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Critiques de David Eddings (526)
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Classique instantané de la high-fantasy, La Belgariade est aussi ce qu'Eddings (et sa femme) a commis de meilleur.

Une épopée d'initiation fabuleuse et gouailleuse, emportant son jeune héros vers un destin hors du commun, et qui le verra, évidemment, sauver le monde, parce que mince, on le sait tous.

L'amateur de fantasy naviguera donc en terrain connu, mais appréciera les digressions et l'humour décalé qui peuplent ce récit.

Le novice, de son côté, pourra difficilement trouver mieux pour entamer son voyage en terre de fantaisie.

Un classique tout public, à lire dès 10 ans !!
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Le jeune Garion, orphelin, est élevé (de manière assez stricte) par Tante Pol. Mais un jour, sa vie bascule, un mystérieux inconnu Belgarath l'entraine sur les routes, à la grande inquiétude de Tante Pol qui le trouve trop jeune. Dans leur quête, ils sont rejoints par de bien étranges personnages, et on apprend bientôt que Garion est bien plus que ce qu'il parait et qu'il est amené à sauver le monde...

Avez-vous déjà lu une caricature des livres de fantasy, tous identiques, dans lesquels un sor... lire la suite

cier, un voleur et une épée magique permettent à un adolescent de sauver le monde du Mal ? Elle était sans doute inspirée de la Belgariade qui est la preuve écrite qu'avec une intrigue stéréotypée, on peut créer un chef-d'œuvre. Le quatrième de couverture annonce la plus belle décalogie de la fantasy : pour moi, ce n'est pas une exagération. L'univers est fouillé (l'auteur tient les 10 volumes, et plus par la suite sans aucune incohérence ou détour), les personnages typées et attachants, l'intrigue menée de main de maitre, et cerise sur le gâteau, des dialogues plein d'humour, où se confrontent la banalité du quotidien et l'héroïsme de la la quête. A lire et relire.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Un premier tome plus que prometteur !
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce premier tome annonce une saga des plus palpitante !



C'est vraiment prenant, certes assez classique, mais vraiment addictif.

Dans les grandes lignes je n'ai pu m'empêché de faire le parallèle avec l'oeuvre de Tolkien: un garçon naïf ni connaissant rien et sorti de la cambrousse qui devient malgré lui un futur héro et surtout une pièce maîtresse d'une guerre cataclysmique imminente, impliquant un super méchant non humain qui veut s'emparer d'un objet doté d'un pouvoir incommensurable (qu'il à possédé jadis) et qu'il faut à tout pris récupérer/protéger ... manque plus qu'un nain et un elfe dans la petite bande et on y est !

Dis comme ça, ça parait une critique très négative mais enfait j'ai vraiment adoré et j'ai hâte de lire la suite, qui j'espère prendra un tournant inattendu.



Ça démarre doucement mais surement, les éléments, se mettent en place donc on n'a pas droit à énormément d'action et le suspense n'y est pas géniallissime mais j'ai très vite été apée par l'histoire, les personnages sont vraiment tous attachants.



Bref vous voulez de la pure fantasy, une aventure digne d'une épopée, du mystère, un soupçon de magie et d'action, des personnages haut en couleur et quelques notes d'humour, n'hésitez plus, ce livre est fait pour vous !
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Premier tome du chef-d'oeuvre de David et Leigh Eddings.

Nous entrons dans l'histoire aux côtés de Garion, neuf ans, qui vit dans une ferme avec sa tante Pol, chez Faldor, le bon fermier, avec Durnik, le forgeron, une soixantaine d'ouvriers agricoles et quelques enfants. (Au cas où certains se poseraient la question : il n'y a ni électricité ni moteur à explosion, on se déplace en charrette ou à cheval, et on s'éclaire à la bougie). Nous sommes en Sendarie, c'est important, car les héros vont voyager et chaque pays aura ses coutumes et particularités. La Sendarie est un pays tranquille, très agricole, les habitants sont réputés pour leur bon sens pratique bien terre à terre, et le pays pour ses plaines cultivées. Rien de remarquable, en somme, sauf que c'est le seul pays vraiment comme cela.

