhorn déjoue un attentat majeur avant de se rendre compte que Murdin n’est qu’un pion dans un complot bien plus vaste et dangereux. Accompagné de son équipe d’élite incluant un astropathe, un arbites ou encore une Intouchable, Eisenhorn se rend sur Gudrun à la recherche des commanditaires d’Eyclone. L’occasion de rencontrer d’autres inquisiteurs comme l’ultra-puritain Voke ou le radical Molitor. Mais les choses se compliquent avec l’implication d’une mystérieuse race xenos et de sbires du Chaos.



Vol au-dessus d’un nid de Xenos

Comme toujours avec Abnett, l’histoire offerte est carrée, efficace, rythmée et bourrée de personnages charismatiques. De planète en planète, le lecteur découvre un bout de l’Imperium avec toute l’ambiance gothique et impitoyable qui va avec. Le personnage central, le fameux Eisenhorn, est intéressant à plus d’un point de vue puisqu’il offre à la fois une perspective puritaine mais montre aussi qu’il est capable d’enfreindre les codes de cette faction pour arriver à ses fins. Sans être totalement humain dans ses actes (c’est tout de même un Inquisiteur), Eisenhorn se situe à un carrefour qui permet au lecteur d’avoir une certaine empathie pour lui. Ses relations avec ses compagnons de route — Betancore, Aémos ou encore Fischig — renforcent ce versant ordinaire et permet de ne pas se retrouver avec un être impitoyable du genre de Voke qui semble terrifiant d’intolérance (même pour les standards déjà pas très élevés de l’Inquisition).

L’autre point appréciable de Xenos, c’est qu’Abnett ne se contente pas des races déjà bien connues des joueurs pour introduire celle des saruthies afin d’illustrer la perversion exercée par le Chaos à l’échelle d’une race entière.

Enfin, comme toujours, Xenos comporte son lot de batailles et d’affrontements épiques en diable où Abnett n’a plus rien à prouver. C’est haletant et violent, tout ce que l’on aime en somme.

En sous-main, Abnett montre également le pouvoir absolu et colossal de l’Inquisition qui peut tout réquisitionner et passer outre l’autorité la plus suprême, celle des Hauts Seigneurs. Nul doute que la problématique de « qui garde les gardes » sera l’un des thèmes majeurs des deux prochains volumes qui s’intéresseront aux deux autres Ordos majeures de l’Inquisition : l’Ordo Malleus (pour les démons) et l’Ordo Hereticus (pour les traîtres de l’intérieur).



Roman de divertissement ultra-efficace aussi divers dans ses planètes que dans les races rencontrés, Xenos offre un premier tour de piste enthousiasmant pour le « jeune » Eisenhorn. Une autre façon de découvrir l’Imperium, loin des batailles entre Space Marines, alternant enquête policière et action échevelée.
Lien : https://justaword.fr/eisenho..
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Les Fantômes de Gaunt - Intégrale, tome 3 : La S..

Dans ce deuxième omnibus du 2e cycle de la saga des "Fantômes du Gaunt", nous replongeons dans l'univers Warhammer 40000 où plus que jamais dans il n'y pas de paix dans le royaume des étoiles...



Un bon tome 6 qui nous plonge dans la guerre de tranché que nos aïeux ont malheureusement connu : "30 centimètres d'acier"

http://www.babelio.com/livres/Abnett-Les-Fantomes-de-Gaunt-Tome-3-Cycle-second--30-cen/43269/critiques/957664



Un très bon tome 5 où il faut stopper neuf assassins en pleine guerre urbaine : "Sabbat Mater"

http://www.babelio.com/livres/Abnett-Les-Fantomes-de-Gaunt-Cycle-second-La-Sai--Sabbat/67793/critiques/957660



Bref, de très agréables moments de science-fiction militaire !
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Warhammer 40.000 - Intégrale, tome 2 : La bat..

Sur les conseils de mon mari, j'ai lu le deuxième tome dans la foulée (j'en profite puisque je suis en vacances cette semaine) car il m'a dit qu'en réalité, il s'agissait de cycles de deux tomes et qu'après la lecture de ce dernier, j'arriverai à mieux comprendre le premier...c'est à la fois vrai et à la fois faux.



