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Critiques de Dominique Lormier (73)
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Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

L'incompatibilité du christianisme avec le nazisme n'est plus à démontrer. Si ?

D'une part parce que la religion chrétienne prône le respect et la défense des plus faibles, d'autre part parce que le nazisme se base sur un paganisme qui réfute tout lien avec le christianisme (...Jésus était juif en plus !).



Bien avant la Seconde Guerre Mondiale, l'Eglise catholique a d'ailleurs condamné le nazisme (Encyclique Mit brennender Sorge rédigée en 1937 par le futur Pie XII, pour le pape Pie XI).



L'auteur, historien, brosse dans cet ouvrage le portrait de 27 chrétiens, certains connus, d'autres non, qui ont agit contre le nazisme, le plus souvent jusqu'à la mort. Étudiants, pasteurs, évêque, pères de famille, militaires, religieuse, jeunes filles, ils sont d'origines sociales et géographiques très variées.

Ces exemples sont édifiants, pour nous qui n'avons connu aucun conflit à notre porte. À admirer et à suivre !



Pour une critique parfaitement juste, j'ai eu plus de mal à suivre les vies des militaires, quand leurs actions sur le terrain sont décrites en détail, avec les noms des régiments, bataillons, sections et autres. Simple constat d'une non connaisseuse, qui n'enlève rien à la qualité de l'ouvrage !
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L'espionnage de 1940 à nos jours

Chère lectrice, Cher lecteur,



J’ai demandé de recevoir en service de presse L’espionnage de 1940 à nos jours; 23 portraits d’agents secrets qui ont changé le cours de l’histoire de Dominique Lormier. Pourquoi? Parce que j’aime bien l’Histoire et celles et ceux qui ont eu un impact dans le déroulement d’événements importants et qui ont changé la face du monde. De plus, je n’aurais même pas pu citer une espionne ou un espion ayant marqué le siècle dernier. Alors, je voulais en apprendre davantage sur ce sujet. Lire, c’est aussi s’informer. Aussi, j’ai toujours ressenti une fascination pour les espionnes et les espions. Jeune, je jouais à Where in the World Is Carmen Sandiego? Je crois bien que nous avions la première version du jeu à la maison. Mon père avait acheté le jeu et dans ce dernier, je faisais partie d’Interpol pour essayer de trouver Carmen Sandiego. Donc, je pense que mon attirance pour le domaine de l’espionnage remonte à cette période de ma vie. Qui sont ces femmes et ces hommes qui ont occupé des fonction d’espionne et d’espion? C’est ce que j’ai découvert dans le dernier livre de Dominique Lormier, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance.



L’espionnage de 1940 à nos jours ; 23 portraits d’agents secrets qui ont changé le cours de l’histoire



Dans ce livre, Dominique Lormier brosse le portrait extraordinaire de 23 agents qui ont changé le cours de l’histoire ou qui auraient pu le faire s’ils avaient été écoutés. Ainsi, j’ai appris qu’Hitler aurait pu être arrêté bien avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale grâce à Hans-Thilo Schmidt «l’espion allemand des services secrets français, qui aurait pu causer la perte du régime hitlérien dès 1940». (p.9) Grâce à la partie consacrée à son cas, j’ai pu comprendre ce qu’il avait tenté pour bloquer Hitler.



Ou encore, j’ai apprécié que l’auteur ne dresse pas seulement des portraits d’espion mais qu’il en présente aussi d’espionne. Je ne les connaissais pas. Je suis heureuse de lire à quel point durant la Deuxième Guerre mondiale, les espionnes ont fait preuve de courage et de détermination. Je peux désormais citer Alice, qui a suivi une formation d’espionne et elle n’était âgée que de 23 ans lorsqu’elle a fait partie de la Résistance. Je peux également penser, mais à une autre période, à la «Rousse» de Poutine, Anna Chapman.



