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Critiques de Elen Brig Koridwen (57)
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Élie & l'apocalypse, tome 1 : Impasse du com..

Belle entrée en matière.



Voilà une aventure qui ravira petits et grands. Une écriture mature, riche et généreuse, qui fait clairement honneur à l’édition indépendante.



Ce premier volume annonce la couleur : un futur proche où la technologie est intelligemment imaginée puis détaillée, des apports religieux, historiques ou scientifiques qui alimentent l’histoire et nous aident à l’appréhender.

L’auteure nous invite à découvrir un univers ésotérique que l’héroïne était à des lieux d’imaginer. Elle constitue une petite troupe de personnages aux caractères fouillés, attachants, ayant pour mission commune la survie d’Élie, et l’accomplissement de la prophétie.

Je reste impressionné par le savoir-faire d’Elen Brig Koridwen, qui, non contente d’approfondir des sujets aussi délicats que l’extrémisme religieux, l’opposition du bien et du mal, s’amuse à les rendre accessibles aux plus jeunes ; en effet, le caractère épique et l’âge du personnage principal aideront les ados à cultiver leur culture générale autant que leur imagination.

Le thème a beau avoir été maintes fois traité au cinéma ou dans la littérature, cela reste un plaisir de découvrir la légèreté avec laquelle ce texte vous embarque, entre pouvoirs mystérieux et empathie omniprésente. Belle prouesse !



Une entrée en matière passionnante qui, si l’auteure continue de me surprendre, se transformera sans doute en score parfait dans le tome 2. Merci pour cet agréable moment.
Lien : https://editionslintemporel...
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Zone franche

Cette couverture est sublime, à la fois élégante et très claire quant aux intentions du récit. Il me fallait donc évidemment découvrir si le contenu serait à la hauteur de cette illustration. Après l’avoir lu, je peux vous dire que je suis assez contente, même s’il y a eu quelques fausses notes discrètes.



Parfois, vous lisez des romans, et vous vous dites que c’est bien écrit, que c’est fluide, que c’est sympa. Il s’agit d’un certain nombre de critères que nous aimons retrouver dans nos lectures car ils les rendent agréables, simples. Ce roman les regroupe tous, mais le style de l’auteure amène plus que ça : un style bien à elle, une sorte d’identité. Je pense qu’elle fait partie de ces auteurs dont on sait reconnaître la plume d’un roman à l’autre.



Agrémenté d’une langue très riche, ce style ne peut donc que plaire (ou bien être détesté…) et vous plonger dans l’histoire, somme toute très intéressante. J’ai bien aimé découvrir la vie de la narratrice, son amour éperdu pour V., sa résistance, sa non-résistance, son évolution. Elle sait ce qu’elle veut et fera tout pour l’obtenir, envers et contre tous. Son caractère aidant, on ne peut que la suivre dans cette entreprise ambitieuse.



Et là, vous vous demandez où sont les fausses notes. Il y en a deux : d’abord cette dépersonnalisation des personnages de l’histoire : je trouve dommage de ne pas nommer les personnages. V., Mademoiselle G., A… Même si certains sont nommés, beaucoup restent des anonymes, et cela n’aide pas à les apprécier ou à rentrer dans leur monde. On reste distant, loin d’eux, comme exclus de leur univers, et je n’aime pas vraiment me sentir étrangère à ces personnages dont je découvre la vie.



Le second point noir se trouve au niveau de la structure du texte. Les scènes se suivent, on passe de l’une à l’autre, sans vraie transition. Le Caire à un moment, Paris à un autre, une ellipse temporelle par-là. Cela donne un petit côté volatile au roman, mais aussi cet aspect brouillon qu’ont les romans sans chapitrage, sans structure bien définie et carrée. Ici, ce n’est qu’un avis personnel, car certains s’y retrouveront peut-être, et j’avoue que, dans des nouvelles, c’est agréable de se laisser aller au fil de l’eau. Mais pour un format roman, j’aime qu’il y ait un minimum de structure.



Deux points noirs qui sont en réalité plutôt gris et qui ne dépendent, je pense, que de la subjectivité de mon ressenti. Avec cela, j’ajouterai que certains passages auraient pu être étoffés, et cela aurait sûrement aidé à structurer un peu le récit, à le rendre plus vrai, et peut-être même à personnifier certains personnages. Avec des « si » on peut évidemment tout faire et tout penser. Néanmoins, ces petits points négatifs n’ont rien retiré à mon plaisir lors de la lecture de ce roman.



Élégant, intéressant, et surtout avec un style très prononcé, je ne peux que vous conseiller cette lecture, pour passer un petit moment sympathique et, qui sait, vous poser quelques questions !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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À L'encre de sang

Un thriller assez intéressant, quoique j'ai une impression de déjà vu avec un art différent que l'écriture. J'attends dans lire plus avant de me prononcer, mais certains personnages me font penser à ceux d'un autre livre que j'ai lu et apprécié récemment.





Dans ce livre, il n’y a que deux personnages : l’auteure et l’éditeur. Nous pouvons voir qu’ils ont comme point commun la littérature et la folie, voire même le désespoir. Lui, veut la retenir plus ou moins contre son gré en la ligotant et la perfusant pour ne pas avoir à la nourrir pour éviter la pause dans cet ouvrage que Albin lui a demandé, le chef d’œuvre d’une vie,   de sa vie. Elle, ligotée, perfusée, paniquée au début, mais peu de temps après elle est d'accord avec lui, le comprend. Euh... si cela n'est pas être à moitié fou, qu'est ce que c'est ?



