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Critiques de David Foenkinos (5366)
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La Vie heureuse

L'année dernière, j'avais rencontré la plume de cet auteur avec "Numéro 2", que j'avais bien aimé. J'ai donc voulu continuer la découverte. Et comme le résumé était sibyllin... Je ne savais absolument pas ce que j'allais trouver dans ces pages.



L'impression finale est assez étrange.



Je n'ai pas spécialement accroché aux personnages, je suis restée un peu à distance. Au départ, malgré l'écriture agréable, je me demandais où l'auteur voulait m'emmener. Les vies d'Amélie et d'Éric me paraissaient très mornes et déprimantes, routinières, assez vides au final.



Puis vient la Corée, et ce qu'il découvre, au point d'en être changé profondément.

A partir de là, je me suis laissée portée par la narration. J'ai trouvé l'idée développée par "Happy Life" intéressante, et j'ai apprécié la manière dont l'expérience est racontée. C'est assez doux malgré le thème. Même si j'ai été un peu moins convaincue par la dernière partie, un peu plate à mon goût. Sans surprise et un peu attendue : on voit venir la fin.



Pour être honnête, je ne sais pas si je m'en souviendrai longtemps, il ne fera sûrement pas partie des romans qui m'auront marquée. Mais, le temps d'une lecture, j'ai eu l'impression de mettre sur pause dans un quotidien bien rythmé. Même si je pense que j'en attendais un peu plus, d'une certaine façon c'était un moment apaisant



Et ça n'est pas une sensation désagréable.
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Numéro deux

Quel bonheur de me replonger dans un livre de David Foenkinos ! Il a toujours cet humour, cette espièglerie pleine de tendresse pour ses personnages, ce côté doux-amer qui me charme bien souvent. Et en plus, l'idée de départ de cette fiction était vraiment alléchante, voir géniale : la malédiction de la position de second. Que faire avec ce presque succès, surtout lorsqu'il s'agit du rôle du célèbre Harry Potter qui a jeté un sort sur le petit Martin ?

Je suis tombée dans la marmite tête baissée et j'ai dévoré ce roman. Pourtant, je n'ai mis que 4 étoiles car l'auteur avait perdu sa baguette magique dans la 2eme partie du livre où l'histoire traîne un peu en longueur et l'issue est jolie mais un peu prévisible.

Ce qui est amusant (sauf pour l'acteur) c'est que la carrière de Daniel Radcliffe n'a jamais véritablement décollée et qu'il n'a jamais pu faire disparaître l'image de ce héros : Harry Potter l'a donc ensorcelé lui aussi !
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Le mystère Henri Pick

J'avais beaucoup aimé "La délicatesse", été très touché par "Charlotte", mais cette fois, honnêtement je n'ai pas accroché avec le roman. Alors pourquoi me direz vous ? Les personnages ne m'ont pas fait rêver par une bonne description de leurs aspects extérieurs ni aucune mention de paysages, de mer En se promenant sur la plage dans les environs de Crozon une fille ne peut-elle pas ôter ses chaussures , me faire rêver en marchant pieds nus, le sable entre ses orteils non ? Je pense que ça m'a manqué, sinon l'intrigue est bien écrite arrivé à la fin, bien expliquée. Je n'ai mis que trois étoiles.
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Charlotte

