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Critiques de Elisa Vix (163)
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La nuit de l'accident

Je découvre Elisa Vix avec ce polar rural à peine plus long qu'une nouvelle. Pour autant, le fait que le roman soit aussi court ne nuit en rien à la qualité de l'intrigue. Alors certes, en si peu de pages, il est également difficile de développer pleinement la psychologie des personnages mais l'auteure est néanmoins aisément parvenue à me les faire apprécier (les relations entre les personnages sont également très bien décrites). Pour ma part, je ne m'attendais pas à ce genre de fin mais, même si elle m'a surprise, je l'ai plutôt appréciée. Un polar rural très réussi donc avec son univers proche de celui de Franck Bouysse, même si le style d'écriture est très différent, l'écriture d'Elisa Vix étant plus simple et plus directe que celle de Bouysse, beaucoup plus descriptive et sophistiquée.
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Elle le gibier

Elisa Vix nous raconte la partie très noire du monde du travail avec le harcèlement moral , le travail harassant sans considération ni valorisation.

Ce roman est très court ( 141 pages) mais puissant , glaçant et tellement réaliste !

Je ne suis pas prête d'oublier Chrystal et ses collègues . A lire sans hésiter !
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Elle le gibier

Qu'est ce qui m'a séduit dans ce livre sur la tablette parmi d'autres livres à la médiathèque de mon quartier ? est ce sa couverture ? peut être, le titre certainement, son 4e de couverture ? Pas plus que ça mais au fond de moi je sentais que je devais le lire je ne peux pas vous expliquer pourquoi.

Ce roman m'attirait indéniablement.



Dès les premières pages, j'ai été happé et j'ai su que c'était un roman pour moi.

Je n'ai jamais rien lu d'ELISA VIX mais waouh quelle plume !

Beaucoup de sentiments m'ont parcouru lors de ma lecture, sûrement parce que ce roman m'a touché profondément, je vis ce que Crystal a vécu, le monde du travail est intraitable et violent.

Le harcèlement, l'indifférence des collègues voire la mesquinerie et le mensonge, la solitude face à ce combat, tout ça mène inéluctablement à la dépression.

Et malheureusement je suis passée par là.

Ce roman m'a pris aux tripes, au point de verser des larmes

Comme le dit si bien ELISA VIX il y a des personnes qui ne se sentent exister que si elles peuvent dominer les autres.



Oui ce roman m'a bouleversé, non seulement par sa véracité, mais aussi par son écriture ciselé, la noirceur de l'entreprise est tellement bien exprimé !



En ce qui me concerne, ce livre restera dans ma mémoire.

Je ne peux que vous le conseiller !



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Elle le gibier

“Face à l’adversité manageriale, je me contentais de jubiler intérieurement en pensant : le pu.... de bouquin que je vais écrire ! Viva la literatura!”



C’est avec cette phrase qu’Elisa Vix clôture son roman, expliquant au lecteur comment il lui est venu l’envie d’écrire ce dernier.

Et pour un putain de bouquin, c’est un putain de bouquin !!!!

Il est excellent !

Je l’ai dévoré en deux jours à peine.

L’histoire, c’est celle de Chrystal, hautement diplômée en neurosciences qui rêvait de devenir chercheuse.

Malgré sa haute qualification, elle ne trouve pas de boulot et finit par accepter d’intégrer une entreprise chargée de reléguer des informations médicales à des patients ou professionnels de santé.

L’entreprise s’appelle Médecines et c’est de l’intérieur que nous allons vivre avec Chrystal les méthodes de management qui y sont appliquées, des méthodes contre-productives qui conduisent les salariés à s’interroger sur la perspective d’une carrière prolongée ou pas à l’intérieur de ces locaux.

Dés le départ, le lecteur comprend qu’il s’est passé quelque chose avec Chrystal, et c’est à travers la voix de ceux qui l’ont côtoyé de près que l’auteur emmène le lecteur à comprendre le processus qui a conduit Chrystal à commettre un acte qui va intéresser un enquêteur, peut être journaliste, en l’occurrence celui qui interroge les proches de Chrystal.