Suite de la chronique sur mon blog
Lien : https://litteraire35.wordpre..
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Autant en emporte le chergui

Le chergui c’est l’haleine brûlante d’un pays, le souffle de ce roman palpitant, la force naturelle d’une écriture qui vous emporte…

Une famille française à Casablanca dans les années 60 à 80, son cadre de vie, son histoire, son évolution, la vie de chacun de ses membres pendant 18 ans, depuis le moment où Vic, âgé de 10 ans, apparaît telle une nouvelle planète au cœur d’un système, impulsant par son énergie des mutations imprévues.



L’écriture d’Elen Brig Koridwen, c’est la vie ; elle est faite de souffle et de chair, rien n’y est simple et mécanique, c’est un organisme qui respire et pense, traversant tous les cycles et toutes les mutations que suppose la complexité du vivant ; il n’y a pas de pensée unique, de dogme, de point de vue qui prévaut sur tous ; chaque être est une multitude de connexions avec les autres, pas de fixité, pas d’équilibre statique, tout se recompose sans cesse, tout s’adapte en permanence ; rien n’est donné, tout se gagne à force d’enthousiasme et d’engagement et la seule morale est celle de l’intensité et du courage d’être soi. Et tout s’imbrique dans tout, l’histoire dans l’Histoire — dont les perspectives sont dessinées en juxtaposant des angles complémentaires, réputés parfois incompatibles.



Tout ce qui est insaisissable, Elen Brig Koridwen tente victorieusement d’en rendre compte : dans le domaine des relations interpersonnelles les intuitions, les transmissions de pensées, les rencontres magnétiques, les attractions et les répulsions ; dans le domaine du monde intérieur l’articulation des émotions et des pensées, des souvenirs et des détails du réel perçus, les associations d’idées, les soudaines révélations, leurs mises en mots, le flash des résolutions.



Une forte sensation domine pour moi, tout au long de ma lecture, faite à la fois d’unité et de simultanéité. L'impression de traverser (et d’être traversé par) un tout incroyablement vivant, innervé jusqu’à la moindre de ses extrémités, où l’influx circule, vif et libre. L’impression de faire corps avec ce livre palpitant.



Dans cette aventure humaine peuplée de nombreux personnages, d’une présence rayonnante pour certains, deux rôles principaux : Vic, « orphelin débrouillard, soldat déserteur, goûtant ses hauts et ses bas avec la même intensité. », et Eva, dernière née des Lebureau, handicapée par la Honte, et qui pressent, très tôt, le devoir de rompre avec sa famille. Eva et Vic, deux surdoués secrètement liés par un pont de lumière.



Elen Brig Koridwen sait partager le plaisir sensuel de peindre portraits, paysages, atmosphères et situations, avec réalisme, drôlerie et poésie :

« Il avait l’œil humidifère, infirmité insolite qui renseignait ses vis-à-vis sur ses moindres émotions. »

« Les instruments du Progrès éructaient en miaulant une sciure odorante. »

« Un jour éteint farinait les lucarnes où tintait une brève averse. »

« Le visage de Tarif Lazrir évoquait un râbab, cette petite vièle montée sur une carapace de tortue »

« Entre les talus bicolores, l’un couleur de foin vieux, l’autre velouté de givre, les pas de Vic fracassaient les miroirs; »



Elle sait aussi brosser des tableaux lumineux et vivants, tel celui des courses de chevaux vu à travers le prisme de la sensibilité d’Eva, mais aussi nous plonger dans des séquences d’action qui relèvent du meilleur de la littérature d’espionnage.



Le talent, le vaste savoir-faire, le style très fluide, l’imagination et la passion d’exprimer et de transmettre ses convictions humanistes profondes, toutes ces qualités de l’auteure sont réunies dans ce roman. Mais en plus de tout cela, naît de son écriture une forme de plénitude qui donne une tonalité singulière aux livres d’Elen Brig Koridwen, une sensation “pianistique” dominée par la clarté, la grâce et la hardiesse.
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Élie & l'apocalypse, tome 1 : Impasse du com..

Ce roman m'a clairement sortie de ma zone de confort et de mes habitudes, ce que j'apprécie énormément. Je suis toujours avide de découvrir de nouveaux univers et de nouvelles plumes, d'autant plus quand la qualité est au rendez-vous comme ici. Le récit est complexe et permet au lecteur de plonger entièrement dans l'histoire, de quoi le faire passer par toutes les émotions étant donné les nombreux rebondissements. qui nous sont présentés.



Ce premier tome met en place un univers très fourni qui va nous emporter dans un tourbillon d'événements et de réflexions passionnants et étonnants. La religion est un des thèmes abordés sous tous les angles et pas en s'arrêtant uniquement sur les idées chrétiennes, ce que j'ai beaucoup apprécié. J'aime quand un roman s'intéresse à tout ce qui existe sans jugement et en mettant en avant les similitudes que certains oublient trop souvent.



C'est un vrai moment de réflexion et d'ouverture d'esprit qui nous est proposé, de quoi nous permettre d'avancer sur notre propre chemin et de travailler sur notre vision des choses. Les personnages nous aident beaucoup sur cette voie et ils deviennent proches de nous, de quoi nous donner envie de les suivre encore longtemps. Les quitter à la fin du roman est difficile, d'autant plus que tout un autre pan de l'univers commence à nous être dévoilé, de quoi en vouloir tellement plus.



