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Critiques de David Eddings (525)
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Elevé par tante Pol qui va se révéler toute autre que ce qu’il croyait, le jeune Garion est orphelin de père et de mère. Il a perdu ses parents assassinés par un mystérieux inconnu qui a aussi mis le feu à leur maison avant de s’enfuir dans la nuit. Garion n’a plus qu’une idée en tête : retrouver cet individu pour le tuer dès qu’il sera assez grand et assez fort pour y parvenir. Pour l'instant, il reste encore sous la tutelle de tante Pol, alias Dame Polgara et de sire Loup, alias Belgarath, tous deux toujours en quête de l’Orbe volé par Zedar, lequel doit le remettre à Torak qui n’est pas mort, mais simplement endormi. Au fil des incidents et des attaques d’ennemis, Garion se rend peu à peu compte que Polgara et Belgarath sont des personnages hors normes, membre de la noblesse, des immortels doués de pouvoirs spéciaux. Mais lui-même, qui est-il ? D’où vient-il ? Quel est son destin ? Quels sont ses pouvoirs ?

« La reine des sortilèges » est le deuxième tome de la saga de fantaisie « La Belgariade ». L’intrigue ne progresse que fort lentement. Le couple Eddings a beau faire intervenir nombre de roitelets, une reine des serpents nommée Salmissra, des hommes de boue puants et de charmantes Dryades ne supportant pas le moindre feu, il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire. Le lecteur apprendra surtout que le héros a pas mal de peine à assumer ses pouvoirs naissants, ce qui, en soi, n’est guère étonnant. Il notera également l’arrivée d’une petite princesse capricieuse. Autant d’éléments nouveaux qui peuvent divertir un jeune public et les amateurs du genre, mais qui risque d’ennuyer les autres. Ça ne décolle pas. On reste dans la soft fantasy, le divertissement quasi commercial. On cherche le souffle épique sans jamais le trouver. N’est pas Tolkien qui veut.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Le monde était jeune alors, les Dieux vivaient en harmonie et les hommes ne formaient qu’un seul peuple. Aldur le Sage façonna un globe au pouvoir immense, l’Orbe. Mais Torak, le dieu jaloux, s’en empara au prix d’une main et d’un visage brûlé, et plongea l’univers dans le chaos. L’Orbe fut caché. Les dieux se retirèrent et les hommes se divisèrent. De nombreux siècles plus tard. L’Orbe a disparu à nouveau. L’immortel sorcier Belgarath sait que l’avenir de l’humanité repose sur un unique mais très vulnérable pion, le jeune Garion, âgé d’une quinzaine d’années, qu’il avait confié des années plus tôt à Dame Pol alors qu’il n’était qu’un nourrisson orphelin. Il n’est donc qu’un petit valet de ferme qui ignore tout de son ascendance et de sa destinée.

« Le pion blanc des présages » est le premier tome d’une trilogie titrée « La Belgariade » relevant des sagas de fantaisie à l'américaine. La quatrième de couverture proclame que cet ouvrage est un « cycle majeur qui trouve sa place aux côtés du « Seigneur des Anneaux ». Cette affirmation demande à être précisée. L’auteur (ou plutôt les auteurs car Eddings a écrit avec son épouse semble-t-il) s’est très largement inspiré du chef-d’œuvre absolu de Tolkien. L’ennui, c’est que l’élève n’arrive pas à la cheville du maître. Il fait du Tolkien sans le souffle, sans la mystique et sans l’esprit ! Par exemple, il a juste remplacé l’anneau magique par une boule magique et le hobbitt par un valet de ferme. Et on pourrait continuer longtemps dans les comparaisons sur les personnages. Le pire vient de la faiblesse de l’intrigue. Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. On présente les personnages et on commence une très longue quête de l'Orbe un brin ennuyeuse. Seul point positif : le style est très fluide, ce qui permet une lecture aisée et agréable.
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La trilogie des périls, Tome 3 : La cité occulte

Salut les Babelionautes

Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.

Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.

Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.

Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.

Dans ce troisième tome Emouchet et ses compagnons vont tenter de sauver Deux femmes enlevées pour faire pression sur Emouchet.

C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.
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La trilogie des périls, Tome 2 : Ceux-qui-bri..

Salut les Babelionautes

Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.

Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.

Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.

Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.

Dans ce deuxième tome les ennuis pleuvent sur Emouchet et ses compagnons qui vont devoir faire appel à tous leur talents pour triomphé, avec parfois l'aide des Dieux du bien.

C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.

Je ne pense pas lire la trilogie des joyaux si elle est du même style car je dois lire Sialimar de Emad Jarar que j'ai reçus en Masse Critique privilégié.
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La trilogie des périls, Tome 1 : Les dômes de feu

Salut les Babelionautes

Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.

Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.

Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.

Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.

C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.

Je ne pense pas lire la trilogie des joyaux si elle est du même style car je dois lire Sialimar de Emad Jarar que j'ai reçus en Masse Critique privilégié.



