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Citations de Elizabeth George (702)


On l'informa poliment que ça ne marchait pas comme ça, puisque la situation avait dégénéré au point qu'un mandat d'arrêt avait été émis contre lui. A présent, la caution pour sa libération provisoire s'élevait à mille dollars, somme dont il était libre de s'acquitter s'il le souhaitait. Dans le cas contraire, il passerait la nuit dans la suite que le commissariat mettait à sa disposition et, le lendemain matin, il expliquerait au juge de Oak Harbor, par liaison vidéo, pourquoi il se considérait comme au-dessus des lois. Il tenta bien un « C'est juste un oubli ! », mais ça ne l'avança pas à grand-chose. Sinon à se retrouver enfermé dans une salle d'interrogatoire pour qu'il puisse « réfléchir à ses options ».
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A trente ans, Barbara Havers était résolument laide et fermement décidée à le rester. Elle aurait pu choisir, pour ses fins cheveux brillants couleur de pin, une coupe adaptée à la forme de son visage. Mais elle s'obstinait à les porter au ras des oreilles, à croire que le coiffeur lui avait fourré un bol trop petit sur la tête. Elle ne se maquillait pas. Ses sourcils épais et non épilés faisaient ressortir la petitesses des yeux au lieu d'en souligner l'intelligence. La bouche mince que ne rehaussait aucune touche de couleur était perpétuellement pincée en une moue désapprobatrice. Trapue, l'air costaud, elle donnait l'impression d'être absolument inabordable.
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Et si c'était ça, l'amour, Helen ? Prendre des risques. Croire qu'un autre a le pouvoir de vous racheter. L'amour ne naît pas d'une éducation similaire, d'origines identiques ou d'expériences semblables. L'amour ne naît de rien, il crée à mesure qu'il croît. Sans lui, c'est le règne du chaos.
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"Tellement stupide, bon sang. Sa vie entière était une parfaite illustration de la sottise humaine. Totalement infichue de voir clair sur les gens."
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- Elle boit, inspecteur.
Silence à l'autre bout. Puis, finalement :
- Que voulez-vous dire par "boire" ?
- Comment ça ? Vous le savez pertinemment. Elle a un problème et elle cherche la solution dans l'alcool. Je suis désolée, mais c'est la pure et simple vérité.
- La vérité est rarement pure et jamais simple, murmura-t-il.
(p. 251)
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Barbara resta aux prises avec l'idée amère qu'elle n'était pas aussi dénuée d'enfant qu'il y paraissait. Car sa mère, sans aucun doute, lui tenait lieu de progéniture. Pas exactement celle que Barbara aurait souhaité avoir, mais c'était ainsi. Les forces cosmiques qui réagissaient l'univers étaient toujours prêtes à vous offrir une variante de ce que vous attendiez de la vie.
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C’était la première fois que Barbara voyait Clare Abbott. Elle lui trouva une allure extra, mais pas pour les raisons que l’on associe en général avec les canons de la beauté féminine. Ce qui explique l’élan de sympathie qu’elle inspira à Barbara. C’était une grande et robuste femme aux épaules larges, toute de noir vêtue, mais ce qui enchanta surtout Barbara, c’était que ses vêtements de grande marque étaient chiffonnés.
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Lorsqu’elle avait accepté de prendre des cours de claquettes avec Dorothea Harriman, la secrétaire du département de son service à la Police métropolitaine, jamais Barbara Havers ne se serait attendue à en tirer du plaisir. Tout autre sport que pousser un caddie dans les travées du Tesco lui semblait rébarbatif. Mais elle avait cédé à la pression, à force d’entendre Dorothea lui répéter combien c’était un exercice salutaire, et ayant fini par épuiser son sac à excuses.
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Le second élément de l’analyse qui construit ma compréhension du personnage est sa tendance psychopathologique, ou ce que j’appelle sa démarche pathologique. Il peut s’agir d’un comportement anormal, d’un conflit intérieur, d’un état mental instable, d’une anomalie corporelle volontaire, d’un symptôme psychosomatique, d’une réaction inhabituelle, mais révélatrice, d’une croyance erronée. C’est une caractéristique de chaque individu, tenue généralement (mais pas toujours) à l’abri du regard du public, masquée par l’image de projeter. La démarche pathologique se déclenche dans les moments d’anxiété, de stress, de peur, quand un esprit préoccupé n’arrive pas à trouver la sérénité, ou dans des situations où le besoin vital du personnage ne peut pas être assouvi et où l’angoisse qui en résulte doit être calmée par un comportement temporaire.