En tous les cas, la qualité est au rendez-vous et l'autrice nous montre qu'elle a encore de nombreuses idées sous le coude et que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Je me demande ce qui va encore arriver à Elie et à ses compagnons. La suite s'annonce mouvementée voire très sombre, car le futur qui nous est proposé fera peur à plus d'un lecteur...



En bref, ce premier tome place l'univers et les personnages de façon admirable et ne nous donne qu'une envie: continuer l'aventure!
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Élie & l'apocalypse, tome 1 : Impasse du com..

Voici un livre vraiment prenant.



Premièrement, j'ai aimé le personnage d'Elie qui est une petite fille très intelligente et pleine de courage. Elle va voir sa vie changer du tout au tout en quelques heures et c'est vraiment difficile pour une enfant. Cependant, elle va prendre son rôle à cœur et décider de faire face à toutes les embûches qui vont se mettre sur son chemin. J'ai aussi beaucoup apprécié Pat que je trouve très drôle et intuitif. Il a beaucoup de qualités très utiles dans les épreuves qu'ils vont vivre.



Deuxièmement, j'ai apprécié l'histoire car elle est originale. Ce mélange d'univers geek, religieux et scientifique est très intéressant et il fallait y penser. Cela donne un livre très riche en informations. J'ai ressenti que l'auteur maîtrisait ses sujets et s'était bien renseignée. Cela est plaisant parce que j'ai appris beaucoup de choses et j'ai pris adoré les découvrir. Au départ, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire car je ne voyais pas bien où j'allais être emmenée par l'auteur. Il y avait beaucoup d'informations et je m'y perdais un petit peu mais ensuite, je me suis attachée à Elie et j'ai commencé à être prise par ses aventures. les choses sont devenues beaucoup plus claires.



Enfin, pour la plume de l'auteur, elle est agréable à lire et les mots sont bien choisis. Par moments, il y a des sujets assez difficiles d'abordés et ce n'est pas toujours simple de tout comprendre mais l'auteur sait manier les termes afin de rendre cela compréhensible.



En résumé, j'ai apprécié cette lecture et je lirai la suite avec plaisir. C'est un univers très riche qui promet une belle suite.



Un grand merci à l'auteur et au site Simplement le service presse autrement pour cette belle découverte.




Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Élie & l'apocalypse, tome 4 : L'arbre des mo..

Quel plaisir de retrouver Elie et son Escorte... après un adieu aux trois Sages ( ahhhh ils me manquent ces trois-là dans cet opus), Elie, accompagnée de ses parents, Luc et Gaïa, de son ami Pat, de « oncle Hubert » alias le colonel Leguet et son fils Tom, du rabbin Banania... euh non Benanania, de la jeune Emma, de l’agaçante Agatha, la voyante extra-lucide, la nonne Caïus, le soufi El Nakiy...bref, tout ce petit monde qui forme un groupe aussi hétéroclite que possible, se prépare à affronter de nouveaux danger. De Huelgoat en Bretagne à Nouadhibou en Afrique, Elie et ses compagnons de route rencontrent de nombreuses embuches fort heureusement résolues...jusqu’au dénouement de ce tome qui...oh Elen !!!! En voilà une fin qui donne envie de prolonger l’aventure !

Bref, vous avez compris, je suis toujours fan de cette saga (ma chouchoute 2017) et les nombreux rebondissements font que jamais le lecteur ne s’ennuie. Je me suis (toujours) régalée de la beauté des mots de l’auteur emportés par une plume magique. J’y ai retrouvé les clins d’œil à HP ou à Star Wars. Et comme toujours, j’y ai appris plein de choses (Elen est un merveilleux professeur). Seul petit bémol : le cyber cerbère Kevin m’a manqué.

Je vais faire une pause le temps de digérer ce tome sublime et je m’attaquerai à la suite avec nœuds de vipères.

Si vous voulez lire une saga prenante et enrichissante sans jamais vous ennuyer, testez Elie !!!

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Élie & l'apocalypse - Intégrale, tome 1

Je viens de terminer les trois premiers tomes d’Elie et l’Apocalypse d’Elen Brig Koridwen... Et le premier mot qui me vient à l’esprit est « waouh » !



Quel imaginaire ! Quelle belle plume !



L’auteur nous entraîne dans un futur lointain, beaucoup plus proche qu’on pourrait le penser où une petite fille de 9 ans est prise comme cible par des terroristes car elle est le Messie annoncé pour lutter contre la fin des temps. Prise sous la protection d’une escorte originale composée d’une nonne, d’un rabbin, d’une voyante extra lucide, et du vecteur 1, Elie est emmenée au château des Transes pour se préparer à sa mission. Trois sages lui prodigueront enseignement et conseils dans cet endroit où règnent la magie et la robotique.



Je n’arrive pas à savoir ce que j’ai préféré dans ces livres : l’humour, l’enseignement (l’auteur nous apprend plein de choses sur des sujets très différents en rendant tout cela passionnant...Elen, j’aurai aimé t’avoir comme prof !), les références et elles sont nombreuses (Star Wars, HP, SDA, GOT, la mythologie grecque...)



Mon coup de cœur va aux robots aux noms évocateurs :



Bokuz, le cybercuisinier (Paul Bocuse est un des plus grands chefs cuisiniers français)



Eskulap, le cyberchirurgien (Esculape : dieu romain de la médecine)



Kevin, le cybergardeducorp (Kevin Cosner...qui n’a pas vu le film « bodyguard » ?)