Il y a aussi des espions qui ont sauvé la vie de plusieurs personnes et je mentionne Gilbert Renault car il a permis à la Confrérie Notre-Dame de devenir l’un des principaux réseaux de Renseignement durant la Deuxième Guerre mondiale. Ce réseau possédait une efficacité redoutable.



J’ai aussi appris que des espions ont travaillé du côté obscur comme ce Belge, Jacques Desoubris, qui a infiltré les plus hautes sphères françaises alors qu’il transmettait des informations aux nazis. Cet homme était un sans coeur dépourvu de compassion humaine.



En plus, l’auteur relève des figures plus près de notre siècle comme Ben-Laden et son fameux rapport publié en février 1998 «Le Front islamique mondial pour le djihab contre les juifs et les croisés» mentionnant :



«que c’est le devoir de tous les musulmans de tuer les citoyens américains, les juifs, qu’ils soient civils ou militaires, et leurs alliés partout dans le monde». (p. 144)



On connaît les terribles événements qui ont marqué notre monde et qui ont découlé d’Al-Qaïda.



Enfin, si vous avez envie de découvrir tout comme moi les espionnes et les espions qui ont changé le cours de l’histoire, n’hésitez pas à consulter ce livre. Le seul bémol, j’aurais aimé avoir des photos de chaque personne dont il est question dans ce livre lorsque c’est possible de la présenter. Je devais aller voir dans Internet pour me faire une idée de son apparence.



Le livre apparaît très accessible et il comporte des transitions efficaces aidant la lectrice ou le lecteur à tisser des liens entre les parties. En plus, l’auteur a très bien documenté son livre afin d’appuyer ses dires.



Aimez-vous ce type d’ouvrage? Avez-vous lu un titre de Dominique Lormier car il a publié plusieurs ouvrages au fil de sa carrière (une centaine)?

https://madamelit.ca/2023/03/19/madame-lit-lespionnage-de-1940-a-nos-jours-de-dominique-lormier/
Lien : https://madamelit.ca/2023/03..
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Comme des lions, tome 3 : Ces Français qui on..

Fin de la trilogie de « Comme des Lions » de Dominique Lormier aux éditions Ring.

6 juin 1944, c’est le débarquement de Normandie puis le 15 août de la même année, celui de Provence. Ces deux évènements n’auraient pas été possible sans ces hommes et ces femmes, qui pour certains et certaines, au péril de leur vie ont désorganisé la machine de guerre Allemande.

L’auteur, qui est l’un des meilleurs spécialiste de la Deuxième Guerre Mondiale, nous narre, d’une manière très dynamique et intéressante les combats livrés par les Maquis.

Bien sur, vous revivrez les combats du Maquis de Glières et du Vercors, mais vous découvrirez aussi de nombreux faits d’armes en Normandie, Bretagne, dans le Sud-Ouest… Vous marcherez dans les pas de ces combattants Français jusqu’au Berghof. Vous ressentirez le froid Vosgien mais aussi l’iode lors de la libération de la poche de Royan.

Un livre d’une grande qualité, qui nous fait prendre conscience de la valeur des combattants et que la libération de notre pays n’est pas uniquement le fait de l’armée américaine et anglaise.

Les Français qui ont combattus, de manière régulière dans les armées de Delattre et de Leclerc ou de manière plus secrète en tant que FFI (Forces françaises de l'intérieur), FTP (Francs-Tireurs et Partisants), MUR (Mouvement Uni de Résistance) ou AS (Armée Secrète), ont participé à la chute de l’IIIème Reich.

A lire absolument.

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Comme des lions, tome 2 : Ces Français qui on..

Second opus de la trilogie "Comme des Lions" de Dominique Lormier, cet ouvrage rend un vibrant hommage à tous ces soldats qui se sont battus dans les sables du désert de 1941 à 1943.

Certains noms resteront dans l'histoire comme Leclerc, Koenig mais la plupart resteront d'illustres inconnus. Ces Français ont lutté contre un ennemi qui leur était 10 fois supérieur en nombre à Bir Hakeim avec l'énergie et la farouche volonté de gagner. Ce qui fit dire à Hitler : " C'est bien une nouvelle preuve de la thèse que j'ai toujours soutenue, à savoir que les Français sont, après nous, les meilleurs soldats de toute l'Europe."

