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Critiques de Daniel Cole (512)
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Ragdoll

Une petite chronique vite fait pour un thriller à 100 à l'heure. Je ne connaissais pas du tout cet auteur anglais, j'ai bien fait de piocher ce livre.



L'histoire : Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l'a aussitôt baptisé « Ragdoll », la poupée de chiffon. Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l'inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l'enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l'inspecteur Baxter. Chaque minute compte, d'autant que le tueur s'amuse à narguer les forces de l'ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner. le dernier nom est celui de Wolf.



Je ne vais pas en faire des tonnes, de peur de spoiler. Cet inspecteur est déjà un homme brisé, car après une enquête minutieuse il a réussi à faire emprisonner un tueur en série, mais à l'issue du procès, celui-ci est acquitté. Fou de rage, Wolf le tabasse, on doit l'éloigner de l'ex-accusé par la force. Cet inspecteur, persuadé de la culpabilité de ce Naguib Khalid, est envoyé en hôpital psychiatrique, et il y restera jusqu'à ce qu'on retrouve Khalid en flagrant délit de meurtre. C'était bien lui le coupable.

Wolf est réhabilité, mais il a perdu la confiance de pas mal de ses collègues, sa femme Andrea a obtenu le divorce, et il vit désormais dans un appartement miteux. Lorsque l'horreur de « Ragdoll », le corps composé de parties de six cadavres est découvert, il sait que c'est à lui qu'on en veut.

Le souci, c'est que son ex-femme est journaliste de télévision, elle est extrêmement ambitieuse et a visiblement des sources venant de la police même : dans sa chaine d'information en continu, tout ce qui peut être sensationnel est immédiatement à l'écran. C'est elle qui reçoit la liste des 6 personnes qui vont mourir dans les jours à venir. Et elle la publie, à la grande horreur des policiers.



Pas un instant de répit, les personnages sont très bien campés, tous intéressants psychologiquement. Wolf, lui, fait bande à part, au mépris de sa hiérarchie, sauf Emily Baxter, son équipière. Il fonce là où l'envoie son instinct, se met en danger constamment, et les cadavres s'amoncellent au fur et à mesure.



Mais qui est Wolf en fait ? On commence à se poser des questions. Pas le temps de respirer avec ce polar, et il y a deux autres tomes. Que j'ai commandés !

Ma note : 4,5 sur 5
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Pietà

Je remercie les Editions Robert Laffont et Masse Critique de Babelio, de m'avoir fait parvenir Pietà, de Daniel Cole, pour en faire la critique.



Février 1989 : « le corps n'est pas sous la statue… le corps est la statue ». le Sergent Benjamin Chambers, appelé sur une scène de crime dans Hyde Park croit à une plaisanterie de l'agent Adam Winter. Mais il ne s'agit pas du Penseur de Rodin, mais d'un homme en train de geler. Quelques jours plus tard, nouvelle mise en scène macabre : les enquêteurs découvrent les corps d'une mère et de son fils, Nicolette et Alphonse Cotillard, dans la position de la pietà de Michel-Ange. Les deux meurtres sont-ils liés ? Que signifient ces oeuvres d'art ? Une adolescente, amie d'Alphonse, fournit quelques éléments, un début de piste se dessine, alors qu'un sans-abri, Jimmy Metcalf s'accuse des meurtres et est incarcéré. A la suite d'une course-poursuite, Chambers est victime d'un terrible accident. Winter intervient pour le sauver in extremis. L'enquête s'arrête brusquement.



Sept ans plus tard, en novembre 1996, l'inspectrice stagiaire Jordan Marshall découvre un nouvel indice qui innocente Metcalf. L'assassin est-il de retour ? de nouveaux meurtres inspirés de chefs-d'oeuvre semblent le démontrer…



Rédiger une critique du roman Pietà n'a pas été chose facile. J'ai lu le roman de Daniel Cole une première fois – et je n'ai pas été convaincue. L'idée de rattacher des crimes à des oeuvres d'art m'a paru intéressante et m'a rappelé l'idée de départ de la série télévisée « l'art du crime ». J'ai aimé le trio atypique constitué par les enquêteurs, Chambers, Winter et surtout Marshall, de même que la structure de l'enquête.

