Un grand classique qu'est la Belgariade. Peut-être trop ? Je dois le dire, je n'ai pas accroché. Je sais qu'il faut prendre en compte l'époque et ne pas comparer cette série aux Archives de Roshar, par exemple. Mais j'ai vraiment eu trop de mal à lire tellement les stéréotypes de la Fantasy sont présents et que le suspense est inexistant.
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Cinquième opus de la Belgariade, "La fin de partie de l'enchanteur" amène la saga à sa conclusion.
Ce tome assez différent des précédents, puisqu'il est entièrement divisé en deux flux narratifs distincts, celui des souverains du Ponant (point de vue de Ce'Nedra principalement) et celui de l'expédition de Belgarath vers la Cité de la Nuit Eternelle (point de vue de Garion). A l'habituel récit de voyage, ponctué de menues péripéties, vient donc s'ajouter celui des événements d'ampleur qui vont secouer tout le continent, avec un certain nombre de rebondissements.
L'ensemble, toujours très agréable à lire, est peut-être un peu moins bien ficelé que ne le sont les opus précédents. Les ressorts géopolitiques ne sont pas toujours très clairs ; les personnages sont parfois un peu agaçants, et leurs attitudes comme les péripéties au global manquent souvent de réalisme. Quant à l'univers lui-même, il n'est au final pas si riche et un peu schématique ; le prologue, s'il apporte le point de vue de Torak, ne propose ainsi presque que des éléments et événements déjà présentés par ailleurs.
Quoi qu'il en soit, la fin du récit apporte une conclusion tout à fait satisfaisante à l'intrigue générale comme à celle des personnages secondaires. Loin d'être trop simpliste, ce qu'on aurait pu craindre au regard du reste du récit, elle recèle même quantité de bonnes idées et de petites surprises. Cerise sur le gâteau, elle entrouvre même déjà la porte sur une suite... "La Mallorée", que je (re)lirai sans doute l'an prochain !
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Je viens de mettre à profit mes vacances pour dévorer le quatrième tome de la Belgariade (en troisième lecture, vingt ans après les premières !).
L'histoire dans "La Tour des Maléfices" reprend exactement là où elle s'est arrêtée au tome précédent - en queue de poisson il faut bien le dire. Le voyage des héros se poursuit, et leur groupe s'étoffe encore un peu, mais l'intrigue est un peu moins (uniquement) itinérante que jusque-là, ce qui n'est pas un mal. En effet, cela donne l'occasion de développer un peu les personnages (Ce'Nedra et Garion, qui se comportent de plus en plus en adultes ; Belgarath, dont on découvre une certaine fragilité, tout comme Silk ).
Un peu avant la moitié du tome arrive toute une série d'événements que l'on attend depuis bien longtemps et que l'on voit enfin se produire avec plaisir. Dommage que l'auteur n'ait pas su ménager un peu mieux son suspense, et que tout cela soit annoncé avec des indices tellement gros qu'il est impossible de les manquer...!
La toute dernière partie est plutôt originale et bien amenée, avec - ce qui change là aussi - une toile de fond y est plutôt sombre (je ne peux pas en dire plus sans spoiler !).
Ce qui me perturbe le plus, à ce niveau de l'intrigue, est le fait que les sorciers n'utilisent au final que très peu leurs pouvoirs... Et le fait qu'une idée vraiment structurante émane au final de Garion et non de Belgarath. Belgarath et Polgara sont mis depuis le début sur un piédestal pour leur rôle dans l'Histoire, mais on se demande parfois un peu pourquoi...!
Au final, la lecture de ce tome est toute aussi plaisante que celle des tomes précédents, et comme sa structure change un peu, que l'intrigue générale avance beaucoup... C'est du tout bon !
Une seule question me reste : quelle est cette "Tour des Maléfices" qu'évoque le titre ?!
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Ce dernier tome de l'épopée de la Belgariade m'a déçu.
Nous continuons sur la lancée du tome précédent. D'un coté, Garion, Belgarath et Silk continue leur avancée à travers diverses contrées vers le combat final que doit mener notre héros. Et d'un autre coté, les autres personnages rassemblent une immense armée et attaquent les contrées dissidentes.
En fait, dans ce tome, rien de neuf ni de surprenant. De longues pages de tactiques militaires et de batailles, et de l'autre coté, de longues pages d'avancée en terres hostiles. Je me suis ennuyée.
Pas de rebondissement inattendu et le combat final est vite plié, sans surprise.
Bref, ce n'est pas vraiment la conclusion que j'aurais espérée même si "tout est bien qui finit bien".
