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Critiques de Denis Podalydès (55)
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En jouant, en écrivant. Molière & Cie: Molière & ..

Dans un livre de 140 pages, l’acteur et metteur en scène, Denis Podalydès rend hommage à Molière qui l’accompagne en permanence depuis son enfance. Il repense à certaines pièces et montre à quel point Molière est universel et intemporel. Il relit Copeau et Jouvet, échafaude des théories sur « la générosité de l’Avare », la solitude de Monsieur Jourdain où la désincarnation d’Alceste.

Il se souvient aussi de moments plus personnels, des émotions qu’il a ressenties ou qu’il a partagées avec des acteurs et actrices dans les différentes positions de spectateur, d’acteur ou de metteur en scène.

On a plaisir à l’entendre faire l’éloge de Philippe Torreton, d’Eric Ruff, d’Eric Elmosmino et de bien d’autres, tout en ayant l’honnêteté de reconnaître qu’il a parfois été jaloux du talent voire du génie de certains de ses amis et collègues.

Un livre assez pointu qui plaira aux amateurs de théâtre.

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Célidan disparu

Lecture audio par l'auteur lui-même



Intéressante écoute d'une autobiographie d'un comédien féru de littérature et qui paraît très secret, introverti. Il se révèle d'une grande sensibilité, révélant des faits parfois tragiques, d'autres plus nostalgiques de son enfance, de son travail également en tant que comédien (comédie française) ou acteur au cinéma sans s'épargner, se racontant avec une sincérité touchante.
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Fuir Pénélope

J'avais beaucoup aimé ces autres livres (sur sa pratique du théâtre) mais celui-ci est complètement insignifiant. Celui d'un artiste débutant qui manque de confiance en lui et qui raconte par petites touches son triste quotidien. À le lire, on a peine à croire qu'il soit devenu cet immense comédien et quand même un assez bon écrivain.

Ce livre me rappelle ses premiers films que l'on pouvait trouver sympathiques à leur sortie et qui, avec l'âge, se révèlent démodés et vains.
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Fuir Pénélope

Bien sûr je connais bien Denis Podalydès en tant qu'acteur et réalisateur avec son frère. J'adore leur humour à tous les deux mais je ne les avais pas encore lus en tant que romanciers. Juste 2 ou 3 scénarios du temps de ma période cinématographique de la décade 90 au moment de la sortie de Versailles Rive Gauche. J'ai hâte de l'ouvrir..."Fuir Pénélope" date de 2014 paru chez Mercvre de France.

MAJ 28.09.2023

On ne s'ennuie pas dans ce que j'appellerai plutôt ça un récit qu'un roman. On suit Denis Podalydès littéralement embarqué par un nouveau cinéaste grec et francophone ex assistant de Théo Angelopoulos. Il part pour la Grèce armé de son exemplaire de Rabelais dans la Pléiade. Rabelais qui prendra une importance capitale dans les blancs mais aussi dans les rêveries et les attentes de Gabriel (DP). On suit une petite équipe cinématographique faite de bric et de broc à travers la Grèce bien sûr mais aussi en Italie et en Espagne, très peu en France. Équipe tenant à un fil traversant des péripéties plus ou moins drôles plus ou moins graves qui tente d'aller au bout du projet de film de Juan, le réalisateur. Et Gabriel fuit sa Mariane qui devient sa Pénélope.

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En jouant, en écrivant. Molière & Cie: Molière & ..

C’est profond, bien vu, éprouvé par des années de lectures, d’adaptations, d’interprétations. C’est la singularité de ce comédien intelligent pour ne pas dire intellectuel.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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En jouant, en écrivant. Molière & Cie: Molière & ..



Denis Podalydes m’est toujours apparu comme un acteur rare. Je l’ai découvert au cinéma où il traîne son étrangeté de rôle en rôle avec cette légère inquiétude comique. Rare aussi car si les rôles se proposent à lui au cinéma, c’est au théâtre qu’il a décidé de consacrer sa vie. Par amour. Par sacerdoce. Par respect et engagement pour la comédie française, la maison de Molière dont il détaille dans ce merveilleux livre sa relation.



Denis Podalydes n’est pas un artiste, c’est un très grand artisan.