J'ai trouvé les illustrations intérieures d'Alexandra Limon, de tout premier plan. Et pourtant au final, quelque chose ne sonnait pas juste.

Le titre : Pietà, m'a laissée perplexe. Pourquoi avoir privilégié ce chef d'oeuvre ? le titre original est : Mimic : l'imitateur, l'imitatrice, ou l'adjectif : factice, imité. J'ai lu le roman en anglais - le texte n'est pas très difficile. Et pourtant, la traduction (que je ne juge pas) ne permet pas, selon moi, de rendre totalement en français un texte initial qui fait la part belle à l'humour anglais, aux jeux de mots, aux allusions (et même quelquefois aux blagues à deux balles). C'est dommage, mais c'est ainsi.



Alors oui, Pietà (qui pour moi s'intitulera toujours l'Imitateur) est un roman policier plein de ressources. L'art au service du crime ? Non, les crimes d'un amateur d'art passionné, prêt à tout dans une quête d'absolu. Un beau roman.

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Pietà

Grâce aux Éditions La Bête Noire de chez Robert Laffont et à Babelio que je remercie, je découvre Daniel Cole, un jeune auteur britannique qui a apparemment eu quelques succès dans l'univers du roman policier. En préambule, je dois avouer qu'au fil du temps je suis devenue très exigeante en matière de polar et qu'il est souvent difficile de trouver grâce à mes yeux.



"Tuer est son art, vous serez son chef-d'oeuvre". Incontestablement avec cette phrase alléchante en première de couverture, ce livre est bien vendu. Transformer Londres en musée à ciel ouvert en mettant en scène les cadavres de ses victimes dans des répliques d'oeuvres d'art, voilà le but original de celui qui va donner du fil à retordre à un trio de flics peu commun. Pour faire cesser la série meurtrière, ils vont devoir trouver la réelle motivation du tueur.



Même s'il me semble que le concept n'est pas inédit, j'ai été emballée par l'idée de base du scénario. Malheureusement, je me suis retrouvée bavant d'envie devant un énorme gâteau dégoulinant de crème, puis rapidement écoeurée au bout de quelques bouchées. L'art et la sculpture (on peut également y ajouter la mythologie) sont des domaines dans lesquels je suis loin d'exceller, et malgré les dessins des tableaux macabres intercalés entre les chapitres à l'intention des ignares de mon espèce, j'avoue que les raisons et les choix du meurtrier m'ont pour la plupart échappé. Construit comme une course contre la montre, l'intrigue file à toute vitesse et beaucoup d'éléments sont restés nébuleux dans mon esprit (pourquoi par exemple cette interruption de 7 ans ?). Je suis donc plutôt déçue n'ayant absolument pas ressenti l'adrénaline espérée.



Pour résumer "Pièta" c'est à mes yeux, un scénario pointu dans son lien avec l'art et les motivations du meurtrier, mais traité de façon brouillonne. Les personnages auraient gagné en capital sympathie en étant davantage travaillés, celui d'Eloise notamment. Je lui accorde malgré tout un 11/20 car j'ai aimé l'humour qui pouvait parfois apparaître derrière tant de noirceur.
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Ragdoll

Dernier jour du procès de Naguib Khalid : coupable ou non coupable d'avoir tué et cramé ( on le surnomme le crématiste) 27 enfants en 27 jours?

Non coupable.