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Elle réprima un bâillement. Le matin même, elle s'était réveillée l'esprit embrumé et avec le vertige.
C'était bizarre, car la veille au soir elle n'avait pas forcé du tout sur la bière : elle avait bu à peine quatre demis.
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Mais l'abus sexuel d'enfants se concrétise généralement sur la durée. Il existe tout un jeu de séduction et de manipulation… L'enfant doit accepter la maltraitance comme faisant partie de la relation.
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Nous n'avons plus aucun constable qualifié pour les patrouilles. Des villes entières sont surveillées par des volontaires et des vigiles de quartier. Actuellement, il faut au minimum vingt minutes pour que nous arrivions sur les lieux d'un crime. Et encore, à la condition que le flic le plus proche ne soit pas occupé ailleurs.
- A Londres, c'est à peu près la même situation, (…).
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Clover Freeman ne partait pas avec un bon point aux yeux de Barbara. Cette femme avait plus de dix ans de plus qu'elle, et elle ressemblait à une athlète prête à participer aux jeux Olympiques. C'était louche, et Barbara était encline à la soupçonner du pire, alors qu'en vérité sa seule faute consistait à s'occuper de sa forme dans la salle de gym équipée des machines dernier cri que Barbara avait entraperçues dans la véranda vitrée qui prolongeait le salon. Et en plus, elle était sans doute végétarienne, la garce.
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«  Les cinq fenêtres de l’âme en cette vie
Déforment les cieux de pôle en pôle ,
Et vous poussent à croire au mensonge
Lorsque vous voyez avec, et non à travers , l’oeil . »
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Le père Hart ferma les yeux pour chasser le souvenir de cette vision.
- Je me suis précipité à la maison et j'ai téléphoné à Gabriel.
L'espace d'un instant, Lynley crut que le prêtre parlait de l'archange, tant le curieux petit homme qui s’efforçait de raconter son histoire donnait l'impression d'être en contact avec d'autres mondes.
- Gabriel ? lança Webberly, incrédule.
Lynley sentit que la patience du commissaire commençait à s'émousser. Il s'empressa de feuilleter le rapport et y trouva sans trop de mal le renseignement qu'il cherchait :
- Gabriel Langston, le constable du village, dit-il.
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- C'est que je sais que vous aimez les animaux , inspecteur .
- Ah, bon ? Et comment avez-vous abouti à cette conclusion ? [... ]
- [...] votre mère a des chiens sympas . Des retrievers , non ? Enfin, des sortes de labradors , je sais pas , moi . Ou est-ce des lévriers ?
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En amitié, la loyauté passait avant tout. Mais comment déterminer qui étaient ses amis ? Surtout quand on n'était pas soi-même au clair concernant la nature des sentiments que l'on éprouvait pour eux.
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Elle portait des lunettes qui rappelèrent à Salvatore les religieuses de son enfance. Et derrière les verres de ses bésicles, dont le côté vintage avait un cachet de modernité paradoxal, deux yeux se fixèrent sur lui avec une insistance qui lui fit froid dans le dos : c'était le même regard qui avait été posé sur lui en ces temps lointains où il usait ses fonds de culotte sur les bancs de l'école primaire. Un regard qui exigeait la vérité, toute la vérité, car il prétendait percer toute tentative de la dissimuler.
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les associations d'idées, c'est traître. On croit avoir réussi à se blinder. Mais en fait on n'est à l'abri de rien. Une phrase anodine peut faire remonter à la surface des émotions qu'on croyait refoulées.
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A quoi bon essayer d’imposer sa volonté à un adolescent quand il possédait sa volonté propre ? Après tout, nul n’était obligé de faire la même chose que ses parents. Sinon le monde n’évoluerait jamais, et serait peut-être même dépourvu d’intérêt. Tout y serait d’une monotonie effroyable, génération après génération. D’un autre côté, ce ne serait peut-être pas plus mal
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