Une relecture 10 ans plus tard ! Bouleversante, passionnante, admirative. Un roman sur le destin tragique d'une jeune femme juive allemande, née dans un excellent milieu, père médecin renommé, belle-mère cantatrice célèbre, bonne éducation. Hélas les fées n'ont jamais dû se pencher sur son berceau, les schémas ancestraux sont violents, suicide de sa mère, de sa tante, plus tard de sa grand-mère, l'époque ne l'est pas moins, grandir et arriver à 20 ans en pleine montée du nazisme, et de l'antisémitisme d'abord insidieux, puis, hélas, nous connaissons la suite. Ce roman m'a scotchée littéralement. Pas uniquement en raison du parcours de Charlotte, mais par la façon de nous le raconter : tout s'entremêle, l'histoire, la création, les relations entre les êtres, l'horreur de la négation de certains qui ne méritent pas de vivre pour qui pour quoi, l'amour, la relégation, l'anéantissement, la recherche de l'auteur sur cette vie brisée, la simplicité du langage pour nous relater une existence sans doute pas celle de tout un chacun. Avec quelques plages paisibles grâce à la bonté, l'altruisme de certains qui ont permis à Charlotte de s'exprimer dans son art.Un roman qui se lie à plusieurs niveaux, dont le plus important me paraît être celui de la création quelles que soient les circonstances. Un grand roman à tous points de vue
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La délicatesse

Cette romance contemporaine raconte l’histoire de Nathalie, qui après avoir vécu une vie maritale de plusieurs années avec François, devient veuve. Elle fait son deuil de par elle-même et semble intouchable par les autres hommes. Jusqu’à ce que Markus, qui paraissait invisible aux yeux de tous, entre dans sa vie et dans son cœur.



Ce fut une œuvre qui me fit sortir de ma zone de confort puisque la romance est loin d’être mon genre de prédilection. Alors que j’ai été agréablement surprise au début de ma lecture, mon avis a dégringolé au fur et à mesure que les pages défilaient… Le résumé me laissait entendre une véritable séduction, petit à petit, doucement et délicatement. Pourtant, j’ai trouvé que cet amour arrive trop brusquement, presque grotesquement. C’était si peu délicat à mes yeux et je n’ai pas aimé cette “spontanéité” que j’ai trouvée peu crédible, juste une facilité. Peut-être que j’ai trop cette idée de l’amour qui se construit petit à petit ?



Cependant, j’aime beaucoup l’écriture de Foenkinos. Tout du moins, au début. La manière dont il décrit ses personnages, les petites anecdotes disséminées çà et là. Il aborde des thèmes forts tels que le deuil et les répercussions d’une mort. J’ai trouvé qu’il écrivait avec beaucoup de vérité les choses, que ce soit ces petites spécificités sur les couples, sur les gens.



Néanmoins, alors que je m’étais attachée aux personnages dès le début, je m'en suis détachée au fur et à mesure de ma lecture. L’histoire et ses personnages sont devenus de moins en moins touchants. Cela aurait été probablement différent, si Markus avait été mieux présenté et construit avant d’entrer dans le vif du sujet. J’en viens même à préférer l’histoire d’amour entre Nathalie et François, qui dure quelques pages, que celle principale entre Nathalie et Markus.



Personnages, qui ont aussi cessé d’être intéressants à mesure que je les ai découverts. Je me suis retrouvée au début en Nathalie : sa joie de rire et de lire, mais en préférant les histoires tristes, une enfance sans heurts. Mais j’ai trouvé Markus si peu intéressant, limite agaçant avec sa transparence et sa banalité qu’il ne cessait de mentionner comme étant son seul trait de caractère. Ou encore Charles et sa lourdeur, son irrespect qui laisse transparaître un manque d’amour.



En conclusion, une grande déception à mesure que je tournais les pages. Des attentes de délicatesse et de patience, mais un amour que j’ai trouvé brutal et grotesque. Les personnages qui au début avaient mon cœur, ont fini par ne plus m’intéresser et me toucher. Pourtant, j’ai aimé l’écriture de Foenkinos.

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La délicatesse

C'est le troisième et sans doute le dernier livre de David Foenkinos que je lirai car vraiment je n'apprécie pas.

J'avais vu le film tiré de ce livre il y a quelques années, je connaissais donc l'idée centrale.

Mais c'est surtout le style de l'auteur qui ne me plait pas. L'écriture est pleine de "tics" qui alourdissent le texte, c'est pataud, lourd, bête.