L'aventure va arriver sous la forme du vieux conteur, un vagabond qui passe toutes les quelques années à la ferme et paie d'une soirée de conte l'hospitalité de Faldor. Garion, en garçon éveillé, est attiré par le conteur, qui le fascine aussi par sa façon de vivre et par sa relation avec sa tante Pol. Le conteur emmène un jour Garion faire une course au patelin voisin et Garion va y rencontrer ses premiers étrangers, un Tolnédrain et, surtout, un Murgo et des Thulls. Ces derniers, originaires de pays plutôt hostiles, éveillent la suspicion du conteur, qui demande à Garion de ne rien dire et commence lui-même à jouer le rôle d'un serviteur décrépi et inculte. Révélation pour Garion qui, à partir de ce jour-là, comprend que le monde n'est pas comme la ferme.

Le conteur repart quelques années et Garion a quatorze ans quand il est tout à coup arraché à son environnement familier pour courir les routes avec sa tante, le conteur, Durnik, et deux hommes qui font d'abord à Garion un effet très inquiétant.



LA BELGARIADE (5 tomes) : elle commence autour d'un jeune garçon orphelin élevé par sa tante dans une ferme et nous fait progressivement découvrir le monde imaginé par les auteurs.

On y découvre des pays, chacun avec sa culture, en compagnie d'un petit groupe de personnages hauts en couleurs, qui vont être complémentaires tout au long de leur quête. Il y a beaucoup d'action, de dialogues, d'humour, de bravoure et de magie. Les personnages sont proches de nous, chacun avec des qualités et des défauts, tous au service d'une cause qui les harmonise et les solidarise.

Le 5ème volume voit se terminer une première quête. Dans la 2ème série de 5 volumes (la Mallorée) se déroule une 2ème quête, avec les mêmes personnages principaux (+ quelques nouveaux); elle est encore plus aboutie et après des péripéties très distrayantes, c'est le bouquet final.

Mention spéciale pour la traduction (Dominique Haas) qui est très bonne ! le vocabulaire est riche, le style fluide, les différents langages très réussis (langage paysan, de cour, des loups..). C'est valable pour "la Mallorée" aussi.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

« Le pion blanc des présages » est le premier tome de la saga La Belgariade de David Eddings. Il va permettre à l’auteur de poser l’univers dans lequel il va développer son histoire. Il prend son temps pour nous conter les débuts du monde puis l’enfance et l’adolescence du protagoniste principal, Garion. Il le fait grandir et, sous le regard de ce personnage, nous fait découvrir ce monde et nous offre les éléments pour comprendre l’histoire. Car Garion est un enfant naïf qui connait peu de choses de son environnement car sa tante Pol ne l’autorise pas à en savoir davantage. Ce sera au lecteur de lire entre les lignes et de comprendre les enjeux de ce qui se prépare.



Ce roman qui lance la saga La Belgariade est comme une longue introduction. On apprend à y connaître le contexte d’une guerre ancestrale et les conséquences sur le monde d’aujourd’hui, des personnages qui vont prendre part à l’aventure que ce soit Garion, Sire Loup, Tante Pol ou bien Silk, Barack ou Durnik. Certains d’entre eux son intéressants comme Sire Loup, d’autres attachants comme Barak ou le roi de Sendarie bien qu’il ne soit pas un personnage important. Pour ma part, le personnage le plus accompli et que j’ai beaucoup aimé est Silk. Il est complexe et son cynisme en fait un personnage drôle et profond.

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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Ce livre m'a été conseillé par des amies. Je ne regrette pas de l'avoir lu et j'ai déjà entamé le chant deux.

Garion est attachant par son ignorance de sa situation et sa simplicité.

Sa tante et Sire Loup lui cache l'essentiel mais les révélations au compte-goutte maintienne une envie de continuer l'histoire pour en savoir davantage.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

A la lecture du résumé quand j’ai acheté le livre, l’histoire me semblait très obscure et pas très claire, avec ce résumé un peu “ampoulé”.



Avant de vous engagez dans cette histoire il faut savoir qu’elle comprends 5 tomes pour “les chants de la Belgariade”, et 5 autres pour la suite “La Malorée”, si cela vous plait toujours.



Ainsi donc l’histoire commence par la mythologie de la création de ce monde et des royaumes du Ponant.



A l’origine il existe 7 Dieux. Le plus lumineux est Aldur, et le plus sombre Thorak. Thorak, dieu maléfique, voulut garder ce monde nouvellement créé pour lui tout seul et l’asservir à son pouvoir.



La suite sur mon blog :
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Commentaire sur le cycle complet :



Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.



Ce n’est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l’auteur à grandement participé à l’élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).



Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.

Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.



Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l’histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.



Bien que je connaisse évidemment l’histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.

Évidement, ce n’est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.

La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.

A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.

J’ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.



En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.

Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d’humours.

On s'imagine aussi facilement les scènes que si l’on était au coté des personnages et souvent on rit de bon cœur.



Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.

La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.

Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.

Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.

Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.

Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.



D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le cœur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.





Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu’un Gemmell ou un Bottero.



Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n’ai pas lu : Le codex de Riva.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Un début intéressant, quoique un peu lent.

L'histoire est plutôt bien menée, les personnages attachants et plutôt bien construit.



Par contre les révélations ne sont fracassantes que pour Garion et non pour le lecteur, qui a tôt fait de rattacher tous les fils au bout de trois chapitre, quant au bout de quinze notre jeune héros est encore dans le noir.



Mais à part ce léger bémol, un bon moment à passer pour les adeptes d'heroic fantasy.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

L'une des rares sage où le hero ne sait pas qui il est, et n'est pas le descendant direct ou le fils caché de quelque roi.

Comme lui, le lecteur est maintenue dans une sorte d'ignorance alors que les personnages évoluent à juste titre comme des pions sur un échiquier.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

bien que ce soit le tomes 1 je vais faire la "critique" des 5 (les chants de la Belgariade). ce sont de mon point de vue de superbes ouvrages signer par le couple Eddings, offrant une aventure épique aux amoureux de fantasy ou certain détail obscure se révèle être des confidences a demie mot.

ne voulant pas spoiler plus que je ne l'ai déjà fait je conclurai simplement en vous le recommandent fortement et que si 5 tome vous parraisent trop court une suite de 5 tomes (les chant de la Mallorée) vous tendent les bras ^^
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Garion, 14 ans, vit tranquillement dans une ferme du royaume de Sendarie auprès de sa tante Pol. Un vieil homme vient souvent les visiter et raconter des histoires de l’ancien temps. Mais un jour, la vie de Garion s’emballe. Il doit partir à l’aventure avec le vieux conteur qui s’avérera être Belgarath le sorcier âgé de plusieurs milliers d’années et de Pol qui est en fait Polgara la fille de Belgarath. Sans savoir pourquoi, Garion part donc sur les routes des Royaumes du Ponant. Il est accompagné également de Durnik le forgeron, de Silk le Drasnien et de Barak le Cheresque qui auront chacun leur rôle à jouer dans cette quête initiatique.

Le pion blanc des présages est le premier tome de la Belgariade, une série fantasy qui en compte cinq. Le style est agréable, les personnages ont du potentiel. L’histoire est posée, pas encore vraiment lancée, pas follement originale mais prenante. On demande à lire la suite…
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

J'ai vraiment apprécié ce premier tome de cette saga.

Elle met bien en place les personnages, les mondes, posent le sujet à une bonne vitesse.

Très bon
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Dans son genre, si le lecteur ne recherche pas l'originalité, il est efficace. Il y a des emprunts au Seigneur des Anneaux, mais si c'est précisément ce que lecteur cherche, il n'y a pas de problème. Pour ceux-là, passez votre chemin et ne lisez pas le reste de ma critique. Pour les autres, là voici.



À force de faire des critiques, il est possible de se répéter. Au fil des mes critiques, j'ai commencé à développer le concept du Harlquin fantasy, c'est-à-dire un roman vite fait, mal fait où les «ingrédients magiques» sont réunis. Une quête, des objets magiques, un héros surhumain ou un groupe de plusieurs ethnies (ou races) différentes ayant chacune une particularité (un peu caricatural). La belgariade n'y échappe pas.



Le seul apport original du livre est la lutte entre les Dieux. La mythologie du livre est plutôt sympa, même si elle est très binaire et dichotomique. Encore une lutte du bien contre le mal. Une autre caractéristique du Harlequin fantasy. En résumé, du déjà-vu.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

La Belgariade n’est pas le premier cycle de Fantasy que j’ai lu, mais le premier qui m’en a fait comprendre l’intérêt. Avant ça, je pense que la fantasy était forcément quelque chose de sérieux, voire de carrément pompeux. Alors que ça peut aussi être léger et drôle. C’est un de mes cycles doudoux, ces livres que je relis quand je suis fatiguée ou que je n’ai pas le moral. Je les ai relus récemment, donc je me suis dit que j’allais vous en parler plus en détails, mais gardez ça à l’esprit parce que je vais peut-être manquer d’objectivité sur certains points.