En résumé, c’est un roman noir, très noir, admirablement bien écrit et passionnant.

Un livre qui marque les esprits est selon moi un très bon livre et celui-ci est une bombe.

Un livre que je ne suis pas prête d’oublier de sitôt.



Je vais m’empresser de me pencher sur les œuvres précédentes de l’auteure.
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Ubac

Un bon thriller ou l'angoisse et la peur monte crescendo mais la fin est décevante et nous laisse sur notre faim. Bref une bon moment de lecture
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Elle le gibier

Chrystal commence un poste dans une boîte qui en demande beaucoup. Indéniablement trop. Mais il faut bien travailler ?

Grâce au changement de focalisation, le lecteur est convié à découvrir pas à pas la vie et le portrait de ce personnage intriguant. Parce que banale, la figure devient familière et attachante. Et la critique du monde du travail gagne alors en force et réalisme. Aussi, le lecteur a envie de savoir : quel sera donc le dénouement, qu’a donc fait Chrystal, quelle va être la leçon finale ? Autant de questions qui font trépigner et dévorer les pages d’une traite.

Un excellent titre de la collection, à lire en une seule fois !
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Assassins d'avant

25 ans après le meurtre de sa mère, maîtresse d'école abattue dans sa salle de classe par l'un de ses élèves, Adèle, décide de mener sa propre enquête sur le drame qui a marqué son enfance. Trop de zones d'ombre autour de cette histoire lui font penser que l'affaire a peut-être été classée un peu trop rapidement. Pourquoi un enfant aurait-t-il assassiné cette femme sans histoire, appréciée de tous ? Pour l'aider dans sa démarche, elle s'adresse à Manuel Ferreira, jeune filc... qui se trouvait dans la classe ce jour-là. Comme si cela n'était pas déjà assez compliqué comme ça, Manuel tombe amoureux d'Adèle...



Si ce dernier opus n'est pas celui qui m'a le plus emballée, il remplit cependant bien sa mission : court et efficace, le suspense est maintenu jusqu'à la dernière ligne dans cette enquête policière en forme de quête d'identité pour Adèle, avide de faire la netteté sur les contours trop flous de son passé.



Comment se construire en tant qu'adulte lorsque notre enfance repose sur des mensonges? Adèle est une jeune femme blessée, comme éteinte depuis la mort de sa mère. Incapable de trouver sa place dans une vie qu'elle mène par dépit plus que par choix, elle pense trouver un salut en reconstituant le puzzle de ce jour noir, en quête des réponses que son entourage s'est appliqué à lui dissimuler "pour la protéger". D'ailleurs, Manuel ne semble pas être la personne la plus à même de l'aider. Secret et dissimulateur, il a quelque chose à cacher, cela ne fait aucun doute. Mais quel rôle a-t-il vraiment joué ce jour-là ?



A partir d'une photo de classe dénichée sur le site "Copains d'avant", Adèle va à la rencontre de ces témoins susceptibles de lui fournir leur version de son histoire. Mais comme souvent lorsque l'on déterre les secrets longtemps cachés, la vérité qui nous éclate au visage n'est pas belle à voir. Sera-t-elle salvatrice pour Adèle?



L'écriture est très fluide, l'auteur ne s'encombre pas de fioritures ou détails inutiles. D'ailleurs le roman, très court, va droit au but. L'alternance des voix de Manuel et Adèle d'un chapitre à l'autre donne un tempo bien rythmé et dévoile les différents pans de l'histoire du point de vue des deux personnages, révélant leur personnalité et leur part d'ombre.



"Assassins d'avant" est un polar bien construit et vraiment addictif, mais il n'atteint pas à mon avis la réussite qu'est pour moi "Ubac", du même auteur. Si vous avez envie de découvrir cette auteur, ma préférence va plutôt vers celui-ci.
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Assassins d'avant

Manuel est flic, Adèle fille d’une institutrice assassinée dans sa classe le 28 mars 1989.

Adèle veut comprendre et pour cela elle a besoin de Manuel. Lui, était dans la classe ce jour-là, devenu policier il a conscience du danger mais accepte.