Le flic qui a dirigé l'enquête, "Wolf Fawkes" pète un câble , traverse le prétoire et casse la gueule au pauvre innocent: maîtrisé par ses collègues, il sera envoyé à l'asile pendant un an

Evidemment , nous sommes en pleine actualité (même si ce roman date de 2018): un représentant d'une minorité passe des mois en détention provisoire à cause de preuves qui ne sont pas suffisantes pour convaincre un jury. Un flic viole toutes les lois et agresse donc un innocent

Mais un autre point plus subtil et plus troublant m'a surpris : Fawkes est le nom du principal instigateur de la "conspiration des poudres" : tentative d'assassinat du roi anglais Jacques 1er . Fawkes avait réuni de nombreux barils de poudre dans une cave sous le parlement où siégeait le roi. Cet épisode est très connu en Angleterre et fêté tous les ans début novembre

Récemment, les héros du film " V pour Vendetta" se cachent sous un masque stylisé de Fawkes ainsi que le groupe subversif des "ANONYMOUS"



Pour en revenir à l'histoire du roman, Naguib Khalid est arrêté peu de temps après , pris en flagrant délit d'assassinat d'un autre enfant.



Quelques années plus tard, Wolf a réintégré la police quand il est appelé sur une scène de crime où l'on découvre un cadavre composé des restes de six personnes dont la tête de Khalid

A coté, une liste de six personnes que le tueur promet de tuer: le dernier est Wolf.



Beaucoup d'idées originales et un suspens haletant

On peut cependant regretter un style confus et une fin vraiment quelconque

Un auteur en devenir et prometteur



Mais ce n'est que mon humble avis







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L'appât

J'avais moyennement apprécié Ragdoll et au début de ce second tome j'ai été plutôt surprise car j'ai bien accroché à l'écriture de Daniel Cole, enchaînant les pages rapidement.



J'ai ressenti un peu plus d'empathie pour les personnages notamment pour Emily Baxter avec ses fêlures malgré son personnage de femme forte, j'ai aimé aussi toujours l'originalité du récit avec ces corps ou sont mentionnés les mots "appât".



J'ai vraiment aimé le récit mais arrivé à un certains points j'ai calé dans ma lecture trouvant que celle-ci devenant plus poussive et s'éparpillant plus que nécessaire.



La fin arrivant un peu trop vite au final un peu comme un cheveu sur la soupe, j'ai donc eu une lecture en demi-teinte, dommage au final car j'ai pas mal repoussé ma lecture mais au début de celle-ci j'étais plutôt emballée mais malheureusement le récit n'a pas tenu ces promesses à mes yeux.
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Ragdoll

18 jours, du 28 juin au 14 juillet. Un corps composé des membres recousus de six victimes . Une liste de noms, victimes annoncées à une date précise. Un inspecteur, Willaim Fawkes, surnommé Wolf traquera un tueur.

Un compte à rebours efficace, étonnamment bien exploité, C'est noir, c'est sombre, c'est sanglant. Des personnages ambivalents qui nous plongent, sans avertissement, dans l'horreur, l'ironie, l'émotion. Une histoire limpide, claire où rien de ce qui nous est raconté est de trop, tout est nécessaire. Un thriller captivant où le suspense de chaque page ne nous épargne pas et nous mène droit vers l'épouvante, vers Dieu ou Diable. Daniel Cole, belle trouvaille pour la collection la Bête Noire chez Robert Laffont, qui nous laisse peut-être une ouverture, un espoir de retrouver cette troupe puisqu'il y a toujours des monstres parmi nous.
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L'appât

L’appât met en scène l’enquêtrice Emily Baxter. Il se trouve qu’Emily est également l’héroïne d’un roman précédent, Ragdoll, que je n’ai pas lu. Erreur. Les allusions, nombreuses, à ses rencontres précédentes ne sont pas bien ‘dosées’ : l’auteur en dit trop, ou pas assez au choix, ce qui m’a plus d’une fois gênée.

Si ce n’est cet écueil, L’appât est un thriller des plus efficace : mises en scène meurtrières spectaculaires, meurtres internationaux des deux côtés de l’Atlantique, enquêteurs aux fêlures nombreuses -mention spéciale à Rouche, de la CIA, qui à lui seul donne de l’intérêt à un roman qui n’en manque pas par ailleurs. Peu nombreux sont les thrillers avec des scènes de crimes aussi inoubliables. Cela commence tout doucement par un cadavre suspendu sous les câbles du pont de Brookline : déjà très visuel, mais ce n’est rien par rapport à ce qui va suivre… . L’intrigue est prenante, basée sur des manipulations en série : il est ici question d’un marionnettiste Haletant, prenant, parfois peu explicite, L’appât est un bon thriller mais je vais devoir me procurer le tome précédent pour l’apprécier à sa juste valeur.

