Ellie Midwood

Ce roman est une pépite car à travers ces pages, il permet de ne pas oublier cette tragédie.



C'est à travers les yeux d'Alma Rosé, jeune prodige du violon que nous vivrons l'enfer d'Auschwitz-Birkenau. Alma est très vite repérée à son arrivée au centre de concentration et sera donc "épargnée" en étant promue chef d'orchestre du camp des femmes. Elle se battra pour la qualité de vie de ses filles. Mais peut-on parler de qualité à cette époque ? Recevoir un peu de nourriture supplémentaire est déjà un grand luxe. Alma nous racontera son quotidien avec un léger espoir de sortir de là mais surtout de l'avenir de ses filles.



Ce roman vous prend à la gorge, vous vivez l'enfer avec elles. Cette histoire est totalement bouleversante. On ne peut qu'admirer le courage de cette femme, sa détermination. Son historie est contée à la perfection. Au cours de cette lecture, on a une boule à la gorge et les larmes aux coins des yeux.



Cela restera pour moi un énorme coup de coeur. Oui, il y a plein d'atrocités, mais l'hommage à Alma Rosé est tout simplement magnifique. Je vous la conseille plus que tout !
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Jouer de la musique en enfer. Difficile d’y mettre un sens, de concevoir l’intérêt de ce faste présent dans un camp de concentration et cela, grâce aux femmes de l’orchestre dirigée par Alma.

Alma Rosé m’a bouleversée, émue ; musicienne de talent, elle dirige un orchestre de 40 femmes et jouit alors de privilèges, de certains luxes qui restaurent la dignité et protège d’une mort programmée : douche quotidienne, présence d’un poêle dans le block, repas décent, appel fait à l’abri du froid à l’intérieur, etc.

Alors que nombreux sont ceux qui jalousent ces femmes , elles restaurant pour d’autres l’espoir : l’espoir de vivre, l’espoir d’oublier l’horreur qui rythme ces journées, l’espoir d’une victoire.

Ce roman c’est une opposition entre le jour et la nuit, la vie et la mort, l’espoir et la désillusion où la musique résonne pour accompagner les cris des morts, lancer des appels d’espoir.

Que dire d’Alma ? Quelle femme ! Quelle héroïne ! Une femme exceptionnelle au destin incroyable ! Le roman foisonnent de détails qui rendent la réalité pénétrante, persistante , la lecture est dense, bouleversante, poignante mais signe un devoir de mémoire intemporel.

Gros coup de coeur pour ce magnifique roman

Ellie Midwood, avec ce troisième roman, entre officiellement dans le top 3 de mes auteurs préférés. Une plume fluide, des personnages attachants, une intrigue toujours tirée d'une histoire vraie bouleversante, et à chaque fois la même émotion au moment de tourner la dernière page. Si vous pensez que ses trois romans se ressemblent et qu'il s'agit toujours plus ou moins de la même histoire, détrompez-vous. On suit dans ce dernier livre un couple interdit, quand l'un est prisonnier de l'autre, deux adversaires sur le ring de la guerre, ennemis respectifs de tout un peuple, ennemi SS qui ne fait rien pour empêcher ses frères d'arme de commettre les pires atrocités.

Syndrome de Stockholm ou véritable amour ? Entre roman psychologique et roman historique, l'auteure nous livre ici une histoire inédite qui remue à la fois les méninges et le cœur du lecteur. Ce fut pour moi un véritable coup de cœur et je remercie une fois de plus Faubourg Marigny pour ces instants de lecture aussi nécessaires qu'enrichissants.
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Chère Helena, je suis ravie d'avoir fait ta connaissance et d'avoir suivi un bout de ton histoire à travers le camp d'Auschwitz. Toi cette jeune femme seule et effrayée arrive dans les premières au sein du camp. Quel curieux hasard de détourner la mort alors qu'elle était programmée le jour de ton arrivée. Pourtant, c'est ton histoire. Un pied sur le sol d'Auschwitz et déjà ton destin est tracé, tu n'iras pas mourir aujourd'hui mais, tu iras rencontrer l'homme avec l'insigne nazi qui changera ta vie à jamais. Alors, te voilà à la fin de cette immonde guerre sur le banc des accusés à témoigner pour sauver ton mari l'officier nazi d'Auschwitz. Pourtant l'une des victimes de celui-ci le dépend comme quelqu'un d'autoritaire et cruel. Mais toi Hélèna, que penses-tu réellement ? Je ne vais pas te mentir, ce n'est pas dans mes habitudes, c'est une petite déception pour moi. Ne prends pas la mouche je t'en prie, je vais t'expliquer pourquoi. Je ne me suis attachée à personne... Je ne peux pas trop en dire mais à mes yeux, cet enfer dans lequel tu as vécu t'a changé. Tes décisions, tes réactions, tes mots et tes pensées mon souvent stupéfaite, mais il y a un mot à cela que je ne peux dire ici. Lui, alors lui... Il est particulier, très jeune peut-être ? Et surtout, je crois que je me suis malheureusement trop accroché à cette ribambelle de coups de cœur pour votre histoire et peut-être aussi que je n'ai pas réussi à dissocier l'histoire vraie de la fiction. Cela dit j'ai aimé la construction, l'originalité du récit avec la partie au tribunal. Je m'en excuse sincèrement, je te souhaite beaucoup de paix. Bien à toi, DouceurPlume.
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Je n' ai pas beaucoup de mots pour décrire cette histoire.