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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Une fois n’est pas coutume, pas de chronique en sections ce coup-ci, histoire de vous laisser le plaisir de la découverte pour ce dernier tome… dernier tome avant les prochains, en tout cas. La Belgariade s’achève, mais l’histoire de Garion n’est pas encore à la fin. La Belgariade se tient toutefois d’un bloc, il n’est pas obligatoire de lire la suite (dans la suite vous sera expliqué notamment ce qu’est exactement cette prophétie, et ce qui l’a mise en branle).



Ce tome possède les mêmes ingrédients que d’habitude, mais bataille contre les forces du mal oblige, il est plus sombre que les tomes précédents (c’est pas de la Dark non plus, hein. Plus sérieux, dirons-nous). Les scènes de bataille sont vraiment chouettes et se passent sur plusieurs fronts, l’aspect sur terre ou sur mer avec les humains, et l’aspect magique, impliquant des éléments de l’environnement. Elles sont bien écrites et plutôt inventives, avec de la stratégie, on sort vraiment des simples combats épées contre épées. Il y a en revanche assez peu d’émotions, puisque nos personnages principaux ne sont pas directement dans la mêlée.



Par contre, arrivé à ce stade de l’histoire, on se demande un peu pourquoi la prophétie leur a fait chercher Hettar, Lelldorin et compagnie. Alors, je comprends bien que c’est pour nous donner des personnages auxquels s’accrocher dans ces moments-là, donc ils servent effectivement la narration, mais il y avait vraiment besoin d’en faire les termes d’une prophétie ? (Alors, on pourra me rétorquer que c’est plus ou moins expliqué à la fin de la Mallorée, rapport à la différence entre les ténèbres et la lumière, mais bon…). En fait, c’est un peu le problème de ce cycle. On se balade pas mal, on rencontre plein de personnages dont plusieurs ont des problèmes personnels, des doutes etc… et en fait… ben ça sert à rien. Alors, ça reste un « petit » défaut vu que l’intérêt principal reste les interactions entre personnages, indépendamment de leur rôle dans l’histoire, mais quand même, c’est dommage (on va pas se mentir, même si j’adore le cycle, l’intrigue est très basique).



J’ai aussi un peu de mal avec Belgarath dans ce tome. Ce n’est pas un enfant de cœur, pas de soucis, mais dans ce tome je le trouve particulièrement excessif dans une de ces réactions. C’est cependant avec plaisir que j’ai (ré) assisté à la rencontre avec Zakath (et ses chatons), l’un de mes personnages préférés de la Mallorée.



Concernant la résolution, je pense qu’elle pourra en décevoir quelques uns, car elle manque d’epicness, mais personnellement je l’aime bien. Je la trouve satisfaisante et plutôt intéressante… quoiqu’évidemment prédictible dans sa finalité.



Bilan

Même si la Belgariade n’est pas le meilleur cycle de Fantasy, j’apprécie toujours autant chaque nouvelle lecture. A l’exception des Annales du Disque-Monde, c’est sans aucun doute le cycle que j’ai le plus relu. Des personnages stéréotypés mais truculents, avec des dialogues particulièrement drôles, de la magie, de l’aventure… C’est sûr, on n’a jamais peur pour les héros, mais de la fantasy feel-good, ça fait du bien aussi.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Une très bonne série mais à laquelle il faut s’accrocher en effet la saga commence à été intéressant à partir de la troisième partie du tome 2 quand les personnages arrive en Nyissie mais l’attente vaut le coup les personnages sont attachants et l’univers est très complet
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La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices

L’Algarie

On avait déjà effleuré l’Algarie, mais cette fois, on va y rester un peu plus longtemps. Suite aux évènements du tome précédent, Belgarath, le pilier de l’équipe, n’est pas très en forme. Pour tout dire, sa survie et la persistance de ses pouvoirs sont incertaines.



L’intérêt de ce passage, c’est surtout que, Polgara étant occupée, il faut un nouveau dirigeant pour nos compagnons, et Garion est désigné volontaire. Contrairement au lecteur qui aura deviné depuis longtemps la véritable identité de Garion, les personnages secondaires l’ignorent, mais se doutent bien qu’il n’est pas un simple garçon de ferme, et qu’il aura un rôle à jouer avant la fin de cette aventure. Du coup, c’est l’occasion d’avoir une idée si Garion se montrera à la hauteur ou se défilera (bon, il chouine toujours un peu, mais beaucoup moins. Lui aussi se doute depuis un moment qu’il y a anguille sous roche, même s’il ne sait pas trop quoi)



On rencontrera aussi Adara, un personnage secondaire cousine de Garion, qui n’a… pas vraiment d’intérêt, et je trouve que c’est l’un des personnages féminins les moins réussis. Elle avait tout pour être une cavalière badass, mais elle ne se définit que par l’amour qu’elle porte à un autre personnage secondaire. Meh. Le couple Eddings nous avait habitués à mieux.



