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Critiques de Deborah Levy (200)
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Ce que je ne veux pas savoir

💬Le Pitch dans ta potch

L'autrice débarque à Majorque pendant une période difficile de sa vie et revient sur son enfance en Afrique du Sud et son adolescence en Angleterre. Elle tente de s'affirmer en tant que femme et autrice.



Noooon ne t'arrête pas au pitch. Il ne fait pas envie, je te l'accorde !



🙆‍♀️Mon humble avis

C'est un petit bonbon, un ovni littéraire. Est-ce un essai, une autobiographie, si court ? Who cares ?

Deborah Levy cite Marguerite Duras ou Nietzsche, part dans tous les sens mais comme moi finalement ! (Nietzsche en moins)

Une lecture agréable malgré le thème de la dépression, drôle et instructive.

Il existe une suite en 2 tomes que j'aurais plaisir à retrouver.

Les avez-vous lu ?

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Le Coût de la vie

On m'avait dit, tu verras, ce roman, il est pour toi. Visiblement, il ne suffit pas de me raconter des histoires de quadra ou quinqua fuyant un mariage pour me séduire. J'ai un peu plus aimé cet opus par rapport au précédent, il y a de belles phrases importantes mais ce n'est sans doute pas assez développé pour me plaire, ce qui n'enlève rien à ses qualités. Je vais tout de même poursuivre la trilogie.
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Etat des lieux

L’héroïne va avoir 60 ans et elle avoue être mélancolique. L’échec de son mariage, le départ de sa dernière fille, son prochain anniversaire la mettent face à sa solitude. La liberté a peut être un prix amer. Son meilleur ami ne cesse de lui conseiller de se trouver quelqu’un. Las ! Les hommes croisés sont maladroits, déjà engagés ou carrément misogynes (la rencontre lors d’une fête avec un écrivain désagréable est un des grands moments du livre).

L’auteur alterne la légèreté des moments de vie à la tristesse du temps qui passe.

Comme dans les précédents livres de Delphine Lévy c’est souvent drôle y compris lorsque l’auteur se moque un peu d’elle même. Elle presse des oranges pour ses filles qui rêvent d’une bière bien fraîche, elle présente une jeune femme à son meilleur ami sans anticiper les conséquences, elle jette par erreur les cadeaux d’anniversaire qu’elle avait pris grand soin de choisir pour une amie.

Rien n’a vraiment d’importance et tout en a.

Les hommes en prennent un peu pour leur grade, le modèle patriarcal est dénoncé. Les hommes quittent leur femmes pour d’autres plus jeunes et l’inverse n’arrive presque jamais. L’héroïne, double de l’auteur, se met à rêver d’une maison qu’elle n’achètera jamais. La maison à Hydra louée pour l’été en est pourtant un exemple presque parfait mais elle s’effrite lentement comme une analogie avec la vie.

Pas de mode d’emploi donc. La lucidité est la blessure la plus proche du soleil, écrivait René Char. Delphine Lévy est d’une rare lucidité mais elle plonge dans la mer pour ne pas se brûler.

Essentiel tout simplement.
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Etat des lieux

Un vrai plaisir de retrouver la plume de Deborah Levy, vivante, énergique, personnelle. Elle s'apprête à quitter sa cabane chez Célia, séjourne à Paris, en Inde, en Grèce, fête ses soixante ans, laisse partir ses filles quasi adultes. Elle rêve d'une maison bien précise, sans avoir les moyens de l'acquérir, une maison qu'elle n'a pas trouvée de toute façin. "Mon seul projet était la villa avec le grenadier, ses mimosas, sa cheminée en forme d'oeuf d'autruche, la rivière et la barque appelée Sister Rosetta. Je n'avais pas de plan B alors que dans la vie il faut toujours un plan B."



Plein de détails sympathiques, de réflexions. Elle m'a fait noter la lecture de Le cornet acoustique de Leonora Carrington, mais, coïncidence, je me suis aperçue juste après que je l'avais déjà lu et aimé! Si le coeur vous en dit...



