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Critiques de Dominique Lapierre (291)
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Ô Jérusalem

Pas la peine de faire compliqué

Si vous voulez comprendre un peu le conflit israélo palestinien et la géopolitique de la région , ce livre est indispensable

Vous apprendrez tout sur la création de l État d’ Israël et sur l’histoire de la Palestine

Il est bien écrit , parfaitement documenté et se lit comme un polar historique

Lu il y a 40 ans , je m’en souviens parfaitement bien

A découvrir pour les plus jeunes

Un très grand récit
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Le cinquième cavalier

Livre datant de 1980 incroyablement d'actualité !!!



Tout le monde connait les quatre cavaliers de l'apocalypse ( Athos ,Porthos , Aramis et d'Artagnan - ah , on me dit qu'il y a confusion , c'est possible...) , Collins et Lapierre viennent ici agrandir la famille en nous en proposant un 5e : le terrorisme !

Trois terroristes palestiniens (freres et soeur) oeuvrant pour le compte de Kadhafi parviennent a dissimuler une bombe h en plein coeur de New-York . Le maire dispose desormais de 36h pour convaincre les Israeliens de rendre leurs terres aux Palestiniens sous peine de voir sa ville rayée purement et simplement de la carte ! S'il echoue , boum , s'il fait evacuer , boum (je mets boum car je ne connais pas l'onomatopée d'une bombe nucleaire....) .



D'habitude , je suis assez réservé sur le genre politique-fiction qui a tendance a rapidement m'ennuyer mais là , mais là..qualifier ce bouquin de chef-d'oeuvre serait peut-etre excessif mais il est a mes yeux l'un des meilleurs qu'il m'est été donné de lire ! Tout d'abord , il convient de rendre grace aux auteurs pour la crédibilité de ce récit datant d'il y a plus de 30 ans et qui s'est révélé plus que plausible un certain 11 septembre.. Plus fort que 48 h chrono ( forcément , y a 12 h de moins..) .Chaque page vous fait ressentir l'incroyable travail en amont des deux acolytes ! Quatre ans et d'innombrables rencontres : ministres , psys , terroristes , espions..rien n'a été laissé au hasard et contribue a la fluidité du récit , a sa vraisemblance...

Autre acteur incontournable , la ville en elle-meme qui fait partie integrante de cette aventure au point d'en devenir une entité !

Un bouquin qui se devore plus qu'il ne se lit !!! Il instruit , il divertit , il met tout simplement dans le mille !!! Une fois ouvert , le compte a rebours est lancé et decroit au rythme de nos heures de sommeil perdues ! Je ne parlerai pas des differents personnages car ils sont plus au service de l'histoire que l'histoire elle-meme .



L e Cinquieme Cavalier : en piste !!!!
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Cette nuit la liberté