En soit, ce premier tome n’est pas très intéressant, on ne va pas se le cacher. Garion se contente de suivre le reste de la troupe sans comprendre ce qu’on cherche ni pourquoi sans y prendre une part réellement active (le lecteur sait, grâce à un prologue qui explique bien trop de choses, mais on en reparle). D’ailleurs, l’aventure met très longtemps à démarrer, on reste un bon tiers du roman à juste suivre l’enfance assez banale de Garion. Cela contribue à nous y attacher et à nous faire comprendre sa personnalité, mais c’pas non plus très passionnant. A propos du prologue, donc , je regrette qu’il explique autant de choses, du coup il n’y a aucun mystère à propos des identités de Garion, de Pol ou de Sire Loup, ou même de ce qu’ils cherchent et pourquoi. Je pense que ça aurait été plus intéressant d’avoir les infos dans l’histoire elle-même.



Alors, pourquoi ça marche quand même ? Principalement grâce aux personnages et à l’atmosphère.



Les personnages, pour commencer, sont tous des stéréotypes (oui, je sais ça part mal, mais attendez). Cela les rend d’office compréhensibles, du coup on s’attache très vite à eux. Leurs interactions sont vraiment très drôles, j’aime toujours autant Silk, le voleur/espion Drasnien, j’adorerais le voir discuter avec Tyrion du Trône de Fer. Et ces stéréotypes permettent aussi explorer (superficiellement, hein, faut pas déconner non plus) quelques thématiques sociétales, pas forcément dans ce premier tome, mais plus loin dans le cycle.



Les personnages féminins sont par ailleurs très chouettes, peut-être grâce à Leigh Eddings. Dans ce premier tome on voit surtout Pol, l’un des meilleurs personnages de la série, une sorcière très puissante à la fois bienveillante, mais qu’il ne faut pas emmerder, qui adore la couture, les beaux vêtements et la cuisine. On est loin de l’héroïne qui est badass parce que n’ayant aucun « attribut » jugé féminin. C’est une femme, une femme « féminine », mais qui est forte quand même. A noter aussi qu’on a un personnage de roi qui est un excellent cavalier et guerrier… mais qui ne peut pas marcher, et il n’est pas montré comme faible, ou quoi. J’aime aussi le fait que la simplicité et la gentillesse de Durnik, le forgeron, soient considérés de façon très positives, et pas comme des faiblesses là encore.



J’apprécie aussi que les personnages ne soient pas des saints, même si c’est traité de façon superficielle. Plusieurs personnages ont un passif de voleur, voire d’assassin, et dans ce tome, on apprend que l’un des personnages est responsable de viol conjugal, rien que ça (c’est minimisé, mais pas montré comme quelque chose d’anodin non plus. Pour un récit à l’attention des ados, je trouve que c’est déjà un premier pas de dire que ça existe et que c’est pas bien).



Du côté de l’atmosphère, je crois que c’est un des cycles de fantasy les plus feel good que je connaisse. Beaucoup d’humour, les personnages ne semblent jamais réellement inquiets malgré les enjeux, on n’a pas peur pour eux. Et franchement, je trouve ça rafraichissant. Mais on n’est pas non plus dans le monde des bisounours, ça trucide quand même à tour de bras, hein, sans parler des fameuses thématiques, mais globalement il y a une atmosphère assez légère.



Bilan

Il ne se passe pas forcément grand chose dans ce tome, mais on a déjà un bon aperçu de ce que sera le cycle dans son ensemble, entre humour, magie, aventures et super personnages.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Il vit dans un monde bien compliqué notre Garion! Au début s'habituer aux noms des peuples qui se séparent pour être un même peuple mais dans plusieurs pays avec des noms et des dieux différents, c'est difficile.

Après, on s'y fait, et à la limite, est-ce vraiment important de savoir les caractéristiques précises des peuples lointains?



Tout le long du livre, on en sait plus que notre héros, et on est frustré pour lui, tout le monde lui cache tout! Sa tante, on le sait, l'aime, pourtant sa façon de le dénigrer... A sa place ça me rendrait dingue et ça ferait on bon moment que je lui aurais dit... des insanités, à ma tante.