Un artisan qui remet chaque jour son métier sur l’ouvrage, qui polit le diamant du texte pour le faire briller de toutes les facettes de ce qu’il a à nous révéler de l’humaine nature.

Et l’on découvre tout au long de ces pages magnifiques, la simplicité et la singularité de sa passion sans cesse renouvelée pour le grand auteur qui n’est pas un classique, mais un éternel.

Et on le comprend mieux ce monsieur Poquelin à travers les yeux et le cœur de Monsieur Podalydes qui évite parfaitement l’écueil de se mettre en avant tandis qu’il ne cesse de chercher humblement et sans cesse, sachant pertinemment que face à Molière, il n’y aura jamais de version définitive, peu importe les génies qui se frotteront à lui.



Pages magnifiques également quand il admire les écrits des anciens, Jouvet, Copeau, Vincent et presque encore plus belles quand il parle des actrices et acteurs dont il tombe théâtralement amoureux quand Molière apparaît à travers eux.

Car ce sont eux qui continuent à le faire vivre.



Je n’avais jamais lu de paroles de comédien sur son métier et je dois dire que je suis tombé avec chance sur ce livre qui transpire l’amour et donne envie de retourner au théâtre chercher cette émotion qui n’est disponible nulle part ailleurs.



Molière est toujours nouveau.

Podalydes l’a compris et nous le transmet merveilleusement



«Se confronter aux pièces du passé, c’est un peu se forcer à parler d’autre chose que de soi-même, à l’heure où chacun tend à se refermer sur sa propre biographie.»
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En jouant, en écrivant. Molière & Cie: Molière & ..

Denis Podalydès raconte sa vie de couple avec un homme mort il y a trois cent cinquante ans.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Célidan disparu

J’aime bien les Podalydes… les autobiographies mais pas celle -ci, je trouve Denis Podalydes trop centré sur sa personne. Dommage c’est un homme intelligent certes, mais ça ne suffit pas…manque de simplicité… pas trop d’anecdotes extérieures à lui-même…



Je suis effectivement très déçue…

Mais je n’ai pas non plus une grande culture du monde du théâtre… les vrais connaisseurs feront bien la distinction… il s’adresse effectivement à un public érudit…
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Fuir Pénélope

Alors qu'il peine péniblement à obtenir son permis de conduire

alors que Marianne vient de le quitter et qu'il est éploré

Gabriel est sollicité par un réalisateur grec qui lui propose le premier rôle dans le film qu'il est en train de monter.

Et c'est le début de la grande aventure, de la Grèce à l'Espagne, en passant par l''Italie, il découvre tout de la réalisation d'un film, et on participe comme si on y était.

Dans « Les nuits d'amour sont transparentes », l'auteur nous ouvrait les coulisses du théâtre.

Dans « Fuir Pénélope » », il nous ouvre celles du cinéma.

Et c'est ma foi très intéressant.

Je découvre de plus en plus Denis Podalydès.

Je ne connaissais de lui que l'acteur.

Dans ses livres il se découvre et nous fait partager ses passions.

De plus, c'est bien écrit.
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Célidan disparu

Le titre énigmatique attire. En fait, Célidan est un personnage d'une pièce peu jouée de Corneille (la Veuve). Denis Podalydès doit en jouer le rôle et... il y a un coup de théâtre imprévu pour notre acteur, en herbe à l'époque.

La couverture bleue du livre publié au Mercure de France me semblait prometteuse. Mais il est vrai que le nom de Denis Podalydès, acteur de cinéma et à la Comédie Française, sert de caution pour promouvoir des films "populaires" plus ou moins réussis, ce que l'auteur reconnaît lui-même.

Les anecdotes narrées, dans un style correct sans plus, ne sont pas toutes intéressantes.

L'homme semble un peu introverti, torturé. Il nous raconte sa jeunesse, sa famille, ses difficultés relationnelles avec les femmes. Beaucoup de noms propres dans le milieu du théâtre, du cinéma où l'on découvre des coulisses qui n'enchantent pas forcément.

Après tout, l'acteur reste un humain assez ordinaire. Mais moi, naïve que je suis , je pensais que cette lecture me ferait voler au-dessus d'une scène de théâtre moins prosaïque.
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Les nuits d'amour sont transparentes - Pend..

Je ne suis pas experte en théâtre, pas très fan non plus.

