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Critiques de Elisabeth Quin (68)
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La nuit se lève

Elisabeth Quin souffre d'un glaucome, legs de son père, et comme elle l'écrit si bien "La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux nécessitant si peu d'entretien qu'on le néglige. A tort. Je ne sens pas la maladie. Elle n'est pas douloureuse, mais je la vois à chaque clignement. La maladie est devant et dans mes yeux".

Cet écrit (essai) me touche particulièrement car il témoigne d'un mal dont souffre ma mère "en silence" depuis presque 10 ans. Merci à Elisabeth Quin, brillante journaliste, pour ces descriptions sans tabous de ses combats, de ses peurs et de ses maux qui m'ont permis de mieux comprendre le quotidien de ma mère entre sa peur du lendemain et l’appréhension des traitements rigoureux toujours plus ou moins bien tolérés. Ainsi, les nausées, les démangeaisons oculaires, les rougeurs, les essoufflements, les palpitations, l'altération du goût... sont au rendez-vous...

Bravo pour ce témoignage pour cette maladie souvent héréditaire qui concerne environ 800 000 patients en France.
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La nuit se lève

Mes dix mots inspirés par cette lecture :

Lumière

Obscurité

Cognitif (univers)

Glaucome

Quinze-Vingts

Bienveillance

Autodérision

Fragilité

Sensibilité

Espoir
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La nuit se lève

Comme l'ensemble des autres lecteurs, j'ai d'abord lu ce livre parce que j'ai beaucoup de sympathie pour l'auteure.

Femme orchestre de l'une des émissions les plus intéressantes du PAF, elle montre chaque soir beaucoup de finesse , d'humour et d'intelligence. Autant d'éléments que l'on retrouve dans ce bref livre. La maladie , et surtout les questions et angoisses qu'elle suscite, sont évoquées avec beaucoup de franchise et d'humilité.

J'ai d'abord lu avec beaucoup de plaisir... puis j'avoue m'être un peu ennuyé par moment. J'ai parfois eu le sentiment que les réflexions tournaient finalement en rond.

Sans doute parce que le malade lui-même se pose en boucle les même questions et affronte les même angoisses...

Au final, un livre sans doute pas indispensable ... mais après sa lecture E Quin m'est encore plus sympathique.
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Tu n'es pas la fille de ta mère

C'est un livre court, mais extrêmement riche! Le style est simple, posé, sans complaisance. On y trouve une simple analyse de l'adoption, de l'amour maternel, un regard posé sur l'enfance, la sienne, et celle de l'enfant adoptée. C'est un très beau récit.
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La nuit se lève

28 minutes est mon rendez-vous du soir, cette émission sur Arte est animée par Élisabeth Quin que j'admire pour sa culture et son style pour mener le débat du jour avec ses invités.

Aussi,  c'est tout naturellement que j'ai souhaité lire son livre "La nuit se lève". L'auteure découvre qu'elle risque de perdre la vue, la cause : un glaucome. Alors commence l'angoisse, la peur, les nuits mouvementées, et ses rendez-vous chez les médecins,  marabouts, dans une basilique avec l'espoirdu miracle. Une quête de guérison ou l'apprentissage de la nuit.

Un roman intime sur le sujet de la maladie,  non sans humour.  Une mise à nue pour conjurer le mauvais sort.
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Tu n'es pas la fille de ta mère

D'habitude je choisis mes lectures en fonction de la couverture sans lire le résumé de la quatrième de couverture. Cette fois cela été différent. En effet j'ai trouvé la couverture particulière et effrayante et en contraste avec le titre, c'est ce qui m'a attiré.

Et j'ai bien fait, car c'est un très beau témoignage sur le parcours de l'adoption.

Le livre et les chapitres sont courts mais très riches en informations et en émotions.

La lecture est captivante grâce à la plume fluide de l'autrice , on ne s'ennuie pas.

En revanche je reste un peu sur ma faim ... J'aurai aimé une suite.

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La nuit se lève

Très savant, très documenté, d'une culture riche et rare, c'est un "régal" que d'apprendre d'Élisabeth Quin sans (presque, admettons le) voyeurisme ni condescendance, comment elle vit le glaucome qui s'empare d'elle, dont nous ne saurons l'issue finale, que je n'ai pas recherché et qui va très probablement la rendre aveugle. Toutes les références citées restent une ode à la vie dont essaie de s'imprégner E.Quin, pour "devancer" la maladie et en acquérir billes (détaillées) et secrets de la mise en exergue des autres sens (survolée, comment les présenter, avec encore ses yeux). Un chemin semé d'embûches par un nombre de diagnostics différents quant à l'évolution de la maladie.
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La nuit se lève

Élisabeth Quin nous propose ici de la suivre sans ses questionnements et ses angoisses concernant sa cécité évolutive.