Chacun d’eux porte un autre poids dans leur vie actuelle, lui a un frère à l’hôpital dans un état végétatif, elle se voit délaisser par son mari qui n’accepte pas sa quête du passé.

Leurs deux voix alternent un récit qui par bribes, de révélations en non-dit vont nous mener à entrer dans une histoire où les plaies sont béantes et les mensonges des pièges.

Manuel pense : « Je me suis trompé l’autre jour, au café, amoureux ? Adèle est la femme dont je devais tomber amoureux. C’est ma rédemption. »

Adèle obstinément va remonter l’enquête vingt-cinq années après les faits.

D’emblée je sais que ce polar répondra à mes attentes, il est bien écrit et décalé. L’angoisse pour le lecteur est de savoir que toute vérité n’est pas bonne à connaître et le plaisir est l’alternance de ces deux voix qui dévoile chaque pan de cette histoire comme autant de poupées gigognes.

La fluidité de l’écriture et le rythme de l’histoire forment un contraste avec la noirceur de l’histoire, et le lecteur est pris au piège. Si Adèle et Manuel sont la partie visible de l’iceberg les autres personnages ne sont pas secondaires et chacun d’eux a droit à sa part de l’histoire, l’auteur ne fait l’impasse sur aucun. Cela rend le fil de lecture haletant.

La maitrise narrative donne à l’ensemble un tempo qui fait que le lecteur a l’impression d’être dans un maelstrom dont il ne ressortira pas.

J’ai apprécié la couverture qui est juste appropriée sans tomber dans la mode actuelle racoleuse.

Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 septembre 2017

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L'hexamètre de Quintilien

Le titre du roman peut rebuter mais il faut tenter le coup... C'est précisément ce que je me suis dit en ouvrant le roman d'Elisa Vix - j'ai une fois de plus suivi les conseils de Bernard Poirette - paru aux (excellentes) éditions du Rouergue.

Quèsaco alors cet Hexamètre de Quintilien ? Rien de moins que le questionnaire employé par les journalistes pour cerner au plus juste un évènement. : Qui ? Où ? Quoi ? Quand? Comment ? Pourquoi ?

Je reprends donc le questionnement de Lucie, personnage central de ce roman, pour écrire ce billet.

QUI ? L'histoire commence de façon tragique. Un bébé sans vie est retrouvé dans une poubelle en bas d'un petit immeuble. C'est là que vit Lucie une jeune journaliste de trente ans. Témoin de la découverte du petit corps, elle reconnaît l'enfant. Il s'agit de Yanis le fils de Leila, le jeune mère célibataire du deuxième. Dans cette petite résidence, tout le monde se connaît : Pierre, urgentiste qui n'a pas quitté sa tête d'enterrement depuis la mort de sa femme et Kévin son ado de fils dépressif, Marco le playboy stéréotypé au costard Kenzo, aux chaussures italiennes et aux dents bien blanches qui dirige un Apple store, et puis Leila la maman célibataire avec deux jeunes enfants, son bébé et Sarah sa petite fille de six ans. C'est la commissaire Beethoven qui est chargé de l'enquête.

OU ? Le roman et l'enquête se déroulent dans ce petit immeuble, presque comme une pension de famille où tout les habitants se croisent et se saluent poliment dans les escaliers, à peine plus sinon quelques menus services rendus pour dépanner, jusqu'à la macabre découverte.

QUOI ? Un bébé mort sans aucun motif. Une mère qui avoue.

QUAND et COMMENT ? De façon horrible, le meurtrier l'a frappé au visage à multiples reprises. En pleine nuit, sans bruit.

POURQUOI ? C'est bien la question que se pose Lucie, en mal de piges, qui voit là l'opportunité d'écrire un bon papier sur les infanticides. Les questions de société lui tiennent en effet très à coeur, à l'image de Florence Aubenas qu'elle admire pour son travail de journaliste. Pourquoi c'est également ce que se demande le commissaire Beethoven, "la grosse flic", une dure à cuire qui combat " la saloperie ".



Je soupçonne l'auteur de porter la même admiration à Aubenas que Lucie tant elle aborde avec beaucoup de délicatesse, et de justesse aussi, des questions sociétales telles que la protection de l'enfance ou celle des femmes.