Riva

Ca y est ! C’est le moment qu’on attendait tous ! Garion entre enfin en possession de son héritage et découvre le rôle qu’on attend de lui. Même si ça n’a rien d’une surprise, je ne vous en dirai pas trop. Je trouve quand même que Garion le prend un peu trop bien, on aurait pu s’attendre à davantage de déni, même si son héritage de magicien a servi de d’exercice d’entraînement en la matière. Garion va du coup prendre une décision capitale qui va entraîner le cycle sur un chemin plus sérieux.



La Drasnie

Pas la partie la plus intéressante du cycle, mais bon, on n’avait pas encore fini notre tour des royaumes du Ponent, et puis pour se rendre au tome 5, il fallait bien passer par là.



Par contre, j’aime décidemment beaucoup la reine Porenn de Drasnie. Le monde de la Belgariade est patriarcal, mais la Drasnie accorde (quasiment) autant de pouvoirs à leur roi qu’à leur reine, de sorte que Porenn se retrouve à la tête des services secrets. (Un exemple pour les autres reines, d’ailleurs, qui sont plus en retrait, mais qui voient aussi en elle un exemple à suivre).



La Reine de Riva

Première partie du cycle sans Garion en point de vue, puisqu’on suit Ce’Nedra. Je crois que c’est la partie du tome que j’aime le plus. J’aime beaucoup Ce’Nedra, déjà, je trouve qu’elle change des héroïnes habituelles : elle a un sale caractère, elle est pourrie gâtée, capricieuse etc… Mais elle n’a pas que des défauts. Pour les personnes qu’elle aime, elle est prête à tout mettre de côté et à déplacer des montagnes.



Ou en l’occurrence, des armées. Ce’Nedra n’est pas censée prendre un rôle actif dans cette guerre contre Torak, en tout cas c’est ce que considèrent les autres monarques, et en particulier les hommes. Ben oui, hors de question qu’une gamine de 16 ans interfère dans ces trucs de bonhommes. Sauf que Ce’Nedra est aussi têtue, et elle n’a aucunement l’intention de servir de plante verte. Il faut une armée pour ces bonhommes ? Eh bien elle leur lèvera la plus grande armée qu’on ait jamais vu.



Heureusement, à côté de pots de fleurs comme Adara ou Arianna, on a aussi des Porenn, des Ce’Nedra et des Polgara (bon, par contre faudra m’expliquer pourquoi elles cassent tout le mobilier chaque fois qu’elles sont en colère).



Bilan

Même s’il y a toujours pas mal d’humour, ce tome prend un tour davantage sérieux : l’heure est grave, l’ennemi s’est réveillé, plus question de folâtrer dans la campagne. L’équipe se divise, on a accès désormais au point de vue de Ce’Nedra, qui accède a un vrai rôle actif dans l’histoire et n’est plus un simple love interest. Quant à Garion, il a grandi et même s’il n’a pas du tout envie de devenir un héros en armure, il embrasse complètement sa destinée. Les ingrédients des tomes précédents sont toujours là, mais cette fois, Garion et Ce’Nedra ne peuvent plus se cacher derrière Belgarath et Polgara.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce livre m'a été conseillé par yann72000, avec qui j'ai beaucoup de concordances au niveau des lectures. Je connaissais les Eddings de nom mais je n'avais jamais ouvert un de leurs livres.

Bon, j'ai trouvé des longueurs, surtout dues au fait que nous découvrons le héros dès sa prime enfance et que ce 1er tome se finit alors qu'il a 15 ans. L'histoire, l'univers, les personnages, en bref tout se met en place. Et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est captivante même si elle ne fait que démarrer, l'univers est très réussi, les personnages sont travaillés (quoique que très manichéens) et soit attachants soit détestables , et l'écriture est très fluide.

Ce livre m'a semblé être une délicate mise en bouche pour la suite de la série. Eh oui, parce qu'il faut le dire, j'ai été conquise. C'est une bien belle découverte et je rajoute de suite le tome 2 dans ma PAL.



Pioche de Juillet 2021 choisie par Sflagg
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Parfait pour une initiation à la littérature de Fantasy.

Le style de Eddings est clair, limpide et son écriture est tout à la fois précise, détaillée, et sans lourdeur.

Ses descriptions jamais trop longues posent à merveilles les fabuleux décors et l'atmosphère que les amateurs de Fantasy apprécient tant.

Le texte est plein d'humour et les personnages sont attachants.

L'aventure est épique et l'écrivain sait parfaitement ménager un suspens équilibré, pas trop tendu et laissant une place légitime au moment présent.

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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Comme pour le tome 2, on se balade pas mal, donc la chronique sera divisée en fonction des parties du livre.



Maragor

Maragor est dans la continuité des 2 premiers tomes, c’est à dire qu’on s’y balade essentiellement pour qu’on nous montre l’étendue de ce monde. Cette excursion n’apporte pas grand chose à l’histoire globale, si ce n’est que ça donne l’occasion à Garion de commencer à se rendre réellement utile dans la quête. Par contre, j’aime beaucoup l’histoire de ce pays, à la fois glauque et tragique. C’est juste dommage que ce ne soit pas vraiment exploité dans la série globale.