Ce livre fort bien documenté et vraiment bien écrit, vous plonge au cœur des combats et vous donne l'impression d'y participer.

A lire absolument pour tout ceux qui aiment l'histoire et qui souhaitent en savoir plus sur ces Français qui se sont battus pour la grandeur et l'honneur de la France.
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La bataille de Dunkerque : 26 mai - 4 juin ..

Dominique Lormier rend hommage aux valeureux défenseurs de Dunkerque. Français et alliés, militaires et civils, ils ont tous contribués à la défense de la poche de la ville de Jean Bart favorisant ainsi le rembarquement du Corps Expéditionnaire Britannique.

Et au delà de l'hommage, cet ouvrage sert le devoir de mémoire et l'historiographie. Car Dunkerque, malgré la défaite, ne fût pas une déroute. Ceci s'applique pour toute la campagne de France.



Les conséquences de la bataille de Dunkerque pèseront sur la suite du conflit, et, dès août 1940 avec le début la bataille d'Angleterre !



bonne lecture

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Les années interdites

Livre peu intéressant en ce sens que chaque sujet , chaque personnage est traité en deux ou trois pages maximum . Peu de développement et bien entendu très peu de renseignements qui pourraient faire comprendre pourquoi ces gens ont agi ainsi . Ce livre peut servir de porte d'entrée pour découvrir l'histoire de ces gens qui par choix ou par lâcheté ont choisi la collaboration .
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Mai-Juin 1940 : Les causes de la défaite

merci , Dominique Lormier .

Même aujourd’hui , sur les plateaux de Télé , sont absents les commentaires de spécialistes

sur la bataille de Montcornet ...où

Le Général De Gaule s’est illustré...
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Les vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale

Essai historique bien documenté qui a l’avantage de compiler un certain nombres de chiffres permettant d’étayer pertinemment la thèse. Un trop long chapitre, à mon goût, sur l’action notable de l’armée italienne qui bat en brèche une légende tenace. En revanche il est regrettable que le seul volet européen de cette guerre soit traité.
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Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

Historien et écrivain, Dominique Lormier est l’auteur d’une centaine de livres (documents historiques, biographies, littérature). Chevalier de la Légion d’Honneur et membre de l’Institut Jean Moulin, il retrace à travers vingt-sept portraits choisis, d’hommes et de femmes catholiques, protestants et orthodoxes, une histoire de la résistance chrétienne face à Hitler.







Trop souvent, certains stigmatisent l’attitude des chrétiens en général, et de l’Eglise Catholique en particulier pour leur passivité ou complaisance supposées à l’égard du régime hitlérien. Lormier tord le coup à ces légendes noires en étant factuel et sans jamais tomber dans le parti pris idéologique. Il est important de ne jamais céder à l’anachronisme quand nous souhaitons comprendre le passé.







D’emblée, précisons que « lors de l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en janvier 1933, l’Allemagne compte 40 millions de protestants et 20 millions de catholiques ». Le nouveau chef d’Etat du Reich perçoit très vite l’importance de se concilier les chrétiens pour atteindre ses objectifs politiques : « en mettant en avant sa lutte contre le communisme, Hitler tente de séduire de nombreux chrétiens, afin de faire oublier que le nazisme est composé, en grande partie, d’athées convaincus et de néo-païens ouvertement racistes, antisémites et antichrétiens, comme Martin Bormann, Reinhard Heydrich, Alfred Rosenberg et Heinrich Himmler ».







Comme chacun sait, l’Eglise Catholique romaine avec Mit brennender Sorge rédigée pour le Pape Pie XI en 1937 par Eugenio Pacelli, futur Pie XII, dénonce le non-respect du concordat du 20 juillet 1933, critique l'idéologie nationale-socialiste, condamne le racisme, le culte de l’Etat, du chef et le paganisme. Lormier écrit que « l’incompatibilité du nazisme avec le catholicisme est au coeur de cette encyclique ».