C'est juste magnifique.



Le travail de l' autrice est juste formidable. Elle a fait des travaux de recherches pour rester le plus conforme possible à l' Histoire originale et a su transmettre toutes sortes d émotions ( tension, amour, peur, révolte...) avec agilité et force.



Je recommande à quiconque de lire ne serait-ce qu une fois cet ouvrage.



Je ne reprocherai que trois choses qui ont ralenti ma lecture:



Les longueurs de phrases : lorsque une phrase fait plus de 3 lignes, je pense qu'elle peut être réduite. Serait-ce un problème de traduction?



Le manque d' annotations. Plusieurs termes allemands ont été utilisés. Ayant fait allemand il y a des années, j'ai réussi à comprendre certains mais pas tous. Des annotations en bas de page permettraient une meilleure compréhension de texte.



Des problèmes de corrections: là ce n' est pas liée à l' autrice mais à la maison d édition et aux correcteurs.

J'ai trouvé plusieurs fautes d'orthographes. Je trouve cela dommage dans un livre d' une aussi bonne qualité.

Ce roman m'a plu, mais pas autant que "la violoniste d'Auschwitz", car je n'ai pas eu toutes les émotions voulues. Le titre nous promet quelque chose d'inédit qui malheureusement n'arrive qu'à la toute fin avec heureusement un dénouement qui m'a provoqué un serrement au cœur pour nos deux protagonistes.

De par un autre roman sur Auschwitz, je connaissais déjà un peu l'histoire de Mala et d'Edek. Comme quoi l'amour peut exister dans les pires endroits qui existent au monde au coeur même de l'horreur, l'amour naît et s'épanouit. Ce roman donne une lueur d'espoir dans la nuit la plus sombre.

De Mala, je savais juste qu'elle s'était échappée avec son amoureux mais rien de plus. J'ai appris à la connaître, même si une partie de ce livre est fictionnelle, les faits principaux y sont. L'auteure à réussi à tracer un portrait des deux personnages grâce aux témoignages des rescapés qui les ont bien connus. Un récit fort, émouvant mais aussi très dur et néanmoins cette idylle au milieu de ce cloaque d'inhumanité a réussit à faire en sorte que ce livre ne soit pas trop atroce. J'ai admiré Mala et Edek ainsi que d'autres protagonistes et j'ai versé quelques larmes à plusieurs moments. Je ne regrette vraiment pas cette lecture et je pense qu'il ne faut pas oublier ces deux jeunes amoureux qui avaient la vie devant eux...

Je n'ai pas choisi la meilleure période pour lire ce genre d'histoire.

Livre poignant car histoire vraie, j'y ai laissé ma petite larme mais je trouve peut-être un peu trop romancé.

Dans le même genre je préfère les soeurs d'auschwitz.

🌬 Je crois que cette chronique sera difficile à rédiger... Une plume sûre, des mots justes, pour des émotions pures sans artifice. Des faits, inspirés d'une histoire vraie, relatés lors d'un procès, alternant le point de vue d'un SS et d'une déportée, aujourd'hui unis par l'amour.



🩶 Et toute la question est là : un amour pur peut-il éclore à Auschwitz ? Une déportée peut-elle sincèrement éprouver de la tendresse, de l'affection pour un de ceux qui exterminent son peuple ? Ou bien n'est-ce qu'une emprise, un sentiment de protection malsain ?