Quoi donc? Ah oui, au passage, au sujet des traductions :



"Je savais que ces traductrices et traducteurs talentueux ne créaient pas tant un double de mon livre qu'ils ne lui offraient une nouvelle vie. Faire entendre sa voix dans ce vaste monde impressionnant était le but de l'écriture, l'unique but, même."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Ce que je ne veux pas savoir

Retrouvant avec plaisir ce ton, j'ai (re)découvert une façon de mettre le lecteur tout de suite dans le bain, sans détails inutiles; là voici à Majorque (où, l'hiver il fait si froid!) en pleine interrogation. Puis elle évoque son enfance en Afrique du sud, son 'exil' en Angleterre. C'est à découvrir tout seul, je n'en dis rien, volontairement.



"Ce printemps là, à Majorque, alors que la vie était très compliquée et que je ne voyais tout bonnement pas vers quoi tendre, je songeai que ce vers quoi je pouvais tendre était une prise électrique. Plus utiles encore pour un écrivain qu'une chambre à soi sont les rallonges et une panoplie d'adaptateurs pour l'Europe, l'Asie et l'Afrique."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Le Coût de la vie



📖Deuxième partie du projet autobiographique, l'auteure, comme pour "ce que je ne veux pas savoir", revient ici sur son parcours de femme et de mère, en alternant là encore passé et présent ; cette fois-ci, le propos est moins dispersé, plus construit ; un divorce douloureux, une grande maison confortable qu'elle quitte pour aller habiter au nord de Londres, dans un appartement mal chauffé....

📖... deux filles à élever et la cinquantaine qui est là ; tout est à reconstruire, ou plutôt, à déconstruire pour se délester du rôle de femme-mère au foyer assigné par la société afin de répondre aux besoins du mari et de la société elle-même et devenir enfin soi-même, se choisir une vie libre, c'est-à-dire, libérée du diktat "des autres" - cette liberté là a un prix...

📖Dans cette deuxième partie, le désir d'indépendance inspiré par "une chambre à soi" de Virginia Woolf et aussi par Simone de Beauvoir est plus clair, le récit moins éparpillé que dans le premier opus - le propos plus structuré...

📖Un récit plus construit que le précédent - une écriture simple et agréable....
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Ce que je ne veux pas savoir



📖Deborah Levy revient ici sur sa vie, d'abord sur son enfance en Afrique du Sud, alors régie par l'apartheid ; son père est militant de l'ANC, emporté sous ses yeux pour être emprisonné ; puis sur son séjour chez sa tante, où elle fait l'apprentissage de la liberté ; l'exil enfin en Angleterre, une fois son père libéré - elle est alors adolescente ; elle nous raconte alors les corvées ménagères quelle et son frère doivent faire, les escapades à la gargote du coin, son désir naissant de devenir écrivaine alors qu'elle écrit sur des serviettes en papier..... Et son admiration pour Virginia Woolf et Marguerite Duras....

📖Un récit en deux parties qui égrène et alterne souvenirs et réflexions sur l'acte d'écriture, la féminité, la liberté....

📖Ce récit, encensé par la critique, s'est vu décerner le prix Femina étranger 2020 ; suis pour ma part complètement passé à côté ; si j'ai bien compris le désir d'émancipation de l'auteure, son parcours intérieur, son cheminement intellectuel et les références qui la guident, j'ai trouvé l'ensemble.... dispersé et pour tout dire, assez brouillon.... on est très loin "d'une chambre à soi"....
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Ce que je ne veux pas savoir

Un roman repéré parmi les romans de la dernière rentrée littéraire, puis dans les primés de 'automne 



Un tout petit ouvrage qui m'a tentée pendant des mois, avant que je m'y plonge lors d'un week-end marathon de lecture, dans le cadre du challenge des mille et une pages au cœur du chalenge des Plumes féminines ! 



Dans ce court récit autobiographique, Deborah Levy évoque, pendant un séjour hivernal à Majorque, son enfance en Afrique du Sud dans les années 60, puis son exil britannique après la libération de son père, militant de l'ANC. 



Par petites touches, dans une grande pudeur et une prose ciselée, précise, elle décrit ces personnages qui ont accompagné son enfance : Maria, la bonne noire aux pieds crevassés qui s'occupe d'elle dans la maison familiale, Sœur Joan, qui lui apprend à lire, et surtout à lire à voix haute pour débusquer ce qui se trouve 'entre les lignes' pendant le séjour chez sa tante, Billy boy, la perruche qu'elle libérera.