Le Val d’Aldur

Les personnages en ont un peu marre de crapahuter aux quatre coins de la map, il est temps de se reposer un peu. Et quoi de mieux que le Val, terre protégée qui appartient au dieu Aldur lui-même ? Mais avant, il faut passer par l’Algarie, une région de nomades éleveurs de chevaux et de bovins. Cette partie n’apporte pas grand chose par rapport à l’histoire globale, donc je ne m’y attarderai pas.



Une fois au Val, c’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les sorciers, et de rencontrer l’un de mes personnages préférés de cet univers : Beldin. Beldin, c’est un nain hideux, malformé, très grossier… mais extrêmement intelligent et puissant (c’est quasiment l’ancêtre de Tyrion Lannister, quoi, la famille en moins). Ses interactions avec les autres personnages figurent parmi les plus drôles de la série à mon sens.



Quant à Garion, c’est l’endroit idéal pour apprendre à se servir de son pouvoir, même si c’est pas encore gagné-gagné. C’est d’ailleurs un aspect que j’apprécie : il galère à se servir de ses pouvoirs, il fait des erreurs, voire se plante littéralement (joke inside). Ca change de ces histoires où le héros maîtrise ses facultés, quelles soient magiques ou martiales, en 2 jours.



Garion a grandi depuis le tome 2 : il est moins ronchon, et a enfin compris qu’il avait son rôle à jouer dans cette histoire, même s’il ne sait pas encore quoi. Il est toujours un peu perdu, mais il fait des efforts pour progresser et aider les autres.



Ulgolande

Ulgolande est un pays un peu à part dans l’univers de la Belgariade, puisqu’à l’origine, les Ulgos sont le seul peuple sans dieu, et paradoxalement ils finissent par « récupérer » le père des dieux, rien que ça. Ils ont donc une histoire et une façon de vivre très religieuses, ce qui n’est pas sans entraîner quelques dissentions avec les autres personnages. L’occasion de réfléchir un peu sur la foi.



J’aime aussi beaucoup le pays lui-même, entièrement sous-terrain, ce qui a entraîné une grosse sensibilité à la lumière chez les Ulgos.



Chthol Murgos

Sans doute la partie la plus intéressante de ce tome, puisque c’est l’aboutissement de la première partie de la quête de nos personnages. Je n’en dirai pas plus sur cette partie pour ne pas spoiler du coup.



Bilan

Ca y est, on arrête un peu de se balader juste histoire de, vu qu’on a récupéré tous les personnages dont la prophétie avait besoin, et on commence enfin à entrer dans l’intrigue principale. On a toujours les même ingrédients que sur les 2 premiers tomes, mais Garion commence à prendre réellement une part active dans la quête.
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La Rédemption d'Althalus, tome 1 : Les yeux d..

Les dieux ne s'entendent plus, l'une des divinités fait appel à un voleur absolument pas repenti pour “sauver le monde” ce qui contrarie bien sûr un autre dieu qui, lui aussi, confiera une mission divine à sa propre armada. Ce premier tome de deux s'attarde donc principalement à l'apprentissage d'Althus, le voleur en question, qui doit comprendre et maitriser les pouvoirs d'un grimoire magique, établir une complicité avec sa déesse et recruter sa compagnie. J'ai aimé le système de magie qui défie l'espace et le temps, la dynamique de la troupe ainsi formée et la relation ambiguë qui se développe entre Althus et Émeraude la chatte divine. Reste que ce bouquin a des airs d'une grande préparation qui n'aboutit pas et que sans lire la suite on ressent un impression de vide assez désolant.
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La Rédemption d'Althalus, tome 1 : Les yeux d..

[Critique portant sur l'intégralité du cycle]



-Une lutte entre le Bien et le Mal, le Mal étant un dieu adepte du désordre et qui entend imposer ce désordre au monde, et le Bien étant la soeur du dieu en question, déesse de l'amour, qui veut à tout prix empêcher son frère de parvenir à ses fins.

-Un groupe de personnages jeunes, beaux et unis comme les doigts de la main, qui vont oeuvrer au service de cette déesse contre les forces du Mal.

-Une écriture légère, élégante, parsemée de touches d'humour.

-Le tout écrit par le couple Leigh et David Eddings.



Cela vous rappelle quelque chose?



Eh non, il ne s'agit pas du cycle de la Belgariade mais d'un autre cycle beaucoup plus court intitulé La Rédemption d'Althalus. Je parle de cycle mais j'ai d'ailleurs cru comprendre que dans la version originale en anglais, il s'agissait d'un unique roman, découpé (comme souvent) en deux volumes dans l'édition française. Le personnage principal est un sympathique voleur qui va se retrouver un peu malgré lui chef de guerre au service du Bien contre le Mal.