Je n'y suis allée que quelquefois, pas toujours concluantes.

Mais après avoir lu ce livre, je regrette de ne pas avoir vu La nuit des rois, pièce de Shakespeare mise en scène par Thomas Ostermeier et jouée entre autres par Denis Podalydès.

D'une plume claire et précise, il nous fait entrer dans les coulisses, des premières répétitions à la première représentation.

Les détails pullulent, tant matériels qu'humains.

Peur-être un peu trop pour moi, mais les amateurs de théâtre doivent se régaler à la lecture de ce livre.

C'est vraiment d'une grande richesse.

Du coup je me rends compte de la complexité d'une mise en scène et du jeu des acteurs.

Quel travail en amont avant que ne soit présenté au spectateur une œuvre quelle qu'elle soit..

On voit l'investissement, le bonheur, la fierté que cette pièce a représenté pour l'auteur.

On voit aussi tout l'admiration qu'il porte à Thomas Ostermeier.
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Célidan disparu

Une autobiographie écrite avec le recul des années explique l’acteur d’aujourd’hui.



Côté famille : jeunesse versaillaise / Sa grand-mère libraire et sa mère pour son amour des mots / La foi / L’armée / Vacances en Bretagne / Ses idées sur Badinter, de la peine de mort, sur des causes politiques de gauche / Sa fratrie / Relation difficile avec son père pied-noir, de droite / Son service militaire (à ne pas manquer : follement épique) / Le divorce des parents / Ses amours avec Céline et Valérie.



Côté théâtre : début Hernani / Jean Marais / acteur / metteur EN scène / Comédie Française.



MON AVIS

L’acteur Denis Podalydès cache bien son jeu, car outre la comédie, il œuvre aussi dans l’écriture. Avouons que ses études littéraires à Hypokhâgne le prédisposent à l’exercice, il n’en est plus à un coup d’essai avec plusieurs livres à son actif. Voici un artiste aux multiples visages qui tient son succès en se faisant remarquer par les rôles qu’il incarne à merveille. De son style très agréable à lire, il se raconte à travers ses racines, ses amours, et dans une autre mesure, donne corps à des personnages fictifs de théâtre.



À la ville…

Je m’intéresse à la carrière cinématographique de Denis depuis ses premiers tournages avec son frère Bruno avec « Versailles Rive-Gauche ». Alors, quand j’ai trouvé sa biographie au hasard des rayons de la librairie, cela m’offrait donc l’occasion de mieux le connaître. Il déroule ses souvenirs de manière chronologique. Ses tragédies et anecdotes privées (ne manquez pas ses trois jours à l’armée !), familiales et professionnelles sont passées au crible, sans oublier sa relation privilégiée avec Bruno. En abordant avec sa pudeur habituelle ses réflexions sur divers thèmes, l’auteur confie tout un pan de sa vie intime et personnelle. Fidèle à son image sur les écrans, il livre sa vérité sans panache et avec recul.



… à la scène

Mais côté théâtre, D. Podalydès se remémore avec modestie ses déconvenues, à commencer par ses premiers engagements. Ainsi, avec ses déboires détaillés sur son principal rôle de la pièce d’Hernani, on relit par la même occasion la tragédie de Racine. Puis arrivent des satisfactions, le fruit de beaucoup de travail. Elles se révéleront d’ailleurs avec Celidan (un personnage de Corneille pour ceux qui l’ignorent).



Il décline aussi son cheminement professionnel, notamment jusqu’à la Comédie-Française. Ce que j’apprécie chez lui, c’est son apparence de anti-héros dans les comédies. Avec son incertitude naturelle, son allure préoccupée et son apparence sérieuse finalement, il fait sourire ou rire malgré lui. Ou du moins, c’est ce que son jeu laisse penser au spectateur. La feinte du comédien : avoir l’air de ne rien faire.



Si l’acteur vous plait, je vous recommande la plume fluide et érudite de l’écrivain. Son écriture aisée à rendre vivants les personnages suscitera l’envie de relire les pièces classiques. Mon seul regret est que ses prestations ne s’adressent qu’à une certaine classe intellectuelle… qui se limite à un parisianisme parisien.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Célidan disparu

Denis Podalydès dévoile en cinq parties des souvenirs de sa vie. Écrit de ci de là, à la lumière d'un évènement, il se rappelle des choses qui ont marquées finalement son caractère.