Par ailleurs, Elisa Vix a mis un soin tout particulier à relater la vie des ces gens ordinaires dans cet immeuble, un quotidien avec ses difficultés et ses belles rencontres, et sa cruauté parfois. Elle leur donne d'ailleurs la parole dans chacun des chapitres du roman. Et petit à petit, l'enquête conduira chaque habitant à la rencontre de son voisin.

Au milieu du roman, le récit semble alors prendre de la distance avec le meurtre et l'enquête. Pourtant il n'en est rien, Elisa Vix n'a pas pour autant négligé le côté polar de son roman noir. De façon inattendue (ou pas..) les faits refont surface quand tout semble apaisé dans ce petit immeuble et la vérité nous explose à la face dans les dernières pages.. Une vérité dont on ne sait que faire...
Lien : http://noireframboise.blogsp..
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Ubac

Estelle, maman d’une petite fille âgée de six mois partage sa vie avec Jérémy. Tout va pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Nadia, sœur jumelle de Jérémy dont Estelle ignorait jusqu’à maintenant l’existence. Tout bascule alors dans le petit microcosme d’Estelle. Nadia, jeune femme étrange, dérange et perturbe Estelle qui en perd son assurance et se voit renvoyée à un passé difficile et chaotique. Les loups reviennent dans la vallée et la montagne comme un personnage occupe le fond de ce roman d’Elisa Vix. L’ambiance glaçante et déstabilisante y trouve toute sa place. Elisa Vix nous entraîne dans un suspens, entretenu jusqu’à la fin. Les rapports humains y sont traités avec finesse, la perte de confiance en soi provoquée par la perversité de l’autre ainsi que l’incompréhension de l’entourage sont bien traitées.

L’histoire aurait méritée d’être plus fouillée et pêche parfois par ce manque de profondeur. Roman qui se lit très vite.

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Mouche et le manicou

Petits plats au crabe et à l'igname, mangues savoureuses, la Martinique est accueillante, chaude, bonne à déguster. Josiane, la nouvelle compagne du père de Noémie et Max, est une divine cuisinière. Mouche, le furet de Noémie, serait de cet avis, apprécierait aussi ces vacances Outre-Mer si il n'avait pas été consigné dans ses quartiers. Une cage! Le pauvre Mouche est accusé de se glisser chaque soir dans la cuisine et de dévaster le frigo. Michel, le fils de Josiane, a suggéré l'aide de Séraphine la sorcière vaudou afin de découvrir le coupable mais le papa de Noémie n'a pas aimé la patte de poulet confié au frigo. A couper l'appétit. Qui est l'affreux gourmand du soir qui va gâcher ces vacances en famille? : "Mouche et le manicou" est un premier roman intéressant et sympathique pour les plus jeunes. Bon, pour un grand lecteur, on pourrait supposer que le mystère est éventé, que la clé est livrée dans le titre. Seulement, à hauteur du lectorat visé, il y a tout ici à découvrir et l'histoire sucrée aux teintes de Flamboyants ne perdra pas en définitive de son parfum à la lecture. En effet, grâce à cette petite intrigue, Élise Vix nous invite au travers d'un noël aux Antilles à découvrir le folklore et le charme de la Martinique. Mystères, amitiés, plaisirs culinaires originaux, petits chapardeurs de mangue du cru contre furet, fantômes et superstitions sont les points forts de cette lecture facile et c'est bien vu. Une bonne lecture pour les fêtes qui permettra de découvrir Noël autrement, célébré dans d'autres cultures tout en adoptant le plaisir de lire.
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La nuit de l'accident

Si la Poupette de « La Boum » avait pu lire « La nuit de l’accident », elle aurait sûrement trouvé en la personne d’Elisa Vix une fille cachée de Claude Michelet et de Fred Vargas.

En effet, si pour son 4ème opus Elisa Vix reste dans l’univers policier de ses débuts, il s’agit cette fois d’un polar bucolique, une sorte de « Debout les morts » dans les décors de « Des grives aux loups ».