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C’est mon premier roman de cet auteur (ou ces auteurs comme l’explique Coeurdechne) pourtant prolifique. Je l’ai écouté sur Lizzie et mon avis en est certainement influencé. Toutefois j’ai trouvé que l’histoire était simpliste et qu’il ne s’y passait pas grand chose. L’invention de tous ces pays et de leur peuple m’a lassée plus qu’intéressée, car n’ayant pas les cartes qui sont incluses dans la version papier sous les yeux, j’ai été longtemps perdue. J’ai pensé que ce 1er tome avait pour objet de mettre en place du cycle mais je ne suis pas certaine d’avoir envie de lire la suite.
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Le début d'une épopée pleine fe personbages mystérieux avec une bonne pointe d'humour noir. Des personnages attachants pour une épopée fantaisie incontournable. Je recommande absolument pour un embarquement immédiat dans l'univers d'eddings. La Bellariade n'est que le début de l'aventure, à lire et à relire sans limite.
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Je viens de terminer le troisième tome de la Belgariade : "Le gambit du magicien". Un troisième tome dans la lignée directe des deux premiers, autant parce qu'il les suit directement que parce qu'il fonctionne de la même manière.
[ATTENTION SPOILERS MINEURS]
En effet, comme le deuxième opus, celui-ci commence par un rappel des enjeux de la série et un petit réajustement en termes de narration. Alors que les héros poursuivent Zedar depuis presque le tout début, celui-ci s'est fait voler l'Orbe par le sorcier Ctuchik qui l'a emportée à Rak Chtol. Il va donc s'agir, pour Belgarath et toute son équipe, de se rendre à Rak Chtol pour y reprendre l'Orbe - mais auparavant de passer par le Val, où Aldur les appelle. Pourquoi pas… Ces tours et détours nuisent, je trouve, au sentiment d'urgence qui prévalait dans "Le pion blanc des présages" ; mais ils sont l'occasion d'enrichir le voyage.
Car c'est ce qu'est ce troisième tome, tout comme le second : un roman de voyage. Les héros passent de pays en pays, de région en région, lors de pérégrinations émaillées de menues aventures. Ils y rencontrent d'autres personnages hauts en couleur qui rejoignent l'équipe ou non ; en laissent derrière eux d'autres. Ils y affrontent divers ennemis, ponctuels ou bien récurrents (comme ce Brill qu'on retrouve depuis très longtemps et dont le rôle change complètement - au détriment, pour moi, du réalisme et de la cohérence de l'histoire). Sont confrontées à d'étranges situations (notamment à Mara : je m'interroge toujours sur l'apport réel de cette visite)...) Et c'est à peu près tout… Heureusement que le roman se termine sur un événement majeur : il était temps, car c'est le premier à faire réellement progresser l'intrigue générale depuis le tout début de la série !
On en sait plus, toutefois, sur la destinée de Garion et cette voix qui l'habite ; Garion qui découvre et accepte peu à peu ses pouvoirs, en commençant à s'exercer et à les maîtriser - assez facilement, il faut dire.
Bref, il se passe à la fois peu et énormément de choses, dans ce tome, qui laisse présager d'une accélération du récit par la suite (après une fin en queue de poisson).
Je l'espère, en tout cas, car si la lecture du roman reste très agréable, grâce à l'écriture fluide et aux touches d'humour, je trouve malgré tout que le souffle épique du premier tome peine à prendre de l'ampleur !
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C'est avec une certaine avidité que j'ai ouvert ce 4e tome des aventures de Garion. J'ai envie de progresser dans la quête de nos héros.
Les aventures sont encore une fois multiples et rocambolesques.
Dans ce tome, on a aussi plusieurs passages teintés de politique et de diplomatie. Un roi doit aussi savoir gouverner et cela s'apprend en écoutant les conseils de personnes avisées.
Certains personnages passent au 2e plan et c'est un peu dommage. J'aurais aimé que le groupe reste entier comme lors de leur voyage. Mais on voit l'éclosion de Ce'Nedra qui s'impose en tant que reine. Elle a grandi et muri et commence à comprendre ce qu'on attend d'elle.
Bref, un excellent tome qui amorce la conclusion qui va être apportée par le 5e (que j'ai hate de lire bien-sur).
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Le tome 3 est pile au milieu de la saga et pour le moment, c'est mon tome préféré.
Le petit groupe continue sa progression vers l'orbe. Le voyage est difficile de part la géographie, le climat et les multiples embuches qu'ils vont rencontrer. C'est l'occasion pour chacun d'apprendre à se connaitre et de nouer et renforcer des liens avec les autres. Les personnages grandissent et évoluent.