Retour de lecture sur "Cette nuit la liberté" un récit historique de Dominique Lapierre et Larry Collins, publié en 1975, qui raconte l'histoire de l'indépendance de l'Inde, de sa sortie de l'empire Britannique en 1947, jusqu'à l'assassinat de Gandhi l'année d'après. Ce livre m'a été offert il y a 32 ans par mon oncle, ce fut certainement une manière à lui de me parler de cette culture hindoue, qu'il connaissait très bien. Cette lecture a finalement été une fantastique découverte pour moi, même si elle a été très tardive. Cette page d'histoire, d'une densité incroyable, nous est racontée sous forme d'un roman, comme si nous y étions. C'est une fresque passionnante sur un pays fascinant, qui est d'une complexité extrême, totalement fragmenté entre ses maharadjah avec leurs harems, ses éléphants couverts d'or, ses provinces, ses castes, sa misère, sa corruption, sa surpopulation, ses coutumes et ses religions dont l'islam, l'hindouisme, le sikhisme, le bouddhisme et encore bien d'autres. On assiste à toutes les étapes du processus de décolonisation, impulsé par les anglais eux-mêmes. On comprend vite que même si le retrait des colonisateurs s'est fait pacifiquement, cette décolonisation et la fin de cette histoire commune longue de plus de 3 siècles, ne pouvait que très mal se passer. Avec la partition du pays qu'elle a entraîné entre l'Inde et le Pakistan, la situation a rapidement sombré dans la pire des horreurs avec toutes ces religions impliquées. Les auteurs nous décrivent avant tout, la fin d'un monde, celui de cet empire britannique des Indes, le monde de Kipling. On suit de nombreux personnages historiques de cette époque, Nehru, Patel, Ali Jinnah et tout particulièrement Lord Mountbatten et Gandhi qui furent les principaux acteurs de cette décolonisation. On apprend ainsi énormément de choses sur eux, leur rôle et implication, et on ne peut être qu'admiratif et impressionné par ce personnage de Gandhi, cet extra-terrestre qui affronta le barbarisme le plus immonde, issu de ces luttes de religions, par une approche uniquement basée sur la non violence. Un personnage unique dans l'histoire de l'humanité, que Mountbatten lui-même mettait au niveau de Jésus ou Bouddha, à la différence près, que pour Gandhi on est sûr qu'il a existé. Ce livre est une véritable plongée dans cette culture, dans ce pays fantastique, d'une richesse et d'une diversité inouïe, truffé de magnifiques palaces. Le Taj Mahal n'étant qu'un palais parmi une multitude d'autres. Le contexte géopolitique est parfaitement bien expliqué, et on comprend tout sur l'histoire de ce pays et l'origine des tensions qui subsistent encore aujourd'hui entre la Pakistan et l'Inde, notamment concernant le Panjab ou le Cachemire. C'est un livre qui se lit très facilement, très instructif, pour peu qu'on s'intéresse un minimum à ce pays, à cette culture. Le tout est très accessible, c'est raconté comme un polar, on est littéralement capté par l'histoire de cette indépendance, les auteurs réussissent l'exploit de raconter tout cela avec un véritable suspens. C'est extrêmement bien documenté, très complet, tout y est jusqu'au moindre détail, un gros travail documentaire digne d'un orfèvre. Mon oncle, qui était aussi mon parrain, n'est plus là pour que je puisse le remercier. Ce cadeau qui était probablement le dernier qu'il m'ait fait, est un condensé d'intelligence et d'humanité, une leçon d'abnégation, de tolérance et un magnifique cadeau d'un parrain à son filleul. J'ai pris plus de 30 ans à m'en rendre compte.

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Cette nuit la liberté

Une longue page de l’histoire indienne qui se lit comme un roman. Cette façon de raconter, ménageant une place importante à des personnages secondaires mais représentatifs, à des descriptions des lieux et de l’ambiance, à l’humanité des hommes politiques, présente l’avantage d’être très vivante. Ce n’est pas seulement un chapitre d’un livre d’histoire, mais une aventure passionnante que nous déroulent les auteurs sur la base d’une documentation sérieuse. Que demander de plus?
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Un arc-en-ciel dans la nuit

Ce n'est pas un livre d'Histoire mais un récit qui nous entraîne à la suite des hommes et des femmes, célèbres ou anonymes, blancs ou noirs, européens ou africains, qui dans le sang et les larmes ont donné le jour à cette Afrique du Sud aujourd'hui devenue la " Nation arc-en-ciel ". Un roman passionnant et plein d'espoir qui retrace l'avènement de l'apartheid, mais qui est avant tout un hymne à la liberté.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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New York brûle-t-il ?

S’agit-il d’un roman, d’un thriller, d’un essai, de docu-fiction ? Le choix est difficile et il me semble que d’autres lecteurs aient eu également quelques difficultés à classer ce livre.

Lapierre et Collins nous ont peut-être trop habitué à des recherches documentées (« Ou tu porteras mon deuil » par exemple.) sur des évènements avérés, alors qu’ici on est heureusement en pleine fiction.

Bien que la lecture en 2016 de cet ouvrage écrit en 2004 prenne une signification toute particulière, on ne peut qu’être tenté d’ajouter l’adjectif « prémonitoire » à cette histoire.



Après la tragédie du 11 septembre, des terroristes cachent une bombe atomique au cœur de New York, exigeant du président américain qu’il oblige les Israéliens à quitter les colonies des territoires arabes occupés.

Une course va donc se déclencher pour tenter de trouver cette bombe et la neutraliser.

Les personnages sont réels et la situation est inventée ; c’est ce qui est troublant. On croisera donc dans leur rôle et avec leur caractère propre : Candoleeza Rice, G Bush, Colin Powel, Dick Cheney, Ariel Sharon, dans une histoire qu’ils n’ont pas exactement vécue.

Il faut prendre ce livre pour ce qu’il est : un roman dans lequel, par définition tout est romancé...

Mais le scénario, bien que l’on ne puisse pas vérifier de sources, ne laisse pas indifférent, surtout au regard de l’actualité de ces derniers mois. Il nous plonge dans un monde que nous soupçonnons de plus en plus et dont nous pouvons malheureusement constater les effets dans nos journaux.