En Angleterre, elle se mettra à écrire, souvent, partout, sur des serviettes en papier de ce snack où elle dévore les petits déjeuners anglais ... 



Un récit non chronologique, des voyages marqueurs des ruptures de son existence, réflexion sur l'écriture, un texte fort et intéressant ...



Un autre de ses récits m'attend dans ma liseuse ... A suivre, donc !
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le Coût de la vie

Le coût de la vie est le témoignage touchant d’une femme quinquagénaire qui vient d’arracher le papier peint de sa vie maritale. Elle s’est lassée d’épouser les contours d’un récit où la femme, ce personnage secondaire, est affublée de réjouissantes qualités (‘sacrifice, endurance, souffrance heureuse’) qu’elle est tenue d’aiguiser pour construire un joli foyer.



Désormais divorcée de la société patriarcale, la protagoniste (a-t-elle un nom ? à moins que ce ne soit celui de l’universel) se retrouve face à elle-même, plus irréelle que jamais, ballottée dans la tempête d’un passé révolu et d’un avenir à écrire.



Chercher à attraper sa vie dans une obscurité noire et bleutée, c’est peut-être ça le coût de la vie. A nos épuisettes donc !



C'est pas mal !
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Ce que je ne veux pas savoir

Il se peut que ce livre soit un long poème en prose. C'est l'impression que j'avais à la sortie. Pourtant, tout est fait pour qu'on croit que c'est une autobiographie.



Je l'ai lu deux fois en une semaine tellement j'étais soufflée.



C'est assez difficile de qualifier le livre autrement et je crois que chacun·e doit le découvrir pour se faire une idée.
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Le Coût de la vie

Une séparation à la cinquantaine, une fille ainée à la fac et une famille de quatre personnes qui passe brutalement à deux (mère et fille cadette) dans un nouvel environnement plus ou moins « hostile », et enfin un ange gardien de plus de quatre-vingts ans, prénommée Célia … On plante le décor des confidences de Deborah Levy …



Ré-apprendre à vivre sans son compagnon, ré-apprivoiser l’indépendance, être à la fois le père et la mère de ses enfants et en même temps l’écrivaine que l’on veut devenir.



Toutes les pensées exprimées par l’auteure ne m’ont pas forcément passionnée outre mesure, je le reconnais volontiers. Toutefois, c’est incontestablement très joliment écrit. Et avouons-le, une femme qui aime Oscar Wilde, Emily Dickinson et Gabriel Garcia Marquez ne peut être que sympathique ! Et puis, 156 pages, c’est bien trop court pour avoir réellement le temps de s’en lasser !



Une petite parenthèse littéraire agréable, que l’on soit totalement séduit – ou non –
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Le Coût de la vie

« La vie a volé en éclats. On essaie de se ressaisir et de recoller les morceaux. Et puis on comprend que ce n’est pas possible. »



Dans les confidences d’une autobiographie où sonne l’heure du bilan, Deborah Levy est animée par de nombreuses interrogations, secouée par autant de constats, et déçue. C’est ce qui émane des premières pages de ce texte : la déception de la tournure qu’a prise sa propre histoire, un couple à présent brisé, la déception du temps qui passe sans vous apprendre à affronter les dénouements malheureux.



Peut-on retaper, rapetasser, faire du neuf avec du vieux ? Ce n’est pas ce dont elle a besoin. À cinquante ans, le compromis n’est plus une option envisageable. Elle veut construire. Autrement.



Elle aurait pu claquer les portes, crier pour exorciser la douleur, s’en prendre au monde entier et jurer qu’elle n’était pas faite pour cette vie ni pour une autre. Au lieu de ça, Deborah Levy semble inviter le lecteur dans une parenthèse colorée d’autodérision et d’un recul qu’on lui envie. Elle passe au crible avec la même poésie le temps perdu dans les aléas du quotidien comme les grands tournants de l’existence, non sans les apprécier, finalement, car ce sont les « jours sans » qui lui donnent de la matière à coucher sur le papier.