Si ce dyptique, on l'a dit, ressemble pas mal à La Belgariade, tant par son histoire que par ses personnages, il faut bien avouer qu'il n'est malheureusement pas aussi réussi que son grand frère, et ce parce qu'il souffre d'un défaut majeur qui transparaissait déjà par endroits dans la Belgariade, mais sans prendre de telles proportions, à savoir qu'il est totalement dépourvu de tension dramatique.

Je m'explique: si l'on sait dès le début que les Gentils vont gagner, on aimerait cependant que cette victoire ne soit pas forcément facile, et ce afin de créer du suspense et de ménager des rebondissements. Rien de tout cela ici: les héros surmontent les épreuves qui les attendent avec une aisance déconcertante, ont toujours dix coups d'avance sur leurs adversaires et ne sont jamais, à aucun moment, mis en difficulté. Et si par miracle une situation un peu plus compliquée se présente, un peu de magie et le tour est joué.

En plus d'être forts, rusés et intelligents, nos héros ont en effet tous les pouvoirs ou presque, puisqu'ils ont une déesse à leurs côtés. Ainsi, ils ont accès à la Maison au bord du monde, qui leur permet d'aller instantanément où ils veulent par le biais de "portes", mais aussi de voir tout ce que font leurs adversaires, l'inverse n'étant visiblement pas vrai. Tout cela est un peu gros, un peu facile et nuit clairement à la crédibilité de l'ensemble.

Mais ce n'est pas tout puisque, en plus de tous leurs pouvoirs, les héros peuvent aussi compter sur la bêtise abyssale de leurs adversaires qui -alors qu'ils sont eux aussi censés être aidés par un dieu- sont incapables de mettre en place une stratégie intelligente et tombent stupidement dans tous les pièges qu'on leur tend.

Le résultat de tout cela est un roman déséquilibré et sans aucune tension dramatique. Les quelques scènes d'action se résument à voir les méchants ennemis se faire tailler en pièces par les troupes de nos valeureux héros et le combat final (si tant est qu'on puisse employer cette expression) est sans aucune surprise, le vilain méchant n'ayant dès le départ strictement aucune chance contre Althalus. Tout est d'ailleurs tellement couru d'avance que nos héros se paient même à plusieurs reprises le luxe d'expliquer leur stratégie et de décrire ce qui va se passer, ce qui crée des longueurs dans le récit puisque tout ce qui est annoncé se produit et est donc raconté une deuxième fois... Au bout du compte, le lecteur finit à certains moments par s'ennuyer ferme.



Pour autant, ce roman n'est pas, loin s'en faut, dénué de qualités. Comme toujours avec les époux Eddings, l'écriture est vraiment agréable et, malgré quelques coquilles, est bien rendue dans la version française. Les personnages sont sympathiques et ont des personnalités travaillées, avec des traits de caractère souvent drôles (Eliar qui passe son temps à manger ou Bheid qui rougit dès qu'on lui parle de sujets intimes). L'idée d'incarner la déesse Dweia sous forme de chatte est originale et donne lieu à des scènes vraiment amusantes. Je pourrais aussi parler du monde qui, sans être extrêmement détaillé (brièveté du roman oblige) est bien décrit et présente des peuples variés avec des moeurs qui font souvent sourire, sans doute parce qu'elles ne sont pas si éloignées des nôtres...



Pour conclure, cette Rédemption d'Althalus est une oeuvre moyenne. Bien écrite, divertissante voire souvent amusante, elle est desservie par sa trop grande prévisibilité, elle même due aux trop nombreuses facilités scénaristiques, lesquelles peuvent sans doute s'expliquer par le format un peu plus court choisi par le couple Eddings. Pour des lecteurs pas trop exigeants en termes d'action et de rebondissements, ce dyptique est un choix idéal car il est assez court comparé à La Belgariade. En revanche, pour les lecteurs qui, comme moi, préfèrent de l'action et une intrigue pas trop linéaire, il pourra être évité sans regret et on lui privilégiera, des mêmes auteurs, les deux pentalogies que sont La Belagriade et sa suite directe, La Mallorée.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Voici une série de fantasy qui compte beaucoup pour moi. Il s'agit de la 2e série de fantasy adulte que j'ai lue quand j'étais au lycée, après Le Seigneur des anneaux, une bonne série bien longue comme on les aime qui m'a fait passer pour une grosse nerd auprès de certaines profs à l'époque... 😅



La Belgariade, déjà, c'est deux auteurs, car contrairement aux vieilles éditions, la participation de Leigh Eddings est bien reconnue et on lui doit pas mal de scènes et de personnages !

Ensuite, c'est une saga en plusieurs parties qui peuvent se lire séparément, les prequels sur la vie de Belgarath et de Polgara, la Belgariade elle-même en 5 tomes, et encore 4 tomes pour une autre partie de leur aventure.

C'est plein de personnages hauts en couleur, qui ont une verve savoureuse et des caractères bien à eux, des cartes de monde comme on les aime, des émotions, du rire, des larmes, du bonheur quoi !