Il est vrai que dans ce deuxième tome, le lecteur apprend comment certains hommes, voire même parfois des chapitres entiers (je rappelle que la définition du mot chapitre dans l'univers de Warhammer 40.000 n'est pas celle que vous croyez mais celle-ci s'apparente à régiment) peuvent se retrouver du côté du mal. C'est ainsi que ceux qui étaient avant les alliés des Space Marines (dont font parti les Black Templars), après avoir été au contact du maître du Mal, Horus, se sont tournées vers les forces obscures et sont devenus Les Space Marines du Chaos. C'est contre eux que doivent livrer bataille les Black Templars dans ce second tome.

Raclaw, notre protagoniste en quelque sorte (néophyte Black Templars), après six décades passées sous les ordres de différents maîtres, a fait ses preuves et est enfin considéré comme un membre à part entière du chapitre (je crois d'ailleurs que c'est ce passage-là qui m'a le plus ému dans ce tome).



Dans un monde cruel et sans pitié, où le Chaos entend prendre le pouvoir en se faisant aider des titans, il existe cependant quelque chose de très touchant chez cette unité de Black templars : l'entraide et le soutien car, si tous se battent pour l'Empereur puisqu'ils ont été appelés pour le servir, avant de devenir des "machines" à tuer, ils étaient avant tout des hommes !



Une fois encore, un graphisme extrêmement bien travaillé et quelques petits (mais trop rares malheureusement) moments d'émotion, ce qui fait que, que je peux augmenter ma note pour cette ouvrage à 3.5 / 5 ! Un magnifique retournement de situation à la fin qui fait qui faudrait, pour bien comprendre, tout reprendre depuis le début et relire ces deux premiers tomes et alors là; j'applaudis car c'est un fantastique tour de maître !
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Warhammer 40.000 - Intégrale, tome 1 : La cro..

Après avoir été initiée par mon mari aux jeux de plateaux Warhammer et Warhammer 40.000 et y ayant pris un certain goût (même si je ne maîtrise absolument pas toutes les règles...et loin de là mais j'ai au moins compris comment cela fonctionnait et je vous assure que c'est déjà pas mal), je me suis enfin décidée à lire les bandes-dessinées (faute de ne pas avoir lu le livre de règles - la Bible des joueurs - m'étant arrêtée à l'historique) que j'aurais dû lire il y a un bon moment déjà.



Tout d'abord, un avertissement ! Il vous sera assez difficile de pouvoir rentrer dans l'histoire de cette saga si vous n'avez jamais entendu parler de Warhammer 40.000 'vous pouvez toujours essayé mais ce genre de bandes-dessinées est généralement, de mon point de vue, réservé à ceux qui maîtrisent eux-mêmes, soit le jeu de plateau, soit le jeu en ligne.



Ici, il faut vous plonger dans un univers (enfin des univers) complètement étranges puisque l'histoire se déroule, comme son nom l'indique au 41ème siècle. Pour faire simple, disons qu'il y a d'un côté les gentils (à savoir tous ceux qui servent l'Empereur), représentés dans ce premier tome par les Black Templars (une unité de Space Marins) et de l'autre, les méchants (nécrons, orcs, eldars et bien d'autres encore mais ces trois espèces d'extra-terrestres sont celles que le lecteur rencontre ici).

L'histoire : celle d'un jeune néophyte dans le chapitre (régiment) des Black Templars, prénommé Raclaw qui va devoir faire ses preuves afin de savoir s'il est digne de confiance et capable de mourir pour protéger ceux de son espèce et, surtout, à se battre pour ses idées, à savoir celles de l'Empereur.





J'espère ne pas trop vous avoir perdu dans cette brève critique (j'ai à la fois voulu vous donner quelques détails afin de vous plonger dans l'ambiance mais j'espère ne pas trop vous en avoir donné non plus, afin que vous n'ayez pas envie de lire cette critique jusqu'au bout. La seule chose qu'il faut vraiment que vous reteniez de l'histoire est qu'il s'agit de guerres sans fins entre des gens qui croient en leurs idées et d'autres qui sont prêts à tout pour les anéantir. Je vous l'accorde, rien de très joyeux mais un graphisme extrêmement bien travaillé, ce qui vaut bien que ma note globale pour ce premier volet s'élève à 3.5 / 5.
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Les Fantômes de Gaunt - Cycle 1, tome 1 : Prem..

Tanith aurait dû fournir plusieurs régiments pour les armées de l'Imperium. Malheureusement, le sort en aura décidé autrement, le premier régiment de Tanith sera le seul et unique, et ses hommes, fantômes d'une planète disparue, seront dirigés par un étranger, le Commissaire Ibram Gaunt...