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Pietà

Le crime est banal, la logique est rare : voilà ce que disait Holmes. Il est facile de tuer quelqu’un, il est plus difficile de faire en sorte de ne pas se faire attraper ou de donner à ses victimes une exposition digne d’un musée macabre.



Imaginez que vous laissiez votre première victime dans la position du penseur de Rodin… Tout de suite, vous passez d’une catégorie dans l’échelle des serial-killer inventifs et vous laisserez le sergent Benjamin Chambers bien emmerdé face à tel meurtre.



Dans ce récit qui sort des sentiers battus en ce qui concerne les postures des cadavres, j’ai apprécié que l’équipe de flics qui enquêtent ne soient pas des super-flics qui savent tout et à qui tout réussi. Ils ne pourront pas postuler un emploi au sein des Experts bien connus. On est loin aussi des équipes soudées et des chefs compétents de ces mêmes séries.



Ils sont assez réalistes, avec leurs problèmes, leurs erreurs, leur naïveté (l’agent Winter) ou leur côté borderline un peu trop poussé (l’inspectrice stagiaire Jordan Marshall). Mais au moins, ils sont persévérants, tenaces et n’hésiteront pas à outrepasser les ordres du grand chef, qui lui mérite la médaille du connard en chef. Pas très réaliste, leur chef.



Pas de côté morbide dans les scènes de crimes, l’auteur ne fera pas de la surenchère ou du voyeurisme, à tel point que vous devrez faire marcher votre imagination pour vous faire une image mentale desdites scènes : gore ou pas gore, vous êtes maître de vos pensées. On appréciera ou pas, c’est au choix.



Le fait de diviser le récit en deux périodes distinctes (1989 et 1996) apportera aussi une autre atmosphère à ces crimes puisque 7 ans plus tard, l’équipe initiale, dispersée, devra bosser avec la nouvelle inspectrice stagiaire, miss Jordan Marshall. Et repartir sur les cold-case de 1989 avec des nouveaux cadavres tout frais de 1996.



Le récit est addictif, les dialogues sont légers, apportant souvent une petite note d’humour, même si la naïveté de l’agent Winter m’a passablement énervée sur la seconde moitié du récit.



Si l’identité du coupable est assez vite connue (à la moitié), le tout sera de savoir s’ils parviendront à le coincer et à mettre fin à cette série de crimes où les victimes terminent en œuvre d’art, mais non montrables dans un musée… Ou alors au musée des horreurs (et des senteurs, parce qu’à un moment donné, ça commence à sentir, un corps mort).



Dans les bonnes choses, je soulignerai que c’est un thriller addictif, avec un modus operandi qui sort de l’ordinaire, trois d’enquêteurs qui n’ont rien des professionnels soudés de la série des Experts (eux, c’est du cinéma) et qui vont devoir bosser en schmet (en douce) de la hiérarchie pour résoudre cette succession de crimes sordides.



Vous ne verrez plus certaines œuvres d’art de la même manière…



Si ce n’est pas le thriller du siècle, il n’en reste pas moins qu’il fait le job et qu’il procure une belle dose d’adrénaline. Hélas, il lui manque un petit je-ne-sais-quoi, un petit supplément d’âme, un petit truc qui le rendrait vraiment génial. Il est bon, mais il y avait moyen de mieux faire encore…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'appât

Super Thriller, je regrette de n'avoir pas lu l'épisode précédent. Un jour peut-être.

je recommande violemment.
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L'appât

Dans cette suite de « Ragdoll », l’intrigue est centrée sur le personnage d’Emily Baxter, Inspectrice Principal à Londres, aux prises avec un tueur en série aux méthodes spectaculaires, entre New-York et Londres.

Le lecteur pourrait s’affranchir de la lecture du premier tome, même si du coup, l’intrigue ne sera pas pleinement appréciée.