Exit (pour un temps) le lieutenant Thierry Sauvage des trois premiers romans, le temps d’une petite escapade estivale en Auvergne. Un récit alterné entre Pierre, paysan du Cantal, et Nat, sa vétérinaire de femme (Encore une vétérinaire ? Tiens…), chacun nous livrant tour à tour sa perception des mêmes évènements.

Le style et l’intrigue sont efficaces (même si l’intrigue policière n’est là que prétexte à nous faire partager une tranche de vie pastorale, le quotidien d’un couple alors en pleine crise existentielle), et l’on suit avec plaisir un récit avec des âmes aussi noires qu’est ensoleillé le décor dans lequel ils évoluent. Une atmosphère quelque peu étrange qui rappelle parfois celle d’œuvres cinématographiques telles que « L’été meurtrier » de Jean Becker (tiré d’un roman de Sébastien Japrisot), « L’été en pente douce » de Gérard Krawczyk ou encore « Total western » d’Eric Rochant.

Bref, une bonne lecture « détente », idéale pour l’été qui s’annonce...
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La nuit de l'accident

Avec sa Nuit de l’Accident, Elisa Vix nous emmène au fin fond du Cantal, dans une balade campagnarde qui devrait être bucolique, mais s’avère finalement tout autre chose.

Presque bucolique, donc. La nature est belle, la petite rivière Célé chante, la chaleur fait coller le maillot de corps. Les vaches…meuglent et sentent la vache. Mais les tensions couvent comme des nuages d’orage et promettent de sacrées perturbations, et pas seulement météo.

Pierre est cultivateur. Un taiseux qui n’en croit toujours pas chance d’avoir mis dans son lit la charmante Nat, vétérinaire. Mais la romance a déjà deux ans. Au moment où l’auteure nous fait entrer dans l’histoire du couple, l’absence de communication leur a déjà à peu près ôté toute chance de durer. Même les récents événements ne suffisent pas à les faire se parler.

Deux semaines plus tôt, au milieu de la nuit, une voiture a quitté la route et prolongé sa trajectoire jusque dans un creux profond de la petite rivière qui coule dans les champs de Pierre. Les gendarmes, au petit matin, n’ont pu que constater la mort du conducteur. Quelques jours plus tard, la vieille chienne de Pierre, bête fidèle, est retrouvée égorgée, suspendue à sa porte…

Y a-t-il un rapport entre ces incidents et la présence du campeur insolent qui, installé sans vergogne dans un de ses prés, s’en vient rôder sur les terres de Pierre et autour de sa femme ? Le cultivateur va défendre âprement… sa femme ou sa ferme ?

la suite sur mon blog
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Assassins d'avant

La lecture est agréable mais, pour moi, cela n'a jamais vraiment dépassé ce stade. J'ai beaucoup moins aimé que ses meilleurs romans (Elle le gibier, La nuit de l'accident) et je l'ai même trouvé un peu moins convaincant que L'hexamètre de Quintilien que j'avais déjà trouvé en dessous de ses meilleures productions.

Dans Assassins d'avant, j'ai trouvé que les ficelles étaient bien trop grosses : une romance bien clichée, une fin que certes on ne voit pas venir mais dont le côté coup de poing est clairement et peu subtilement "annoncé" à plusieurs reprises ... et c'est justement cette fin qui m'a causé le plus de déception. En effet, au delà du fait qu'elle est beaucoup trop rapide, son effet "coup de poing" m'a laissé de marbre tellement je m'attendais à ce genre de fin. De plus, à l'instar de Qui voit son sang, la fin est un peu ouverte et je ne suis pas fan de ce genre de fin qui nous laisse imaginer ce qui va se passer après pour les personnages.

