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Critiques de Darren Aronofsky (47)
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Noé - Intégrale

Le roman graphique Noé, au départ produit en anglais, est le fruit de la collaboration d’un trio étonnant : Darren Aronofsky, Ari Handel et Niko Henrichon. Le premier est sûrement un réalisateur d’une certaine classe ; en revanche, cela se sent qu’il débute avec Noé dans la scénarisation d’une bande dessinée. En effet, les quatre chapitres proposés sont plus ou bien moins découpés : Pour la cruauté des hommes / Et tout ce qui rampe / Et les eaux envahirent la Terre / Celui qui verse le sang. Construits à partir d’extraits de la Genèse mais fortement empreints de considérations particulièrement contemporaines, notamment l’écologie au centre (normalement) des préoccupations politiques et la famille comme cercle familiale restreint, voire mononucléaire, ces quelques moments de la vie de Noé appuyent fortement sur sa relation avec sa fille adoptive, Ila. Les thèmes se multiplient donc dans cette relecture plutôt efficace.



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Noé, tome 1 : Pour la Cruauté des Hommes

Le film « Noé » du grand Darren Aranofsky est enfin sorti ! Je me suis empressé d’aller le voir et, bien que ce n’est pas l’endroit pour critiquer le film, j’ai été plutôt déçu du scénario (l’apothéose se situant en milieu de film et non sur la fin qui est gnangnan à souhait…)



Alors connaissant le gaillard et m’interrogeant sur d’éventuel pression du côté de la production, je me suis jeté sur la BD que Darren a écrit avant de faire le film et dont le film est adapté (il avait fait la même chose pour le magnifique The Fountain). Verdict ? Après la lecture de ces 4 tomes !



Alors donc le premier tome est intitulé « Pour la Cruauté des Hommes » et dévoile le background de cette série de livre. La Terre est ravagée par les Hommes vivant ans une grande cité (absente du film) n’hésitant pas à détruire la biodiversité (bah tiens c’est d’actualité !) pour le simple plaisir de la chair ou même du luxe (braconnage pour l’ivoire, idée absente aussi du film). Noé et sa famille vit paisiblement en communion avec la nature et lorsque Noé rencontre des Hommes, il est bon… mais il trucide tout le monde !



La suite de l’histoire on connait, il a une vision et les dessins associés sont magnifiques et font œuvre de story board pour la même scène du film. Au passage, un autre changement coté film, c’est l’apparence des gardiens mais je ne vous dévoilerai rien ici. En outre, les extraits de la bible permettent de rallier directement au texte dont est adapté la bande dessinée.



Alors si on résume, on a ici un premier tome très prometteur. Darren offre une facette de Noé non développé dans le film. Il est ici bien plus cruel, bien plus humain. A côté de cela, l’action des Hommes est bien plus en échos avec l’impact de l’Homme actuel. Cet actualisme, bien que présent dans le film et beaucoup moins marqué (et même absent en début de film). On a donc ici une réelle volonté de dénonciation écologique et on comprend bien mieux pourquoi Darren qualifie Noé de « Premier écologiste ».

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Noé, tome 3 : Et les eaux envahirent la terre

Le film « Noé » du grand Darren Aranofsky est enfin sorti ! Je me suis empressé d’aller le voir et, bien que ce n’est pas l’endroit pour critiquer le film, j’ai été plutôt déçu du scénario (l’apothéose se situant en milieu de film et non sur la fin qui est gnangnan à souhait…)

Alors connaissant le gaillard et m’interrogeant sur d’éventuel pression du côté de la production, je me suis jeté sur la BD que Darren a écrit avant de faire le film et dont le film est adapté (il avait fait la même chose pour le magnifique The Fountain). Verdict ? Après la lecture de ces 4 tomes !



« Et les eaux envahirent la Terre », troisième tome de la saga est à rapprocher à ce que je considère comme l’apogée du film. Tout d’abord, les pages défilent sur une scène titanesque qui montre le combat des Hommes pour atteindre l’arche. Peu de texte, peu de fond, surtout de la violence décuplée et de magnifiques gardiens libérés.



Puis les eaux arrivent et le voyage commence… Le voyage vers l’innocence, vers la fin de l’humanité… Noé conte l’histoire de la Terre autour du feu… Des planches magnifiques nous frappent mais vont moins loin dans la critique de l’humanité du 21e siècle. On s’arrête ici au niveau d’Adam et Eve : un point pour le film, zéro pour le livre ! Pour une fois que le film prend le dessus !