Disons-le tout de suite, c’est du lourd. Des morts comme s’il en pleuvait, des attentats, des rebondissements à tire-larigot… On ne s’ennuie pas une seule fois !

Mais contrairement à « Ragdoll », et c’est ce qui m’a le plus manqué, point d’humour et c’est bien dommage. Daniel Cole met en avant les doutes et faiblesses de ses personnages qui se torturent et se détruisent peu à peu. Du thriller psychologique dans sa plus pure expression.

Ne vous attendez pas à croiser Wolf dans cette suite, notre héroïne ici est Baxter. Normal me direz-vous, mais… il manque, tant son personnage était au centre de l’intrigue de Ragdoll.

L’ensemble est prenant et bien mené. Cette histoire de marionnettiste et d’appât est une excellente trouvaille.

Suivons Daniel Cole avec intérêt.
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L'appât



Ce roman est la suite de Ragdoll qui m’avait beaucoup plu.

J’ai retrouvé le dynamisme du premier volume même si l’effet de nouveauté ne s’est évidemment pas renouvelé. Il faut reconnaître que l’intrigue est bien menée et assortie d’effets significatifs en termes de suspens et de rebondissements mais l’enquêteur principal m’a manqué.

Il ne me reste plus qu’à me lancer dans la lecture du 3ème opus, en espérant retrouver l’attrait du premier

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Ragdoll

Hasard de mon calendrier littéraire, j'enchaîne les romans policiers qui se déroulent dans notre Londres actuel. Après Tu n’auras pas peur de Michel Moatti, place à Ragdoll de Daniel Cole que j'ai reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée. J'en profite donc pour remercier Babélio ainsi que les éditions de La Bête Noire pour cette lecture.



Ragdoll signifie littéralement en anglais la "poupée de chiffon" et désigne le cadavre composé de six corps, déposé en face de l'appartement de l'Inspecteur WOLF. Ce dernier est très controversé dans la police ; en effet, quatre ans plus tôt, il a été interné après avoir agressé Naguib Khalid, certain de sa culpabilité dans une affaire sordide de meurtres d'enfants. Récemment réintégré, il est alors en charge de l'affaire Ragdoll mais doit faire face à une course contre la montre : en effet, le tueur e envoyé à son ex-femme journaliste, Andrea, la liste de ses prochaines victimes...



En raison de mon ordre de lecture, Ragdoll a quelque peu souffert au début, de la comparaison avec le dernier opus de Michel Moatti. En effet, ils possèdent tous deux quelques similitudes. Je citerais ainsi une écriture fluide avec un scénario mené tambour battant et ponctué de rebondissements. Malheureusement, je regrette qu'il n'y ait ni dans l'un, ni dans l'autre une montée crescendo avec à la fin, une révélation surprenante en apothéose. La seconde similitude se retrouve également dans la dénonciation des dérives du journalisme en Angleterre et une critique acide de ce système qui cherche avant tout le sensationnalisme et l'audience au détriment des victimes ou de l'avancée de l'enquête.



Mais, Ragdoll s'affranchit rapidement de son alter ego grâce à ses personnages principaux policiers qui se font littéralement "bouffés" par leur métier. Aucun n'en ressort complètement indemne. Ainsi, on apprend que WOLF est divorcé et a été interné. En cause? Son attitude borderline. Trop soucieux de faire régner la justice, il se substitue à elle en voulant lui-même mettre hors d'état de nuire des meurtriers présumés par des moyens peu recommandables (falsification de preuves, usage de la violence, etc...). Baxter a une vie sentimentale inexistante et sombre un peu plus dans l'alcool. Quant au stagiaire Edmunds (mon personnage préféré) trop soucieux de mener à bien son enquête, néglige sa femme et son futur bébé par ses heures supplémentaires... L'auteur rend ainsi hommage au dévouement de ces hommes et ces femmes à leur métier tout en dénonçant également leurs dérives.



Enfin, je terminerai sur une petite note négative. Avec les scènes violentes et glauques du début, l'auteur a voulu détendre l'atmosphère en distillant dans son récit quelques scènes humoristiques. Malheureusement, ces dernières manquent un peu trop de subtilité à mon goût et ont vite tournées à la bouffonnerie. J'ai trouvé cela dommage car cela perdait en crédibilité.