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Après 172 pages de mise en place laborieuse, le roman s'envole et on ne parvient plus à l'arrêter. C'est un bon point, mais la construction est vraiment dommageable car j'ai failli abandonner ma lecture à de multiples reprises avant cette 172e page salvatrice... Passé cet écueil (et celui d'une traduction vraiment moyenne) on trouvera une bonne histoire, bien ficelée, qui nous plonge dans le quotidien dur et cruel des bidasses de l'Empire (exit les sur-hommes de l'Astartes). On apprend à les apprécier et on peine avec eux. Et si les rouages derrière l'intrigue sont un peu désuets (la guerre des chefs, en deux bouquins 40K j'en ai déjà au moins 4 ou 5 exemples), elle est bien construite et servie par des personnages charismatiques (mention spéciale pour l'Inquisiteur).

Un tome qui pourrait rester sans suite, mais la curiosité me fera surement ouvrir le deuxième.
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War of Kings, tome 1

Une guerre cosmique au finish entre les empires kree et shi’ar. Évidemment l’affiche ne pouvait que m’attirer. Dans mon lointain passé, les Krees c’était pour moi la patrie de Captain Marvel, de l’Intelligence Suprême et de Ronan l’Accusateur, les ennemis héréditaires des skrulls. Les Shi’ar en revanche était lié aux X-men et je leur en voulais d’avoir décidé la mort de Jean Grey (aka le Phénix Noir dévoreuse de soleils il est vrai).

Ici c’est un peu différent mais on annonce du guerrier de poids dans chaque camp : les Krees sont désormais dirigés par la famille royale des Inhumains (et donc par Flèche Noire), belle revanche pour ces êtres génétiquement modifiés par les Krees eux-mêmes. Shi’ar, ressemblant à un empire romain qui aurait démesurément grossi, a à sa tête Vulcan, un autre frère de Cyclope totalement psychopathe (genre Caligula) que je n’ai jamais vu, et est protégé par sa fameuse Garde Impériale, Gladiator (un clone de Superman selon moi) en meneur de bande loyal.



Deux empires expansionnistes avec frontière commune, on se retrouve dans l’ambiance pré-1ere guerre mondiale. Il suffit d’un incident de frontière pour allumer la mèche de la guerre. A partir de là c’est violent : les planètes meurent, les soleils sont délabrés, c’est le carnage qui n’épargne personne. Les deux empires, le gagnant et le perdant, finissent sur les genoux mais ceux qui prennent la relève au gouvernement semblent plus pacifiques.

Ce n’est pas subtil c’est sûr, mais assez prenant. Pas de chronologie relativiste compliquée et donc temporellement linéaire (dommage). On a droit à de nombreuses guest stars (sympa).

Un élément que j’ai peu apprécié est l’existence d’un groupe de « tireurs de ficelles cosmiques » censés maintenir l’histoire de l’Univers sur le droit chemin du « Grand Dessein », quel qu’il soit. La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à ces êtres auto-nommés La fraternité des Raptors, qui ressemblent aux politiciens de la série House of Cards en terme d’absence d’empathie humaine. Cette partie est ennuyeuse, le dessin est confus, sans ampleur. Cette partie permet cependant d’éclairer des points de détail de la guerre principale.



Au total un livre qualité Deluxe (donc cher) laissant un goût mitigé dans la bouche.

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Les Fantômes de Gaunt - Nouvelles : Les Mondes..

Une plongée dans l'univers WH40K à la sauce Abnett.



Avant toute chose, rendons à César ce qui appartient à César. Les Mondes de Sabbat est un recueil de 8 nouvelles écrites par 7 auteurs différents dont Dan Abnett qui préface l'ouvrage et présente rapidement chaque nouvelle et auteur.

Bien que paru avant Seule la mort (En France pour des problèmes de droit), il devrait être lu après.



On notera que Gaunt n'apparaît que dans les nouvelles d'Abnett. Les autres, sans rapport entre elles font intervenir d'autres personnages. Les mondes de sabbat (inventés par Dan Abnett dans l'univers de WH40K pour Gaunt et ses fantômes) se compose donc de :



Le credo de l'apôtre par Graham McNeill où l'on suit une escadrille d'élite tirée de Double eagle. Excellent. Abnett n'avait pas fait mieux dans son livre.

La pierre tombale et les rois de pierre de Matthew Farrer, où l'auteur s'intéresse aux machines de malheur employées par Asphodel l'Héritier dans nombre d'histoires des Fantômes de Gaunt et notamment dans Necropolis. Une nouvelle un peu brouillonne que je n'ai pas aimée.

