Dominique Marny

Ce petit livre m'a emmené en voyage au Maroc dans les années 50. L'intrigue n'est pas palpitante et les personnages sont un peu fades. Mais on se laisse entraîner au fur et à mesure dans l'histoire. Je regrette le manque de profondeur historique, surtout par rapport à la colonisation et la montée du nationalisme.

Plus une fresque historique qu'un roman d'amour. Dominique Marny décrit avec beaucoup de plaisir et de réalité, Paris, le luxe, les femmes qui ont influencé l'époque du XIX siècle. J'ai eu l'impression que les personnages et les intrigues amoureuses n'étaient là que pour donner une structure au livre, que le principal était surtout de faire découvrir cette période de l'histoire. La belle Clara de Mazeneau nous emmène de Paris à Londres dans un tourbillon de fastes et de plaisirs.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman qui est avant tout une chronique du Paris du milieu du XIXème siècle. L'auteur nous offre le portrait foisonnant d'une société où se côtoient aristocrates, artistes, grands bourgeois et demi-mondaines. Alors que la France hésite entre république et empire, que la peinture commence à s'affranchir des préceptes de l'Académie et que Paris se transforme sous Haussmann, les intrigues amoureuses se nouent, profitant ou se défiant des conventions sociales.



La contrepartie de cet foisonnement, c'est que le grand nombre de personnages nous empêche de passer autant de temps qu'il ne le mériterait avec chacun et qu'on peut parfois perdre un peu le fil des intrigues secondaires.



Une chronique captivante comme seule Dominique Marny sait les tisser...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..

C'est mon compagnon, bibliothécaire de son état, qui m'a trouvé ce livre en se disant que c'était tout à fait pour moi. Il n'a pas eu tort dans tout ce que la première et la quatrième de couverture laissaient présager (Paris en 1851, histoires d'amour, débuts de l'Impressionnisme), mais il ne pouvait pas savoir, à moins de lire pour moi (et je ne lui en demande pas tant^^), que cette histoire manque assez de consistance pour me convaincre tout à fait. Manque de descriptions, manque d'émotions, manque d'enjeu ; au final on suit ces personnages de loin sans s'intéresser vraiment à leurs vies, et le twist final m'a parut vraiment déplacé et digne d'un mauvais soap dans cette romance qui était jusque-là une jolie ballade dans le Paris du XIXè.

Histoires de relations humaines et amoureuse en 1900. Le contexte historique, l'architecture et la mode y sont bien détaillés. Dépaysement garantie !

Une lecture plaisante, mais le récit est trop morcelé entre les points de vue des différents personnages pour que je sois totalement convaincue...

Ce livre m'a un peu moins plu que d'autres romans de Dominique Marny. Il a parfois des airs de guide touristique plutôt que de roman ce qui dessert l'intrigue en ralentissant le rythme et plaçant l'histoire au second plan.

Du côté de Bombay de Dominique Marny

Un voyage en Inde

Un voyage en inde qui montre la pauvreté dans ce pays. Une histoire qui tourne en rond et traine en longueur, puis vers la fin une petite histoire d'amour sans grand intérêt banal et qui manque d'originalité..

Cette couverture n'est-elle pas juste sublime ? C'est ce qui a fait que j'ai eu envie de me plonger dans ce livre. Ca, et le fait que la famille de mon mari est originaire de Pondichéry. Que de bonnes raisons donc ! Un grand merci aux Editions Presses de la Cité pour m'avoir permis cette découverte (et encore une fois, navrée d'avoir mis autant de temps pour rendre ce billet).



Au sud des Indes, Pondichéry, le plus célèbre des comptoirs français, connaît sous le Second Empire un renouveau. Dans les maisons à colonnades de la " ville blanche " ou se sont regroupées les familles créoles, Juliette Fournel s'adonne à la peinture. Le monde cloisonné dans lequel elle a grandi ne pouvant lui convenir, elle cherche auprès d'un jeune ingénieur agronome, Louis Tempête, à évoluer loin des préjugés et des jalousies. A ses côtés, Manon Galbret, venue pour quelque temps de Paris, s'éprend d'un navigateur solitaire et secret qui, dès son plus jeune âge, a voué son existence à la mer



Bon, bon, bon. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai pas spécialement aimé ce livre. Commençons par le positif car il y en a tout de même bien évidemment. J'ai beaucoup aimé la description de Pondichéry et de Grand Etang. C'est assez poétique et ça donne envie de partir à la découverte de ce comptoir français. On s'y croirait, ça semble très réaliste et proche de ce que la ville était à l'époque. Je pense que la réalité historique a bien été respectée, l'auteure semble avoir fait un gros travail de recherche qu'on ne peut que saluer.