Ce roman peut aider à éclairer certaines situations et surtout certains cheminements psychologiques et politiques qui nous semblent parfois obscurs.

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Un arc-en-ciel dans la nuit

Avec "Un arc-en-ciel dans la nuit", Dominique Lapierre retrace l'histoire de la nation sud-africaine, de l'arrivée des colons jusqu'à l'autonomie. Une formidable épopée racontée dans un style qui permet de dévorer ce récit et de s'instruire intelligemment. Bien sûr, la partie relative à l'histoire de "Madiba" (Nelson Mandela) est la plus développée car l'Homme était en soi une figure emblématique de la libération des Sud-Africains sinon une légende vivante ...

On ne reste pas insensible aux charmes de ce pays, à ses atouts, longtemps spoliés par les colons, tout comme le simulacre de démocratie, mais surtout la ségrégation raciale qui y était instaurée et dont la fin n'est pas si ancienne que çà. J'ai été ému par ce récit poignant, qui m'a permis de voyager dans ce beau pays qu'est l'Afrique du Sud mais aussi de découvrir un Nelson Mandela sous d'autres facettes.
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Paris brûle- t-il ?

Dans mon esprit, une fois le débarquement de Normandie réussi, la guerre s’était plus ou moins terminée, les troupes allemandes se contentant de reculer pendant que les Alliés s’avançaient. Petit à petit, je découvre les chapitres manquants, et avec ce livre, la libération de Paris.



Le sort de la capitale française aurait pu être tragique. Hitler ne voulait la perdre à aucun prix, et avait fait miner l’entièreté de la ville. L’officier allemand chargé de lancer les explosions a tergiversé autant qu’il ne pouvait, comprenant que tout était déjà perdu et ne voulant pas commettre un carnage inutile. Reportant les explosions, reportant les raids d’aviation qui devait recouvrir Paris d’un tapis de bombes, allant même jusqu’à envoyer des messages aux Alliés leur demandant d’arriver plus vite, avant que les renforts n’arrivent : il pourrait ainsi déposer les armes dans l’honneur, après une résistance symbolique.



Et pourtant, les Américains ne la voulaient pas spécialement, cette capitale : il fallait éviter de se laisser piéger dans des combats de rue interminable, et surtout ne pas avoir un million et demi de bouches à nourrir, alors que le ravitaillement des troupes était déjà plus que limite. Et en sous-main, les partisans de De Gaulle et les communistes cherchaient à placer leurs pions : la libération d’accord, mais à condition que ça soit leur propre camp qui gouverne la France après.



Le livre n’est toutefois pas un livre de « grande » Histoire. Plutôt que de voir la situation du point de vue de quelques chefs, on aura plutôt une foule d’anecdotes, parfois comiques, parfois tragiques : des petits gestes chevaleresques sortis de nulle part, des actes de vengeance inutiles, des retournements de veste désespérés, des balles perdues qui viennent faucher des retrouvailles familiales tant attendues à quelques heures de la fin des combats, …



Ce livre provoque beaucoup d’émotions, et laisse une impression étrange que l’Histoire des livres n’existe finalement pas, que des milliers de destins s’entrechoquent dans un chaos total, et que l’avenir d’un grand homme tient moins à ses propres idées qu’à un petit soldat qui se retient de tirer au dernier moment en pensant au plaisir de revoir sa femme et ses enfants bientôt.
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Le cinquième cavalier



36 heures... C'est le temps qu'il reste au Président des Etats-Unis pour rendre la Palestine à la Lybie ou pour désamorcer une bombe H planquée quelque part dans New-york. 36 heures de négociations, de stress, de mensonges, de courses poursuites, d'enquêtes, de panique... avant que n'explose la Grosse Pomme.



Au moment de sa rédaction, ce roman relevait de l'anticipation. Pour le lecteur d'aujourd'hui, qui a vu les tours jumelles s'effondrer, c'est hyper réaliste. D'ailleurs, les auteurs ont tant documenté leurs propos qu'on oscille entre le roman et le documentaire. Ce choix stylistique fait de ce roman une brique qu'on lit sans la frénésie qu'on pourrait attendre du sujet. Pourtant, on a tous les ingrédients d'un page turner: une intrigue très resserrée dans le temps, des chapitres courts, de l'action à chaque phrase, un suspense quasi insoutenable vu l'enjeu.... Mais les auteurs prennent le temps, malgré tout, de tout contextualiser, de tout expliquer pour approcher au plus près d'une réalité qui aurait pu être. Le lecteur peut même suivre les stratégies successives sur des plans de New-York et la carte du bassin méditerranéen. Même les personnages sont criant de réalisme, les fictifs comme les réels.