En conclusion, Ragdoll est une bonne surprise car le roman possède une écriture fluide et un scénario haletant. Il dénonce également certaines dérives de la société britannique comme un certain journalisme sensationnaliste davantage intéressé par l'audience que la recherche de la Vérité ainsi que le travail et les difficultés rencontrées par les policiers. En revanche, on peut regretter parfois un manque de subtilité dans certaines scènes avec un mauvais dosage entre l'horreur et la bouffonnerie.
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Ragdoll - L'Appât - Les Loups

Il est rare que j’aime une trilogie. Je suis souvent déçu par l’histoire, par les intrigues…, etc.

Mais là du premier « ragdoll » jusqu’à la fin du récit j’ai été séduite, subjugué par l’histoire. Par ses enquêtes hors normes.

J’adore les personnages du livre, Wolf, Baxter, Rouche… à la fois énigmatique et parfois avec un humour sarcastique …

Ce fut pour moi un très bon moment de lecture, une belle aventure policière.



Bonne lecture !
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L'appât

Ce roman fait suite à « Ragdoll » quelques mois après les événements dramatiques qui ont laissé Emily Baxter fracassée par la vérité qui était apparue alors. Elle est devenue inspecteur principal et rudoie les gens qui sont ses ordres car son caractère n’a pas évolué. Pire, j’ai trouvé qu’elle était vraiment infecte par moment, notamment avec l’homme qu’elle a rencontré depuis peu. Bourrue pour ne pas dire brutale, méfiante voire paranoïaque, elle a du mal à admettre que son amant puisse l’aimer sans arrière-pensée. Le seul en qui elle a confiance est Alex Edmunds qui, alors qu’il était stagiaire avait été le seul à comprendre qui se cachait derrière le tueur dans Ragdoll. Depuis, Edmunds a repris un poste à la répression des fraudes par obligation parentale (il vient d’avoir une fille) mais il est toujours en contact avec Emily qui l’utilise pour ses compétences analytiques.

Et là, il va en avoir bien besoin car des meurtres épouvantables ont lieu au Royaume-Uni et aux USA. A chaque fois, le même modus opérandi : un homme tue une personne puis se tue. Sur les thorax de la victime, on lit gravé dans la chair « Appât » et sur celui du tueur « Marionnette ». Pour résoudre cette affaire qui fait resurgir le fantôme de Ragdoll, deux agents viennent encadrer Emily : Damien Rouche, agent de la CIA et Elliot Curtis, agent du FBI. Le trio se retrouve bientôt entraîné dans une course folle pour comprendre les raisons de ces meurtres qui se multiplient de part et d’autre de l’Atlantique. La tâche n’est pas aisée d’autant que les différents services engagés dans cette course contre la montre ne jouent pas franc jeu, chacun espérant trouver celui qui orchestre les crimes en premier. Pour une fois, la paranoïa d’Emily lui sert car Edmunds, qu’elle a engagée officieusement pour l’aider, repère des indices qui vont permettre de pointer un homme Alexei Green, un psychiatre qui connaissait les tueurs. Mais au royaume de Daniel Cole, rien n’est simple, on croit trouver la proie, on n’a que l’ombre. Et le lecteur d’aller de surprise en surprise.

J’ai beaucoup aimé et le rythme trépidant du roman m’a amenée à le lire très rapidement. J’ai particulièrement apprécie l’introduction de nouveaux personnages et notamment celui de Damien Rouche. Il semble être un personnage nonchalant au départ, un peu dilettante qui agace profondément Emily (mais qui ne l’agace pas ?) mais qui se révèle bien plus complexe et attachant au fur et à mesure. Je vous recommande ce roman et je remercie d’ailleurs les Editions Robert Laffont et Netgalley de m’avoir permis de le lire.


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Ragdoll

Comment!?! Avec presque 150 avis sur Babelio, il a fallu un an pour que je le lise?!?