Le Programme en 25 pointsdu Parti ouvrier allemand national-socialiste, adopté officiellement dès l’année 1920, présente et résume leurs principales revendications. Cependant comme l’écrit Lormier, « malgré l’antisémitisme et le nationalisme de cette déclaration (1), de nombreux chrétiens allemands voient dans le nazisme le meilleur rempart contre le communisme athée, coupable en Russie soviétique d’importants massacres contre les croyants ». A ce jour, nous devons quand même rappeler que le communisme reste l’idéologie responsable du plus grand crime contre l’humanité (2).







Au cours de son texte introductif, Lormier rappelle une vérité occultée ou méconnue : « le régime hitlérien entend ménager l’élite protestante prussienne, qui compte de nombreux officiers conservateurs, anticommunistes, occupant des postes importants dans la Wehrmatch ». Très vite, les catholiques allemands tentent de résister aux nationaux socialistes, raison pour laquelle « le nazisme s’en prend surtout à l’Eglise catholique à cause de son caractère universel et de sa forte indépendance institutionnelle ».







Par ailleurs, les archives américaines de l’Holocauste Mémorial Musuem - citées par l’auteur dans son ouvrage - soulignent que « l’Eglise catholique ne fut pas aussi fortement divisée idéologiquement que l’Eglise protestante. Les dirigeants catholiques furent initialement plus méfiants du national-socialisme que leurs homologues protestants ». Il est intéressant de se souvenir que « la majorité des Eglises luthériennes allemandes restent fidèles, en apparence, aux dirigeants du IIIè Reich, au nom de l’anticommunisme et du patriotisme ».







C’est un chiffre trop peu cité mais « on dénombre trois à quatre fois plus de prêtres catholiques allemands envoyés dans les camps de concentration que de pasteurs protestants de la même nationalité, alors que ces derniers sont trois plus nombreux que les prêtres durant la période du nazisme ». Citons d’illustre mémoire, le frère franciscain Maximilien Kolbe, détenu dans le camp de concentration d’Auschwitz, qui se porte volontaire pour remplacer un père de famille, Franciszek Gajowniczek. Ce dernier avait été désigné pour mourir. Après deux semaines sans nourriture et sans eau, les gardiens le font exécuter au moyen d’une injection de phénol. Il a été canonisé en 1982 par Jean-Paul II.







Depuis des années, certains racontent que la France et le peuple français se sont montrés conciliants voire plus avec le troisième Reich. Lormier revient sur ces mensonges en étant très pragmatique, c’est-à-dire en puisant dans les sources. A ce sujet, il cite Simone Weil : « j’avais suffisamment travaillé sur la Shoah pour savoir que la France avait été de loin le pays où le pourcentage de juifs déportés s’était révélé le plus faible, un quart de la communauté et, toujours en proportion, très peu d’enfants. Ce phénomène ne trouvait son explication que dans une réalité indéniable : nombreux étaient les Français qui avaient caché des juifs, ou n’avaient rien dit lorsqu’ils savaient qui en protégeait ».







Cette philosophe juive convertie au christianisme ajoute : « Les Français ont agi avec un courage digne de respect, pour en tirer aucun profit. Beaucoup durent même se priver pour nourrir des bouches supplémentaires. La plupart d’entre eux ne se sont jamais fait connaître, n’ont pas reçu d’honneurs, de pensions, de médailles ». Ces rappels salutaires sont nécessaires dans une époque où nombreuses sont les officines qui tirent à boulets rouges sur notre passé en recourant aux mensonges.







Chaque chapitre est consacré à l’une des 27 figures retenues par l’auteur. L’ambiance de l’époque est parfaitement retranscrite : filatures dans le métro parisien, diffusion de journaux clandestins, minages de voies ferrées, dissimulation de preuves, arrestations, combats, messages cryptés etc. Nous arrivons, grâce au talent d’écriture de l’auteur, à percevoir ce qu’ils ont réellement vécu. Aujourd’hui nous en sommes loin.