📜 Une histoire peu commune dans le contexte seconde guerre mondiale, qui permet de nouveaux regards : le côté SS toujours diabolisé est ici nuancé, nous ramenant au fait qu'ils étaient aussi humains, et faits de sentiments. Le caractère psychologique du roman est vraiment intéressant. J'aurai dû détester Franz pour les horreurs qu'il a commis, et pourtant il m'a touché. Le côté "privilégié" de certaines parties du camp aussi, comme celui où évolue Héléna, apporte un nouveau point de vue... qui donne à réfléchir.



💨 C'est une réelle découverte pour moi, et ce livre est un véritable page-turner, dès les premières pages j'ai été happée par cette histoire déchirante qui prend aux tripes et nous tiraille. Nous ne sommes pas épargnés par l'auteure, la cruauté humaine, la dureté des camps... Mais on n'en ressort que grandit, le coeur lourd.

Alors qu'elle a rendez-vous avec la mort, Helena est sauvée grâce à la beauté de sa voix qui conquit le cœur de l'ennemi. Franz la prend ainsi sous son aile et se noue, entre eux, un lien inattendu et atypique.

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Et pourtant, comment cela serait-il possible au milieu de toutes les atrocités perpétrées dans le camp d'extermination d'Auschwitz?



Au milieu de l'horreur, se dessine parfois une once d'humanité donnant à l'espoir son opportunité de renaître et de changer le cours des choses.



Je dois avouer qu'il m'est particulièrement difficile de lire des récits de cette triste période de notre Histoire, qui plus est lorsque l'être humain semble si peu enclin à apprendre de ses erreurs... Je peine à plonger dans ces horreurs sans ressentir cette douleur viscérale au plus profond de moi... Je crains pour ceux qui me sont chers que la bêtise humaine ne l'emporte sur la bonté et les valeurs qui nous distinguent de certains monstres qui parviennent à imposer, en toute impunité, une idéologie barbare et sans fondement aucun.



Cette histoire véridique se base sur le vécu de deux individus que tout opposait. La psychologie autour du prisme avec lequel ils perçoivent l'univers dans lequel ils évoluent est finement exploré. Je vous laisse d'ailleurs juger par vous même, au gré des échanges menés en plein cœur du tribunal de dénazification, l'authenticité des sentiments que se vouent Helena et Franz et la complexité de leur relation.



Nou sommes ici face à un destin inédit, narré sous un angle différent et qui nous sort totalement de nos perspectives habituelles.



Vous serez, sans doute aucun, totalement chamboulés par la force de ce roman!

Je continue de temps en temps à lire des romans sur cette sombre période et cet horrible camp.



Je n'ai pas retrouvé le coup de coeur comme pour les livres de Heather Morris néanmoins j'ai quand même dévoré cette belle brique.



J'ignorais qu'il y avait eu un orchestre de femmes à Auschwitz et j'ai vraiment beaucoup aimé en découvrir la création et son évolution.



Comme la plupart des romans parlant d'Auschwitz il y a aussi de l'horreur, de la peine et de la tristesse mais le plus émouvant c'est la combativité de ce peuple persécuté et l'espoir que tous ces gens portent en eux.



Une lecture poignante et instructive qui nous plonge dans l'enfer des camps et tirée d'une histoire vraie.

Énorme coup de cœur pour ce roman qui casse les codes sur la seconde guerre mondiale.

Et pour une fois, cela fait du bien un thème si effroyable où règne pourtant espoir, résilience, et amour.

L’histoire est touchante, émouvante et l’autrice sait nous tenir en haleine tout le long.

Très bien écrit, la plume est fluide, addictive.

Je recommande à 100% pour toutes les personnes qui s’intéressent à cette période.

La seconde Guerre Mondiale étant ma période de prédilection lorsqu'il s'agit de romans historiques, la seule lecture du titre de ce roman m'a fait l'ajouter à ma PAL. D'autant que j'avais beaucoup apprécié le précédent roman de l'autrice : "La violoniste d'Auschwitz".



Inspiré de faits et de personnages réels, nous rencontrons dans ce roman Edek et Mala, en plein cœur du charnier qu'est le camp d'Auschwitz. Pour ces deux prisonniers, une seule solution est envisageable pour sauver leur vie : s'enfuir.