Et certainement plein d’autres références que je n’ai pas remarqué ( je n’ai que deux neurones qui se courent après...)



Un grand waou aussi à WOB « world of braincast », le jeu en ligne auquel joue Elie...la geek adepte des MMORPG que je suis, ne peut qu’apprécier !



Tout cet imaginaire bien construit est écrit avec une plume excellente qui maitrise haut la main (ou la plume) notre si belle langue.



Que dire de plus à part : IL FAUT LE LIRE !



ATTENTION CHEF D’ŒUVRE !
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Thérapie

« Thérapie » est un Apéribook. Je vous ai déjà parlé de ce « concept » lors de ma chronique sur « A l’encre de sang », du même auteur. Un Apéribook est une nouvelle. Celui-ci est goût Romance/Aventure. Elen Brig Koridwen a voulu montrer qu’on peut faire de la romance sans forcément tomber dans des clichés vaporeux et niais. Avec style.



Objectif atteint. Moi qui suis allergique à la romance en général, j’ai adoré cette nouvelle.



On y suit Laura, mal dans sa peau depuis la perte de son bébé. Entre dépression et hallucination, elle rencontre Michael Shannon dans un supermarché. Le courant passe de suite, et Michael tombe immédiatement amoureux d’elle. Mais au fil des semaines, l’état de sa compagne l’inquiète, et il prend une décision folle qui pourrait bien accélérer la guérison de sa dulcinée. Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu, et notre homme devra surmonter quelques obstacles afin de réparer ses erreurs.



Cette nouvelle emmène le lecteur dans un mélange de deux genres littéraires : la romance et l’aventure. Rafraîchissant, et affranchi des clichés et des niaiseries communes en romance (point d’homme jeune-riche-ultra-sexy, ni sur la couverture, ni dans l’histoire, point de pauvre midinette affriolante qui ne se rend pas compte de son sex-appeal et ne désire qu’épouser l’homme pré-cité sans comprendre pourquoi il la choisit), « Thérapie » nous montre qu’une romance peut-être superbement mise en scène et devenir des plus intéressantes quand elle se pare d’un décorum un peu plus original que ce que l’on trouve d’habitude dans nos librairies. Je parle souvent de clônes littéraires, la romance en est victime plus que les autres genres. Les auteurs cèdent souvent à cette facilité de garder la même recette, en ne prenant la peine que de changer le nom des personnages, les villes, et l’intrigue. Quand il y en a une.



Ici Elen Brig Koridwen démontre avec style que l’on peut parler d’histoire d’amour sans faire pleurer (ou baver) dans les chaumières. Ses personnages sont complexes, les réponses ne sont pas portées sur un plateau, et même si la conclusion se devine assez tôt, l’intrigue a beaucoup d’intérêt grâce à un twist qui s’insère en milieu de récit et apporte la touche d’aventure qui donne tout le piquant à l’histoire. Tout ça dans un format court. En moins de cent pages, l’auteure a donné du corps à ses personnages, a planté le décor, et met en scène une double intrigue. Tout cela de manière très crédible, dans une langue impeccable, et avec cette impression d’urgence, pour le lecteur, de tourner les pages pour connaitre la suite. Seuls un ou deux passages m’ont semblé laborieux, mais ce n’est qu’une considération personnelle : j’ai un souci avec les descriptions, et je décroche si elle dure plus de deux lignes. Plus encore, et le titre nous le fait comprendre : quelques notions de psychologie sont glissées dans le récit. Tout en douceur, l’auteure parle de certaines maladies mentales, de l’isolement qu’elles provoquent et des traitements, souvent inefficaces, proposés. Une preuve de plus, s’il en fallait, qu’elle est capable d’écrire, avec style, et qualité, dans n’importe quel genre, et dans n’importe quel format.
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Élie & l'apocalypse, tome 1 : Impasse du com..

“Élie et l’apocalypse - Impasse du commencement” est le 1er tome d'une longue saga, et pour ce livre, c’est une évidence, je dois faire un retour, je voudrais emmener tous ceux qui passeront par ici dans cette histoire avec moi.

Vous qui avez besoin d’évasion, de vous changer les idées complètement, de partir dans un “autre monde”, jetez-vous sur cette perle. Oh, je sais, je n’ai lu que le premier tome (d'après mes sources, il en existe déjà 5 autres et le 6e est presque prêt... sur 15 de prévus !). Mais,vous connaissez ce moment où vous arrivez, (sans même vous en rendre compte, car les pages du glossaire vous avaient laissé espérer quelques minutes de lecture supplémentaires !) au bout d’un livre, et que vous trépignez de lire la suite. Oui, vous connaissez ce moment ! Pour ma part, je ne l’avais pas ressenti depuis l’adolescence, allez, disons mes vingt ans au plus tard.



Cette impatience à elle seule veut tout dire pour moi. Elle veut dire que ce livre, qui se passe dans un futur proche de notre monde, de notre petite vie habituelle, est capable de nous emmener loin. L’histoire, au goût fantastique d’une “Quête d’Ewilan” ou d’un “Harry Potter” nous fait découvrir Élisabeth, dite Élie, petite fille pas très à sa place dans son corps de petite fille à l’esprit surdoué. Son monde c’est l’école, la maison - d’où ses parents sont souvent absents -, son petit frère, sa nounou et son seul ami, Pat.