Nous découvrons des gens de l’ombre, qui ne demandaient rien à personne, agir comme de vrais héros pour combattre l’envahisseur germanique et libérer leur pays. Ainsi, le père Bockel participe à des sabotages ferroviaires et à des embuscades contre les convois allemands. Le père Corentin se spécialise dans les filières d’évasion d’aviateurs et de résistants. Soupçonné par la Gestapo, des agents viennent l’arrêter au couvent Saint François. Ils ouvrent le feu. Blessé, il est transporté dans une clinique où avant de mourir « il pardonne à ses bourreaux ». Il meurt des suites de ses blessures. Ses derniers mots sont : « j’offre ma vie pour mes frères et mon pays ».







Un autre exemple, parmi d’autres que nous avons retenu, est celui du colonel Rémy, animateur du réseau la Confrérie Notre-Dame. Ce dernier a vécu « sous une tension croissante, pesante et oppressante, risquant à chaque instant d’être arrêté. Il affronte cette situation grâce à une force intérieure considérable et une foi religieuse mystique. Chaque fois qu’il est en danger, il implore la Vierge Marie. Il trouve dans la prière une force et un réconfort nouveaux ».







En refermant le livre, nous nous sommes immédiatement posés trois questions : est-ce que nous aurions résisté ? En des circonstances similaires, serions-nous capables de mourir en chrétien après avoir subi la torture et l’emprisonnement ? Ces héros, nos héros, sont-ils morts pour que plus de 70 ans après le pays soit ouvert aux quatre vents et livré aux contempteurs de la souveraineté française ? Chacun sera libre de répondre ou non à ces questions et de tirer sa propre conclusion.







Les personnalités mises en avant par Lormier sont inconnues pour la plupart ou méconnues même quand il s’agit des quatre maréchaux de la victoire, Philippe Leclerc de Hautecloque, Pierre Koenig, Jean de Lattre de Tassigny, Alphonse Juin. Leur héroïsme nous touche. Leur sens du sacrifice et du devoir en surprendra plus d’un. Difficile de tous les citer, mais les civils et les clercs résistants représentent les humbles, les modestes, les sans grades dont les livres d’histoire parlent trop peu. Ce livre rétablit des vérités historiques et rend hommage aux anonymes avec justesse. Napoléon avait dit : « impossible n’est pas Français ! » Ces portraits nous montrent qu’avec l’aide de Dieu, tout est possible…







Franck ABED







(1) Programmeen 25 points du NSDAP, notamment le point 24 :



« Nous exigeons la liberté au sein de l'État de toutes les confessions religieuses, dans la mesure où elles ne mettent pas en danger son existence ou n'offensent pas le sentiment moral de la race germanique. Le Parti en tant que tel défend le point de vue d'un christianisme positif, sans toutefois se lier à une confession précise. Il combat l'esprit judéo-matérialiste à l'intérieur et à l'extérieur, et est convaincu qu'un rétablissement durable de notre peuple ne peut réussir que de l'intérieur, sur la base du principe : l'intérêt général passe avant l'intérêt particulier »



(2) Le Livre noir du communisme. Crimes, terreur, répressionest un ouvrage rédigé par un collectif d'universitaires, publié en 1997 par les Éditions Robert Laffont. Rédigé pour marquer le quatre-vingtième anniversaire de la Révolution russe de 1917, il dresse un bilan des victimes des régimes communistes.
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Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