Sur ce premier tome spécifiquement, le jeune Garion part à l'aventure avec sa tante pour retrouver la piste de quelque chose qui a disparu, quel choc pour lui qui a toujours vécu à la ferme de Faldor et qui pensait bien connaître sa tante Pol !

Garion est un ado touchant et bien dépeint, entouré d'adultes tantôt inquiets, complices ou moqueurs, et surtout, pleins de mystère... 🧐 Sur leur chemin, des obstacles vont se dresser, nous faisant comprendre que ce n'est pas une petite quête de rien du tout...

J'adore aussi la tante Pol, avec son intransigeance et pourtant son amour inconditionnel, et son sens de l'humour ! 😁



Tout ça pour vous dire que j'ai hâte de poursuivre ma relecture ! J'ai déjà relu les 4 prequels avec ma meilleure amie l'an dernier, mais je conseillerais de commencer par Le pion blanc des présages, pour garder le mystère plus longtemps et tout découvrir avec Garion ! 😉



Vous connaissez ? Si oui venez me dire ce que vous en pensez ! 😁 Si non, foncez ! En plus, les intégrales sont en cours de parution chez Pocket Imaginaire !
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Mon avis

Et c’est reparti pour la suite des aventures du jeune Garion et de son étrange famille. On visite pas moins de trois régions dans ce tome, donc ce sera plus simple pour la chronique que je la divise en 3 :



Arendie

Ah, l’Arendie ! L’Arendie est en fait divisée du fait des guerres incessantes entre les Asturiens et les Mimbraïques, qui représentent des dimensions particulière de l’époque médiévale. Les Asturiens ont le sang chaud, prompts à secourir la veuve et l’orphelin comme Robin des Bois, mais ils ne réfléchissent pas beaucoup et se retrouvent vite dans les embrouilles. Et malgré leur sens de la justice, ça ne leur pose aucun problème d’avoir des serfs, dont ils ne voient même plus l’extrême précarité. C’est d’ailleurs un élément de réflexion que j’apprécie beaucoup dans ce cycle : on peut être « bon » et quand même se retrouver dans la position de l’oppresseur.



De l’autre côté, on a les Mimbraïques. Ce n’est pas la justice qui coule dans leurs veines, mais une noblesse purement chevaleresque qui les fait ressembler à des personnages de chansons de geste. Leur façon de parler est très… particulière (ça me fera toujours autant rire), et le séjour en Arendie est presque un univers à part entière.



Par contre, il ne se passe pas grand chose dans cette partie, le principal intérêt réside justement dans cette réflexion que les « gentils » ne sont pas non plus sans reproches. On rencontrera quand même Lelldorin l’Asturien et Mandorallen le Mimbraïque, mais ils auront un rôle très limité dans l’histoire principale.



Tolnedrie

On quitte l’Arendie médiévale pour la Tolnedrie, région bien plus « moderne » puisqu’elle rappelle pas mal l’Empire Romain, avec ses routes pavées, son armée, sa politique un rien dangereuse. La Tolnedrie a une influence majeure dans cet univers, puisque le monde lui doit une partie de son infrastructure. C’est aussi une épine dans le pied pour Belgarath, qui doit essayer de les convaincre de leur prêter main forte, sauf que les Tolnedrains sont aussi un peuple très cartésien qui ne croit pas une seule seconde en la magie et dans les Dieux.



On y rencontrera deux personnages d’importance, le roi et sa fille, la « délicieuse » Ce’Nedra. Héhé. Cette ado a un caractère particulièrement difficile et buté, elle est aussi particulièrement capricieuse. Difficile de l’apprécier dans ce tome, même si les interactions avec Garion sont plutôt marrantes (et puis j’aime beaucoup Ce’Nedra, en vrai).



Nyissie

Je crois l’avoir déjà évoqué sur le blog, mais j’adore les bestioles. Animaux malaimés, créatures fantastiques, monstres… Et parmi les bestioles que j’apprécie tout particulièrement, se trouvent les serpents. Autant dire que quand j’ai lu ce tome pour la première fois, j’étais particulièrement enchantée de découvrir la Nyissie, qui porte un vrai culte aux ophidiens. D’ailleurs, je rage toujours un peu quand les serpents sont rattachés au mal, ce qui n’est pas le cas ici, puisqu’ils sont plutôt envisagés comme des animaux d’instinct, contrairement aux humains qui sont des animaux d’émotion.



Mais je m’égare. En dehors de ses serpents, la Nyissie est quand même un endroit plutôt malfamé. Tout le monde se drogue, tout le monde complote, il y a des esclaves dans tout les coins, la rivière est infestée de sangsues… Pas le coin rêvé pour les vacances.



Pour Garion, cette halte sera surtout l’occasion de commencer à prendre possession de ses pouvoirs et de sa destinée. D’ailleurs, c’est quelque chose qui lui est souvent reproché dans les chroniques, puisqu’il se comporte de façon immature, il ronchonne, il freine des 4 fers. Sauf que… ben c’est un gamin de 14 ans ! Il a été élevé de façon très pragmatique, très « banale », donc découvrir du jour au lendemain qu’il n’est pas aussi ordinaire qu’il le croyait, ça a de quoi chambouler ! Du coup j’aime beaucoup pour ma part le caractère de Garion, que je trouve réaliste et qui va rehausser certaines de ses décisions futures.