Autour d’elle, sans qu’elle le sache, les forces de toutes les religions et courants spirituels se déchaînent depuis l’annonce de sa destinée, car c’est bien elle l’Élue, ils le savent avec certitude maintenant. Mais une Élue, un Messie (femme, qui plus est !) risque de mettre à mal de nombreuses religions et plus encore les maîtres sombres de groupuscules de mauvaise foi. Certains voudront donc la tuer, d’autres la sauver ; des alliances se créent...

Je suis complètement sous le charme de ce premier tome, de la plume simple et envoûtante de l’auteure, capable de vous embarquer dans son univers, ce futur qu’elle a si bien imaginé avec sa technologie avancée et hyper-réaliste, prolongement de ce que nous connaissons, dans ses dérives et celles de cette société futuriste sur-connectée, ultra-virtuelle. À nouveaux objets, nouveaux mots, tous savamment créés sur la base de ceux que nous connaissons, impossible de s’y tromper. J’ai appris au fur et à mesure à m’attacher à chacun des personnages, tous parfaitement campés, chacun avec son style, ses croyances, sa psychologie, ses manies de langage... Tous si attachants dans leurs défauts qui les rendent parfois comiques, parfois émouvants.



Sur le blog de l'auteure, vous verrez qu'elle milite pour que l’indésphère (terme de son cru ?) soit autant un espace d’expression qu’un espace de qualité. En lisant ce roman, vous comprendrez ce qu’elle veut dire. Pas d’élitisme ici, elle-même n’est pas là pour se la jouer avec des mots savants (même si l’étendue de ses connaissances transparait au fil de l’histoire), simplement la volonté d’offrir au lecteur un livre travaillé, corrigé, bref un produit fini en état d’être édité (ou auto-édité).

Voilà, il y a des livres qui vous emportent, truffés de petites perles sur le monde, sur la littérature, sur la technologie, disposées là pour vous faire sourire, vous remémorer, vous projeter, vous faire réfléchir, mais seulement si vous en avez envie, car l’histoire pleine de rebondissements de la petite Élie peut aussi se suffire et vous emportera dans son monde sans que vous vous en rendiez compte.
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Les émigrés

Etant moi-même auteure indépendante, j’ai découvert Elen Brig Koridwen en m’intéressant à son blog et à ses multiples initiatives concernant l’autoédition. Intriguée par la lecture de son roman « Zone franche », je me suis lancée quelque temps plus tard dans « Les émigrés ». Le titre ni la couverture ne m’attiraient plus que ça, mais j’étais curieuse de retrouver les grandes qualités d’écriture de l’auteure dans un autre de ses livres. J’ai posé un orteil dans ce désert marocain du début du XXe siècle, puis me suis retrouvée à la fin de l’histoire sans savoir comment.



Elen Brig Koridwen a un véritable talent pour donner vie à ses personnages, à l’époque et l’univers dans lesquels ils évoluent. Ses textes s’appuient sur des valeurs claires et une compréhension profonde de l’esprit humain. Elle sait divertir et émouvoir le lecteur, mais aussi enrichir sa culture et l’inciter à réfléchir. J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre et le recommande vivement !

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Une proie sans défense

Un texte court qui se mange sans faim, mené d'une main de maître(sse).

Dans un futur proche auquel on croit malheureusement sans aucune peine, cette histoire a quelque chose de tragi-comique.

On sent la fin arriver, mais à tort ou à raison, on pense que c'est volontaire, car ça nous laisse le temps de nous y préparer, de le "savourer" d'avance, et de voir avec délectation l'un des deux personnages se fourvoyer complètement.

Une vraie réussite. L'auteure s'est éclatée à l'écrire, et c'est communicatif.
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Une proie sans défense

J'ai adoré ce petit apéribook! Une merveille! Une belle mise en bouche, pleine de suspense... Je me suis demandée tout du long ce qui allait se passer pour cette petite mamie fort sympathique, comment elle allait s'en sortir, et surtout, comment cette rencontre allait se terminer. Et je n'ai pas été déçue! Une fin surprenante et géniale!



Je me suis attachée à cette petite bonne femme, j'aime beaucoup la façon dont l'auteur parle d'elle... Les mots sont simples, drôles et elle en parle comme si cette mamie était notre mamie à toutes et à tous.



Un bon moment de lecture, un parfait mini-thriller... Une auteur à découvrir!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Au bonheur des dames, experts en délices, tom..

L’épisode précédent avait été un peu en deçà des trois premiers, mais nous retrouvons ici avec bonheur toute la facétie du début de la série. Le style — tant apprécié — d’Elen Brig Koridwen est en effet de retour. Humour, action, notes au lecteur, tout y est. Plus encore, les choses se corsent et le croustillant fait son arrivée.

Le court échange entre Louise et Cynthia donne le ton : nous arrivons au cœur du genre. Les quatre opus déjà publiés nous auraient presque fait oublier que l’auteure nous menait sur le chemin de l’érotisme. Nous y sommes plongés en quelques phrases. L’on pourrait d’ailleurs déplorer l’emploi de quelques termes crus, mais amputés. Assez étonnant quand on connait l’ampleur du vocabulaire de Brig Koridwen. Certains auraient préféré lire les termes en entier, pas prudes pour un sou. D’autres se diraient sans doute que si les mots n’étaient pas assez convenables pour éviter la — très légère — censure, il aurait peut-être fallu en employer d’autres. En outre, ces mots font un peu tache au milieu de phrases très travaillées, et même si cela donne du piquant, le mélange de registres peut désorienter parfois. Néanmoins certains adoreront ce changement de rythme intrinsèque à certains paragraphes.