Il y a d'abord ces remarques insipides qui figurent comme des notes de bas de page. Exemple : ... la nostalgie de Nathalie. Note de bas de page : "j'ai d'ailleurs remarqué que les Nathalie sont souvent nostalgiques".

Et, plus que régulièrement, des "inter chapitres" niais qui n'apportent de mon point de vue rien à l'histoire, inutiles, souvent très bêtes (la recette du risotto aux asperges, la liste des chansons que John Lennon aurait pu écrire, etc.).

Et enfin, il y a tout au long du texte, des banalités affligeantes, des remarques insipides :

"Markus était fragile. Mais cette fragilité pouvait aussi être sa force".

Quant à l'histoire ... je regrette que ses personnages soient surtout des personnages fantasmés et pas des "vraies" personnes. En particulier, les femmes. Nathalie est belle, mince, discrète, charmante. Même quand elle vit un drame horrible. Au contraire, la tristesse "aggrave considérablement son potentiel érotique". Malgré le chagrin et le malheur, elle continue de se maquiller "il suffit parfois de se maquiller pour paraître vivante".

Cet auteur n'aime pas les femmes, il aime l'idée qu'il s'en fait, bref un fantasme.

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Vers la beauté

Ce livre est construit autour de deux histoires traitées successivement : celle d'un professeur d'histoire de l'art qui abandonne bizarrement son métier pour celui de gardien de musée ; celle d'une très jeune femme qui se passionne pour la peinture. Les deux personnages sont reliés par une tragédie.

Foenkinos reprend les thèmes de Charlotte : la peinture face aux épreuves de la vie, l'art comme consolation ou comme rédemption. Pourquoi pas ? Mais il traite ce sujet de façon appliquée, scolaire et convenue. Des notes de bas de page absurdes, un gag récurrent lourdingue sur le nom du personnage principal et des aphorismes qui tombent à plat transforment ce voyage vers la beauté en une balade dans un paysage mille fois exploré et un peu monotone.
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La délicatesse

J'ai lu ce livre en Février mois de l’amour … l’occasion pour moi de lire un 2ème roman de David Foenkinos (et oui je découvre cet auteur très tardivement).

Celui ci est bien à l’image de son titre, une histoire toute en délicatesse et finesse. Avec une petite note d’humour et quelques « digressions » très atypiques. Un bon moment de lecture
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La Vie heureuse

La vie heureuse de David Foenkinos est un bon roman qui se lit rapidement.

C'est l'histoire d'Eric, divorcé et père d'Hugo, son ex-femme gère tout , lui est accaparé par son travail à Decathlon où il a gravit les échelons au détriment de sa vie personnelle.

Une ancienne camarade de lycée lui propose de la rejoindre dans son équipe au sein du cabinet du secrétaire d'état au commerce extérieur. Beaucoup de déplacements et lors d'un voyage à Séoul, sa vie va être bouleversée par une expérience de confrontation à la mort avec un enterrement fictif.

Il change alors totalement de vie et va créer un institut du même style en France.

La première partie est un peu longue mais ensuite c'est un plaisir de lire cette histoire captivante.
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Charlotte

Comme 5ème livre de David Foenkinos, affriolé par le synopsis, et conforté par les critiques dithyrambiques, j'ai opté pour "Charlotte".



Immédiatement surpris, puis très vite agacé, par le style "point à la ligne" de chacune des phrases, j'ai vérifié que ce style allait perdurer jusqu'à la dernière page, et décidé, à regret, d'abandonner Charlotte à ses déboires.



Pourtant, l'ennui de plusieurs lectures abandonnées m'a conduit à reprendre celle de Charlotte et... bien m'en a pris : quand, insidieusement, l'auteur explique au lecteur le pourquoi de ce style si particulier, ce fut l'apothéose !



La biographie de Charlotte Salomon, totalement inconnue de moi, soeur de coeur d'Anne Frank, mondialement connue par son journal, est un vrai bonheur de lecture ! Tout en conservant la froideur de son style télégraphique, qui est sa marque de fabrique, l'humour en moins, l'auteur nous rend son héroïne terriblement attachante.