Je suis très loin des idéologies féministes, mais je me suis laissé emporter par le récit de cette femme qui assume, qui s’assume, qui s’octroie le droit de prendre des décisions non pas égoïstes, mais justes. On ressent, à travers son parcours, à travers les mots qu’elle a choisis pour le raconter, une peur de décevoir dont elle s’émancipe petit à petit, sur le chemin d’une rencontre avec elle-même. Le coût de la vie, il me semble que c’est ce à quoi on est prêt à renoncer pour vivre libre. Pas de liberté absolue, non, ce serait une triste utopie. Mais un accord avec soi-même pour revoir ses priorités, et lâcher du leste quant à ce qu’on ne peut pas éviter.



Les souvenirs sont si vifs, si émouvants qu’ils vous livrent pleinement les émotions de l’auteur, ils vous poussent à écouter l’écho qu’ils provoquent en vous, à vous asseoir sur toute notion de jugement. Deborah Levy n’est pas une donneuse de leçons. J’ai plutôt abordé ce texte comme une invitation à ouvrir à la boîte de Pandore pour constater que son contenu n’est pas si terrifiant. En affrontant nos attentes, peut-être sommes-nous plus à même de les remettre en question ou… de tout mettre en pratique pour y répondre. Mention spéciale à la très belle traduction de Céline Leroy.
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Le Coût de la vie

Belle découverte. J'ai dévoré les 200 pages (total de ses 2 livres). Je me suis faite embarquée par cette vie très FEMININE et ses questionnements sur l'enfance, le déracinement, la violence de l'apartheid et la marginalisation qui ont poussé ses parents blancs à émigrer en Angleterre, sa quête de devenir écrivaine. Puis dans le second le divorce, la place d'une femme de 50 ans dans nos sociétés, quel amour ou amitié après une séparation en milieu de vie, la place des enfants, toujours comment arriver à ce que l'on veut profondément, de la dérision et beaucoup d'originalité de caractère. Sororité
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Ce que je ne veux pas savoir

Récit autobiographique qui nous emmène à Majorque où l’auteure se réfugie dans un petit hôtel pour écrire. La première partie est consacrée à son environnement et à un ensemble de réflexions féministes, la seconde à un retour sur son enfance en Afrique du Sud ou elle a vécu jusqu’à environ 10 ans avec un Apartheid omniprésent, privée de son père emprisonné plusieurs années pour son activisme à L’ANC. Un exil en en Angleterre nous fait découvrir les prémisses de l’écrivaine pendant son adolescence et de nombreuses références féministes, à Marguerite Duras, Simone de Beauvoir… jalonnent ce récit pour appuyer ses interrogations existentielles.
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Le Coût de la vie

Je n’aurai jamais acheté le livre à la lecture de la 4ème de couverture en découvrant qu’il s’agissait de l’histoire de chaque femme confrontée aux normes imposées par la société, la quête « d’une vie à soi ». Il s’agit en outre d’une autofiction. Tout ce qui me fait fuir habituellement.

J’ai par ailleurs eu peur que cela ne devienne une variation sur le thème « un cabanon à soi ».



Nous suivons en effet l’auteur réinventant sa vie à 50 ans après un divorce. Mais il y a beaucoup de sensibilité, d’humour et un recul intéressant sur son quotidien. Elle arrive à s’extraire de la simple description de situations plus ou moins dramatiques ou courantes pour porter un regard comique et doux sur ses mésaventures dans cette nouvelle partie de sa vie inattendue.



C’est tout de même une variation d’une chambre à soi à notre époque mais moins cliché que ce que j’imaginais avec un aspect parfois plus romanesque qui laisse un peu de place à l’imagination du lecteur pour se projeter, sans injonctions.

Cela reste un ouvrage agréable à lire, qui pousse à réfléchir à ses propres contradictions ou craintes en tant que femme mais avec douceur et liberté. Enfin, l’ombre de Simone de Beauvoir, parfois invoquée pour mon plus grand plaisir sous un jour que je ne connaissais pas forcément, plane entre ses pages.