Dans le vif du sujet.

Ce point de détail mis à part, ce cinquième épisode inaugure admirablement le début des hostilités. « Au bonheur des dames » prend désormais tout son sens, et de la fébrilité de notre premier Divin en action, à l’insolente lubricité de cette chère Madame de Beaumont, la lecture est un régal des sens. L’humour reprend toute sa place, les notes au lecteur se posent tranquillement, ourlant d’un sourire permanent les lèvres du lecteur qui imagine l’auteure noircir les lignes avec délice.

Et avec une chute presque inattendue, nous ne pouvons qu’attendre, avec impatience, la suite des aventures de Louise et ses étalons. Qui sera le prochain à se jeter dans la gueule de la louve ?
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Une nuit très noire

L’histoire :



Zoé se retrouve dans un foyer pour mineur au décès de sa mère. Solitaire, elle n’a pas d’ami. Des connaissances, des filles qui essaient de se la jouer copine, oui. Et peut-être même que Christophe, l’éducateur sympa pourrait la draguer un peu si elle le voulait vraiment. Mais non. Zoé ne s’embarrasse pas des gens, elle ne les aime pas. Elle les trouve faux. Maquillés.

Elle ne se sent pas à sa place, Zoé, et personne ne l’intéresse vraiment, encore moins Karim, l’autre éducateur qui fait tomber en pâmoison toutes les demoiselles du centre. Pourtant, quand Réjane lui annonce qu’elle veut s’enfuir du foyer sous les conseils avisés — mais fort discrets — d’un des éducateurs, la jeune fille se méfie. Elle se souvient des anciennes pensionnaires qui se sont enfuies il y a quelque temps et dont on n’a jamais plus entendu parler. Et alors que Réjane prend la poudre d’escampette par sa propre fenêtre, Zoé se met en tête de la suivre pour la protéger.



Chronique :

Elen Brig KORIDWEN est un couteau suisse. Sa plume

virevolte de genre en genre, sans jamais perdre de sa superbe. Elle nous livre ici un thriller sombre et glauque, dans la veine de « À l’Encre de sang », mais différent à la fois. L’auteure nous emmène de rebondissement en rebondissement — toujours cohérents — au cœur d’un foyer pour adolescents en difficultés. Le lecteur se fait balader entre les faux-indices et les vraisemblances, et ne sait plus trop où donner de la tête, tout en ressentant de l’empathie envers Zoé. Cette pauvre gamine solitaire qui tente tant bien que mal de s’en sortir, même si finalement, elle s’en moque bien, d’elle-même.

Les Aperibooks sont des nouvelles. Rapides à lire, ils nécessitent une bonne organisation du récit, un bon déroulement de l’action et des intrigues. Le lecteur doit à la fois être passionné par sa lecture, mais aussi satisfait du court moment qu’il a passé dans les mains de l’auteur. Exercice difficile en seulement quelques pages. Pourtant, en lisant Elen Brig KORIDWEN, on a l’impression que la pratique est simple, que chacun d’entre nous pourrait former sur son clavier la quarantaine de pages qui dessine une histoire haletante en quelques minutes seulement. Il n’en est rien.

Et si le langage employé est plus familier qu’à son habitude, il s’agit ici d’être cohérent avec le personnage incarné. Puisque la narration est — pour une grande partie — à la première personne, et que Zoé est une adolescente perturbée. Mais même en langage familier, Elen apporte ce je-ne-sais-quoi de plus que les autres. Une valeur ajoutée qu’est son style. Et que la version soit courte ou longue, on en redemande.


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Élie & l'apocalypse - Intégrale, tome 1

Mon avis :

Avec plus de huit-cents pages, on peut dire que ce bouquin est un pavé, mais loin d’être indigeste, il se déguste avec gourmandise, voire un peu de goinfrerie tant on a hâte d’en connaître la fin. Une fin toute relative, puisqu’il s’agit du premier volume de la série Élie et l’Apocalypse, premier volume qui est présenté comme l’intégral des tomes 1 à 3… le sommaire découpant ce gros roman en 9 livres ! Bon, c’est un peu compliqué, tout ça, alors restons sur la première affirmation : Les 3 sages est le premier volume de la série Élie et l’Apocalypse.

Je vous rassure, le contenu du bouquin est beaucoup moins compliqué que sa description. On y trouve pourtant un nombre important de personnages, pas mal de néologismes inventés pour l’occasion, des références scientifiques, artistiques, religieuses, culturelles et autres à la pelle, mais tout cela s’agence de façon claire et n’entrave à aucun moment la lecture. Même les néologismes paraissent évidents, tellement que le lexique dont ils bénéficient en fin d’ouvrage est presque superflu.

Genre hybride, mélange de science-fiction (tendance anticipation), de fantastique (un poil d’Harry Potter), de thriller ésotérique (du Dan Brown, en moins lourd) et de fantasy (l’éternel combat du bien contre le mal), ce roman garde néanmoins une espèce de classicisme (peut-on parler de néo-classique ?) tant ses personnages nous semblent familiers. Et pour cause, ils s’inspirent pour beaucoup d’histoires et de légendes qui imprègnent notre culture collective. Ils sont tous très marqués, tant dans leur caractère que dans leur fonction, parfois à la limite de la caricature, mais cela correspond tout à fait aux codes des genres « fantastique » ou « fantasy ».