Ce roman était passionnant, très clair dans ses explications et vraiment bien écrit. Et là où les lecteurs de la première heure ont peut-être cru lire une fiction entre la SF d'anticipation et le récit catastrophe, les lecteurs d'aujourd'hui devront régulièrement se rappeler qu'ils ne lisent qu'un roman.
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...ou tu porteras mon deuil

Pour les amoureux de l’Espagne, pour les aficionados de la corrida, voici un roman in-con-tour-nable qui au travers de la dernière corrida du célèbre El Cordobès, retrace l’histoire douloureuse de la guerre civile espagnole.

De 1936 aux lendemains de la dictature de Franco, voici le récit passionnant et incroyable d’un misérable gamin andalou devenu une idole des arènes à force de courage et de volonté.

Le tandem Larry Collins et Dominique Lapierre a produit plusieurs chefs-d’œuvres dont « Cette nuit la liberté », « Paris brûle-t-il ? », « Ô Jérusalem » ou « Le cinquième cavalier ». « Où tu porteras mon deuil » est probablement le plus émouvant : 600 pages pendant lesquelles on vibre avec Manuel Benitez. Tiens, d'ailleurs, je vais le relire !

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Cette nuit la liberté

Une fois de plus je termine un ouvrage de Dominique Lapierre complétement conquise.



Cette nuit la liberté raconte l'épopée qu'a été la conquête de l'indépendance pour cette Inde colonisée par les Anglais.



L'année 1600 marqua le commencement de l'Empire des Indes, avec l'arrivée du premier anglais. En 1773, les Indes passent sous le contrôle direct de la Couronne britannique. Suivent alors deux siècles de colonisation...jusqu'à cette année de 1947.

La première colonie britannique est alors une véritable poudrière, la marche vers l'indépendance apparait comme inéluctable et doit se faire rapidement afin de limiter l'explosion. Lord Mountbatten sera chargé du côté anglais, en sa qualité de vice-roi des Indes, de mener à bien cette mission, et de conduire les négociations avec ses homologues indiens: Gandhi, guide spirituel, vif défenseur d'une Inde unie, Nehru, représentant du Congrès et de l'Inde des Hindous, Jinnah représentant de la Ligue musulmane.

Sous la pression, l'indépendance de l'Inde sera négociée en quelques mois, avec pour résultat la Partition, cauchemar de Gandhi, qui voit la séparation du vaste empire en une Union indienne d'une part, et le Pakistan d'autre part. Obligation est alors faite aux Musulmans de l'Inde de rejoindre le Pakistan, et aux Hindous des régions pakistanaises de rejoindre l'Inde, ce qui causera un des exodes les plus importants de l'Histoire pour un seul pays, ainsi qu'une tragédie incomparable: les deux partis se livreront à des massacres sans précédents.

Jusqu'à sa mort le 30 janvier 1948, qui marque aussi le point culminant de cet affrontement, Gandhi tentera tout pour ramener son peuple à la raison.



Dominique Lapierre possède un grand talent pour pour sublimer l'Histoire. Il réussit à rendre chaque personnage, chaque acteur important, en donnant grâce aux détails et au anecdotes qui ne manquent de nous lier à eux.

En outre le récit est extrêmement bien documenté, ce qui nous permet d'acquérir de réelles connaissances sur cet épisode de l'Histoire, tout en nous divertissant: on découvre avec amusement la démesure de la vie des maharajas, on lit avec émotion ce qu'a été la grande Armée des Indes et l'histoire de son démantèlement, on partage les joies occasionnées par la Déclaration de l'Indépendance, on est pris par les témoignages poignant des situations absurdes qu'a créé cette Partition....en résumé, on s'ennuie jamais.

Le seul bémol que j'aurais à mettre, est peut être que j'ai senti parfois un trop de parti pris pour les Anglais, décrits comme de "bons" colonisateurs, ayant tout de même apporté la paix et la civilisation à cette région du monde, et ayant tout fait pour que cette décolonisation se fasse dans les meilleures conditions...