Une nouvelle fois, c’est très efficace, le grand méchant n’a pas dit son dernier mot et cela se termine dans un final qui montre une nouvelle fois que Noé n’est pas un saint…



Plus qu’un tome à lire, ce sera pour bientôt !

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Noé, Tome 2 : Et tout ce qui rampe

Le film « Noé » du grand Darren Aranofsky est enfin sorti ! Je me suis empressé d’aller le voir et, bien que ce n’est pas l’endroit pour critiquer le film, j’ai été plutôt déçu du scénario (l’apothéose se situant en milieu de film et non sur la fin qui est gnangnan à souhait…)



Alors connaissant le gaillard et m’interrogeant sur d’éventuel pression du côté de la production, je me suis jeté sur la BD que Darren a écrit avant de faire le film et dont le film est adapté (il avait fait la même chose pour le magnifique The Fountain). Verdict ? Après la lecture de ces 4 tomes !



On reprend ainsi l’histoire où on l’avait laissé après le premier tome… Enfin pas tout à fait ! Des années ont passé, les enfants ont grandis, le monde a changé, l’arche a grandi, mais l’humanité, elle, est toujours aussi cruelle.

Une nouvelle fois Darren met en avant le côté humain et donc cruel de Noé. Faut-il ou non laisser l’humanité s’éteindre ? L’Homme a t’il sa place au sein de l’arche ? L’Homme est-il une espèce comme les autres ?



Ce second tome nous laisse forcément sur notre faim avec un cliffhanger efficace. Il ne reste plus qu’à passer aux deux derniers tomes !
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Noé, tome 1 : Pour la Cruauté des Hommes

C’est une véritable relecture de la bible et plus précisément d’une nouvelle version du déluge dont il s’agit là. Il faut dire que le titre ne laissait planer aucun doute. Pour autant, le décor a de quoi troubler car on dirait Mad Max avec Noé dans le rôle du guerrier.



Du coup, j’ai plutôt apprécié ma lecture qui réserve quelques surprises comme l’aspect des anges déchus avec leurs quatre bras. On se croirait presque dans un univers proche de l’héroïc fantasy version Conan le Barbare où l’on peut croiser des monstres. Le mélange est pour une fois plutôt réussi car cela attire l’attention d’autant que le graphisme m’a paru tout à fait correct.



Cependant, j’ai regretté une lecture assez rapide car beaucoup de scènes semblent être contemplatives. Cette œuvre sera proposée en 4 volumes. Du coup, j’aurais bien imaginé un gros one-shot. Cet étirement de l’histoire qu’on connait tous déjà me paraît artificiel. On sait qu’il doit construire son arche et y emmener les animaux pour échapper au déluge.



Bref, on se demande ce qui pourrait apporter plus de suspense et d’intrigue à ce récit biblique archiconnu. Si le cadre a fini par nous surprendre, il en faudra beaucoup plus pour les tomes à venir. Gageons que la créativité sera au rendez-vous ! L’absence de celle-ci serait d’ailleurs un comble.



Le second tome va plutôt se concentrer sur la décision de Noé de sauver ou pas sa famille. Sa mission est avant tout de sauver le maximum d'espèce animale au détriment de l'homme qui est mauvais par nature. Le fait que certains membres n'ont pas de compagne pose également problème. Oui, la question qui se pose est est-ce que l'humanité a vocation à être sauvé ? Au-delà de ces considérations bibliques, cette aventure sera un peu moins fantastique avec toujours de magnifiques planches. Le départ approche. Le déluge aussi.
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Noé, tome 1 : Pour la Cruauté des Hommes

Superbe adaptation du « mythe » de Noé ! Créant une nouvelle mythologie avec ces géants qui semblent êtres d’anciens anges déchus, un monde quasi post-apocalyptique ou le monde ressemble à un désert proche de celui de Mad Max sans la technologie. Un monde post-apocalyptique avant même que le déluge n’ai eu lieu, avec une communauté d’hommes cruels et irrespectueux de leur environnement qui s’enfoncent dans la déchéance. Seul Noé, pas un vieillard, mais un homme dans la force de l’âge, et sa famille semblent avoir des principes moraux et un respect de l’autre et de leur terre. Noé est submergé de rêves d’eau qui semblent vouloir le prévenir d’un grand changement. Noé se met alors en quête de réponses.



