AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daniel Handler (215)


C'était un gros livre imprimé serré, ardu et ennuyeux à mourir. Les heures passaient, la fatigue montait. De temps à autre, Klaus sentait ses paupières tomber. Il se surprenait à relire la même phrase encore et encore. Il se surprenait à relire la même phrase encore et encore. Il se surprenait à relire la même phrase encore et encore.
Commenter  J’apprécie          20
La lune glissa ses rayons par les carreaux fêlés, si quelque monte-en-l'air avait collé le nez à la fenêtre des orphelins, il aurait pu voir trois enfants pleurer - pleurer tout doux, sans bruit, tout au long de la nuit.
Commenter  J’apprécie          20
Et plus on tirait dessus pour le défaire, plus il se resserrait à mort.
Commenter  J’apprécie          20
"The night has a thousand eyes", Kit said hoarsely, and lifted her head to face the villain. The Baudelaire could tell by her voice that she was reciting the words of someone else. "And the day but one; yet the light of the bright world dies with the dying sun. The mind has a thousand eyes, and the heart but one; yet the light of a whole life dies when love is done."
Count Olaf gave Kit a faint smile.
Commenter  J’apprécie          40
Les miracles, c’est comme les boulettes de viande en sauce : nul ne sait de quoi c’est fait, ni d’où ça vient, ni à quelle fréquence c’est censé revenir.
Commenter  J’apprécie          240
C'est la petite merveille partagée, lors de nos veillées au coin du feu, cette semaine :)
De l'humour, des personnages hors norme, hauts en couleurs, sinistres ou attachants. Point de mièvrerie juste un univers comme on les aime !
Commenter  J’apprécie          90
Commenter  J’apprécie          20
"Si vous aimez les histoires qui finissent bien, vous feriez beaucoup mieux de choisir un autre livre. Car non seulement celui ci finit mal mais encore il commence mal et tout y va mal d'un bout à l'autre, ou peu s'en faut. C'est que dans la vie des enfants Baudelaire, Les choses avaient une nette tendance a aller toujours de travers."
Commenter  J’apprécie          80
« J’aimerais pouvoir affirmer ici que les premières impressions des enfants Baudelaire sur le comte Olaf et sa maison se révélèrent archi-fausses, comme tant de premières impressions. Hélas, cet impressions-là – que le comte était un odieux personnage et sa maison, une vraie porcherie – se révélèrent justes en tout point »
Commenter  J’apprécie          30
Je me sentais comme une patate candidate à la présidence, comme un vélo en maillot de bain.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis arrivé au port en avance, et le Prospero n'est pas censé accoster avant une bonne demi-heure. Je vais donc en profiter pour griffonner deux ou trois remarques concernant l'annonce de ma mort, alarmante mais parfaitement inexacte. Je suis à ce jour, à quatre heures et demie de l'après-midi, encore tout à fait en vie, de même que je l'étais ce jour où, sirotant un thé au Café Kafka, j'ai lu ma notice nécrologique dans le journal.
Commenter  J’apprécie          10
C'est l'histoire d'une ville, c'est l'histoire d'une fille, c'est l'histoire d'un vol.
Commenter  J’apprécie          20
-Nous avons un superbe internat, ici, à Prufrock. Facile à repérer : troisième bâtiment à gauche, en forme de gros orteil. Immense foyer des élèves avec fauteuil en cuir et grande cheminée pour les flambée d'hiver. Salle de jeux, vaste bibliothèque. Chaque élève à sa chambre tout confort, avec coupes à fruit regarnis de fruit frais tout les mercredis. Tentant, non ?
- Très, reconnut Klaus.
- Krib ! glapit Prunille (...)
- Ravit de vous l'entendre dire, reprit le proviseur adjoint. Cependant, je crains que vous n'ayez guère l'occasion d'en profiter.
Commenter  J’apprécie          30
- Nous expliquerons à Madame Lulu que notre vie est un enfer, et que nous espérons que tout iras mieux si nous travaillons pour elle. Remarquez, ce ne sera même pas un mensonge, ajouta Violette avec un soupir. Notre vie est bel et bien un enfer, et nous espérons bel et bien que tout aille mieux. Notre vie et si monstrueuse, au fond, que nous voilà presque des monstres sans avoir besoin de faire semblant.
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants Baudelaire s'entre-regardèrent. Ils savaient fort bien _ et vous aussi, sans doute _ qu'il n'y a aucune raison particulière d'avoir peur du noir. Mais n'avoir aucune raison de craindre une chose n'interdit pas d'aimer mieux éviter la chose en question. Et les enfants ne tenaient pas à gravir seuls cet escalier sombre, dont la spirale de vertige se perdait dans les ténèbres.
Commenter  J’apprécie          70
Le noir continua d'habiter dans la maison, mais il ne tracassa plus jamais Laszlo.
Commenter  J’apprécie          40
Lazlo pensait que, s'il rendait visite au noir dans sa tanière, alors le noir ne lui rendrait peut-être pas visite dans sa chambre.
Mais une nuit...
Commenter  J’apprécie          00
Quelle conne j'étais de me prendre pour ce que je n'étais pas, quelle pauvre naze de me figurer que trois brins d'herbe font une jolie vue, que se faire embrasser rend embrassable, qu'aimer le cinéma fait de vous un cinéaste, qu'un carton de petites merdes est un trésor, qu'un garçon qui vous sourit est sérieux, qu'un moment doux est une vie plus belle.
Commenter  J’apprécie          00
Rien n'a égalé cet instant-là. Pas même ce que tu as réussi à faire avec moi, le souffle court et tout enfiévrée, après que j'ai répondu à ta question suivante, tes doigts et ta bouche si chauds sur moi que je ne savais plus ce qui était toi et ce qui était moi, ce que je n'avais encore permis à aucun garçon parce qu'aucun n'avait demandé si joyeusement, si délicatement mon aide, pas même cela, notre "tout-sauf", notre "pas-jusqu'au-bout" terrifiant et vertigineux rien n'égalait pour moi cette image de toi te tordant de rire. Je ne te l'ai jamais dit, même après t'avoir répété je t'aime tellement de fois ce jour-là, je ne t'ai jamais dis que le grand éblouissement avait été cet instant-là, avant : nous deux riant comme des baleines, ensemble - ensemble comme tout le monde nous disait de ne pas l'être. Je ne te l'ai jamais dit, c'était trop intense, trop fort. Je le peux seulement maintenant, les yeux brûlants de larmes chez Leopardi avec mon ami retrouvé, et c'est une chose à voir seulement dans la lumière de ce matin où nous échangions le même émerveillement.
Commenter  J’apprécie          10
- A quoi servirait l'amitié, sans ça ?
Je vais te le dire, Ed, à quoi sert l'amitié. Parce qu'on n'a jamais été amis, toi et moi. ça sert à sortir en fourgon dans la nuit, voilà à quoi ça sert. Vitres abaissées, douceur d'après pluie sur nos visages tout le long du trajet. ça sert à parfois discuter, parfois se taire, tout en roulant. ça sert à s'engueuler pour rire.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daniel Handler Voir plus


{* *}