Bin oui, quand on parle un peu trop d'un titre à sa sortie, bibi l'enterre pour le savourer plus tard, au calme, en dehors de tout effet de mode!

Et c'est avec la sortie de sa suite, L'appât, que je me suis enfin décidée!



Un corps. Six victimes. Poupée atypique, le nom du dossier d'enquête est tout trouvé: l'affaire Ragdoll.

Et le Sergeant William Oliver Layton-Fawkes du Metropolitan Police Service, surnommé Wolf, revenu d'une année de purgatoire en hôpital psy est chargé de l'enquête car le tueur l'a voulu ainsi et a noté son nom avec la date prévue pour son assassinat.

Il sera donc aux premières loges pour tenter de déjouer les morts annoncées sur cette liste. Le jeu peut commencer...



L'intrigue est magistrale et bien pensée. Diabolique et implacable. Animée par une plume caustique, incisive et nerveuse, pas le temps de s'ennuyer ni de se poser. Tout va très vite, passant des enquêteurs aux journalistes, et les rebondissements n'ont que le suspens pour adversaire.



Inutile de préciser que j'ai adoré le personnage de Wolf.



Autant je peux me prosterner devant un héros froid et d'une maîtrise de soi inhumaine, autant ce genre de personnage déjanté et borderline est juste jouissif. Parce qu'il est imprévisible, insolent et incontrôlable. Wolf est tout cela à la fois. C'est un sanguin mais qui n'en oublie pas pour autant la discipline de la réflexion et l'opiniâtreté de l'enquête. Ambivalent, contradictoire, accrochez-vous pour le suivre, l'apprécier ou le vouer et le condamner aux gémonies!



Et il est bien plus impliqué qu'on peut le penser, il est davantage qu'une cible...



Et l'étau se resserre grâce à un autre personnage très intéressant: le stagiaire. Edmunds a quitté le bureau des fraudes pour celui des crimes et son travail de fourmi dans la poussière des archives va porter ses fruits mais révéler davantage encore de danger. C'est le portrait qui prend le plus d'envergure dans ce roman. Malmené par Baxter, transparent et humble, il s'affirme au fil de l'enquête, n'hésite pas à taper du point sur la table et affronter ses supérieurs.



Baxter, parlons-en. Elle affronte ses démons personnels, le soir, à la sortie du travail, soupire après un homme qui lui en fait voir de toutes les couleurs, accablée par son devoir professionnel et la loyauté qu'elle porte à son ami. Elle est femme, elle est forte et fragile à la fois mais n'a pas peur du danger. Elle fonce, prête à risquer sa vie. Si elle est plus équilibrée que Wolf, elle apparaît tout de même instable par moments, ajoutant du suspens à l'intrigue. C'est le troisième pilier de cette enquête et elle est diablement "attachiante"!



L'auteur a su mettre en scène un duel de haute volée entre tueur et enquêteurs mais ne s'est pas arrêté là, en introduisant un facteur non négligeable: les médias avec l'ex-femme de Wolf, journaliste aux dents longues. Si le portrait de la carriériste arriviste et opportuniste est juste antipathique et détestable, il représente le rôle souvent lamentable des médias dans la gestion des événements dramatiques du quotidien. L'appel du scoop est plus fort que l'intelligence raisonnable et on ne peut s'empêcher de grimacer de dégoût devant l'aspect voyeur et scandaleux du rôle des médias. Déposez auréoles et plumes, les journalistes ne sont pas des anges, loin de là!



Je ne regrette pas d'avoir attendue un an pour le lire car je peux enchaîner immédiatement avec sa suite, L'appât. Hâte de découvrir ce que Baxter, Wolf ou Edmunds deviennent...



