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Citations de David Grann (231)


... inspirant à Voltaire dans son Candide cette pique au sujet des anglais qui croyaient bon "de tuer de temps en temps un amiral pour encourager les autres"
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Bien que leur différend soit centré sur une question simple – quelle route prendre –, il soulevait des interrogations insondables sur la nature de l’autorité, de la loyauté, de la trahison, du courage et du patriotisme.
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Byron était confronté à la dure vérité de ce monde de bois : la vie de tous dépendait de la prestation de chaque membre de l’équipage. Ils étaient comme les cellules d’un corps humain ; une seule cellule maligne les conduirait tous à leur perte.
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La décision de l'Amirauté de ne pas intenter de poursuite pour mutinerie flagrante sentait la justification embarrassée.
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En raison du nombre de ces récits y compris ceux de provenance contestable, toutes sortes de perceptions de L'affaire du Wager s'étaient créées chez leurs lecteurs. Bulkeley, dont le journal ne cessait d'être pillé par les plumitifs, était furieux de découvrir qu'il était de plus en plus en butte aux soupçons, comme si le sien pouvait être aussi faux que les autres.
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Au milieu de toute cette ferveur, I'affaire scandaleuse du Wager semblait fort heureusement s'estomper. Mais presque deux ans plus tard, un jour de mars 1746, un bateau arriva dans le port de Douvres, avec à son bord un homme maigre à l'allure sévère, les yeux fixes, tels que deux baionnettes. C'était le capitaine David Cheap, longtemps disparu, accompagné du lieutenant des marines Thomas Hamilton et de l'enseigne de vaisseau John Byron.
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C'était le plus vaste trésor jamais saisi par un commandant de la marine britannique - l'équivalent de près de quatre-vingts millions de dollars actuels. Anson et son équipage avaient capturé le plus grand trophée de tous les océans. Un an plus tard, le 15 juin 1744, après avoir transbordé ce trésor et accompli le tour du globe à bord du Centurion, Anson et ses hommes rentrèrent enfin en Angleterre.
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À présent, plusieurs mois après son retour dans son pays [le canonnier] décida de se lancer dans une autre sorte de rebellion, de nature littéraire. Il s'employa à faire publier son journal. Il allait façonner l'opinion publique et, comme il l'avait fait sur I'ile, il rallierait les gens à sa cause.
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Les vies des anciens naufragés étaient une fois de plus en danger, à ceci près que cette fois-ci le péril n'émanait pas des éléments naturels, mais des épisodes qu'ils révéleraient à l'Amirauté.
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En raison de la longueur du voyage et des combats annoncés, chaque bâtiment de guerre de l'escadre d'Anson se préparait à accueillir à son bord davantage de marins et de fusiliers que ne l'exigeaient les missions pour lesquelles il etait conçu. Le Centurion, qui embarquait d'ordinaire quatre cents hommes, devrait faire voile avec cent de plus, et le Wager transporterait presque deux cent cinquante marins, près du double de ses effectifs habituels.
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Bâtir un seul grand navire de guerre requérait jusqu'à quatre mille arbres, soit une quarantaine d'hectares de forêts, On utilisait principalement du chêne massif, un matériau robuste mais vulnérable à la corrosion des intempéries et de l'eau de mer.
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Avec deux mille hommes, cinq navires de guerre et un sloop de reconnaissance, il traverserait l'Atlantique et doublerait le cap Horn, s'emparant, coulant, incendiant ou détruisant des navires ennemis et affaiblissant les possessions espagnoles du littoral pacifique sud-américain jusqu'aux Philippines.
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En septembre 1740, au cours d'un conflit colonial qui opposait I'Angleterre à l'Espagne, le Wager avait quitté Portsmouth avec une escadre et quelque deux cent cinquante officiers et hommes d'équipage à son bord pour une expédition secrète. Son objectif ? La capture des trésors d'un galion espagnol qualifié de "plus riche prise de tous les océans".
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Le capitaine Murray prononça ces paroles : « Nous confions donc son corps aux abysses. » Après que le drapeau eût été retiré, la planche fut soulevée et le corps bascula par-dessus le plat-bord. Le fracas de l’eau brisa le silence. Bulkeley et ses camarades observaient leur compagnon couler sous le poids du boulet de canon jusqu’à disparaître dans les profondeurs de l’océan, pour ce dernier voyage vers l’inconnu. 
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Pour Hoover, cette affaire devint la vitrine du nouveau Bureau, elle venait démontrer que le pays avait besoin d’une police nationale composée de professionnels ayant suivi une formation technique et scientifique.
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La banquise flottante dérivait au large, emportant l'Endurance avec elle, et fin février, avec le début de l'hiver, Shackleton comprit que son équipage et lui-même resterait emprisonnés à bord de leur navire enserré dans les glaces jusqu'à la fonte de novembre.
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Croire que les Osages sont sortis indemnes de ce calvaire est une pure illusion. Ce qui a pu être sauvé est ce qui nous reste de plus cher.
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Devant la station de recherche, une tige de métal étincelant surgie de la glace à hauteur de la taille était surmontée d’un sextant en laiton. Les scientifiques de la base s’en servaient comme marqueur du pôle Sud – l’endroit où convergent toutes les lignes de longitude et où la Terre ne tourne pas. Cette tige étant plantée dans une calotte glaciaire mouvante, elle devait être repositionnée tous les ans de quelques dizaines de centimètres, afin de coïncider avec l’emplacement précis du pôle.
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Ainsi que le remarqua l’historien Max Jones dans son livre The Last Great Quest (“la dernière grande quête”) paru en 2003, les héros sont un reflet des sociétés qui les admirent.
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Ils restèrent plusieurs mois pris au piège sous des tentes sur leur île de glace qu’ils baptisèrent “Patience Camp”. Frank Worsley se demandait “pourquoi les gens avaient toujours représenté l’enfer comme un endroit où il fait chaud” et non comme un royaume aussi “froid que la glace qui semble devoir devenir notre tombeau”.
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