Justement, parlons de l’aspect « fantasy ». Ceux qui me suivent le savent, sorti de l’œuvre des grands maîtres, je ne suis pas fan du genre, trop souvent réduit aux mêmes vieilles ficelles (sorciers, chevaliers, trolls, dragons, etc.) et souffrant d’une écriture de niveau premier cycle. Bon, j’exagère, il y a aussi du bon, mais rares sont ceux qui se détachent du lot. Élie et l’Apocalypse (ou du moins son premier volume Les 3 sages, vu que c’est le seul que je connais) en fait partie, et ce, pour plusieurs raisons :

D’abord par la qualité de l’écriture. Elen Brig Koridwen serait capable de coucher sur le papier une formule mathématique en vous faisant croire qu’il s’agit de la conversation la plus ordinaire. Son texte, longuement travaillé, j’en suis sûr, apparaît à la lecture d’une évidence simplicité, qui allie la précision d’un stylo-pointe à la légèreté virevoltante du plume de poète. Ajoutons à cela humour et intelligence et vous aurez un aperçu de l’œuvre.

Ensuite, l’histoire… Si elle reprend les thèmes principaux du genre, à savoir la quête initiatique et le combat contre le mal, elle en change les postulats en les sortant des mondes imaginaires où l’on a l’habitude de les rencontrer, pour les projeter dans la réalité d’une société française (et internationale) d’un futur très (trop ?) proche. Notons aussi que les équivalents des Voldemort et autres Sauron deviennent des sectes extrémistes représentant les trois principales religions, et que tout ce qui fait débat aujourd’hui y est abordé, depuis l’écologie jusqu’à l’inquiétude suscitée par les nouvelles technologies.

Et pour finir, difficile de ne pas parler de l’érudition joyeuse qui sous-tend le récit, multipliant les références sans jamais gaver le lecteur.

Un léger bémol, tout de même : Les 3 sages semble avoir été écrit en feuilleton, leur réunion en un volume pâtit de cette forme. La densité du récit qui convient à une lecture fragmentée paraît ici parfois un peu trop diluée et certaines scènes mériteraient d’être « retaillées » un peu plus concises. « Bien dégagé derrière les oreilles ! » comme disait mon père lorsqu’il m’emmenait, enfant, chez le coiffeur.

Cela ne m’empêche pas de vous recommander fortement Élie et l’Apocalypse, ce petit défaut restant une estimation très personnelle et n’enlevant rien aux multiples qualités que je lui reconnais.
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Au bonheur des dames, experts en délices, tom..

Les trois premiers épisodes étaient pleins de fraîcheur, rythmés, drôles. Ce nouvel opus est, à mon sens, en deçà des autres. Bien sûr, la plume de l’auteure est toujours aussi agréable à lire, aussi travaillée. Il apparaît indéniable que malgré le format choisi (une trentaine de pages par épisodes), rien n’est bâclé, rien n’est issu du hasard, et que chaque mot est vérifié. Le style est toujours aussi soigné.

La différence réside surtout dans le changement de rythme. Peut-être que Cynthia, notre blonde délurée nous manque un peu, puisqu’elle est moins présente ? Cette quatrième aventure prend la couleur de la personnalité de notre Louise, alors même que celle-ci se balade désormais en peignoir de soie devant son cuisinier préféré. Si la série nous surprend d’habitude par sa légèreté et son humour, l’accent est cette fois mis sur les descriptions. Il y a moins d’action, plus de longueurs, moins d’humour aussi. Même si, un trait par-ci par-là réside encore et toujours, et si le narrateur joue avec le lecteur, on y sent moins d’entrain.

Le contexte de cet épisode y est sans doute pour quelque chose. Une inauguration mérite d’être décrite dans les moindres détails. Mais là où le lecteur aimerait que l’on s’attarde un peu sur certaines phases préinaugurales — notamment celle du testing — elles ne sont que survolées, au profit d’une scène élongée de la préparation des étalons avant le défilé final.

Le fil conducteur du passé de Louise commence quant à lui à tourner un peu en rond. En effet, hormis son nom de famille aux jolies sonorités de dentelles, nous n’apprenons rien de plus sur l’histoire de notre héroïne. Alors même que sont glissés ça et là des mentions à son ancienne vie. Certains lecteurs apprécient moins la frustration que d’autres, même si quelques rebondissements renouvelleront leur intérêt.



Un épisode charnière ?



Tout cela n’empêche en rien ce quatrième épisode d’être agréable à lire. Mais cette série en est à un tel niveau de qualité littéraire qu’une fois complètement acquis à cette cause, le lecteur en demande plus à l’histoire. Il veut avancer, apprendre, approfondir les connaissances qu’il a des personnages. Tout en gardant l’identité propre, la signature des trois premiers volets. Encore une fois, le ton de l’épisode est très certainement dicté par son contexte. Il était nécessaire de se poser un peu, et d’observer. Les Divins ont été recrutés, testés. Ils sont prêts à entrer en scène. Tout cela devait être décrit.

Casser le rythme de cette manière donne très envie de découvrir le prochain épisode. Parce qu’en toute confiance, le lecteur sait que cette petite baisse de régime n’est là que pour annoncer de plus belle la suite des aventures de Louise.


