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Citations de David Le Bailly (84)


A onze ans, tu as la tête d’un garçon manqué, visage angoissé, tignasse ébouriffée, regard noir, presque rageur, la rage d’un boxeur. A dix-huit, radieuse, tu prends la pose sur un tapis de danse, tes cheveux épais enveloppant des traits purs et un sourire angélique. C’est le portrait d’une madone, et je pense à cette phrase de l’écrivain Jean-René Huguenin 

Elle est de ces êtres qu’on a envie d’aimer, simplement pour les rendre heureux.
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Ton prénom viendrait du Grec et voudrait dire nymphe de la mer. Il te va bien donc, si j’en juge par le nombre de photos de toi sur une plage ou en train de te baigner. Par sa sonorité, son étrangeté, il évoque un monde qui serait déjà l’Orient, sinueux, voluptueux, bordélique, un monde qui toujours était regardé de haut par les Lombards, les Vénitiens, les Piémontais, ces gens du Nord à la peau pâle et aux cheveux clairs.
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À cette catholique fervente, le mensonge ne faisait pas peur.
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Être un idiot ne lui suffisait pas, il fallut aussi qu’il fût un raté.
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David Le Bailly
[Renaud ] Camus a eu dans sa vie deux obsessions : le cul et "l’invasion arabo-musulmane". (...) Et si l'histoire de Renaud Camus, c'était d'abord celle-là, un cul fatigué, flétri, trouvant dans une logorrhée paranoïaque – illustrée entre autres par son compte Twitter – le prolongement d'une jouissance désenchantée ? Un autre « grand remplacement » en quelque sorte, aussi grotesque mais infiniment plus réaliste. (Le Nouvel Obs, 29 juin 2016)
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Quand les littérateurs s’apprêtaient à honorer le poète, Frédéric, lui, se faisait fort de témoigner, seul et silencieux, qu’Arthur Rimbaud, au commencement, avait été un frère et qu’il n’en fut pas moins admirable.
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Arthur n'était pas un saint, mais le plus incompris des hommes. (p.31)
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Et moi aussi j'ai été bien malheureuse, j'ai bien souffert, bien pleuré, et j'ai su faire tourner toutes mes afflictions à mon profit. Dieu m'a donné un coeur fort, rempli de courage et d'énergie, j'ai lutté contre toutes les adversités, et puis j'ai réfléchi, j'ai regardé autour de moi et je me suis convaincue, mais bien convaincue, que chacun de nous a au coeur une plaie plus ou moins profonde ; ma plaie, à moi, me paraissait beaucoup plus profonde que celle des autres et c'est tout naturel, je sentais mon mal et ne sentais pas celui des autres. C'est alors que je me suis dit (et je vois tous les jours que j'ai raison) : le vrai bonheur consiste dans l'accomplissement de tous ses devoirs, si pénibles qu'ils soient. Faites comme moi, cher monsieur, soyez fort et courageux contre toutes les afflictions, chassez de votre coeur toutes les mauvaises pensées, luttez, luttez sans relâche contre ce qu'on appelle l'injustice du sort, et vous verrez que le malheur se lassera de vous poursuivre, vous redeviendrez heureux. Il faut aussi travailler beaucoup, donner un but à votre vie, vous aurez sans doute encore bien des jours mauvais ; mais quelle que soit la méchanceté des hommes, ne désespérez jamais de Dieu, lui seul console et guérit, croyez-moi.
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Ici, on ne travaillait pas pour attendre les vacances mais pour gagner le titre d’artiste : nous étions condamnés au talent forcé […] En fait nous étions sages comme les images que nous créions. Endormis ? Non, anesthésiés par la valse des épreuves, des rendus, des travaux, de tout ce qu’il fallait ingurgiter comme notions sur le triangle, le cercle ou le carré .
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Tu as laissé la ville derrière toi, sa lumière unique, sa baie spectaculaire et son ange gardien tyrannique, le Vésuve et ses giclées de lave, l'eau immobile, huileuse, lourde, l'eau tentatrice, marécage assassin qui recouvre les fuyards de son manteau fatal.
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De ta vie et de celle de maman, je retiens ceci : en dépit des espoirs, des illusions, des prières, la folie est irrémédiable. Elle est partout, dans toutes les familles, viols, incestes, meurtres. Hommes et femmes. La folie est banale, contagieuse. Elle brouille la pensée, détruit les têtes les mieux faites. Elle salit, pervertit ce qu'il y a de mieux en nous, la générosité, la bonté.
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Tu voulus "caser" maman, lui trouver un mari. Malheureusement, et tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même, dans la tête de maman, à cause peut-être de l'exemple de Pyrrhus, tu avais semé des rêves de grandeur, de fortune, de prestige. Hors de question pour elle d'épouser une "sous-merde, un "peigne-cul, un raté", comme elle appelait les hommes sans statut social qui osaient la regarder. La tâche était rude. Un soir qu'Onassis, homme le plus riche du monde, avait laissé sa décapotable à la sortie d'un casino, maman s'était planquée sous la banquette arrière à l'insu du chauffeur. Elle croyait, la naïve, que le milliardaire, dès qu'il la découvrirait, l'emmènerait sur son yacht et, pourquoi pas ?,la demanderait en mariage. Quand, à son retour, Onassis la vit surgir près de lui, il lui ordonna de foutre le camp.
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Il y a aussi ton nez et je ne comprends pas pourquoi l’avoir mutilé par la suite si ce n’est pour marquer ton embourgeoisement, devenir la femme respectable que tu avais rêvé d’être, tandis que tu quittais le monde des meublés pour ta prison de l’avenue Montaigne. 
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Ma trouille, cette trouille inavouable que toi seule peut comprendre. Si je porte en moi les histoires, les vies, les maux d’Ilda, d’Orazio, de la petite Nerina, je porte aussi, et même davantage, l’histoire, la vie et les maux de maman. Sa folie. Cette trouille diffuse mais bien réelle, au plus profond de moi, d’être comme elle. Rien ne me révulse autant que d’entendre quelqu’un me dire

Tu lui ressembles

Tu n’as pas idée, je crois, de mon dégoût. 
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Au fil du temps, le suicide est devenu mon sujet de prédilection. Je ne compte plus les portraits de suicidés que j'ai écrits. Cet acte, j'ai fini par le voir comme un révélateur, celui qui donne la mesure de l'épaisseur d'un être, l'espace qui sépare ce qu'il montre -à la société, à ses proches- et ce qu'il est réellement, sa vérité.
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Cela paraît peu mais longtemps ces images, ces sensations furent ce que j'eus de plus cher : mon enfance avait aussi compté grâce à toi, sa part de moments heureux.
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🟠 « Et pourtant, dans cette histoire, il y eut bel et bien un bon fils, sanctifié par sa famille (Arthur), et un mauvais fils, sacrifié, puis dépossédé (Frédéric). Arthur n’a pas tué Frédéric. Mais son désintérêt, son mépris, ont contribué à son bannissement. »
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" Mon pauvre ami ! Et pourtant... l'exemple de votre frère !... "
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Au fond, Frédéric savait bien pourquoi Arthur s'était arrêté d'écrire.
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A Isabelle, venue à son chevet, qui lui demanda s'il voulait être enterré dans le caveau familial, près de la mère, d'Arthur et de Vitalie, Frédéric répondit :
"Oh non, Isabelle ! Vous m'avez fait trop de mal de mon vivant pour que j'aille avec vous étant mort !"
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