Comme à chaque fois que je lis un livre traitant de cette période, je suis effarée de voir la cruauté sans borne dont peut être capable l'être humain. Certaines scènes sont particulièrement terribles à lire, mais ne sont que la retranscription réaliste d'actes de barbarie innommables perpétrés sur les prisonniers des camps de concentration.



Au cœur de cet enfer, Edek et Mala vont lutter main dans la main pour leur survie mais aussi pour celle des autres. Ils n'hésiteront pas à se mettre en danger pour aider et améliorer le quotidien d'inconnus. Mais surtout, ils vont lutter sans relâche pour leur liberté, élaborant un plan d'évasion, ne perdant jamais espoir.



Nous retrouvons dans ce livre des personnages rencontrés dans le roman précédent de l'autrice, par exemple Alma Rosé, la célèbre violoniste d'Auschwitz, mais tous deux peuvent tout à fait se lire indépendamment.



Le combat pour la liberté et la résistance dont Mala et Edek ont fait preuve est boulersante. Leur détermination et leur courage forcent le respect et l'admiration.

4- Résumé : À la fin de la seconde guerre mondiale, les américains sont partis et laissent aux allemands le soin d'organiser des procès de dénazification et décider du sort de ceux qui ont travaillé dans les camps. À la barre, un ancien commandant qui appelle à témoigner sa femme, une ancienne détenue qu'il a protégé dans les camps.



Avis : Première fois que je lis un roman de cette autrice et j'appréhendais car mes collègues Flamboyantes ont toutes loué les talents de cette autrice. Je trouve ça super intéressant qu'elle s'inspire toujours de faits réels, nous offrant des récits plus vrais que nature. Je salue par ailleurs son travail de recherche qui est indiqué à la fin du roman.



Concernant le roman en lui même il est clairement poignant. On y relate sans pudeur les évènements atroces qui s'y sont déroulés, sans voyeurisme mais juste avec une crue réalité. Bien que la protagoniste principale vive dans les quartiers "privilégiés" du camps, on ne peut qu'avoir peur pour elle. Par contre j'ai eu du mal à m'attacher à leur romance car elle avait un coté un peu malsain.



Ce thème est d'ailleurs développé par l'autrice car pendant le procès deux psychiatres décrivent le "syndrome de Stockholm" qui n'existe pas encore en médecine sans savoir si la femme est réellement amoureuse de son mari, bien que ce dernier ne soit ni violent ni toxique.



Cependant certaines blessures ne guériront jamais et les personnes qui sont passés par ces épreuves seront à jamais traumatisés par l'enfer et l'horreur qui s'est déroulée. Un roman dur et poignant mais qui reste juste et n'en fait pas trop, ne tombant pas dans le "spectacle".



En résumé: Une lecture poignante qui relate un pan de cette guerre mondiale peu exploitée.

Avec des mots poignants, souvent durs mais tellement realistes, elle arrive a nous conter de facon bouleversante l histoire de ces deux êtres que tout opposaient.



J ai lu ce roman en hapnee, fascinee et en meme temps bouleversée par les souvenirs mentionnes d Helena lors du procès de son mari, un ancien dirigeant SS du camps de concentration d auschwitz.



Des trois roman de l autrice, je trouve que celui ci est le plus dur, le plus abouti et le plus marquant.

🤎J’ai beaucoup aimé, encore plus parce que c’est tiré d’une histoire vraie et parce que l’autrice réalise son travail avec brio : saurons-nous avec certitude si notre personnage souffrait du syndrome de Stockholm/Auschwitz ? … un terme pour désigner lorsqu'un captif tombe amoureux d'un ravisseur. Cependant, dans le cas d'Helena, il se pourrait bien que Franz ait été la pierre sur lequel elle a bâti sa vie. Je vous invite vivement à lire ce roman pour le découvrir !🤗



L’autrice nous livre une histoire de douleurs, d'atrocités, de pardon, d'amour, une large gamme d'émotions.



Elle nous raconte l’histoire de Helena et Franz. Pour cela, elle a placé le déroulement des faits au tribunal de dénazification, où le psychiatre Dr Hoffman écoute et observe les actions et les comportements de Franz et Helena. Chacun raconte l’histoire de son point de vue. La tâche du Dr est de déterminer si Helena témoigne en faveur de Franz par amour ou par peur. Son témoignage et la conclusion du Dr sont essentiels pour que Franz échappe aux poursuites.