Vous aurez donc compris que je conseille vivement cette lecture, pour apprendre davantage sur ce pays magique qu'est l'Inde, tout en s'embarquant pour une aventure extraordinaire.
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Un arc-en-ciel dans la nuit

Un récit intéressant retraçant la colonisation et l'histoire de l'Afrique du Sud, mais surtout l'avènement de l'apartheid.

Je préfère cependant Dominique Lapierre lorsqu'il s'associe à Larry Collins pour ses récits...

On reconnait le coté très humaniste de Dominique Lapierre dans ce récit, en particulier lorsqu'il évoque l'orthophoniste Helen Lieberman ; j'ai cependant préféré, et de loin, le roman de James Michener , "L'Alliance", qui reprend l'histoire intégrale de l'Afrique du Sud, des origines à nos jours.

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La cité de la joie

Le 1er livre de Dominique Lapierre que j'ai lu il y très longtemps et qui m'a laissé un souvenir inoubliable. J'ai été bouleversée par cet aspect de l'Inde : misère, débrouille, maladie, mais aussi courage, fraternité, amour et espérance.

Après une telle expérience, je comprends que l'auteur et sa femme aient créé une association humanitaire pour venir en aide à ces déshérités.
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La cité de la joie

Voici encore un livre que j'ai lu et adoré au temps où internet n'existait pas. Et bien des années après, il reste en mémoire sa force, sa puissance vitale et l'immersion dans l'Inde des bidonvilles avec ses grandes misères, mais surtout ses espoirs encore plus grands et l'immense générosité de ceux qui venaient en aides aux plus démunis. Point de pathos ici. Juste une belle et lumineuse ode à l'amour universel. C'est un roman qui donne envie d'être encore plus gentil, compréhensif et attentif aux autres et de moins s’appesantir sur des petits maux sans importance.

Dominique Lapierre était très à la mode dans les années 80. C'était mérité, et ça l'est toujours.

L'écriture est nette et fluide, le récit rythmé et coloré.



Alors, faut-il le lire ? Oui. Je recommande en lieu et place ou en complément des livres sur le développement personnel positif. Vous serez encore plus heureux, sans pour autant vous regarder le nombril.
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La cité de la joie

Une véritable leçon de vie !



Ce roman nous raconte la vie d'un prêtre français Paul Lambert qui décide de tous quitter pour aller aider l'une des populations la plus pauvre du monde, dans les bidonvilles de Calcutta.

Ce qui est intéressant c'est que l'auteur pour écrire ce livre s'est immergé et à passé beaucoup de temps avec les différentes personnes qui y sont décrites.

J'ai aimé cette façon de présenter la réalité des choses qui parfois pouvait paraître horrible de nos yeux d'occidentale, mais qui sous les mots de l'auteur devenait simplement une réalité qu'il faut accepter comme normal.

C'est peut-être là qu'est la réussite du livre, l'auteur n'a pas chercher à faire une simple critique de la condition de vie de ces pauvres gens, mais s'est attaché à retranscrire la réalité sans la maquiller ou l’exagérer. Comme il le dit lui même "cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints." Si le prêtre Paul Lambert n'est pas très connu, le livre réserve un court passage sur la mère Térésa et l'aide qu'elle a aussi apporté.

Ce roman est le témoignage d'un courage sans limite de la population des bidonvilles, de ses personnes venues leur apporter toute l'aide possible, d'une volonté sans faille et d'une joie de vivre immuable.



J'ai trouvé la lecture agréable ce qui peut paraître surprenant vu le thème. Lorsque l'on tourne la dernière page et que l'on ferme le livre, au lieu de se morfondre sur la misère humaine, on retient qu'il faut toujours garder le sourire et continuer d'espérer.
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La cité de la joie

Le meilleur livre jamais lu. Celui que j'ai conseillé au plus grand nombre de personnes.

Un ami s'ennuyait dans les transports en commun, je lui ai mis le livre entre les mains et ce fut une révélation!

Beaucoup d'humilité dans ce récit. Nous décrivons l'Inde et sa cruauté, ses castes mais aussi l'entraide entre les peuples. A lire et à relire absolument.
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Plus grands que l'amour

Voici le premier livre de Dominique Lapierre que j'ai lu, et je n'ai pas été déçue.



J'ai en effet été happée par l'intrigue vraie de ces premiers "découvreurs" du virus du Sida.



Véritable page-turner avec pour toile de fond une course contre la montre pour que soit mis en corrélation une épidémie et son mode de transmission, ce roman-témoignage rappelle une des pages noires des années 80. Une page noire très longue.
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La cité de la joie

Inde fascinante et effroyable, envoutante et terrifiante ! Ce pays m'a toujours hypnotisée : de grandes traditions philosophiques et spirituelles y cotoient de grandes souffrances et de grandes violences...