Comme beaucoup de lecteur qui ont apprécié cette performance d'auteur, je vais tenter de me procurer "Vie ? ou théâtre ?" de cette artiste au destin si tragique.



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La Vie heureuse

Voilà un roman que j’ai dévoré en un week end et qui au-delà de l’histoire m’a beaucoup plu grâce à sa plume.

On suit Eric qui a la quarantaine change de job et part à cette occasion en voyage. Un voyage dont il va revenir transformer.

On rêve tous d’avoir une vie heureuse mais il faut aussi savoir ce qui nous rend heureux et j’ai aimé ce livre car il ne donne pas de réponse mais montre aussi qu’il y a plusieurs façons de s’épanouir.

J’ai vraiment adoré les réflexions teintées d’humour de l’auteur qui font aussi réfléchir au sens que l’on veut donner à sa propre vie.

Chaque personnage est touchant à sa façon et on peut facilement s’identifier à l’un d’entre eux.

C’est aussi naturellement un livre qui fait écho en moi par son sujet car même si je n’ai pas connu l’expérience d’Eric, j’ai vécu il y a presque trois ans un évènement qui m’aura aussi fait réfléchir à ce que je voulais faire pour le reste de ma vie et lâcher un métier que j’exerçais depuis plus de 20 ans mais dans lequel je ne m’épanouissais plus. Il n’est jamais trop tard pour profiter de la vie !

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La Vie heureuse

Excellent nouveau roman de David Foenkinos! Le rythme soutenu, la plume fluide et les personnages sincères et attachants en font un livre intéressant. Mais c est surtout le sujet qui fait la différence, l auteur nous fait découvrir avec pudeur et sérieux des boutiques qui en Corée vous permettent de vivre l expérience de votre propre enterrement. A lire absolument
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La Vie heureuse

La vie heureuse - David Foenkinos



Envie d’une thérapie unique à la méthode coréenne ?



Amélie Mortiers est la nouvelle directrice de cabinet du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Elle est chargée de composer une équipe et pense à Eric, un ancien camarade d’école qui, après recherche sur FB travaille pour Décathlon. Mais pourquoi lui ?



La première partie était mal partie avec des retrouvailles peu probables, à mon sens, et assez décevantes, je dois le dire.



Dans la deuxième partie, on entre dans le cœur du sujet, avec le désir de changer de vie et on comprend mieux le début, même si je reste plus tôt mitigé sur le canevas mis en place.



Dans la troisième partie, la thématique prend les protagonistes dans l’horizontalité de leur vie, et la quatrième de couverture rappelle le titre.



Le conteur David Foenkinos nous offre une expérience Happy Life de Corée qui après recherche existe bien, surprenant, mais elle existe et semble donner satisfaction dans un pays o% le taux de suicide est important.



Je vous laisse découvrir son dernier livre qui est original dans l’idée de l’exposer.

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La Vie heureuse

Lecture fluide à partir de la page 50, le début est plutôt plat. Suite à un "spleen" ou plutôt burn out Éric Kherson décide de tester une nouvelle thérapie pendant son voyage d'affaire. Happy Life est situé à Séoul et permet d'avoir un ressentis sur la mort. Par la suite, Éric Kherson se sent mieux plus épanoui... et décide de profiter de la vie et ainsi créer ce nouveau concept en France.
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Charlotte

Wow. C’était tellement d’émotions à la fois.

