AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Eliette Abecassis (727)


Que valait l'amour si ce n'était des mots ?
Et que valaient les mots, si ce n'était pas de l'amour ?
L'amour sans la fidélité, quel espoir donne-t-il ?
Commenter  J’apprécie          10
Ceux qui n’ont pas divorcé ne peuvent pas comprendre, les célibataires ne peuvent pas comprendre, seuls ceux qui sont passés par cette expérience peuvent entendre ce que je dis. J’étais en survie. …c’était comme une maladie. Si on ne la traitait pas, elle allait empirer: j’avais la divorcite
Commenter  J’apprécie          110
C'est mon fils, ma bataille, fallait pas qu'elle s'en aille
Commenter  J’apprécie          10
Y a-t-il un sentiment plus vrai que celui d’une mère qui donne le sein à son enfant, se laissant boire et manger, parfois même dévorer par lui ?
Commenter  J’apprécie          20
Tu seras vision, elle sera écriture, vous serez le messager.
Commenter  J’apprécie          40
Le rire […] nous permet de dire l’indicible. Il nous fait parler du tragique, évoquer ce que personne n’ose dire. Le rire est une force subversive qui surgit en plein quotidien.
Commenter  J’apprécie          10
La poésie nous emmène vers nous-mêmes. La religion fait descendre le ciel sur terre.
Commenter  J’apprécie          20
Les quatre fils de la Haggadah représentaient les quatre dimensions de la transmission. Le premier, le sage, énonçaitl la question:" Quels sont les témoignages, les lois et les préceptes que l'Eternel notre Dieu vous a prescrits?" et se situait à l'intérieur de la Tradition. Le deuxième, le méchant, demandait:" Quelles sont ces lois que vous observez?", il se dissociait de la communauté et se définissait contre elle, en dehors du peuple qui était pourtant le sien. Le troisième, le"simple", qui disait seulement:" Qu'est ceci?", question réduite à sa plus simple expression, ne possédait pas les outils pour en poser une plus intéressant. Enfin, venait le dernier, le quatrième," celui qui ne sait pas poser la question". Celui ci était vraiment en dehors de la chaîne de la transmission, bien plus que le méchant qui questionnait le texte, puisqu'il ignorait qu'il ne savait pas.Le pire des quatre fils n'était donc pas le méchant, qui s'intéressait aux choses du passé, même sur un mode négatif. Le pire, c'était le fils qui ne savait pas poser la question, parce qu'il avait oublié qu'il y avait une question à poser.
Commenter  J’apprécie          01
Nous avons tous des identités multiples.
Nous venons tous d'un pays, d'une ville ou d'une rue qui nous définit et nous marque à jamais. Nous sommes issus d'une culture ancestrale qui nous emprisonne autant qu'elle nous féconde. Dans la vie, nous jouons des rôles qui changent en fonction de la situation et de l'interlocuteur, du lieu et du moment : nous existons, multiples à nous-mêmes, ignorant l'origine de ces identités qui surgissent malgré nous, et qui nous déterminent dans nos actions, nos pensées et nos sentiments. Nous sommes empruntés et confisqués par notre passé, que nous empruntons et confisquons à notre tour, essayant de savoir qui nous sommes, en cette quête infinie qui commence au premier cri, qui ne s'achève jamais - et qui s'appelle la vie.
Commenter  J’apprécie          50
La condition féminine aujourd'hui n'est plus définie par la soumission et le problème du pouvoir, mais par le corset invisible que chaque femme porte en elle.
Commenter  J’apprécie          80
"La société entretient avec la femme des rapports sado- maso. En cherchant à briser son corps et son esprit, son esprit par son corps, la société lui impose un corset invisible. Apparemment libre, la femme, en vérité, ne peut plus ni marcher, ni respirer, ni manger, ni vieillir, ni finalement vivre. Anorexique, boulimique, dysmorphophobique, elle s’étiole, abime sa santé, sa joie de vivre, et, dans des cas extrêmes, meurt de cette quête impossible. La femme doit comprendre que ce n’est pas elle qui est en cause, ce n’est pas d’elle qu’elle doit douter, c’est de la société actuelle. Pour libérer la femme du corset invisible, c’est la société qu’il faut changer.
Commenter  J’apprécie          70
La mémoire coule du plomb dans la blessure plaisante du souvenir et l'empêche de s'évader du monde, de sortir, de se délivrer de sa mortelle étreinte pour se retrouver dans l'illusion de la possession de soi.
Commenter  J’apprécie          00
Eliette Abecassis
Après mûre reflexion, j'ai noté dans mon carnet trois bonnes raisons de faire un enfant :
Raison 1 : on s'aime.
Raison 2 : on a voyagé dans tous les pays atteignables
Raison 2 revient à ce qu'on appelle Menace de l'Ennui.
Raison 3 : j'ai passé 30 ans, et à l'approche des 40 ans j'avais peur de vieillir. C'est la dernière ligne droite.
Raison 3 revient à : la Peur de la Mort.
Résumons. Pourquoi fait-on des enfants ? Par Amour, par Ennui, par Peur de la Mort. Les trois composantes essentielles de la vie.
Faire un enfant est à la portée de tous, et pourtant, peu de futurs parents connaissent la vérité, c'est la fin de la vie.
Commenter  J’apprécie          30
Eliette Abecassis
C'est alors que, croisant mon image dans le miroir, je me vis : à quatre pattes, les joues tombantes, l'œil morne, les narines dilatées. Soit j'étais devenue un chien, soit j'étais enceinte.
Commenter  J’apprécie          20
"Tous les mois, c'est la même chose. Je pleure. Je soupire. J'attends. Que le linge au-dessous de moi ne soit point taché de rouge. Et tous les mois, mon ventre me fait mal. Le sang s'échappe, je saigne, je prie, je pleure. Mes larmes mouillent le mur occidental. Telle une brebis abandonnée, ainsi j'erre dans les rues. Mes paupières tremblent, mes jambes vacillent, mes yeux brillent de douleur. Je regarde autour de moi, je ne vois personne pour m'aider.

Ma mère, qui est la gardienne du mikvé, le bain rituel, a honte de ma stérilité. Chaque mois, je viens me tremper dans l'eau de pluie car, à la fin des sept jours sans tache, la femme doit s'immerger dans le mikvé à la nuit tombée, après que trois étoiles ont été visibles.

Il me semble que j'expie quelque chose. Je souffre, je vomis, je me traîne par terre, je cogne ma tête contre les murs. Toute la journée, je reste couchée. Nathan a trouvé un nom pour les jours impurs. Il me demande quand sera finie "ma maladie". Il n'a pas pas tort. L'impureté mensuelle, c'est la maladie de la femme stérile.

Mais on ne peut devenir pure que parce que l'on est impure. C'est pourquoi la femme, chaque mois, s'élève en se purifiant. Quand tout est fini, je me rends au bain rituel, je me déshabille, et, aidée par ma mère Hanna, je plonge dans le bassin d'eau froide, tête comprise : c'est une naissance.

- Toujours rien ? demande ma mère.

- Toujours rien.

- Cela va bientôt faire dix ans.

- Je sais. S'il le veut, Nathan peut me répudier."



Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eliette Abecassis Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz spécial jeunesse : l'épopée millénaire de la bible

Après un court épisode de la découverte des manuscrits de la mer morte en prologue, car oui, même si ce n'est pas dit, il s'agit bien de cela, , par quoi démarre vraiment le récit ?

La nativité
Une jeune fille qui arrive chez ses parents
La génèse
Moise

11 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Sépher : L'épopée millénaire de la Bible de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}