La Voix de la Prophétie commence aussi à devenir un véritable personnage, et là encore, c’est quelque chose que j’aime beaucoup dans ce cycle. La Prophétie n’est pas juste une prédiction, c’est un vrai personnage à part entière.



Bilan

Dans ce tome, ça se balade pas mal. Ca ne fait pas forcément avancer l’intrigue, c’est juste pour passer du temps avec les personnages, en rencontrer de nouveau, et surtout nous faire découvrir chacune des régions de cet univers (on n’a pas encore tout visité, ce sera pour la suite). Ce qui est très bien si vous aimer vous promener dans les univers de fantasy, mais pourra sinon laisser un petit arrière-goût de « vide » et de lenteur.



Ce qui ne m’empêche pas de me régaler à chaque relecture^^
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La Belgariade - Intégrale tome 2

On retrouve, avec un certain plaisir, Garion et ses acolytes poursuivre et conclure leurs aventures au royaume du Ponant, et dans les territoires Angaraks.



A part quelques temps morts nécessaires, on garde le même rythme que le précédent tome.

Notre équipe poursuit sa traversée du monde d' Eddings, et pousse même jusqu'en Mallorée, suivant la prophétie de l'enfant de lumière.



L'histoire est toujours aussi bien ficelée, et on se laisse embarquer une nouvelle fois sans rechigner, aux côtés de personnages toujours aussi (trop?) sympathiques.

On appréciera leurs évolutions personnelles durant cette quête, où chacun y tracera sa voie.



Mais, surtout (et enfin), ca cogne un peu! Merci...

C'est toujours très poli et très guindé, mais on passe la seconde: les batailles d'envergure sont de la partie dans ce 2e volume, avec force stratégies et politiques.



J'ai dévoré ces 2 tomes, happé par cette épopée, mais probablement avec quelques années de retard. J'ai parfois eu l'impression, pendant ma lecture, que cette oeuvre etait principalement réservée à un jeune public.
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La Belgariade - Intégrale, tome 1

Au terme des 3 tomes regroupés dans cette intégrale, on a hâte d'enchaîner et de poursuivre cette épopée.

Une intrigue bien menée, des personnages attachants et un univers incroyablement riche, la recette est prometteuse.

Oeuvre majeure de la fantasy, on se laisse aisément embrigader par l'auteur et son style simple et efficace.



Ceci dit, tout n'est malheureusement pas parfait à mon goût . Très inspiré de Tolkien et sa Terre du Milieu (l'auteur ne s'en cache pas), il n'est pas rare de faire le rapprochement, même si on est loin d'avoir à faire à une grossière copie.

Pour ceux qui, comme moi, démarrent cette saga plus de 30 ans après sa première sortie, il faut également savoir qu'on est sur de la fantasy bien polie et qui ne tâche pas. Pas de langage fleuri, de rares effusions de sang, ce roman à l'avantage d'être accessibles aux plus jeunes amateurs du genre.



Bon, il faut reconnaître que je pinaille un peu, ces quelques déceptions ne risquent pas de m'empêcher de découvrir, rapidement, la suite et la fin de cette aventure.



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La Belgariade - Intégrale, tome 1

Les éditions Pocket vous proposent l'intégrale (numéro 1) de La Belgariade ! J'ai découvert cette série grâce à ma grande sœur qui l'adorait.



C'est indéniablement une de mes meilleures lectures dans le genre de la Fantasy, à mettre au panthéon avec Terremer ou encore L'épée de vérité.



La puissance de cette série littéraire repose sur sa perfection intrinsèque. Il y a tous les ingrédients qu'on recherche dans la Fantasy, il y a une grande richesse et variété dans les lieux, les intrigues, les personnages, il y a forcément un élément qui plaira particulièrement à chaque lecteur et qui fera en sorte qu'il soit obnubilé par sa lecture.



On comprend aussi très rapidement à quel point l'univers de La Belgariade est travaillé et vaste. On ressent tout le travail en amont qui permet à l'écrivain de connaitre parfaitement son monde, de le présenter progressivement au lecteur tout en mettant en place une histoire passionnante. Et je peux vous assurer que vous ne voyez pas les pages défiler en raison de l'écriture immersive de l'auteur, traduite par Dominique Haas.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Le pion blanc des présages est le premier tome de la série La Belgariade. Il s’agit d’un tome d’introduction qui permet à l’auteur de poser le décor, l’univers, les personnages et l’intrigue.



Dans ce tome 1 (et dans toute la série je suppose), nous suivons les aventures du jeune Garion. C’est un jeune garçon, nous pouvons même dire un jeune adolescent qui ne sait pas qui il est; il ne sait pas qui sont ses parents et à donc été élevé par une de ses tantes nommée Pol. Le récit est écrit à la première personne du singulier, le narrateur est Garion et donc nous non plus nous ne savons pas qui il est; nous découvrons son histoire en même temps que lui.