Beaucoup de choses ont déjà écrites concernant le rôle de l’Eglise durant la seconde guerre mondiale. Alors que les historiens ont pointé le Pape de l’époque et l’ont accusé de mollesse, voire de collusion avec les nazis, plusieurs chrétiens se sont opposé un peu partout au régime de terreur imposé par Hitler et ses sbires. Dominique Lormier revient sur le destin de vingt personnes qui, au risque de leur vie, se sont levées pour lutter contre un régime d’intolérance et de xénophobie, sans doute le plus meurtrier du XXe siècle ? Dès l’arrivée au pouvoir du dictateur, des anonymes comme des voix réputées sont entrés en rébellion. Divisées, les paroisses n’ont certes pas réagi de la même manière. A cela, il s’agissait surtout de convictions personnelles. Qui était vraiment führer ? Beaucoup s’y sont trompés en le croyant seul défenseur de la civilisation face au démon communiste. Saisi dans la tourmente de la guerre, comment discerner le bien du mal et comment réagir ? Trois positions mettaient chacun face à sa conscience. Un : se résigner en attendant des jours meilleurs. Deux : collaborer. Trois : entrer en résistance. Sans surprise, l’auteur nous parle de femmes et d’hommes qui ont refusé de demeurer passifs et qui ont pris sur eux d’agir pour éradiquer la tyrannie : le maréchal Pierre Koenig, le Père Marie-Benoît, Vera Obolensky, Théodore Morel, Marie Skobtson et, parmi plusieurs autres, le pasteur André Trocmé, dont quelques-uns sont morts (déportés, fusillés, guillotinés) pour leurs idées … plutôt que de renoncer à suivre ce qu’ils pensaient être la vraie justice. Un livre fort intéressant, mais parfois un peu rude.
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La Résistance

Très beau livre sur la Résistance.
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Le Mythe du sauveur américain (1917-1918)

Nombre de morts américains : 116.708

français :1 397 800

anglais : 885 138

italiens : 651 010

Les troupes américaines dans le détail : près de 2 millions d'américains arrivèrent, dont 400.000 au maximum combattirent.

Citation d'article :" L'effectif combattant réellement opérationnel après équipement et entraînement est de 85.000 hommes en juillet 1918, de 216.000 hommes fin septembre et de 440.000 hommes en novembre 1918."

Un général allemand, même, affirma dans un journal de guerre que :" ce qui nous a fait perdre la guerre, ce ne sont pas les troupes américaines, c'est le char français Renault FT-17 avec tourelle pivotante et les italiens qui se sont battus comme des diables..."

Le mythe est bien vivant, mais comme tous les mythes, c'est un mensonge éhonté....
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Le Mythe du sauveur américain (1917-1918)

Tout d’abord je tenais à remercier Babelio pour la réception de cet ouvrage dans le cadre d’une opération Masse Critique.

Cet essai s’avère extrêmement intéressant car il permet :

- D’une part de refaire la lumière sur cette guerre, de moins en moins évoquée au profit du conflit de 39-45

- De refaire la lumière sur les principaux belligérants et leurs rôles et influences respectives.



On découvre ainsi avec surprise le rôle important de l’armée italienne, peu mentionnée à ma connaissance, et l’impact limité de l’intervention des Etats Unis, en contradiction avec la propagande de l’ époque qui avec le fil de temps à réussi à prévaloir sur la réalité historique. Néanmoins, on peut regretter que l’auteur s’attache à faire sans cesse le compte des combattants de chaque opération pour démontrer sa thèse (quitte à certaines redondances et longueurs) et n’approfondisse pas les enjeux géopolitiques et les impacts sur l’après guerre et ceux du conflit à venir.

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Gabriele d'Annunzio ou Le roman de la Belle..

Cette biographie écrite à la première personne qui tient en presque deux-cent pages ne peut-être qu’allusive et étonne par là même pour un homme aussi prolixe et dont la vie fut si riche.Il est vrai que le ton “auto-hagiographique”pourrait donner l’illusion,d’autant que l’auteur par le choix des longues citations (de la correspondance plus que des œuvres, des commentaires élogieux des contemporains,sans note discordante et pourtant...) en rajoute beaucoup dans le récit qui s’inspire du style un peu décadent du héros.Une citation peut donner le ton:”Je me considère comme le descendant d’une lignée d’artistes et de mages,où je place Dante,Léonard de Vinci,Michel-Ange,Byron,Shelley,saint François d’Assise,Victor Hugo et Nietzsche .Je suis parvenu à accomplir l’union intime de l’art et de la vie.”

