Petit livre d'une centaine de pages qui propose une reconstitue les derniers jours de Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Ce livre commence par un très court rappel de sa vie jusque là, pour situer le contexte.
Vincent Van Gogh se trouve dans une situation de complète dépendance financière de son frère Théo qui lui verse une pension de 150 francs par mois avec quelques versements extraordinaires parfois. Les tableaux de Vincent ne se vendent pas. Il y a une grande affection entre les deux frères.
Théo se retrouve dans une situation financière difficile, puisque ses revenus en tant qu'employé ne lui suffisent même pas pour lui même et sa famille.
La goûte d'eau est une discussion entre Vincent et Johanna, épouse de Théo. Vincent vient à Paris pour trois jours, chez Théo. Johanna remet Vincent à sa place, selon elle, lors d'une discussion sur un tableau qui devrait être mis sur un mur du salon. Vincent décide d'interrompre son séjour et de rentrer tout de suite à Auvers-sur-Oise, le jour même de son arrivée.
Telle est la situation psychologique de Vincent : folie ou désespoir, l'un ou l'autre ou un peu des deux...
Vincent avait déjà fait quelques tableaux avec cette scène, dont le jaune des épis de bleu lui avaient émerveillé. L'auteur nous fait remarquer la différente entre les coups de pinceau du ciel et de la plantation de blé. La route qui s'arrête en plein milieu de la plantation, une route sans issue, comme sa vie. Et, d'un coup, arrivent des corbeaux, noirs, des oiseaux de mauvais augure annonçant la mort.
Vincent se procure un revolver et se tire une balle dans la poitrine. Il meurt 2 jours après, avec Théo à son côté.
Ce petit livre, court et très facile à lire, ne nous dit pas tout de Van Gogh, mais il nous dit l'essentiel de son coup de folie final. Et, au moins en ce qui me concerne, m'encourage à revoir encore une exposition Van Gogh et lire un peu plus sur sa vie.
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