C'est peut-être un tome charnière mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le lire.
Je rajoute vite la suite dans ma PAL car il ne faut pas laisser trop de temps entre chaque tome pour bien se souvenir de l'histoire qui est très travaillée et avec de multiples implications.
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J'ai décidé cette année de relire la Belgariade, 20 ans après l'avoir découvert. Et j'ai bien évidemment commence par son premier tome, "Le pion blanc des présages".
La lecture en a été aussi rapide que plaisante.
J'ai retrouvé avec plaisir une histoire que je connais déjà, certes, mais dont je ne me rappelle que les grandes lignes et une scène ça et là.
Certes tout n'est pas parfait : l'écriture est extrêmement plaisante, très souvent facétieuse, mais les personnages sont un peu archétypaux et très manichéens (et parfois agaçants, comme Garion dont les réactions sont parfois vraiment enfantines), le monde manque un peu de profondeur et les choses vont parfois trop vite, avec des rebondissements parfois attendus, des descriptions qui restent somme toute superficielles... Si bien que je reste sur ma faim, moi qui suis amateur d'univers et d'ambiances !
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Ecrit et publié directement après le premier, ce second tome de la Belgariade reprend donc les aventures du groupe tout juste laissé à Cherek. Il clarifie toutefois d'emblée les enjeux de la quête des héros : il s'agit de rattraper Zedar, le sorcier qui a volé l'Orbe à Riva, pour l'empêcher de l'utiliser pour réveiller Torak.
Le roman prend la forme d'un long voyage vers le sud, au travers des royaumes d'Arendie, de Tolnedrie et Nyissie. L'occasion d'étoffer le groupe avec l'inclusion de Lplusieurs nouveaux personnages, mais aussi d'explorer des territoires aux histoires et coutumes différentes... Malheureusement caricaturales. Entre une Arendie médiévale où de fiers seigneurs se livrent des guerres absurdes et où les serfs vivent dans la misère, une Tolnedrie inspirée de l'empire romain où l'on s'assassine en pleine rue pour des questions de politiques ou d'argent, et une Nyissie inspirée de l'Egypte où tout n'est que marécages et sournoiseries... L'ensemble manque fortement de nuance ! Pire, le ton léger de la narration contraste fortement avec certains thèmes nettement plus sombres, ce qui fait verser le tout dans la caricature.
L'histoire, elle même, se limite à ce voyage agrémentée de micro-péripéties aussi vites résolues que montées, et à la découverte progressive de ses pouvoirs par Garion.
Il n'en reste pas moins que la lecture de l'ensemble reste (très) plaisante, grâce à la qualité de l'écriture (même s'il manque des descriptions, à mon goût), aux personnages éminemment sympathiques bien que souvent un peu clichés, et aux situations souvent très amusantes.
Un roman agréable à lire, donc, mais sûrement plutôt destiné à un public "young adult" qu'à un vétéran de la fantasy - comme je le suis devenu, 20 ans après ma première lecture.
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Comme pour le 1er tome, je me suis ennuyée au début de ce livre. On est dans une quête très classique, un petit groupe de personnages chacun différent mais chacun avec un talent qui va aider le groupe tout entier dans sa progression. Ils cheminent, ils s'arrètent, ils rencontrent un obstacle, le surmontent, et c'est reparti.
Je me suis accrochée car je me souvenais de ma 1ere expérience. Et j'ai bien fait car à la moitié du livre, c'est devenu subitement plus intéressant. Ouf. L'intérêt monte jusqu'à la révélation des pouvoirs de Garion.
Garion est lui même assez énervant. Il se comporte en enfant gâté qui tape du pied. Heureusement que certaines sont là pour lui ouvrir les yeux.
Bref, je lirai la suite mais j'espère que cette fois ci, je n'aurais pas à attendre aussi longtemps pour entrer dans ma lecture.
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Qui n'a pas lu la Belgariade, classique parmi les classiques ?
Je plaide coupable... Pour moi Le Pion Blanc des présages est resté trèèèèès longtemps dans ma PAL... mais nouvelles résolutions obligent, je voulais désengorger un peu tout ça.
On suit l'épopée du jeune Garion qui quitte brutalement son village avec des compagnons plus puissants qu'ils ne semblent l'être, pour suivre une quête dont il ne perçoit pas encore tous les tenants et aboutissants.
Et pour être un classique, c'en est un !
La lecture est fluide et facile, on plonge avec grand plaisir dans ce nouvel univers. L'auteur nous guide à travers les différents royaumes et les différents peuples, et on ne se sent pas le moins du monde perdus.