C’est surtout le dessin et le monde créé par Henrichon qui me plait mais le scénario m’intrigue également, les modifications par rapport au récit original du déluge, et les géants surtout
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Noé - Intégrale

Magnifique travail de dessinateur et de coloriste. Par contre je ne suis pas convaincu par le scénario, c'est un euphémisme. Je n'ai pas vu le film mais du coup je n'en ai pas envie. C'est vraiment la grosse artillerie : les scènes de batailles grandioses genre Le Seigneur des Anneaux, les ciels sous formes d'images Hubble, l'arche style base des sous-marins à Brest. On en prend plein la figure et ON ETOUFFE ! JE VEUX DU SEMPé !!
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The Fountain

Qu'est-ce qu'on fout là ?



Que ce soit dans l'intrigue, sous les flèches, le laboratoire et ses formules ou l'isolement dans les étoiles, un même visage toutes époques confondues ne recherche qu'une seule chose.



Le besoin impératif de se définir dans un climat lucide ou surréaliste, grâce à de magnifiques expériences mystiques, nouvelles dimensions de soi, moissonnées dans la pénombre ou dans des ocres flamboyants.



Une étude lente et laborieuse copieusement garnies d'images déprimantes, déployant dans le tourment et le doute de nouvelles visions initiatiques spectaculaires bien souvent mélancoliques, nécessaires à la renaissance d'un nouvel esprit tentant désespérément le temps d'une vie de découvrir quelle est sa mission terrestre.



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The Fountain

L'immortalité est au centre de cette oeuvre singulière. Qui n'a pas rêvé d'avoir la vie éternelle ou de pouvoir sauver l'être aimée d'une mort certaine ? Un homme essaye de défier les lois de la nature ainsi que la religion afin de braver tous les interdits. Cela pourrait paraître presque de la science-fiction.



Or, je viens de lire dans un magazine scientifique qu'il existe désormais un être vivant capable de se régénérer éternellement. Il s'agirait d'une variété de méduse : la Turritopsis nutricula qui commence à proliférer sur toutes les mers chaudes du monde.



Turritopsis nutricula est à ce jour le seul animal connu capable de retourner à sa forme juvénile après avoir été sexuellement mature, grâce à un mécanisme cellulaire. Bref, il existe quelque chose capable d'inverser le processus de veillissement ! Les scientifiques et autres généticiens pourraient peut-être en tirer quelque chose un jour pour l'appliquer sur des êtres humains pour garder une jeunesse éternelle. La recherche n'est qu'au début d'une longue épopée. En attendant, on devra faire un trajet entre la mort et le deuil !



Après 2012 et la fin du monde annoncé dans leur calendrier ancestral, les Mayas nous pondent l'immortalité au travers un arbre de vie ! Ils sont quand même forts ces Mayas !



Cette bd fait preuve d'une audace graphique qui a son originalité mais qui pourra rebuter plus d'un lecteur. Il y a comme une espèce d'allergie aux conventions du genre. Cette ambition aveugle trop sophistiquée semble en effet demesurée. Le résultat désoriente au niveau spatio-temporel : c'est certain ! Au-delà de ce voyage initiatique envoûtant, "The Fountain" apparaît presque comme un poême intimiste et mystique pour les uns, mais également emphatique et fumeux pour les autres. La réalité se situerait plutôt à mi-chemin.



C'est sans doute un peu trop psychédélique à mon goût. J'aurais apprécié quelque chose de moins alambiqué et qui reste logique. Ce n'est pas la réussite absolue au nirvana de la raison ! Bon, on a quand même évité le discours larmoyant de l'histoire d'amour ! Symbolisme et esthétisme se marient très bien pour nous offrir une qualité rare qu'il faut être capable d'apprécier. Ce n'est pas donné à tout le monde à commencer par moi-même !
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The Fountain

En choisissant de construire son oeuvre originelle sur plusieurs supports, un film et une BD, Darren Aronofsky réussit le difficile pari de réinventer et compléter son histoire.