Cet ouvrage est particulièrement bien documenté et très bien écrit, ce qui n'est pas étonnant compte tenu du curriculum vitae de l'auteure et sa brillante carrière journalistique.

Ce qui est plus étonnant, c'est l'omniprésence d'un humour très percutant tout au long du livre ainsi que son optimisme et sa combativité.

L'auteure parvient ainsi à transmettre au lecteur force et courage dans cette mise à nue jamais larmoyante.

Bravo!
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La nuit se lève

J'ai entendu, en début d'année, une interview d'Elisabeth Quin, où elle parlait de son livre. Intéressée par le sujet, je l'ai noté dans mes "à lire" et j'ai attendu patiemment que le livre soit disponible dans ma médiathèque. Je ne suis pas déçu de l'attente. Un livre pudique et sobre, avec de l'humour et plein de références, littéraires, linguistiques et historiques. Elle raconte la peur, l'ambivalence et son quotidien qui forcément, sera bouleversé.
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La nuit se lève

La nuit se lève est un livre tout en sensibilité et délicatesse, à l’image de son auteur, Elisabeth Quin.

Elle y décrit son combat contre le glaucome qui risque de lui faire progressivement perdre la vue : l’aspect médical mais aussi psychologique, du choc de l’annonce au non moins impressionnant apprentissage de la vie avec cette maladie insidieuse. Une maladie difficile à admettre pour cette femme d’image, et qui a toujours eu un rapport difficile à l’image.

Face à une angoisse visiblement effrayante Elisabeth Quin oppose une énergie folle, l’humour, et convoque tous les autres sens pour voir autrement mais aussi l’art, le cinéma, et la littérature dont nombre d’auteurs ont abordé le sujet de la mal-voyance. Bravo pour le titre : un très joli clin d’œil !
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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La nuit se lève

Tous les soirs je regarde 28 minutes sur Arte présenté par la rayonnante Élisabeth Quin. Elle est professionnelle, mène bien les débats et connaît bien ses sujets. Elle porte de beaux pulls et à une coiffure poivre et sel qui lui sied à merveille. Comment imaginer alors que derrière ce sourire télégénique, elle cache un drame qu'elle a décidé de dévoiler dans ce récit ?

En effet, elle souffre d'un glaucome aux deux yeux qui risque de lui faire perdre la vue si la recherche n'avance pas.

Le livre n'a pas vocation à provoquer de la pitié. Quin prend son mal à bras le corps, le met en perspective et l'illustre en expliquant comment d'autres artistes, personnalités et gens lambda atteints du même mal (ou de cécités d'autres origines) ont vécu la chose. C'est truffé de références et bien écrit.

Pas croyante, mais perdu pour perdu, elle explique aussi pourquoi et comment elle a fait appel à des médecines alternatives voire même jusqu'aller deux fois à Lys?yeux -)

On souhaite évidemment qu'Elisabeth s'en sorte. En tout cas, chapeau à elle car elle n'en laisse rien transparaître dans son émission quotidienne.



Lecture le 10.02.2019

Grasset, Kindle Edition, 137 pages.

note : 4.5/5
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La nuit se lève

A l'annonce (brutale) d'un double glaucome, Élisabeth Quin prend la plume pour retracer son parcours médical et partager ses lectures et découvertes sur la cécité.

Un récit lumineux empreint de chaleur humaine, un style doux et vif à la fois.
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Bel de nuit, Gerald Nanty

chronique de quarante de nuit parisienne , quelques anecdotes interessante sur quelque personnes rencontrés.
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Bel de nuit, Gerald Nanty

Roman sur un personnage qui a agité les soirées parisiennes d'un tout petit monde, genre Swinging Paris, mais rien à voir avec le Swinging London, puisque ces gens ont cultivé un entre soi jusqu'à l'égotisme.

Alcool, drogue, sexe tout ce qui maintenant est considéré comme hors la loi.... Le temps qui passe et on peut se passer de cette lecture.
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La nuit se lève

Elisabeth Quin, animatrice emblématique d'Arte, se livre dans un récit autobiographique touchant où sa peur de perdre la vue se mêle à un patchwork de momentanés de vie.



L’auteure découvre qu’elle a un glaucome - trouble dégénératif du nerf optique, une maladie héréditaire liée à l’accumulation de débris entre la cornée et l’iris non évacués de l’œil – et débute pour elle les tests, analyses, les rencontres médicales parfois humaines, parfois dépourvues de compassion mais c’est aussi ça qui lui permet d’avancer, de manière digne, toujours avec un brin d’humour, sarcasmes pour dédramatiser.