Maintenant passons à un point un peu moins positif : les personnages. Je ne les ai pas aimé du tout (ou peut-être rapidement Manon et l'oncle de Juliette dont j'ai oublié le nom qui sont "les moins pires", l'oncle étant d'ailleurs un peu rock n'roll), je les ai trouvé mièvres, sans saveurs, transparents. Pourtant, Dominique Marny semble avoir bien travaillé son récit et ses personnages mais ils sont bien trop effacés pour me plaire. Du coup, je ne me suis pas emballée à l'idée de les suivre.



Surtout que l'histoire dans sa globalité est bien niaise. Sans doute lisse comme on l'exigeait des jeunes filles à l'époque mais je n'ai pas accroché et je n'ai pris aucun plaisir à les accompagner dans ce récit. Je me suis beaucoup ennuyée, j'avais toujours l'espoir qu'il allait se passer quelque chose pour chambouler toute cette petite société mais non, rien. Dommage. Même si c'est plutôt plaisant à lire, ce n'est pas un bouquin qui restera dans ma mémoire. Ce n'est pas non plus un livre que je vais recommander pour découvrir l'Inde coloniale.



Un livre qui n'a pas fonctionné avec moi. Dommage.

Juliette Fournel s’ennuie. Elle rêve d’aventures, de vivre une vie trépidante, mais quand on est la fille unique d’un des plus grands marchands de Pondichery, on a plutôt un destin marital tout tracé.

Pourtant, elle rêve et ne veut pas se plier à cette vie qui lui tend les bras.

Son oncle, un riche excentrique, lui offre la possibilité de s’évader parfois du petit cercle colonial dans lequel elle évolue.

Sa belle-mère, en revanche, souhaite se débarrasser d’elle le plus vite possible.

Et puis il y a régulièrement de nouveaux arrivants, comme cette riche bourgeoise parisienne, Manon Galbret, venue vendre une maison dont elle a hérité, ou ce jeune agronome dont le contrat l’a porté jusque dans ces contrées lointaines, ou bien encore cet autre jeune homme venu seconder son père dans ses entrepôts…



L’histoire de Juliette va prendre un nouveau tournant avec l’arrivée de ces nouveaux venus et l’on voit se dessiner la romance qui va suivre.

Car ce roman est une romance, ce qui ne me déplaît pas, mais j’étais venue chercher une atmosphère, des descriptions, un décor que j’ai moyennement retrouvé.

Comme dans beaucoup de romances, le décor n’est pas le plus important et il est évacué en quelques mots.

Cela ne signifie pourtant pas que l’histoire aurait pu se passer ailleurs, mais mon envie d’Inde n’a pas été suffisamment rassasiée !

J’ai retrouvé la jetée, la cathédrale, l’atmosphère des rues mais j’attendais davantage.



Mis à part ce bémol « décor », j’ai aimé suivre Juliette et Manon dans leur vie quotidienne et leurs réflexions sur la condition féminine à cette époque.

Manon est une femme qui s’est libérée temporairement en voyageant. Elle doit prendre des décisions qui lui coutent, ce que chacun devra faire dans cette histoire.

Juliette est une enfant gâtée qui parait très libre pour l’époque mais il n’y aurait pas d’histoire sans cela et la vie dans un comptoir colonial n’était pas la même.

Elle pense aimer, s’aperçoit que ce n’est pas le cas, et se découvre ensuite dans un dilemme compliqué car sa liberté n’est peut-être pas si grande et ne dépend pas que d’elle.


Lien : https://lirerelire.blogspot...

Je cherchais un roman facile à lire, mais quand même intéressant pour un voyage en avion : il a tenu son rôle.



Juliette est la fille unique d'un grand marchand, à Pondichéry, sous le second empire, et sa vie est toute tracée. Va-t-elle réussir à vivre différemment et s'évader un peu du monde à la vie trop bien réglée des colons ?

Un bon aperçu sur ce que pouvait être la vie à Pondichéry, à cette époque, avec le contraste entre la vie des indiens et des colons. Cela dit, les personnages sont assez convenus et l'histoire pas très originale.

Récit transportant, beaucoup de description, un voyage à travers les Indes vraiment plaisant. Histoire entre un groupe d'amis au dessus des conventions, des cadres de l'époque, personnages attachants.