Un pari audacieux pour une BD réussie, où s’expriment des bulles désordonnées, vives et nerveuses. Les personnages rappellent subtilement ceux du film, tout comme la construction du récit à la fois fluide et multiple. Un conte ésotérique sur l’amour, la mort et la vie mais également sur l’éternité des sentiments et la fragilité de nos existences.

Une oeuvre forte, qui complète utilement le film tout en réussissant la difficile prouesse d’en faire une oeuvre à part qui préexiste indépendamment de ses autres supports. Une seconde vie réussie pour ce joli tableau qui se nourrit autant de fantastique et d’histoire que de mythologie. Une oeuvre à découvrir en complément du film qui était déjà une belle pépite.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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The Fountain

Très belle adaptation graphique du film The Fountain.
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The Fountain

Échec pour ma part. Une chance que j'ai pu lire cette BD en médiathèque, parce que je ne l'ai pas du tout appréciée.



Le premier problème vient du dessin, que je n'ai pas du tout apprécié. Mais vraiment pas du tout. C'est moche, et pour moi il semblait souvent illisible. Au final, j'ai parfois sauté des pages sans texte, parce que je ne voyais pas l'intérêt de m'abimer les yeux. C'est dommage, la couverture était attirante.



Le scénario m'a paru sympathique, mais je n'ai pas aimé. Peut-être sous l'influence du dessin, mais en tout cas je n'ai pas été intéressé par la lecture. Cette quête de la vie éternelle, ces civilisations précolombienne avec tous leurs mystères ... C'est un peu trop déjà vu pour moi.



Au final, je n'ai pas trouvé la BD mauvaise, elle contient des pistes, des idées, des bonnes choses. Mais je n'ai pas aimé, tout simplement. Elle m'est passée complètement à côté. Essayez toujours, vous verrez bien ce qu'il en est pour vous
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Noé - Intégrale

En 2014, le cinéaste Darren Aronofsky sortait son sixième long métrage, « Noé » , film médiocre reprenant le mythe biblique de l’Arche de Noé. Je ne savais pas que celui-ci était l’adaptation d’une bande dessinée également (co)scénarisé par le réalisateur.





Premier bon point, les dessins de Niko Henrichon m’ont séduit et m’ont assez rappelé ceux de Grzegorz Rosiński (le papa de Thorgal). L’univers y est d’ailleurs sombre et violent, assez proche d’une œuvre de Dark Fantasy.

Par contre, je suis moins fan du traitement de cette histoire biblique. Autant j’aime que les scénariste prennent des libertés avec celle-ci, autant je l’ai trouvé ici plutôt creuse. L’intrigue laisse trop de place à l’action et à la violence au détriment de la psychologie des personnages, de thématiques importantes et de l’ambiance eschatologique.





Cela donne une BD pas forcément très intéressante, un peu fouillie sans être non plus une torture à la lecture. Bref, on s’en serait bien passé… tout comme le film finalement.
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Noé - Intégrale

Après avoir découvert le film Noé lors de sa sortie, je suis tombée sur la bande dessinée à l'origine du film dans une librairie. Je ne suis cependant pas ressortie avec, trop d'autres bouquins sous le bras et trop peu de moyens ...

Je n'y avais plus pensé depuis, et par hasard dans la bibliothèque de ma ville, je le trouve. Ni une, ni deux, direct dans le panier !



On retrouve la globalité de l'intrigue du film : Noé en proie à des visions envoyées par Dieu, voit la fin du monde tel qu'il le connaît noyé sous des trombes d'eau. Dieu veut purifier la Terre, du mal qu'il a lui-même créé : l'Homme. Noé a alors la vision, d'une arche pour sauver les animaux innocents, et démarre alors sa construction.

Photo

Dans cette BD, on suit Noé et sa famille avant, pendant et après la construction de l'Arche. Cela nous permet de voir l'évolution de la pensée de Noé (le questionnement tournant principalement autour du repeuplement de la Terre et ceci uniquement par des gens exempts de haine/colère ...), de voir ses 3 garçons grandir et devenir des hommes, de voir Ila, la jeune fille qu'ils ont recueilli s'amouracher de Sem, l’aîné des 3 fils.



La partie histoire d'Adam et Eve qui m'avait déplu dans le film, est bien entendu présente dans la BD, mais le dessin tranche moins qu'à la réalisation du film.