Un petit livre bien passionnant, étrangement terre à terre et politique pour avoir comme protagonistes les plus grands mages de tout les temps.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Le récit commence par la légende de l'Orbe d'Aldur, joyau puissant des 7 Dieux, qui, sous l'influence du Dieu Torak,lui brûla une partie du visage et fendit la Terre en deux. Les 6 autres Dieux s'unirent contre Torak qui cacha l'Orbe dans sa plus haute tour à Ctho Mishrak. Mais, pour le bien être de la planète, elle fut dérobée par Riva, un être pur et dénué de mauvaises attentions. Torak, rouge de colère, lança à son peuple Angarak la malédiction suivante : Tant que l'Orbe ne lui sera restituée, la cité sera réduite à néant, et les Angaraks erreront sur Terre. Les alliés de Riva décidèrent, sous l'ordre du grand sorcier Belgarath, de se séparer pour protéger l'Orbe et empêcher le retour de Torak. Les héritiers de l'Orbe sont reconnus par l'emprunte au creux de leur paume, et grace à elle, ils peuvent communier avec le pouvoir de l'Orbe qui réside au royaume de Riva. Begarath et sa fille Polgara s'unirent pour lutter contre Torak, et protéger l'héritier de l'Orbe







Voilà comment démarre l'histoire de cette saga en 5 tomes. J'avoue qu'en lisant ces premières pages, je n'avais rien compris! Déjà, il y avait trop de nouveaux noms, nouveaux peuples, nouveaux Dieux, je ne m'y retrouvais pas, mais j'ai laissé tomber ce passage en sachant qu'il serait éclairé dans la suite du roman.







Et tel fut le cas. Dans les premiers chapitres, nous faisons connaissance avec notre héros : Garion, jeune garçon qui vit avec sa tante Pol dans la ferme de Faldor. Il passe son temps avec deux amis, et aide Pol à préparer de délicieux mets. Jusqu'au jour où le retour de Sire Loup chamboule toute son existence. De là, il va devoir partir à l'aventure avec Pol, Sire Loup, Durnik le forgeron, et d'autres compagnons qu'il rencontrera en cours de route : Silk et Barak. Garion ne sait absolument pas ce qu'ils sont censés faire, mise à part qu'ils recherchent quelqu'un qui a volé quelque chose de très précieux.







Je n'en dirai pas plus sur ce premier tome, mais c'est à partir de ce moment là que les aventures commencent. Nous découvrons en même temps que Garion l'objet de la quête, ainsi que les secrets des personnes l'entourant, et le langage secret connu de certains peuples, et que Garion apprendra avec Silk.







C'est un univers complètement nouveau que nous décrit David Eddings. Comme la plupart des sagas littéraire, le premier tome plante le décor et l'intrigue.



Quand j'ai terminé le livre, je n'avais qu'une envie, c'était de commencer le tome 2 : "La Reine des Sortilèges"



J'ai acheté le 2è tome cette semaine pour connaitre la suite de leurs aventures.



Au niveau écriture, les dialogues sont très vivants et amusants, Silk est rusé, vif, manie les mots avec simplicité et ne tourne pas autour du pot. Pol, elle, est distante et froide, et reste toujours sérieuse.



Un conseil : Une fois ce livre fini, relisez l'introduction avec la Légende des Rois et de l'Orbe, tout se mettra en place dans votre tête et deviendra compréhensible.





Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas rapidement le relire car j'ai du laisser de côté de nombreux détails importants sans le savoir :)



En conclusion, une lecture fantasy classique, qui se lit agréablement. Les lieux et personnages sont bien décrits, on imagine facilement les aventures de nos héros. J'attend beaucoup de la suite de cette saga.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

La critique de Plumeline est parfaite! Je rajouterais simplement que le long temps que prend l'auteur pour poser le décor est agréable pour les novices en fantasy comme moi. On n'est pas obligé de relire 10 fois toutes les pages pour comprendre qui est qui et où on est. J'ai hâte d'entamer la suite!
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Difficile de ne pas sentir l'influence de Tolkien en commençant ce tome 1, voire de craindre un peu de découvrir une pâle copie du Seigneur des Anneaux. Alors, oui, il s'agit d'empêcher le réveil d'une force maléfique, oui, il s'agit d'un jeune héros sans histoire qui doit partir à l'aventure. Mais, malgré tout, le charme de l'univers, du voyage et des personnages finit par opérer et par faire oublier son illustre prédécesseur. En somme, une bonne high fantasy à l'ancienne qui réussit à nous transporter.
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