Il est vrai que sa vie esquissée à grands traits le présente comme un aventurier ,un Don Juan (qui ne compta pas ses maitresses:mille e tre ...au moins...),un nationaliste (“exilé volontaire” en France...) jusqu’aux extrêmes,dont il sut finalement se garder,et un engagement personnel politique et militaire qui en fit un héros.Fut-il un grand romancier,un grand poète,un grand auteur dramatique?Probablement et on aurait aimer en savoir plus et par exemple sur sa liaison avec Eleonora Duse dont il fit un roman,à moins que ce fut l’inverse.Il traversa La Belle Epoque et les Années Folles (de 1863 à 1938) et connut du beau monde des Arts et de la Littérature (Cocteau,Proust,Ida Rubinstein ,Sarah Bernhardt,Debussy...) et ses amitiés qui par leur choix en disent autant sur lui que ses amours auraient mérité plus de confidences et d’intérêt .

Gabriele d’Annunzio,le plus grand écrivain italien? Peut-être ,mais qu’en reste-il ? On reste dans l’interrogation ,et ce qu’on a lu de ses “mémoires” apocryphes nous laisse un certain malaise à voir le contraste entre une vie de luxe indécent ,un dandysme égotiste,et des amours volatiles avec par ailleurs des prétentions humanistes et sociales,un mysticisme à relent d’ésotérisme et un féminisme affiché.

Dans l’attente d’un ouvrage plus consistant de la part d’un auteur qui semble être fasciné par le personnage et qui a le talent pour nous conduire dans plus d’intimité.
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500 histoires de l'Histoire de France

Là, c'est mon livre chouchou. Le livre que j'aime lire et relire, que j'aime feuilleter encore et toujours. C'est un véritable coup de cœur pour cet ouvrage très conséquent 945 pages tout de même... mais c'est un incontournable lorsque l'on aime avoir des petites histoires intéressantes.



Rien d'ennuyeux ou de rébarbatif. Juste une bonne dose d'humour, de facétie, de culture et de curiosité. Ce livre revient sur 500 événements, personnages, monuments qui ont marqué l'histoire de la France. Il y a des histoires de guerre, de saints, de femmes, de mystères, de reliques, d'amour, de morts, c'est vivant et c'est agréable à découvrir. On évoque également les chevaliers, la justice, le mariage, les enterrements, la succession, je suis totalement fan, d'autant plus que les titres sont souvent très amusant !



La forme est bien choisie. C'est le format de la frise chronologique qui a été choisie, ce qui nous permet de lire les anecdotes date après date. Les textes sont toujours courts, bien écrit, avec une présentation lisible et aéré, rien d'indigeste ou de soporifique, pas d'écriture tellement petite que même le microscope ne peut pas lire. Tout est fait pour avoir un ouvrage clair, concis et appréciable du plus grand nombre.



Je ne résiste pas à vous parler de mon « chapitre » chouchou, celui sur l'année 1270 et qui s'intitule « les 63 doigts de saint Jérôme ». Ce texte recense toutes les reliques existantes sur différents saints et saintes et où l'on se rend compte qu'il existe un léger soucis. Saint Ignace, dévoré par les lions, on lui compte actuellement trois corps, six têtes, sept bras et sept jambes. Un autre pour la route, saint Jérôme a 63 doigts, saint André, 17 têtes...



Les annexes sont elles aussi très passionnantes, on recense les maîtresses des rois (Louis XV remporte le concours, si cela vous intéresse...). Il y a une liste des batailles, avec marqué qui contre qui, quand ça s'est passé et où ça s'est passé. J'aime bien l'annexe autour de la célèbre malédiction des Templiers, parce que l'article parle également des morts des rois. Palme olympique à Louis-Philippe qui se décomposait de son vivant, mais je vous épargne les détails. L'index est lui aussi très complet et pratique si l'on recherche quelque chose ou quelqu'un en particulier.