Au final, une petite déception au regard des autres romans d'Elisa Vix que j'ai lu et préféré.
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L'hexamètre de Quintilien

Un bon roman choral, très agréable à lire et qui vaut avant tout pour ses personnages. Cependant, Élisa Vix à été bien plus inspirée avec La nuit de l'accident, Qui voit son sang et surtout Elle le gibier. En effet, ici, le roman part un peu dans tous les sens (l'histoire entre Lucie et Marco, entre Pierre et Kévin, entre Pierre et Lucie, ...) pour ne revenir vers son sujet (le meutre de Yanis) qu'en sa toute fin. Au final, j'ai eu le sentiment que l'auteure, en développant diverses petites histoires dans le microcosme de ce petit immeuble, faisait un peu de remplissage. Un remplissage agréable à lire mais tout de même inutile à l'intrigue. Un bon petit roman néanmoins, mais sans plus de la part de cette auteur qui a fait bien mieux.
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Ubac

Il y a l’Adret qui est le bon coté, le versant ensoleillé d’une vallée et puis il a son opposé, l’Ubac est le versant le moins ensoleillé. Un peu comme la vie, avec son coté clair et son coté sombre… et puis aussi les jumeaux.. le jumeau solaire, Jeremy et son double, sa jumelle Nadia la belle ténébreuse..
Jérémy et Estelle forment un joli petit couple et ils ont une fillette, Lilas. Au moment où Nadia réapparait dans la vie de son frère et apparait dans la vie d’Estelle, tout va commencer à dérailler. Petit à petit la jalousie s’installe.. Mais qui est jalouse de qui ? Et ce sentiment d’^tre délaissée, voire en danger que ressent Estelle est-il justifié? Nadia reprend-t-elle juste sa place - certes envahissante - de soeur jumelle, ou souhaite-t-elle fair place nette et avoir son frère pour elle toute seule? Estelle n’est-elle pas un peu traumatisée par son passé, elle qui a eu une enfance difficile, qui a un secret lourd a porter, elle qui est une enfant de la DASS et ressent très fort le sentiment d’abandon?

Je vous laisse le découvrir.

Bienvenue dans la bien-nommée - ou pas? - station de Val-Plaisir

Un roman court, avec du suspense, qui se lit facilement.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Qui voit son sang

Un roman qui à première vue n'a pas beaucoup de lecteurs et c'est bien dommage car il mérite d'être lu.

L'histoire est vraiment très bien construite avec un bon suspens. Du début jusqu'à la fin ce livre se lit à merveille.

Une belle écriture est aussi présente.
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Qui voit son sang

Qui voit Ouessant voit son sang, voilà l'adage d'une petite ville bretonne dans laquelle se déroule l'histoire de ce polar social.

Rose et Lancelot sont amoureux, heureux, mais Rose est atteinte d'une leucémie. Personne n'est compatible pour un don de moelle osseuse, à part hypothétiquement son père, qui après des tests se révèle incompatible à son groupe sanguin (ce qui est scientifiquement impossible). Elle en déduit donc qu'il n'est pas son père biologique et commence ainsi une longue épopée pour démêler la vérité, et alterner entre histoire ancienne, complexes amoureux et géographie compliquée !

Ce roman aborde l'amour et ses méandres, l'adolescence et la candeur qui en découle, ainsi que la lutte de tous les instants pour rétablir une vérité nécessaire.

Un polar bien ficelé qui se dénoue avec ingéniosité, même si j'ai eu l'impression de connaître la fin 20 pages avant (ce qui est quand même raisonnable !).
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Qui voit son sang

Un roman entre deux îles : La Martinique où démarre l'histoire, et puis Ouessant, où Lancelot, éperdument amoureux de Rose, va remonter le cours de l'histoire familiale de celle- ci.



Le lecteur navigue entre les îles, entre les époques. Le récit est précis et la narration très bien ficelée.



Ceux qui aiment les romans de Michel Bussi prendront plaisir à embarquer avec Elisa Vix.

Ceux qui aiment la Bretagne et ses îles également.
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Elle le gibier

C’est à travers les témoignages de différentes personnes, que nous, lecteurs (journalistes) allons découvrir la dramatique histoire de Crystal. Jeune diplômée, elle galère à trouver du travail, en effet, des diplômes elle en a trop ! Les places sont rares en France, alors elle décide d’accepter un poste bien en-dessous de ses capacités intellectuelles mais bien au delà de ce qu’elle pouvait accepter psychologiquement. Un très bon petit roman, tragique, qui soulève deux problèmes majeurs dans le monde du travail et qui malheureusement reflète une réalité pour certains travailleurs dans notre pays.
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