Ce livre décrit la dégringolade dans l'échelle sociale d'une famille d'agriculteurs.

La pauvreté est choquante et ce récit a vraiment démangé ma tendance sauveuse, tout lâcher pour aller là-bas donner un coup de main, gigantesque envie d'agir . Oui mais par où commencerais-je ? Mon esprit de sauveuse se torture : je ne survivrais pas 2 semaines aux conditions de vie d'un slum, avec ma tite santé et mes soucis d insomnie, ma fragile constitution ne survivrait ni à la chaleur, ni à l'hygiène, ni aux maladies, ni aux épices masquant la nourriture avariée... Mon enthousiasme désespéré de sauveuse retombe à plat, comme un soufflé, au raz des paquerettes de mon quotidien d'occidentale surnourrie qui chiale parce que son appart n est pas assez grand ( ils seraient dans ce slum 92 à vivre sur la superficie que je partage en reine avec ma fille et mon chat, et non, non, je ne vis pas dans un palace, mais bien dans un 3 1/2 , un F2 quoi ) à raler parce que je n'arrive pas à ramasser les sous pour aller bronzer à Cuba pendant que eux pataugent dans la merde des égouts qui débordent, bouchés à cause de la pluie torrentielle des moussons...

Bref, je suis revenue de ma crise de sauveuse, ( charité bien ordonnée commence malgré tout par soi ...) mais tout cela pour dire que ce livre remet sérieusement en perspective nos tracas occidentaux, je le conseille à tous ceux qui traversent des moments de frustrations matérielles.

Pour ce qui est du style, n en attendre rien de plus que d'un article journalistique, à cela près que le ton emphatique ( la phrase " il s en souviendra toute sa vie" étant revenue à une dizaine de reprises minimum) m'a personnellement irritée, mais qu'importe, on ne lit pas ce genre de livres pour découvrir un nouveau genre littéraire, mais plutôt pour découvrir ce que des humains comme nous peuvent expérimenter sur cette planète.
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Il était minuit cinq à Bhopal

À lire absolument, pour voir se dérouler sous nos yeux, scrupuleusement documentée par les auteurs, l'histoire annoncée de la catastrophe enclenchée par la somme de l'arrogance des scientifiques et des capitalistes, qui croyaient pouvoir maîtriser des molécules au pouvoir de destruction inouï.

Le Sevin, pesticide miracle, avait comme composante le MIC, Isocyanate de méthyle, un gaz instable qui devait être gardé à une température de 0 degré et en tout temps protégé de toute contamination, à défaut de quoi il pouvait s'emballer, expandre, faire exploser son réservoir et se répandre dans l'air en se transformant, notamment, en cyanure gazeux. Devinez la suite, lorsque la belle usine de Sevin bâtie par Union Carbide à Bhopal en Inde s'est avérée non rentable, toutes les mesures de sécurité furent abandonnées et l'inévitable arriva. Des dizaines de milliers d'Indiens de Bhopal moururent de manière atroce ou survécurent de manière atroce au nuage délétère de cyanure qui traversa leur ville une nuit de décembre 1984. Évidemment, les plus pauvres furent les plus nombreux à être exposés. Un fait qui me fascine, c'est que la Union Carbide avait le même procédé à son usine américaine en Virginie de l'ouest, et stockait des quantités encore bien plus grandes de MIC, sans que les habitants à proximité aient l'information que cette odeur de chou bouilli typique du MIC représentait un danger si grand.



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Cette nuit la liberté

Grande fresque de Lapierre et Collins sur l'avènement de l'indépendance de l'Inde. Des personnages historiques qui sous leur plume revêtent toute leur dimension : Gandhi, "ce fakir à demi-nu" selon Churchill, Lord Mountbatten, Nehru, Jinnah le vainqueur du Pakistan, et tout ce peuple indien, ces maharanis et leurs privilèges, et, bien sûr l'espoir de ces 400 millions d'indiens.

Le livre est superbement documenté et se lit comme un roman. C'est certainement le moyen idéal de découvrir cette transition formidable survenue en 1947.
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La cité de la joie est en pleurs

J'ai commencé ma carrière littéraire très fort, à 18 ans, en payant mes 1000 premiers kilomètres, seulement ...?... nous étions alors en 1949

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