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Le Coût de la vie

Ce que je ne veux pas savoir et sa suite Le coût de la vie constituent un cycle autobiographique. Deborah Levy, autrice anglaise née en Afrique du sud, conte d’une plume cynique et crue, toutes les espérances, les joies et les peines qui peuvent constituer une vie. Partie se ressourcer dans une petite pension retirée de tout, elle revient sur les lieux qui l’ont façonnée. On ne donne pas assez d’importance aux lieux…



Un projet littéraire loin des sentiers battus, ce diptyque n’est pas une simple autobiographique mais un véritable retour sur soi et en soi. Une façon d’interroger la vie et notre condition d’humain. Avons-nous un but ? La vie est-elle une fin en soi ?
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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Hot Milk

Deux Anglaises, une fille et sa mère malade, l'été en Méditerranée. Et la Gorgone qui trouble les esprits? L'écrivaine britannique signe un roman formidable d'ambiguïté et d'humour.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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La Position de la cuillère et autres bonheurs..



Un peu déçue par ce dernier opus que j’étais impatiente de découvrir après la lecture de la trilogie qui m’avait enthousiasmée. Certes, on retrouve le ton impertinent de Deborah Lévy et le regard caustique qu’elle pose sur le monde qui l’entoure, mais j’ai eu du mal à entrer dans ce recueil de textes. Elle évoque son univers culturel, à travers des auteurs, des photographes et des peintres, mais je me suis sentie mise à l’écart, sans doute parce que je ne connaissais pas la plupart des artistes dont elle parle et que ses descriptions, si précises soient-elles, ne suffisent pas - je pense aux tableaux de Paula Rego dont je suis allée chercher quelques toiles sur Internet. Il eut été intéressant que ces reproductions soient intégrées au livre de façon à faciliter la compréhension. Il reste que quelques chapitres m’ont intéressée et que j’ai noté quelques citations, mais j’ai l’impression que ce recueil est avant tout une publication opportuniste après le succès rencontré en France par la trilogie. À noter que la traductrice n’est pas Céline Leroy (celle de la trilogie) mais qu’il s’agit de Nathalie Azoulai.
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La Position de la cuillère et autres bonheurs..

Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Le résumé c'était : "Un recueil de textes dans lesquels l'écrivaine anglaise se confie sur les artistes qui l'ont inspirée depuis sa jeunesse, de Colette à Lee Miller, en passant par Simone de Beauvoir". Je me dis wahou, je ne connais pas Deborah Levy, mais découvrir une autrice qui parle d'autrices, c'est toujours cool, surtout si moi même j'en découvre plein.

Je ne dirais pas que le résumé est mensonger, parce qu'en effet, il y a QUELQUES articles dans le lot qui parlent d'autrices. Parce-que c'est bien ça, un recueil de textes, articles, etc... Mais bon. Ca parle aussi de sa mère mourante, de son voisin de palier, d'une cuillère à gâteaux, de divorce, et de 1000 trucs insignifiants (de "bonheurs impertinents"). Certains textes sortent un peu du lot, comme un abécédaire un peu fun et bien trouvé mais globalement... Je mentirais si je disais que j'ai tout lu. J'avoue que j'ai passé certains textes un peu vite, parce-que mouerf.
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Le Coût de la vie

C'est drôle, parfois, les hasards de la vie. Quand j'ai lu "Ce qu'il reste de nous" (Sara Torres), il y avait une citation de ce roman autobiographique de Deborah Levy en introduction. Sachant que je venais de l'emprunter à la médiathèque et qu'il était le prochain sur ma liste ! Après avoir lu "Le coût de la vie", je comprends totalement pourquoi Sara Torres s'est retrouvée dans ces mots.



Je n'avais jamais lu cette autrice, et son style m'a un peu déconcertée au départ. J'avais l'impression qu'elle écrivait parfois de manière ampoulée (et je garde en partie cette impression en tournant la dernière page). Mais les thématiques abordées, comme le divorce d'une femme pour retrouver sa liberté, ou la mort de sa mère et le deuil qui suit, ne pouvaient que me parler.



Deborah Levy a indubitablement le sens de la formule. J'ai pris en photo plusieurs pages, j'ai relu des phrases, j'aurais aimé les garder avec moi plus longtemps. Il y a à la fois beaucoup de tristesse, de perte, dans ce qu'elle écrit, mais aussi beaucoup de joie et d'espoir dans cette nouvelle vie.



Résultat, j'ai dévoré en deux jours ce coût de la vie. Je ne savais pas qu'il faisait partie d'une trilogie, et j'ai sûrement démarré dans le mauvais sens, mais peu importe ! Très envie d'aller à Londres maintenant, c'est malin.
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