En conclusion, ce livre est pour moi un petit bijou de l'Histoire. Les thèmes sont variés, l'Histoire et l'histoire sont présentes, avec humour parfois. On ne s'ennuie pas, c'est captivant à lire, le texte est aéré et clair, simple et accessible ; ces petites histoires suivent la chronologie et nous parle d'empereurs, de rois, de femmes, de guerres, d'amours, d'inventions, de pactes, de trahisons, de mystères, de secrets. C'est riche et complet, je le conseille réellement, c'est un gros coup de cœur.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Croyances et légendes populaires

Un curiosité, peut-être pas dans le meilleur sens du terme.



Pour commencer, le titre : Croyances et Légendes Populaires. En ce qui me concerne, je pensais qu'il s'agissait de superstitions mais non non non, ici le titre évoque les Mystères de l'humanité tels que Atlantide, Stonehenge, le Yéti etc.



Ce qui frappe, c'est que les auteurs n'ont pas beaucoup de temps, puisqu'ils consacrent 5, 10, 15 pages par thèmes, pour des choix assez surprenants. Par exemple, 8 pages sont consacrées à Atlantide et Mu. 7, pour le Triangle des Bermudes, 9 pour le Yéti, 6 pour le Graal.

Inutile de préciser si les sujets sont bâclés ou pas !

La réincarnation des Lamas Tibétains, visiblement le sujet préféré des auteurs, aura droit à 30 pages, sans intérêt pour la plupart !



Bref, une curiosité, dont on ne retiendra rien malheureusement !
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Histoire de la France militaire et résistante..

Quoique lecteur régulier, j’ai toujours quelques réticences avec les ouvrages de Dominique Lormier: une approche assez classique des récits de guerre, des sources rarement citées.



Celui-ci n’échappe pas à la règle, voire même va au delà.



Cet ouvrage vise à nous faire connaître l’histoire de la France militaire et résistante de 1939 à 1942. Un deuxième tome consacré à la période 1943-1945 n’a jamais été publié. Si le sujet a déjà été largement couvert par force historiens, l’approche de la France toujours au combat, même dans la défaite, éveillait ma curiosité. Certes la quatrième de couverture m’exaspérait déjà un peu avec ses: “témoignages et archives inédits”, “balaie les idées reçues”, “enquête rigoureuse”, “pour la première fois, l’auteur révèle”…



Le propos de l’auteur est de, je cite,:”balayer les idées reçues sur la participation française à la seconde guerre mondiale”. Beau programme.



A la lecture de la table des matières, on est effaré par le propos.



Quelques exemples:...

.../...
Lien : http://www.bir-hacheim.com/h..
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Koenig : L'homme de Bir Hakeim

pseudo historien ce livre est au niveau des qualités de l'écrivain, du copié collé, sans queue ni tête. Biographie qui n'en est pas une . De nombreuses pages sur l'occupation/conquête du Maroc sans lien direct avec Koenig. Même topo sur 14-18 . Des kilomètres d'infos sur les forces en présence sur le front sans aucun lien avec la vie de Koenig, juste pour noircir du papier!!! .. Le passage sur sa relation avec sa maitresse et plus développé, normal , puisque c'est du copié-collé de l'ouvrage de la principale intéressée, enfin bref ,comme d'habitude, une daube !!...
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Comme des lions, tome 1 : Le sacrifice héroïque..

Un livre incroyable, une référence. Extrêmement bien documenté. À lire pour tous ceux souhaitant en connaître plus sur la seconde guerre mondiale en 40 et surtout sur l'admirable bravoure des troupes françaises. Je le relirai et je ne peux que le recommander
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Koenig : L'homme de Bir Hakeim

Excellent ouvrage comme toujours avec Dominique Lormier. Sa lecture est agréable, en revanche ce n'est pas vraiment une biographie du Maréchal Koenig mais plutôt une chronique d'une époque traversée avec maestria par cet immense soldat. On retrouve régulièrement des citations du Maréchal Koening lui-même ou des commentaires de ses contemporains.
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