À la fois angoissé et peu sur de lui , aujourd'hui il accepte mieux qui il est devenu.

Parfois très cocasse, ce texte nous livre un personnage fragile, attachant et sincère.
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Célidan disparu

Je n'aurais sûrement pas lu Célidan disparu s'il ne m'avait été offert et ce fut une jolie découverte.

C'est une expérience intéressante que de lire un livre écrit par un acteur dont on connaît parfaitement la voix et de se laisser guider, bercer, étreindre par le flux des souvenirs et moments de vie. le plaisir de la lecture est comme augmenté, voire décuplé par le son qui nous vient à l'oreille.

Elle est particulière, cette voix, dont il a fait son instrument de travail, et qu'il sait magnifiquement traduire en mots sur la page. Chaude, douce, enveloppante, mais aussi plus fluette, légère, presque cassante, distante, et surtout ironique. On en retrouve les variations, les intonations, dans ses écrits.

De quoi nous parle-t-il ? De son enfance versaillaise dans une famille de quatre garçons qui se suivent par paires, auprès de sa grand-mère qui tient la plus grande et célèbre librairie de la ville, de ses parents désunis, des vacances en Bretagne et à Oléron, de son frère Bruno, le plus proche, avec lequel il partage les aventures du quotidien, de son petit frère Eric, suicidé, dont il porte en lui le désespoir.

Il nous fait partager son amour des livres, de la littérature, de la langue, des langues car, enfant, il en invente une, inversant les lettres des mots, une langue-monde qui le ravit mais le coupe des autres.

Il raconte ses débuts hésitants dans la profession, son manque de confiance en lui, ses doutes, ses échecs, ses fragilités. Il ressemble ainsi aux personnages qu'il incarne, des hommes sensibles, timides, un peu rêveurs et décalés.

Il rend hommage à quelques grandes figures de la scène théâtrale et cinématographique, et les pages qu'il consacre à Maurice Pialat sont parmi les plus déchirantes.

Denis Podalydès parle de lui simplement, honnêtement, avec humilité, et c'est ce qui fait le charme de ce livre émouvant qui nous fait parcourir les grands jalons de sa carrière.
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Célidan disparu

Le public connaît son théâtre, son cinéma. Celui qui incarne en ce moment le roi Lear à la Comédie-Française est aussi un écrivain virtuose. Son nouveau récit est personnel mais généreux : il y évoque avant tout son amour fou de la littérature.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Célidan disparu

Et si vous vouliez inventer votre propre langue, avec vos propres mots et votre propre accent ? Tâche ardue que l’acteur, metteur en scène et écrivain Denis Podalydes entreprend à l’adolescence. Bien sûr on peut inventer n’importe quelle langue surtout quand on possède une imagination aussi débordante que celle de Denis , sauf que si on n’a pas d’interlocuteur votre langue sert à que dalle 😁! Et c’est ce qui finalement arrive à Denis qui se retrouve bien seul dans sa langue impossible 😊.



Dans ce livre autobiographique où il livre ses lubies, fantasmes, rêves et autres secrets de son personnage complexe , comme nous tous 😊, Podalydés semble avec ses propres termes « se monter constamment le bourrichon », expression qu’il qualifie des plus sympathiques, bien qu’elle le ridiculise volontiers. De magnifiques passages éclairent une enfance heureuse mais avec un fond d’angoisse permanent, comme la veillée du retour des parents partis en ville dîner ou la relation à la foi , une énergie qu’il n’a pas, et une énergie dont il doute fort vu qu’aussi sa Mamie fervente croyante fait disparaître Dieu de son existence vers la fin de sa vie, comme s’il n’avait jamais tenu la moindre place. La Mamie c’est Odette Ruat , dite Minnie, propriétaire de La Librairie Ruat , et qui lui enseignera celle qui deviendra sa seule religion , La Littérature 😊 !