Garion est apparemment un adolescent pas du tout banal et je suppose qu’il va devenir quelqu’un d’important dans ce monde ou plusieurs dieux cohabitent. J’ai hâte de lire la suite de la saga !



Ce tome 1 est entrainant et la plume de l’auteur est fluide. Il m’a cependant demandé pas mal de concentration afin de comprendre l’univers, l’histoire et la mythologie. Il est nécessaire de bien comprendre tout cela afin d’appréhender parfaitement la quête présente dans l’intrigue.

La quête justement ma tenue en haleine, on veut savoir qui à volé quoi, à qui, pourquoi et où est-il maintenant?



Bilan :

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce premier tome de la Belgariade et j’ai très hâte de lire les quatre autres tomes !
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

La Belgariade n’est pas le premier cycle de Fantasy que j’ai lu, mais le premier qui m’en a fait comprendre l’intérêt. Avant ça, je pense que la fantasy était forcément quelque chose de sérieux, voire de carrément pompeux. Alors que ça peut aussi être léger et drôle. C’est un de mes cycles doudoux, ces livres que je relis quand je suis fatiguée ou que je n’ai pas le moral. Je les ai relus récemment, donc je me suis dit que j’allais vous en parler plus en détails, mais gardez ça à l’esprit parce que je vais peut-être manquer d’objectivité sur certains points.



En soit, ce premier tome n’est pas très intéressant, on ne va pas se le cacher. Garion se contente de suivre le reste de la troupe sans comprendre ce qu’on cherche ni pourquoi sans y prendre une part réellement active (le lecteur sait, grâce à un prologue qui explique bien trop de choses, mais on en reparle). D’ailleurs, l’aventure met très longtemps à démarrer, on reste un bon tiers du roman à juste suivre l’enfance assez banale de Garion. Cela contribue à nous y attacher et à nous faire comprendre sa personnalité, mais c’pas non plus très passionnant. A propos du prologue, donc , je regrette qu’il explique autant de choses, du coup il n’y a aucun mystère à propos des identités de Garion, de Pol ou de Sire Loup, ou même de ce qu’ils cherchent et pourquoi. Je pense que ça aurait été plus intéressant d’avoir les infos dans l’histoire elle-même.



Alors, pourquoi ça marche quand même ? Principalement grâce aux personnages et à l’atmosphère.



Les personnages, pour commencer, sont tous des stéréotypes (oui, je sais ça part mal, mais attendez). Cela les rend d’office compréhensibles, du coup on s’attache très vite à eux. Leurs interactions sont vraiment très drôles, j’aime toujours autant Silk, le voleur/espion Drasnien, j’adorerais le voir discuter avec Tyrion du Trône de Fer. Et ces stéréotypes permettent aussi explorer (superficiellement, hein, faut pas déconner non plus) quelques thématiques sociétales, pas forcément dans ce premier tome, mais plus loin dans le cycle.



Les personnages féminins sont par ailleurs très chouettes, peut-être grâce à Leigh Eddings. Dans ce premier tome on voit surtout Pol, l’un des meilleurs personnages de la série, une sorcière très puissante à la fois bienveillante, mais qu’il ne faut pas emmerder, qui adore la couture, les beaux vêtements et la cuisine. On est loin de l’héroïne qui est badass parce que n’ayant aucun « attribut » jugé féminin. C’est une femme, une femme « féminine », mais qui est forte quand même. A noter aussi qu’on a un personnage de roi qui est un excellent cavalier et guerrier… mais qui ne peut pas marcher, et il n’est pas montré comme faible, ou quoi. J’aime aussi le fait que la simplicité et la gentillesse de Durnik, le forgeron, soient considérés de façon très positives, et pas comme des faiblesses là encore.



J’apprécie aussi que les personnages ne soient pas des saints, même si c’est traité de façon superficielle. Plusieurs personnages ont un passif de voleur, voire d’assassin, et dans ce tome, on apprend que l’un des personnages est responsable de viol conjugal, rien que ça (c’est minimisé, mais pas montré comme quelque chose d’anodin non plus. Pour un récit à l’attention des ados, je trouve que c’est déjà un premier pas de dire que ça existe et que c’est pas bien).



Du côté de l’atmosphère, je crois que c’est un des cycles de fantasy les plus feel good que je connaisse. Beaucoup d’humour, les personnages ne semblent jamais réellement inquiets malgré les enjeux, on n’a pas peur pour eux. Et franchement, je trouve ça rafraichissant. Mais on n’est pas non plus dans le monde des bisounours, ça trucide quand même à tour de bras, hein, sans parler des fameuses thématiques, mais globalement il y a une atmosphère assez légère.



Bilan

Il ne se passe pas forcément grand chose dans ce tome, mais on a déjà un bon aperçu de ce que sera le cycle dans son ensemble, entre humour, magie, aventures et super personnages.
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