Régicide de Aaron Dembski-Bowden, un addendum passionnant à l'histoire du maître de guerre Slaydo et aux révélations qui doivent être faites dans « le pacte du sang » (dernier fantôme de Gaunt devant paraître en france en avril 2013).

L'étoile de fer d'Abnett où ce qui arrive après le dernier carré de Seule la mort (d'où l'intérêt de le lire avant). Un bon moment.

Cellule par Nik Vincent où le thème de l'occupation (notamment développé dans le cycle des égarés et son premier tome : Le traître. On n'est pas sur Géréon et j'ai trouvé cette nouvelle sans intérêt.

Sang bleu par Nikc Kyme où l'on retrouve le 50ième Volponiens, fameuse épine dans le pied de Gaunt dans les premiers tomes de la sage. Un très bon moment passé avec ces hommes.

Quelqu'un de bien par Sandy Mitchell où l'altrisme soumis à condition. Une petite et sympathique enquête policière dans les ruines de vervun après l'attaque des Ferrozoïcan (voire Necropolis).



Et enfin : De Leur Vie Dans les Ruines de Leur Cité par Abnett. Une histoire dans la continuité des Fantômes de Gaunt dont L'auteur lui-même n'a rien voulu dire dans sa préface. J'en ferai donc de même sauf pour vous dire qu'elle est de qualité.



6 nouvelles appréciées sur 8. Un bon score pour ce recueil qui mérite toute notre attention.
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Marvel's Guardians of the Galaxy Prelude

(Édition Américaine)

Quelques histoires courtes mais pas toujours d'une grande clarté pour présenter quelques uns des personnages qui composent Les Gardiens de la Galaxie (le film). Si pour certains d'entre eux les bandes sont plutôt réussies dans un style moderne et lisible (Nebula, l'équipe Rocket Raccoon et Groot et même Star Lord) en revanche, celles consacrées à Drax le destructeur, Gamora et Warlock confinent, par leurs pyjamas hyper serrés aux couleurs gueulardes et des positions très explicites - comprenez les genoux largement écartés sur des entre-jambes visiblement rembourrées et pas avec du coton -, au kitsch du Style Camp des années 70 avec les pires effets carnavalesques qui soient. On comprend très facilement que, dans les premières pages de cet autre arc narratif du Marvel Universe qu'est Annihilation, le premier - Drax, donc - , métamorphosé, ayant rejeté le style cape et capuchon sur-colorés mauve et fuchia, façon le Batman télé, BING ! BANG ! BOUNG !, des année soixante qui faisait bander les homos américains, prétende ne plus être celui-là car il y a de quoi avoir honte tant - ici, dans ces histoires - cela va loin dans l'extravagance sado-masochiste; Dans celle consacrée à Warlock, ça flirte carrément avec quelque chose qui se situerait entre Pricillia, folle du désert, et le flower power pollué par les pire effets grotesques des défilés de la Gay Pride (débridés et bien marrants au demeurant, c'est pas "gai" pour rien). Ce n'est même pas un clin d'œil, ça se prend très au sérieux. Alors, sans faire de morale - chacun est libre de vivre sa vie comme ça lui chante tant qu'il ne m'impose pas ses règles -, et même si le ridicule ne tue plus, je me demande s'il n'y a pas, quand même, en dehors du carnaval, une limite qu'on ne doit pas dépasser quand on brutalise l'esthétique...

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Warhammer 40.000 - Cycle d'Eisenhorn, tome ..

Suite de Xenos, premier volume de la trilogie Eisenhorn, Malleus nous projette une centaine d’années après les évènements de Gudrun et la destruction du Necroteuque. Toujours dirigé par le brillant Dan Abnett (Prospero brûle, La Bataille de Calth, Les Fantômes de Gaunt…) et traduit par Nathalie Huet, ce deuxième volume poursuit l’histoire d’un des plus célèbres inquisiteurs de l’univers de Warhammer 40.000 : Gregor Eisenhorn.