Comment?!? Il faut vous mettre les points sur i et les barres sur t?!? Ce roman est excellent, je vous recommande fortement de jouer à la poupée, même à vos âges!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ragdoll

Je suis passé à côté, et sans doute est-ce ma faute : je n'ai fait attention qu'à la fin du livre que deux périodes différentes de narration étaient mises en place. Donc je n'ai pas perçu la subtilité supposée. Je regarderai peut-être la série, histoire de rattraper mon impression.
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L'appât

On se retrouve aux côtés d’Emily Baxter, quelques mois après la fin de l’enquête Ragdoll, qui avait anéanti ses certitudes avec une vérité effroyable… Daniel Cole lui fait prendre du galon, puisqu’elle est inspecteur principal… Edmunds, a décidé, pour le bien de sa famille, de retourner à la répression des fraudes… Deux personnages aussi différent l’un que l’autre mais dont la complémentarité en fait un duo de choc ! Emily, une vraie tête dure, qui tente malgré tout de se reconstruire, qui ne fait plus confiance à personne… Et Edmunds qui s’ennuie à mourir dans son job… Le manque de confiance de Baxter, la poussera à demander l’aide d’Edmunds qui, en manque d’adrénaline, l’aidera dans sa nouvelle enquête… Débute alors une course contre la montre avec le Marionnettiste qui se révèle une traque entre Londres et New-York, comme aime les mettre en scène l’auteur.



Après avoir eu le plaisir de découvrir la plume de Daniel Cole dans Ragdoll, j’étais impatiente de lire l’Appât, second volume de la trilogie. L’auteur a toujours cette plume directe que j’apprécie, visuelle et cinématographique, qui se prêterait parfaitement à une série télé… Il nous plonge dès les premières pages dans son intrigue. Il arrive à entrainer le lecteur sur des fausses pistes. Sa plume reste nerveuse, rythmée, avec des détails très visuels qui plaisent et permettent une immersion totale dans la lecture.



Pour autant, il m’a manqué un je ne sais quoi, pour que je le trouve aussi bon que Ragdoll.



L’absence de Wolf, inspecteur charismatique de Ragdoll m’a quelque peu manqué, même si Baxter est mise en avant, elle n’arrive pas à supplanter le personnage charismatique, qui dans Ragdoll m’avait tant intrigué… Pour autant, j’ai apprécié de retrouver Edmunds qui prend plus de place et par son talent d’enquêteur de l’ombre arrive à être plus attachant que Baxter et au potentiel pas assez exploité.



J’ai trouvé que l’auteur ne changeait pas trop de style, on reste dans une intrigue très similaire, à Ragdoll, alors même que les protagonistes mis en avant sont différents.



Même si le dénouement est trop rapide, dans l’ensemble, malgré un avis mitigé, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, car j’ai eu plaisir à le lire, avec une bonne idée au départ, mais avec moins d’entrain…



Je lirais pourtant avec plaisir le prochain volet de la trilogie car je reste persuadée que l’auteur a une plume très intéressante, avec des personnages qui n’ont pas encore dit leur dernier mot.



Je remercie la collection la Bête Noire pour leur confiance réitérée.
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Ragdoll

Un très bon polar anglais qui se passe en Angleterre suspense, on bonne histoire toute folle jusqu'à fin du livre. A lire.
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Les loups

J'avais lu "Ragdoll" en 2017 (excellent !), mais fait (étrangement) l'impasse sur le second volet, "L'appât". Or, "Les loups", qui vient clore la trilogie, est vraiment dans la continuité des deux histoires précédentes. Je n'avais donc pas forcément toutes les références à la lecture de ce dernier opus, ce qui a ponctuellement pu s'avérer un brin gênant ...



N'empêche... "Les loups" s'avère très efficace, prenant, non dénué d'humour. Toute la meute réunie autour de William Oliver Layton-Fawkes (Wolf donc...) se charge d'enquêter sur la mort du mentor de ce dernier, retrouvé mort dans une pièce fermée de l'intérieur. Suicide ? Ou bien meurtre ?



Un thriller rythmé où l'amitié est mise à rude épreuve..
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Ragdoll

Première fois que je lis un livre de cet auteur et... Je valide !! Les personnages, le scénario, cette Angleterre que j'aime.. L'auteur m a un peu paumée dans le pourquoi du comment à la fin mais après une relecture des dernières pages, je me suis sentie moins con 🤣



Vivement la suite !
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