Les personnages sont peut-être un peu stéréotypés à mon goût mais je pense que c'est aussi parce que, justement, c'est un classique. N'oublions pas qu'il a été publié en 1982 ! Il en va de même pour l'intrigue, qui est, selon moi, cousue de fil blanc, mais elle est bien menée et on ne s'ennuie pas. La preuve j'ai dévoré ce premier tome en quelques jours et j'ai hâte de lire la suite.
Toutefois, ce qui m'a gênée, c'est qu'il manque vraiment de profondeur et c'est dommage parce qu'il fourmille de détails qui mériteraient d'être mieux exploités. L'auteur a eu des idées absolument ahurissantes pour les dieux, les peuples et leurs habitudes mais on passe dessus de façon très anecdotique.
Je pense que cette impression est aussi due au fait que j'ai lu tellement d'épopées fantasy que j'en attends maintenant énormément (et peut être un peu trop).
Pour résumé, malgré ce qui qui m'a fait tiquée, ça a été un excellent divertissement ! Et puisque c'est un premier tome, je verrais si la suite me réserve des surprises.
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Lecture très riche en noms, pays, lieux durant plus que je n'ai pas lu les autres...
C'est un résumé des autres, cela dit j'aime bien l'écriture et après être familière des différents peuples, on s'y croirait.
J'entame le 2eme avec plaisir.
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Cette lecture des 3 premiers livres de La Belgariade (Le Pion des Présages, La Reine des Sortilèges et Le Gambit du Magicien) nous plonge dans une aventure qui reprend avec brio tous les codes posés par le père de la fantasy qu'est J. R. R. Tolkien.
Une prophétie fait se réunir plusieurs héros aux aptitudes diverses (un art pour certains, un pouvoir étrange ou une magie pour d'autres) qui accepteront au péril de leur vie de braver les obstacles, potentiellement mortels pour la plupart, pour rejoindre le lieu de l'accomplissement de leur quête, et parvenir à ramener l'Orbe dérobée avant que son pouvoir ne soit utilisé pour détruire l'ordre du monde et le faire basculer dans le chaos souhaité par un Dieu maléfique.
David Eddings a une écriture fluide et réussit à merveille à construire une personnalité intéressante à chacun de ses personnages.
De plus, le monde dans lequel il fait évoluer ses héros est assez varié et très visuel.
Ainsi les amateurs de fantasy seront tout à fait dans leur élément dans cet univers où la magie le dispute au mystérieux au détour de chaque forêt, montagne, désert, village ou Royaume.
On pourra peut-être regretter un cheminement un peu rapide de notre équipée qui parcourt les lieues à une vitesse qui ne permet pas au lecteur de goûter les charmes des étranges contrées traversées, et de s'attarder un peu dans ces terres mystérieuses et prometteuses...
Au final il s'agit là d'une fantasy de bonne facture qui rempli parfaitement son rôle en plongeant le lecteur dans un autre monde bien construit aux côtés de personnages très vivants.
Cette première partie de l'Intégrale de La Belgariade, qui regroupe les 3 premiers chapitres (sur 5), offre un agréable dépaysement.
Le style de Eddings permet une lecture sans effort et les 1159 pages sont rapidement englouties.
La deuxième partie de l'Intégrale de La Belgariade regroupe en 877 pages les 2 derniers chapitres : La Tour des Maléfices et La Fin de partie de l'Enchanteur.
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Le premier tome de la Belgariade un excellent roman d aventure qui regroupe tous les éléments du genre. En effet, on se retrouve dans un royaume magique avec sa déité et ses différentes races, une quête qui va conduire la destinée d un groupe, des poursuites et des combats à l arme blanche et un soupçon de créatures maléfiques.
L écriture est fluide et nous renseigne tout au long des chapitres à comprendre les différentes alliances entre royaume, les différents protagonistes et nous laisse dans l interrogation car un secret pesant régit toute cette aventure sans qu elle nous soit dévoilé.
Les personnages représentent différentes castes et vont connaître des situations à la fois périlleuses mais aussi énigmatiques.
Un très bon roman qui nous promet une suite du feu de dieu.
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Superbe saga de fantasy avec la petite dose d'humour que j'aime entre tante pol et son père. Le personnage de la princesse est bien énervant mais elle est le juste pendant de Belgarion que je trouve bien énervant quand même et carrément neuneu dans certains cas.
Je l'ai dévoré en quelques jours pendant le confinement. Le meilleur voyage que je pouvais faire à ce moment là.
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