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Au bonheur des dames, experts en délices, tom..

Cet épisode est de loin le plus léger, le plus drôle. Maintenant que le cadre est posé, il est temps de rire un peu. Et comme les vêtements des candidats, les soucis des personnages s’envolent. Des jeux de mots fins, subtils, ponctuent les actions des deux jeunes femmes, qui se retrouvent en émoi, ou pas, devant les étalons qu’elles voudraient caser dans leur “écurie”. Le lecteur assiste à une harmonie improbable entre Louise la formelle et Cynthia la frivole. Les deux caractères opposés vont s’unir pour former un duo parfait pour l’entreprise, mais surtout pour l’intérêt du lecteur. L’une donne du piquant, l’autre se fait plus raisonnable. Et le récit du casting est un délice à lire.

Quelques mentions de la vie passée de Louise nous permettent de nous souvenir d’où elle est partie, et la liaison entre les épisodes est bien là, discrète, mais solide. Un fil directeur qui interroge le lecteur. Que s’est il déroulé dans la vie de Louise?

Une série addictive

Ce format apporte une dynamique très intéressante au récit. En effet, il donne du rythme, alors même que le lecteur doit attendre entre deux épisodes. Mais surtout, il laisse libre cours à l’imagination, et c’est un plaisir que de tenter de découvrir la suite des aventures de Louise et de ses Divins. Que va t’il se passer maintenant que le casting est terminé? Qui sera la première cliente? Le lecteur ne peut que trépigner pour “voir”, enfin, les Divins en action.

Allier l’érotisme, l’humour, le style, et la subtilité. Arroser le tout d’une narration parfaite, complice totale du lecteur qui se moque parfois des personnages. Sans conteste ici la signature d’Elen Brig Koridwen. Capable de changer totalement de style selon les registres, comme vous pouvez le voir avec ses Apéribooks. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite fortement à la découvrir.


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Le premier épisode était charmant. Pétillant, frais, original. Le second l’est tout autant. Mais il épate par sa qualité littéraire. La romance est en général assez « facile » à lire et « grand public ». Comme si les éditeurs, et/ou les auteurs considéraient qu’il est plus facile de faire passer des sentiments avec des mots simples et des mécanismes littéraires pas trop compliqués. Comme si, finalement, ils considéraient les amateurs/trices du genre, plus simples que ceux des autres genres. Elen Brig KORIDWEN est complètement à contre-courant avec cette web-série, et rend la lecture délicieuse. Sans être pompeux, le vocabulaire est recherché, les phrases sont travaillées. Pour autant, l’auteure n’oublie pas l’humour. Ce second épisode, comme le précédent, est ponctué des pensées guillerettes de Louise et de petites notes laissées ici et là par le narrateur.

Nous ne sommes pas dans de la romance type « Harlequin » ou Nora Roberts, qui bien que très efficace, ne s’encombre pas de bons mots, ou d’humour affriolant. Non, Elen Brig KORIDWEN cherche à faire de la romance en tant que genre littéraire au sens propre du terme. Pas juste une machine commerciale tout juste bonne pour la ménagère désirant frissonner en lisant les histoires d’amour entre une assistante et son patron bellâtre. Il est ici question de prendre du plaisir.

Du plaisir au sens large.

Plaisir d’écrire, d’abord, parce qu’on le ressent très bien à la lecture, l’auteure s’amuse en couchant ces mots les uns après les autres. Plaisir de lire ensuite. Nous n’en sommes encore qu’à l’introduction, et pourtant, c’est avec impatience que la suite est attendue, tant le suspens, et la créativité de Louise sont formidablement mis en scène. Plaisir de ne pas être considéré(e) comme une sorte de « sous-lecteur » pour terminer. On peut aimer la romance et aimer les mots. On peut avoir envie de simplicité tout en appréciant une littérature travaillée et cohérente. Aimer l’efficacité sans fioritures, et sans (trop de) clichés. « Au Bonheur des Dames » est une sorte de Romance 2.0. Un concept de littérature moderne, une revanche des mots sur l’appât du gain.
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Au bonheur des dames, experts en délices, tom..

Si vous avez lu la 4e de couv’, vous en savez assez sur l’histoire. Elen Brig KORIDWEN s’essaie à la web-série, mais le format étant ultra court — comptez une dizaine de minutes de lecture — trop en dire serait dévoiler l’intrigue, et je n’en vois pas l’intérêt. D’autant que ce premier épisode place le contexte. On y rencontre Louise, ruinée, et son oncle Julien, riche. La série est classée sous le signe de la romance, et l’on comprend vite les tenants et les aboutissants du projet de la jeune fille.

J’ai découvert, lors de cette lecture, le style d’Elen. Je n’avais encore parcouru aucune de ses œuvres, même si j’en ai dans ma pile à lire. Le format, très rapide à caser entre deux romans, ou entre deux bouchées le midi, exige une plume incisive et efficace : il ne pardonne rien. En effet, raconter une histoire en une dizaine de pages, présenter des personnages, leur contexte, puis amorcer la suite tout en maintenant l’intérêt du lecteur est complexe. L’auteure réussit pourtant avec brio, et c’est un délice de découvrir ce micro-univers. Aussi, l’écriture est douce et fluide, tant que l’on dévore sans s’arrêter du début à la fin. Elen Brig KORIDWEN signe ici une petite gourmandise littéraire, qui se lit comme on déguste une douceur sucrée en plein régime.
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