🤔Que décide le tribunal et sa décision est-elle la bonne ?



Helena faisait partie d'un groupe de femmes slovaques amenées à Auschwitz. Elles ont été choisies pour travailler au Kanada. L'officier responsable, Franz, leur a permis de mieux survivre. Il a immédiatement été attiré par Helena et lui a fait savoir. Elle ne voulait rien avoir à faire avec lui. Il lui faisait peur parce qu'elle était à sa merci ; mais elle a trouvé le courage de demander son aide.



Le style d'écriture mélange les descriptions et les dialogues, avec des personnages réalistes et captivants, qui remettent en question nos perceptions de la nature humaine et nous émeuvent.
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C'est le 3ème roman d'Ellie Midwood, publié chez Faubourg marigny, qui est dispo, aujourd'hui, chez vos supers libraires.

Comme à chaque fois, l'auteure nous propose une immersion dans l'un des plus grands camps de concentration: Auschwitz-Birkenau.

Entre fiction et réalité, elle nous embarque dans un nouveau récit poignant!



L'histoire démarre en 1947, lors des premiers procès devant les tribunaux de dénazification. Un dossier, parmis plusieurs, retient l'attention d'un psychiatre américain, le Dr Hoffman: celui d'Helena et Franz Dahler. Franz est convoqué devant le tribunal, par un ancien détenu, pour répondre de crimes de guerre; il a appelé pour sa défense, sa femme, Helena. La particularité de ce couple: elle est juive, déportée sur le camp en 1942; il est SS, ancien garde d'Auschwitz et l'a sauvé. Leur relation rend perplexe le Dr Hoffman...



Même si il s'agit de fiction, l'auteure s'est inspirée d'une histoire vraie, des entretiens/archives disponibles pour donner corps à ses personnages. Elle nous embarque encore une fois dans l'horreur du camp. On découvre le fonctionnement de l'unité Kanada, en charge de trier les effets des personnes gazées pour les envoyer au Reich. Une unité à part: les prisonnières ont un traitement différent des autres baraquements, avec l'accès à plus de nourriture, une meilleure hygiène. Mais, néanmoins, elle reste à la merci des brimades et coups des Kapos.

Le roman se déroule selon une double temporalité: nous assistons à la fois au déroulé du procès et, par le témoignage d'Helena, nous remontons le temps et découvrons sa rencontre avec Franz et son quotidien à Auschwitz.



J'ai beaucoup aimé ce roman qui donne un nouvel éclairage sur la vie dans les camps, les relations prisonniers/bourreaux. J'ai trouvé l'approche psy passionnante avec ce lien spécial entre Helena et Franz et, comme le Dr Hoffman, je me suis interrogée. On fait le lien avec un fameux syndrome qui ne sera reconnu que des années plus tard...On comprend bien le mécanisme de stress extrême, de promiscuité, d'absence de lien avec l'extérieur qui demande aux victimes de s'adapter pour survivre. Et qui rend spécial cette relation...

Petit bonus, pour ceux qui ont lu le roman précédent, vous apprécierez le petit clin d'oeil qui est fait à Mala ;-)



Lisez ce roman! On n’en apprend jamais assez sur l’Histoire et Ellie Midwood fait un travail fabuleux en nous livrant certains moments méconnus de cette période.

La fille a la robe rayée



Ellie Midwood



Après la Seconde Guerre mondiale, en 1947, les premiers procès en lien avec la dénazification ont commencé.

L’une des situations interpelle particulièrement le psychiatre Hoffman lors des audiences.



Helena est l’épouse de Franz. Elle est juive et ancienne déportée. Ils se sont rencontrés à Birkenau. Franz, lui, était alors garde à Auschwitz.



Afin de défendre sa cause, Franz fait appel à sa femme pour raconter leur histoire.

Helena semble particulièrement en proie à un mal anxieux et profond.



Le procès a pour objectif de comprendre si le mariage est réel ou forcé. Si Helena a été endoctrinée et forcée par un mari bourreau, où s’il est le fruit d’un amour sincère.



Ellie nous envoûte encore une fois à travers un roman parlant d’Auschwitz, cette fois-ci, en amenant le lecteur deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en s’inspirant d’une histoire vraie.

Entre procès et flash-back dans l’enfer des camps.



L’auteure sait aller là où on ne l’attend pas, au cœur d’histoires complètement inconnues et différentes. J’ai trouvé cela surprenant et extrêmement intéressant. La magie d’écriture opère encore une fois.