Beau, émouvant, poétique et profond. En même temps triste, sordide, mélancolique et tragique…

Je me suis entièrement perdue dans la lecture de celui-ci. Autant la structure du livre que la profondeur de son récit. C’était tout simplement un livre exceptionnel. Je recommande à certains d’être accroché. Il traite de sujet très complexe et m’a retourné plus d’une fois l’estomac. Merci pour cette œuvre très puissante, c’était : wow.
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La famille Martin

David Foenkinos et moi avions quelques comptes à régler : j’avais, jusqu’à ce jour, lu deux livres de l’auteur, le premier m’ayant laissée perplexe, le deuxième m’ayant bouleversée. Il fallait donc que j’en lise un troisième, ne serait-ce que pour nous départager. Ayant le goût du défi, je ne voulais évidemment pas lui faciliter la tâche. Mon choix est donc retombé sur La famille Martin. Pourquoi ? Eh bien, c’est très simple, je voulais voir comment l’auteur allait se dépatouiller avec cette intrigue aux allures délicates car, il faut bien le reconnaître, écrire un roman sur des personnages fictifs en s’y immergeant personnellement, c’est-à-dire en tant que personnage à part entière dans l’histoire de ses propres personnages, cela ne pouvait être chose aisée. De deux choses l’une, soit il s’agissait d’un hommage rendu par l’auteur à lui-même, poussant ainsi l’égotisme à son paroxysme, soit le récit s’avèrerait invraisemblable, se positionnant à la limite de l’imaginaire fantaisiste. C’était évidemment sans compter sur la troisième hypothèse : David Foenkinos allait se fondre à merveille dans cette famille fictive, faisant cadeau au lecteur d’un roman étonnant.



Ainsi, l’écrivain, en mal d’inspiration, décide de s’immiscer dans le quotidien d’une famille, somme toute banale, et d’écrire un roman ayant donc pour thème central les membres de celle-ci. Sa présence au sein de cette famille va toutefois perturber le cours tranquille de leur existence. L’auteur perd alors le contrôle de la narration, se retrouvant à la merci de ses personnages, qui décident de (re)prendre le contrôle de leur vie.



Si l’auteur s’épanche ici sur le processus d’écriture, il n’en délaisse pas pour autant la fiction. On découvre alors une histoire dans l’histoire : celle de l’auteur, en tant qu’homme de lettres, qui se dévoile néanmoins chichement, cultivant humilité et introversion, et celle de la famille Martin, qui nous démontre que même le quotidien le plus ordinaire peut recéler des histoires dignes d’un roman. Le tout saupoudré, bien évidemment, de cet humour cocasse et cynique, qui fait la patte de l’auteur.



Bref, un roman qui se lit avec plaisir, même s’il m’a manqué, à certains moments, un chouïa de profondeur dans l’approche de certains des personnages.



Un autre bémol, la couverture : Patrick Martin a une moustache !...
Lien : https://www.instagram.com/al..
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La Vie heureuse

« Happy Live »



Je fréquente David Foenkinos depuis longtemps. Non, je ne le connais pas personnellement. Seulement à travers ses livres. Bien sûr, je ne les ai pas tous lus, mais ça viendra. Il me reste quand même du temps, du moins je l'espère.

Et cette fois encore il a réussi à me surprendre.

Merci à la quatrième de couverture de n'avoir rien dévoilé, pour une fois. Je ne le ferai pas non plus, vous laissant le plaisir immense de la découverte.

L'histoire débute comme une chronique désabusée jusqu'à ce que Eric quitte « le royaume frénétique du vide ».

Qu'est-ce qu'une vie heureuse ?

Qu'est-ce que le bonheur ?

Peut-être que ce livre vous apportera une réponse ou au moins un début de réponse.

En tout cas, cette lecture m'a rendue heureuse.

Et c'est ce que devrait faire toute lecture, non ?

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Je vais mieux

Un roman ou le lecteur suit le narrateur au jour le jour dans son cheminement vers le soulagement, avec son évaluation au-delà douleur qui fait le yoyo au fur et à mesure que les jours passent. Une lecture agréable à lire avec une écriture fluide et limpide sans lourdeur. Je vous laisse le découvrir.
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La Vie heureuse

Mettre en scène sa propre mort pour mieux apprécier la vie, s’imaginer défunt pour soigner le mal-être, voilà une thérapie de choc. David Foenkinos a lui-même vécu l’expérience de mort imminente lors d’une lourde opération du cœur, à 16 ans. Dans La vie heureuse, son 19ème roman, il imagine pour ses deux personnages une confrontation directe avec leur propre enterrement, s’inspirant d’une coutume sud-coréenne, pays au très fort taux de chômage.