A Pondichery, le rythme de vie est différent. Les Indes offrent un climat lourd et enchanteur, dans lequel les européens ont souvent mal à s’installer. Mais ceux qui sont parvenus à y vivre aiment leur univers.



Juliette, qui fêtera bientôt sa majorité, est convaincue de plusieurs choses: elle adore son père, ne supporte pas sa belle-mère, et veut faire quelque chose de sa vie. Elle n’a pas envie de se laisser enfermer dans un mariage de convenance. La bienséance de l’époque ne lui permet, hélas, pas toujours d’assouvir sa curiosité. Heureusement, son grand-oncle est là pour lui offrir quelques bouffées d’oxygène…



Manon, elle, vient d’arriver. Elle doit vendre une maison dont elle a hérité, mais l’atmosphère de Pondichery lui plaît, et une rencontre lui fera reculer d’autant la date de la vente…



L’auteur nous plonge dans une période et une région hors du commun. Un microcosme hors du temps, où les uns et les autres interagissent de façon un peu surnaturelle.







J’aime les romans qui se passent en Inde. C’est un pays que j’aimerais vraiment visiter, pour ses vestiges historiques principalement. Ici, nous sommes en pleine période d’occupation anglaise. Le comptoir commercial est actif, et les négoces sont prospères. Une espèce d’âge d’or que j’aurais adoré connaître, je l’avoue.



Nous sommes sur une romance, clairement, mais ce n’est pas le seul aspect de ce roman. Les décors sont largement explorés, les conditions malheureuses des indigènes bien abordés, et l’Histoire avec un grand H y fait également quelques apparitions.



J’ai traversé ma lecture en la savourant totalement, prenant un grand plaisir à la découvrir. Pour ceux qui auraient envie de se replonger dans les Indes coloniales, notez ce titre, il est fait pour vous
Lien : https://au-fil-des-pages.be/

Sur fond de Second Empire, Dominique Marny tisse les liens qui unissent deux jeunes femmes qui refusent de ployer sous les impératifs de leur temps. La première se prénomme Juliette et vit dans le plus célèbre comptoir français qu’est Pondichéry. Créole, elle s’adonne à la peinture pour échapper à sa condition et s’éprend d’un ingénieur agronome français de son âge. A deux, ils aspirent à évoluer loin des jalousies et des préjugés. De son côté, Manon, fraîchement débarquée, s’éprend d’un navigateur solitaire et taiseux. Ce récit qui procure un vaste souffle de dépaysement et d’exotisme parle essentiellement d’amour et d’émancipation. Délestées des droits acquis lors de la révolution de 1789, la gent féminine se retrouve brusquement rabroué dans ses désirs d’indépendance, renvoyée dans le giron d’un père, d’un frère ou d’un époux.

Un très bon livre pour passer un bon moment ou s'endormir facilement. Les personnages sont un peu trop stéréotypés mais on s'y laisse prendre.



Etant une amoureuse de l'Inde, il m'a permis de revivre ce pays si fascinant et d'en apprendre un peu plus sur la vie coloniale de l'époque, les personnages sont attachants et on attend une suite avec impatience ....

J'ai énormément aimé le dépaysement apporté par ce roman.

L’auteur invite les lecteurs à entrer de plein pied dans l’Histoire et à s’en imprégner jusqu’à plus soif, en accumulant les descriptions qui exhalent l’odeur des entrepôts chargés d’épices, des champs aux mille senteurs, des temples millénaires, des rapports commerciaux entre gens de la métropole et locaux. La fresque est soignée, avec une langue limpide et de jolies descriptions au service d’une double histoire d’amour qui annihile les frontières et qui fait office de saga. Un roman qui tient ses promesses.

C'est le roman qui m'a fait découvrir Dominique Marny que je suis régulièrement depuis."Du côté de Pondichéry" m'a plu à cause du dépaysement et des personnages féminins passionnés.

un roman du terroir sympa pour la découverte de la région Val de Loire mais des petites histoires d amour qui n'apportent rien à l'histoire et qui trainent en longueur aucun suspens se lit facilement maiss pas de suspens

Comme souvent avec les romans de Dominique Marny, j'ai passé un excellent moment avec Et tout me parle de vous même si je trouve que la volonté de l'auteur d'ancrer à tout prix le roman dans l'actualité (attentat du 11 septembre 2001 et ses suites à travers le monde) alourdit le récit.

Par contre, j'ai bien aimé la jolie histoire d'amour qui est au centre du roman et qui est racontée avec beaucoup de sensibilité à travers ce qui pourraient presque être de petites scènes du quotidien.