Les anecdotes ne manquent pas de croustillant aussi par la suite, à l’adolescence, à la jeunesse…. et à la maturité. Le passage à l’hôpital psychiatrique où il se retrouve en voulant se faire réformer est particulièrement hilarant, vu que la situation au fond parti d’une banale demande, à cause d’un détail de hasard , bascule dans un piège qui se referme sur lui…. Quand à Celidan, il sera le personnage qui scellera définitivement son destin d’acteur , « Célidan est le nom de cet acteur heureux, de cet homme heureux d’être acteur. Je le suis toujours . » Quelle chance n’est-ce-pas ? Quand à la mise en scène, oh là là , là aussi grandiose aventure qui débute avec « le projet qui sent la merde »😁!

Podalydes est non seulement un excellent acteur et metteur en scène, mais aussi un superbe conteur dont l’humour cynique me plait particulièrement, «  Je joue merveilleusement le rôle du jeune homme intelligent, quand je ne suis que malin comme un singe et incorrigiblement limité ». C’est son troisième livre que je viens de lire, et encore une fois je me suis régalée avec ce personnage engoncé dans son étrange métier d’acteur 😁!



« Si on m’attache les jambes, je continuerai à faire du théâtre avec mes bras, si on m’attache les bras, je continuerai avec mes mains, si on m’attache les mains, je continuerai avec ma langue, si on me coupe la langue, je continuerai avec la tête, les yeux, un seul œil, je continuerai. »

Giorgio Strehler
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Célidan disparu

Denis Podalydès nous livre beaucoup de lui. Beaucoup, et avec une incroyable générosité parce qu’en filigrane, on peut peut-être aussi y voir une volonté de transmission…
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Les nuits d'amour sont transparentes - Pend..

Cette immersion dans la genèse de la création théâtrale m'a emballé alors que les planches m'indiffèrent en général. Je n'aurais jamais imaginé quelle somme de travail, d'engagement, de risque, représente un rôle au théâtre. Denis Podalydès nous raconte cela avec légèreté, enthousiasme et érudition (cfr les notes explicatives sur le jargon de la scène). Il mêle journal de répétition et carnet intime, les thèmes de la pièce résonant avec les souvenirs d'une existence bien remplie, à la ville, côté cour et jardin et au cinéma.

Si l'exégèse de chaque réplique lors de la lecture préalable du texte noie un peu le lecteur, celui-ci apprend énormément sur les exigences du metteur en scène, d'ailleurs secondé par un conseiller littéraire. Les demandes dépassent la technique, invitant l'acteur donner une livre de chair, c'est-à-dire, à puiser dans la part sombre de son être pour donner corps au personnage attribué. L'acteur doit également porter la dominante du personnage, à savoir son secret, une chose qu'il devra protéger, garder pour soi.

C'est passionnant, décrit avec élégance et précision, jusque dans les ressentis éprouvés par l'auteur au contact du texte et de ses partenaires. Au fil des jours, apparaît une communauté d'esprit, la conscience d'un travail collectif, levain de ce que sera la représentation.

J'ai rarement lu un témoignage aussi prenant et vibrant pendant cette que Nuit des rois dont j'ignorais la trame et les enjeux.








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Voix Off

J’aime énormément Dénis Podalydes en tant qu’acteur, comédien, metteur en scène. Et j’aime le travail qu’il réalise avec son frère Bruno. Je le tiens pour quelqu’un d’intelligent, de drôle et de sincère outre des talents. J’avais entendu dire qu’il était très bon auteur. Et en effet, même si la construction de ce livre qui n’est pas un roman est déroutante, que le fil conducteur en est le souvenir des voix, on finit par être passionnée et par se laisser happer. Je l’ai dévoré presque comme si il tendait les ficelles d’une intrigue palpitante alors que pas du tout. Quelle finesse, sensibilité, érudition, pudeur tout en se dévoilant. Belle lecture qui confirme la haute estime que je porte à ce Monsieur
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Les nuits d'amour sont transparentes - Pend..

Les fans de théâtre se retrouveront avec cette autopsie d'une pièce de Shakespeare "La nuit des rois" par l'un de ses acteurs. Podalydès nous fait passer de l'autre côté du rideau rouge de la scène de la Comédie française. Il raconte, décrit, dépèce les étapes qui permettent au texte de passer de l'écrit au jeu de scène. Podalydès nous épargne les affres de l'acteur pour concentrer son récit sur le travail collectif, l'intensité du "jouer ensemble". C'est surprenant , pédagogique, jamais ennuyeux, porté par une écriture véritablement littéraire.
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