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Citations de Dominique Douay (33)


Les naines brunes sont des sortes d’étoiles ratées : elles ont une masse trop faible pour démarrer ou maintenir les réactions de fusion nucléaire qui ont lieu dans les vraies étoiles. A fortiori, il serait impossible de se mettre en orbite autour de l’une d’elles.
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En arrêtant le temps, je rompais avec l'ordre naturel des choses, et cette rupture en impliquait bien d'autres
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Pour une fois je dominais entièrement la situation, pour une fois je ne me sentais pas obligé de me préoccuper avant tout du plaisir de l'autre. Pour une fois, je ne me sentais pas culpabilisé dès les premières caresses par la certitude de l'échec.
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Le Moindre échec, et j'ai l'impression d'avoir tout raté.
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Chemin faisant, une constatation s'impose à moi. En refusant à la fois le récit pour éviter le piège de la chronologie et le journal pour conserver la possibilité de choisir entre l'essentiel et le contingent, ce témoignage obéit à une autre logique, celle des associations d'idées. Etant le seul à pouvoir remarquer cet enchaînement, j'aurais pu m'épargner cet aveu, mais je pense le devoir à d'éventuels lecteurs.
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Non, tout le monde n’est pas contre moi. Je ne suis pas paranoïaque, enfin, pas plus que n’importe qui. C’est ici que tout le monde est contre moi. Au-dehors, personne n’est contre moi : tout le monde m’ignore. C’est pire, je trouve. Même si je suis maintenant le principal artisan de cette indifférence.
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Hier, je m'appelais Léo le Lion et j'avais trente-trois ans.
Aujourd'hui - aujourd'hui, j'en ai encore trente-trois, et je m'appelle toujours Léo le Lion. Étrange, non ? (page 9)
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Il se colla contre elle, frotta son bas-ventre contre ses fesses, saisit son sexe raidi afin de le guider.
Mais quelque chose –quelqu’un- bougeait, à l’autre bout de la pièce. L’un des fantômes habituels. Toujours là pour essayer de le faire débander, ceux-là.
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Ursula est couchée en travers du lit et ce n’est pas son visage qu’il voit, mais la grande baie placée derrière elle, tout ça à cause d’un rayon de soleil qui attire son regard comme un aimant.
Il est donc encore en elle lorsque cela se produit. Comme une aspiration exercée sur son sexe soudain rabougri. Une aspiration si puissante qu’il se sent se vider en elle. Toute sa substance jaillit par cet appendice prisonnier d’un autre corps. Il se retourne, s’engouffre tout entier dans le ventre de la jeune femme…
S’ensuit une course effrénée à l’intérieur d’Ursula, comme une rame de métro privée de conducteur et de freins. Sans doute exagérément triviale, cette métaphore s’impose immédiatement. Pour lui, il ne s’agit d’ailleurs pas d’une métaphore, mais de la réalité. […]
Et puis tout s’arrête. A cause d’un truc moche, mais alors vraiment moche. Hideux. Niché au creux de ce corps dans lequel il vient de pénétrer. Si moche, si hideux… Il désire une seule chose : que cette horreur disparaisse. Toutes ses forces sont mobilisées dans cet unique but.
Et l’horreur disparaît.
Il se trouve de nouveau emporté par un puissant courant, en sens contraire. Cette fois, il n’est plus aspiré mais expulsé. Il réintègre son enveloppe corporelle. […]
Une maladie, se dit-il. C’est cela, oui, une maladie. Par la seule force de ma volonté, j’ai réussi à faire disparaître une maladie. Je t’ai guérie, Ursula, et toi, tu ignorais que tu étais malade.
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Allons, Très-Haut, vous l’imaginez bien, construire le cours d’une vie à partir de rien, falsifier de vieux registres poussiéreux ou rajouter quelques anecdotes aux souvenirs d’une poignée d’humains, tout ceci n’est qu’un jeu pour celui qui conserve dans le vif de sa chair la mémoire de toutes les Terre qui composent la Protée…
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Le sida, bien sûr. Sortez couverts : en fin de compte, Gabriel préfère la poésie de son vieux colonial éthylique aux slogans scientifiquement élaborés par des officines publicitaires grassement rétribuées. Ses collègues du contrôle financier sont loin de s’en douter, le latex dont tout un chacun est tenu de se munir lorsqu’il part pour l’Afrique ne lui a jamais servi.
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J’adore la viande froide. Et quoi de mieux qu’un film plastique, question hygiène ?
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Des flics, il y en avait aussi sur les quais. Mais pas dans le Mistral, ou alors des flics en civil. Je m'installai dans un compartiment vide et fis repartir le temps - mais en conservant le briquet en main afin d'être sûr de pouvoir réagir immédiatement en cas de danger.
Mais j'avais tort de m'inquiéter : le convoi s'ébranla à l'heure prévue. Le Mistral est un train d'hommes d'affaires. Et les hommes d'affaires, selon les instructions que la police avait reçues, étaient censés être au-dessus de tout soupçon.
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