Éric, à la vie familiale vide, hanté par la mort de son père dont il se sent coupable – d’où les relations compliquées avec sa mère – est un cadre mélancolique d’une grande enseigne de sport. Malgré sa réussite sociale, il s’ennuie. Amélie est obsédée par un « incessant étalage du bonheur » – surtout sur Instagram. Plaçant son métier au-dessus de tout, c’est une femme d’affaires ambitieuse et conquérante au ministère du commerce extérieur. Le duo quadragénaire, à peine constitué, s’envole pour Séoul. Le but de ce fin stratège et de cette douée dans le relationnel est de convaincre un investisseur coréen d’implanter une usine de trottinettes en France. Et c’est là que tout chavire : Éric fait une expérience singulière qui pourrait bien changer sa vie et celles de son entourage.



Ce roman fort contemporain, plutôt optimiste, parfois humoristique, souvent touchant, à l’écriture fluide et légère, se lit vite. Il dénonce le besoin continuel de foncer en avant, de faire carrière à tout prix. Il pose la question du sens de la vie. Être ou paraître ? Vivre en harmonie avec soi-même ou suivre le vaniteux troupeau des apparences ? Il n’est jamais trop tard pour changer de vie.
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La Vie heureuse

Éric Kherson commence à ne plus se sentir à l’aise à la direction d’un Décathlon, la motivation s’en va peu à peu, il regarde par la fenêtre, lors des réunions de travail, le moindre mouvement lui coûte une énergie considérable. Sa vie privée suit le même chemin, son couple s’est délité, avec un divorce à la clé, il ne s’est pas battu pour avoir la garde partagée de son fils… Bref, la mélancolie s’installe.



Lorsqu’une ancienne copine de classe, Amélie, qui a rejoint l’équipe d’Emmanuel Macron, qui lui a confié un poste au Secrétariat d’État au commerce extérieur, lui propose d’intégrer son équipe, il n’hésite pas, même si, à vrai dire, il ne se souvient pas vraiment d’elle, avec un salaire inférieur, mais c’est un travailleur, qui connaît ses dossiers à fond….



Il part avec elle à Séoul, pour négocier avec le directeur de Samsung, alors qu’il déteste l’avion, il a tous les éléments du dossier en mémoire et Amélie compte sur lui. Mais, le premier rendez-vous se passe assez mal, on reporte la réunion. Éric commence à ne pas se sentir bien, crise d’angoisse, pour ne pas dire panique… et finit par ne pas se présenter à la réunion, laissant Amélie se débrouiller seule…



Alors qu’il décide d’aller visiter Séoul, pendant son temps libre, il entre dans une « boutique » au nom étrange « Happy Life» qui propose au client de vivre une expérience hors du commun : se laisser enfermer dans un cercueil, après avoir rédiger son épitaphe, choisi une photo…



Éric va vivre cette expérience à fond, nous décrire les différents étapes, son ressenti, et comment elle va changer sa vie, il va revoir ses priorités, travail, vie privée…



David Foenkinos, nous raconte une histoire fascinante, avec sa sensibilité habituelle, des personnages attachants, même si on est parfois au pays des Bisounours. Ce roman est agréable à lire, et je reconnais que l’expérience me tenterait bien…



J’ai été tentée par sa prestation à La Grande Librairie, et ma curiosité habituelle a fait le reste quand je l’ai trouvé à la médiathèque. Je n’ai lu que « Charlotte » qui m’a plu davantage, et je connais ses autres romans surtout par les adaptations à l’écran, mais un moment de douceur ne se refuse pas.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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