Nul doute, le lecteur est transporté dans les limbes de l’humanité rien qu’en entendant parler de la guerre, là où la cruauté n’a plus besoin de faire parler d’elle. Mais il y a des lieux plus envieux que les autres, où la privation de liberté persiste, malgré tout, mais où la rudesse est moindre.



J’ai eu du mal à lâcher ce roman, tant j’aime la plume d’Éllie. Le récit est complètement addictif et extrêmement passionnant. L’histoire est immersive et amène le lecteur à se questionner sur le développement des sentiments positifs dans cette situation et sur la force de l’amour au-delà des barrières politiques.



Je ne peux que vous conseillez cette lecture.

1943.

Alma Rosé est une brillante violoniste autrichienne, virtuose connue et reconnue.

Oui... Mais Alma est juive. Elle a été déportée à Auschewistz, dans cet enfer qui conduit à une mort certaine...

Même à Auschewistz, son talent ne passe pas inaperçu et elle est vite remarquée par une chef nazi qui lui donne la mission de monter un orchestre pour le petit plaisir des SS.

Si de prime abord Alma refuse, elle se rend vite compte qu'ici, dans ce camp de concentration, il n'est que question de survie. Tout pour ne pas finir dans les douches desquelles s'élèvent des fumées noires aux odeurs de chairs brûlées...

Et puis il y a Miklos, un pianiste d'exception qui va mettre un peu de lumière et d'espoir dans le cœur d'Alma...



Ce roman est déroutant...

D'abord parce qu'on est mis face à une terrible réalité qu'il serait plus facile d'ignorer...

L'autrice met notamment en lumière les disparités qu'il y avait dans ces camps de concentration. Elle évoque les privilèges que pouvaient réussir à obtenir certains, selon les relations qu'ils entretenaient, selon l'endroit où ils travaillaient, selon les combines qu'ils arrivaient à monter.

Elle nous parle également des expérimentations "médicales" abominables qui étaient effectuées là-bas... D'une cruauté sans nom.



Et dans toute la noirceur de ce lieu... Parfois surgi la lumière, l'espoir... Peut être même l'amour. On se permet d'y croire, d'espérer un avenir plus doux, en dehors de ces murs de barbelé.



J'ai profondément aimé le caractère d'Alma. Elle n'a pas froid aux yeux... Elle fait preuve d'un grand courage, se bat et risque sa vie sans cesse pour sauver celle d'autres femmes. On peut la penser inconsciente parfois, mais elle est juste d'une intelligence remarquable. Déterminée. Elle pense à l'autre avant de penser à elle. Elle apporte rassurance, réconfort et chaleur. Elle force le respect et l'admiration.



Et puis avec Alma et son orchestre, la musique prend une autre dimension. Un souffle de rébellion, un vent de survie, une tempête d'émotions.



Un roman bouleversant où la violence et la haine côtoient l'altruisme et l'espoir... Un hommage poignant à une héroïne comme il en existe peu. Intense !

La violoniste d'auschwitz de Ellie Midwood. Ça à été pour moi un véritable coup de cœur. Ça doit faire au moins la cinquième lecture que je fais de ce livre.

La plume de Ellie Midwood est juste incroyable, fluide et additive. Certains passages sont difficile à lire, donc si vous êtes sensibles... Un récit touchant et très émouvant. C'est un récit un peu romantisé mais que ne rompt pas à l'image de Alma Rose qui nous montre qu'elle était une héroïne et nous force au respect. Elle qui as tenu tête au Ss, au docteur Mengele et qui as obtenue des privilègepour ses filles ! On s'attache facilement au personnage et surtout a Alma, et ce dès le début.

Ellie Midwood nous montre aussi que la musique était un échappatoire pour les prisonniers, qui leur redonnaient espoir et leur transmettait du courage. Ellie Midwood nous parle également de plusieurs événement réel qui s'y est déroulé, dont le camp de famille et l'arrivée des Hongrois.

Avec beaucoup d'effroi, on entend également les expérience du Docteur.

A ma première lecture, en faisant des recherches je n'ai pas trouver de livres sur Alma ou bien sur l'orchestre, ce que je trouve dommage. Avec les recherche on trouve bien entendu pas la vérité sur la mort de Alma, on ne peux que faire des hypothèse. Un livre que je garderait toujours dans ma bibliothèque.