D'ailleurs en parlant de dessins, j'ai été très agréablement surprise par le tracé proposé dans cet ouvrage. Niko Henrichon, que j'avais déjà rencontré en feuilletant les pages de Pride of Baghdad (BD qui m'avait déjà bien retournée), fait vraiment des merveilles dans cet opus que ce soit dans l’homogénéité des couleurs sur les différentes planches ou dans l'unité graphique.

Joli tracé !

Photo

Pour finir, je dirai que le tout est très réussi, que j'ai préféré le livre au film, au regard de la part que prennent les parties plus "religieuses" (rien que le thème en fait une BD religieuse, je sais, mais les parties histoires d'Adam et Eve sont à mon goût trop présentes dans le film).

Que le film a du bon pour la réflexion de Noé sur la condition humaine, sur ce qui doit se passer, mais graphiquement la BD remporte la palme sans problème !
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Noé, tome 1 : Pour la Cruauté des Hommes

"Le créateur vit que la méchanceté de l'homme était grande sur terre et il en fut affligé dans son coeur"

(Génèse 6;5)

"-Je dois les prévenir.

-Ils ne t'écouteront pas.

-Je dois quand même essayer."

(Noé tome 1:Pour la cruauté des hommes)

Voici le célèbre passage biblique antédiluvien, revisité en BD fantastique par le scénariste Darren Aronofsky ( auquel on doit Black Swann qui a crevé les écrans cette année de sa superbe prestation) sur des dessins percutants du Canadien Niko Henrichon.

Une ambiance de destruction, rustre, un brin moyenâgeuse. Un univers onirique situé dans un futur empreint de violence.Des animaux féroces. Une terre, en ruines, mise à feu et à sang "qui souffre sous nos pieds et se change en chair empoisonnée", très bien rendue par les couleurs ocre du désert dont la poussière est palpable et le pourpre des chairs sanguinolentes. Planches brûlantes mises en parrallèle avec l'eau bleue purificatrice de larmes et de pluie.

Noé, le visionnaire mi guerrier-mi gourou, qui vit en famille avec ses trois enfants, prévoit la fin du monde par un déluge suite à la colère divine.

Se sentant impuissant, après avoir rejoint la tour Bab-Ilim puis s'être dirigé vers le Mont Ararat où vit son grand-père Mathusalem (qui lui donne une graine magique), il part en famille demander main forte aux Géants dont les multiples bras ressemblent à des sortes de tentacules.Ce premier tome, très humaniste (coproduit par le duo de choc Aronofsky-Henrichon avec gros plans et zooms) mais apocalyptique est fort réussi. Il est porteur d'une mise en garde d'actualité contre les éventuels dangers que court notre planète. Il sera suivi de trois autres volets et sortira au cinéma prochainement.
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Noé, tome 4 : Celui qui verse le sang

ici se termine l'histoire de NOE, le graphisme est toujours intéressant ainsi que la gamme de couleurs utilisée, mais je suis un peu déçu par la fin de la saga. Le tome 1 démarrait fort, on attendait une suite du même niveau, on a un peu l'impression d'une commande de 4 volumes avec du remplissage. Je salue tout de même le travail et certaines planches magnifiques.
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Noé, tome 3 : Et les eaux envahirent la terre

La troisième et avant dernière partie de la saga se déroule au sein de l'arche. Le dessin est toujours bon et innovant mais l'histoire perd un peu de piquant.
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Noé, Tome 2 : Et tout ce qui rampe

Tome 2 de la saga revisitée de Noé. Les planches sont toujours superbes, l'album est un peu moins fini que le premier , mais nous sommes toujours curieux de connaître la suite. Une bande dessinée de qualité parmi la multitude sorties ces derniers temps.
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Noé, tome 1 : Pour la Cruauté des Hommes

Un style de bande dessinée avec un graphisme intéressant, un gamme de couleur travaillée. Le tout sur une histoire que l'on connait ou croit connaitre, une interprétation qui se marie bien avec l'univers de la bd. A la fin du tome, j'ai envie de connaitre la suite de l'histoire.
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Noé, Tome 2 : Et tout ce qui rampe

Voici donc le tant attendu second tome d'une des séries les plus prometteuses du Lombard, on la doit au duo de cinéastes Darren Aronofsky et Ari Handel, les scénaristes rentrent dans le mythe avec la construction de l'arche et l'arrivée des animaux, cet opus est plus conventionnel et met en retrait la part fantastique du récit...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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