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Citations de Daniel Handler (215)


J'aurai voulu être à côté de toi, j'aurai voulu que tu t'éveilles, soit lentement, soit en sursaut, soit seulement à demi pour te retourner, murmurer mon nom. J'aurai voulu te regarder pour toujours, ou dormir à côté de toi pour toujours, ou dormir pour toujours tandis que tu t'éveillerais et me regarderais, en tout cas quelque chose pour toujours. J'aurai voulu t'embrasser, t'ébouriffer, poser le bout de mes doigts sur ta hanche nue, chaude et lisse, t'éveiller par ce geste ou te rendormir d'un chuchotis.
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Va savoir ce que c'est, une espèce de graine, une gousse, une capsule, une licorne surgie de ce sous-bois rien qu'à nous. La mettre dans l'eau, peut-être, voilà ce que j'aurai dû faire, et qui sait ce qui en serait sorti, sorti de cette chose venue du parc où je t'ai aimé, Ed, aimé de toutes mes forces.
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Pour ma part, je me suis fait un devoir de relater ces funestes épisodes, mais rien ne l'interdit, cher lecteur, de remettre ce livre où tu l'as pris et d'en choisir un plus joyeux.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket
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(...) les regrets sont, comme les souhaits, pareils à la gorgée de champagne qu'on savoure en regardant s'éteindre les bougies du gâteau d'anniversaire.
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Le destin est un étrange restaurant où l'on n'a pas choisi de s'attabler, dans lequel des serveurs bizarres apportent essentiellement des plats qu'on n'a jamais commandés et qu'on est loin de toujours apprécier.
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Au jour de notre rencontre,
Tu étais jolie, j'étais seul.
Aujourd'hui, je suis joliment seul.
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On vous l’a sûrement déjà dit, il faut apprendre à bien choisir ses lectures. Mal les choisir peut nuire gravement à la santé. Un exemple. Vous vous baladez en montagne et, tout en marchant, vous lisez les œuvres complètes d’Hérodote au lieu de lire : ATTENTION, RAVIN. Vous n’irez pas au bout de cette lecture. Vous n’avez pas fait le bon choix.
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On dit souvent que les choses pénibles deviennent moins pénibles avec le temps. Cette idée reçue a la vie dure, et pourtant c’est une arnaque. On vous la ressort, par exemple, quand vous apprenez à faire du vélo – comme si tomber de bicyclette et se couronner le genou était moins pénible la quatorzième fois que la première ! La vérité est que les choses pénibles restent pénibles avec le temps, quel que soit le nombre de fois auquel on s’y frotte. Et le plus sage est encore d’éviter de s’y frotter, sauf absolue nécessité.
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Une fois de plus, ils se sentaient tout choses, comme s'ils avaient avalé chacun trois grands papillons voletants. Mais l'effet était plus étrange encore, parce qu'ils éprouvaient à la fois un immense soulagement - et même une pointe d'excitation - à l'idée que le comte Olaf était pris, et de l'horreur mêlée d'effroi à la pensée qu'il risquait le bûcher. On n'avait pas le droit de tuer quelqu'un, jamais ; même quelqu'un d'odieux, même un criminel. Et le bûcher était une monstruosité d'un autre âge - une monstruosité d'autant plus monstrueuse à leurs yeux que c'était le feu, tragiquement, qui leur avait enlevé leurs parents.
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Ce n'était pas joli à voir. Pas joli du tout. Un bibliothécaire menotté, c'est comme un poisson rouge en manque d'oxygène sur un bureau en noyer massif. C'était tellement insoutenable que je posai plutôt les yeux sur le livre, et le retournai pour en voir le titre.
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Dans cette cloison s'ouvrait une porte battante ne battant pas, sur laquelle une affichette clamai : BIENVENUE AU DEPARTEMENT D'EDUCATION OU APPRENDRE EST UN PLAISIR ! Sur le mur voisin, une autre renchérissait : APPRENDRE, TOUT EST LA ! Une troisième, au dessus d'une bibliothèque, assurait : LIRE, C EST APPRENDRE ! et une autre encore pendue au plafond : PRENEZ LE TEMPS D APPRENDRE !
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Le noir habitait dans la même maison que Laszlo.
C'était une grande maison, avec beaucoup d'escaliers, des vitres lisses et froides, et un toit qui craquait.
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La pluie avait renoncé pour un temps et le ciel du matin était si limpide que sans nul doute, si vous l'aviez interrogé, il vous aurait répondu : "Pleuvoir, moi ? Jamais."
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Etre trois, se serrer les coudes au milieu des pires coups durs, c'était comme d'avoir un bon bateau dans la tempête. Et les enfants Baudelaire savaient quelle chance immense ils avaient là.
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J'ai prit plaisir à lire ce tome! on commence à avoir quelques révélations! espérons que ce sera aussi le cas dans le tome 9 ;)
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La mort d'un être aimé est une chose étrange. Nous savons tous que notre temps sur terre est compté ; nous savons qu'un jour ou l'autre nous nous endormirons à jamais, pour ne plus nous éveiller. Et pourtant, c'est toujours un choc lorsque cette banalité touche un proche. C'est comme lorsqu'on gravit un escalier dans le noir et qu'on croit qu'il reste encore une marche alors qu'on a atteint le palier. On veut poser le pied sur la marche inexistante et, une fraction de seconde, on n'y comprend plus rien, égaré, incrédule, le temps de réajuster erreur et réalité.
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La route de Port-Brumaille à Morfonds est sans doute la plus lugubre du monde. Passé les derniers entrepôts, elle prend le nom de "route des Pouillasses" et longe interminablement des près couleur de chou trop cuit, semés de pommiers rachitiques aux fruits si aigres que leur vue suffit à donner la colique.
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- Harvey ! protesta l'autre. Tu n'es pas censé dire "ma femme" pendant les heures de service.
- Mimi, tu es ma femme, qu'on soit de service ou pas.
- Bon, mais pas besoin de le rappeler. La journée a été bien assez dure comme ça. C'était à toi de vider le lave-vaisselle, Harvey; mais tu as oublié, comme d'habitude, alors devine qui l'a fait.
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La chance, dit le proverbe, ne donne pas, elle prête.
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Les vrais héros de ce récit sont les orphelins Baudelaire, par bonheur, et non Carmelita Spats. Et si ces trois-là détenaient une médaille, ce serait celle de la résistance à l'adversité. Adversité est un vieux mot qui regroupe les coups du sort, les ennuis, les calamités, bref, tout ce qui vous tombe sur le dos, de préférence en cascade.
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