Et cette fois, la confrontation avec le Chaos risque de laisser des traces…



Retrouvailles funestes

Si Xenos posait les bases et rappelait au lecteur les profondes divergences d’opinions et d’idéologies qui existent entre les différents membres de l’Inquisition Impériale, Malleus va plus loin et cherche à comprendre de quelle façon le Chaos s’immisce même dans le cœur du plus fervent et fidèle serviteur de l’Empereur. Eisenhorn a vieilli et semble parfois regarder les excès puritains de ces collègues avec un certain scepticisme, notamment lorsqu’il s’agit de purifier par le feu le moindre psyker de l’univers (une violence d’autant plus questionnable quand on sait qu’Eisenhorn lui-même et pas mal de ces collègues Inquisiteurs sont eux-mêmes des psykers…).

Alors qu’il assiste à une immense célébration sur Thracian Primaris, les évènements tournent mal et ce qui devait consacrer la toute puissance de l’Imperium devient un carnage sans nom durant lequel des fidèles serviteurs du Chaos parviennent à faire s’échapper de puissants psykers renégats. Bien décidé à rattraper les fugitifs, l’Inquisition et l’ensemble des forces impériales s’engagent dans une traque brutale et impitoyable. Peu à peu, Eisenhorn renoue contact avec son équipe et le lecteur retrouve nombre de personnages de Xenos tels que l’Arbites Fischtig, l’érudit Aémos (et sa mémoire eidétique induite par un virus) ou encore la pariah Béquin. Tous ont changé et ont eu diverses promotions mais tous restent fidèles envers et contre tout à Eisenhorn après toutes ces années.

Malleus commence assez mollement et va graduellement monter en puissance. Si l’on ne voit pas bien où Dan Abnett veut en venir avec les célébrations de Thracian Primaris dans un premier temps et si l’on pense que tout va tourner autour de fausses allégations autour d’Eisenhorn, c’est par la suite que l’on comprend qu’enquêtes, action et rebondissements vont se mêler pour dépasser au final toutes les attentes du lecteur.



La fin justifie les moyens

Malleus est d’abord un vrai roman d’univers avec la visite de plusieurs planètes impériales dont la célèbre Cadia, mais également avec la reprise de multiples éléments du lore de Warhammer 40.000, des pylônes Cadiens aux Possédés en passant par une visite à l’Adeptus Mechanicus. Dan Abnett titille notre sense of wonder le temps d’une parade militaire gigantesque ou de l’affrontement avec une gigantesque créature du Chaos… mais il sait aussi revenir à des intrigues plus resserrées, notamment lorsqu’il recherche un possédé sur une planète reculée de l’Imperium ou lorsqu’il s’intéresse aux différents politiques entre les Inquisiteurs. Comme toujours, et même si l’action est belle et bien présente, Dan Abnett prend son temps pour construire une intrigue solide aux ramifications multiples. Les Inquisiteurs y jouent un rôle essentiel, aussi puissants qu’instables.

Et c’est cette instabilité justement qui occupe le cœur de ce Malleus.

Au-delà de la traque de Cherubaël, ennemi juré d’Eisenhorn, c’est la question de la corruption lente et insidieuse du Chaos dont il est question ici et que l’auteur britannique met en scène d’une main de maître. Malleus est un tome charnière, une bascule dans la carrière d’Eisenhorn déclaré hérétique et poussé dans ses retranchements. En voulant combattre le mal et faire éclater la vérité, l’inquisiteur est obligé de prendre des risques et même de transgresser certaines limites. Toute la question étant de savoir à quel moment le retour en arrière devient impossible.

Ce glissement lent et méticuleux a pourtant de très bonnes raisons d’être mais, comme chacun sait, l’Enfer est pavé de bonnes intentions.

Excellement rythmé et alternant cliffhangers et révélations à tiroir, Malleus ne lâche jamais son lecteur et introduit pas mal de personnages secondaires fascinants, notamment Ravenor que l’auteur réutilisera plus tard pour une autre trilogie à son nom. Dan Abnett n’a pas son pareil pour écrire dans le monde de Warhammer 40.000 et il donne à nouveau son plein potentiel lorsqu’il s’agit de confronter les individus et d’en tirer des scènes épiques en diable.

Finalement, Malleus surclasse en tout point son prédécesseur et nous laisse sur un cliffhanger attendu mais génial qui promet énormément pour la suite des aventures d’Eisenhorn…



Nouvelle victoire pour Dan Abnett avec Malleus.

Plus dense, plus ambiguë et plus maîtrisé, Malleus consacre l’inquisiteur Eisenhorn comme l’un des personnages les plus fascinants de l’univers de Warhammer 40.000 et son auteur comme l’un des plus méticuleux et efficace du genre.

Une vraie réussite.
Lien : https://justaword.fr/eisenho..
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