Elle partage avec ses lecteurs ses références littéraires, musicales, cinématographiques – beaucoup sont consacrées à la vision et à sa perte. Elle s’interroge sur son avenir professionnel et personnel, sa vie de couple avec son mari François, son rapport à l’autre et à soi. Des réflexions profondes et nécessaires pour être en accord avec ses sens, retrouver la nature riche de sensations et vivre avant tout.



Il s’agit d’un écrit court, percutant et qui appelle à la sagesse, celle de profiter de chaque instant et de chérir chacun de nos membres et chacune de nos cellules en bonne santé tant qu’il est encore temps.
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La nuit se lève

ce livre ne m'a pas plu et heureusement qu'il est court sinon je crois que je l'aurais abandonné, je pensais qu'il s'agissait du récit quotidien d'une femme qui lutte contre la perte de sa vision à cause d'un glaucome et au final je me suis retrouvée dans un monologue bourré de références culturelles qui m'échappent et qui m'ont éloignée de la narratrice



J'avais ce sentiment qu'elle étalait sa science en permanence, avec ses rencontres de personnalités, ses voyages que je ne ferais jamais et ces citations toutes plus ennuyeuses les unes que les autres.



Etant journaliste, elle a certainement du bénéficier de facilités pour trouver un éditeur, je ne suis pas sûre que le citoyen lambda, qui aurait voulu raconter la même histoire aurait été publié.
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La nuit se lève

Je l’avoue, je ne sais pas qui est Elisabeth Quin. Je ne regarde pas son émission sur Arte. Je n’ai pas lu ses précédents livres. En tapant son nom sur Google, je m’aperçois que même son visage ne me dit rien.

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Pourquoi ai-je décidé de lire La nuit se lève, son dernier livre? Je me souviens d’un entrefilet dans un magazine, une vague hésitation chez le libraire, et un “au fond, pourquoi pas !”, quand je me suis approchée du comptoir pour payer. Peut-être ai-je été touchée par son histoire, intriguée par la forme fragmentaire que prend son récit.

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“La vue va de soi, jusqu’au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux, nécessitant si peu d’entretien qu’on le néglige”

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Elisabeth Quin est en train de perdre la vue. Le glaucome qui attaque son nerf optique réduit peu à peu son champ de vision, et rend son avenir incertain. Elle raconte son combat contre l’angoisse et la maladie, les traitements et leurs échecs, la brutalité du corps médical. Elle me touche quand elle révèle sa fragilité à être malade sous l’oeil des caméras, son angoisse à envisager un avenir hors télévision.

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“Combien de temps mes yeux malades tiendront-ils sous les projecteurs ? Dévoiler le secret, écrire sur le glaucome, c’est prendre le risque de faire pitié ou de déclencher une réunion en haut lieu pour me trouver une remplaçante aux yeux en béton armés. Me voilà forcée à imaginer la suite, si lire devenait impossible”.

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Enchâssée dans le récit thérapeutique, La nuit se lève est également une expérience métaphysique. A travers nombre d’associations d’idées, d’expériences lues ou vécues, de tableaux, elle essaye de cerner ce que c’est d’être aveugle, ce que cela change au rapport au monde, aux autres, à soi-même. Elle se familiarise avec la maladie, se force à s’en amuser, pour mieux la conjurer et la mettre à distance. “Il faut tenir la malédiction en respect”.

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J’ai été parfois fatiguée de l’effet de listing encyclopédique, parfois perdue dans la masse de fragments. Mais toujours admirative de la démarche de la journaliste qui touche, instruit et interroge tout à la fois. Avec brio.
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La nuit se lève

Au delà du témoignage sur la maladie et ses angoisses, Elisabeth Quint explore avec humour et culture le thème des yeux. Le récit est truffé de citations, de références à des écrivains, des peintres touchés par la cécité et des films évoquant ce sujet. La dimension médicale est également explorée avec une vision très lucide du corps médical. La linguistique est également convoquée, avec beaucoup de justesse.

La journaliste crève la carapace et nous livre toutes ses élucubrations face à ce qui lui est annoncé comme inéluctable.µLe sujet s'avère philosophique et nous concerne tous.
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Tu n'es pas la fille de ta mère

Un livre-témoignage sur l'adoption qui se lit très bien.

Je ne m'attendais pas à plus, ni à moins.

Au delà du récit de l'adoption, j'ai trouvé qu'il y avait un intéressant regard introspectif de l'auteure, évoqué en toute sincérité.
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Le livre des vanités

Un ouvrage sur le genre des vanités dans l'art. Plutôt grand public, misant sur l'aspect visuel : le crâne sous toutes ses formes dans la peinture, la sculpture... Très peu de textes. Du coup on apprend peu, un peu comme on visite un musée sans audioguide...
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