L'histoire d'Helena, une jeune juive déportée, et de Franz, un SS, est basée sur des faits réels.
L'auteure nous plonge dans un tribunal de dénazification après la guerre, où le destin de Helena et Franz se dessine.
Tu sais dès le début du livre que Franz et Helena sont mariés.
L’histoire est principalement racontée du point de vue d’Helena.
Tu apprends comment ce couple improbable s’est rencontré, leur parcours n’a rien d’idyllique.
J’ai souvent hésité à interpréter la nature de la relation entre Franz et Helena.
Ce roman t’expose une multitude de facettes.
J’ai apprécié la dimension psychologique du récit, on explore les tourments d’Helena pendant et après la guerre; ainsi que l’endoctrinement et ses conséquences sur des personnages tels que Franz.
Ce récit poignant offre une vision nuancée de la 2e Guerre mondiale, mettant en lumière la lutte pour la survie et les traumatismes psychologiques.
L'amour et la haine s'entremêlent, offrant une perspective fascinante car rarement abordée.
Le livre aborde la question du bien et du mal d’une manière nuancée, te rappelant que la vérité est rarement aussi tranchée que l’on pourrait le penser.
Les personnages, qu’ils soient réels ou fictifs, prennent vie sous la plume d’Ellie Midwood.
Elle maîtrise non seulement son sujet, mais aussi le rythme de son récit, offrant un équilibre parfait entre descriptions et dialogues.
Cette lecture te bousculera, c’est certain, peut-être pas de la manière à laquelle tu t’attends, et pas nécessairement par les personnages auxquels tu penses.La note de l’auteure a retenu particulièrement mon attention, en particulier deux aspects.
D’abord, la comparaison entre le syndrome de Stockholm et ce que vit Helena et l’amour face à la haine.
Dans cette histoire, l’amour l’emporte sur la haine, ce qui ne fait (presque) aucun doute.
Cette lecture offre une perspective différente, à la fois du côté d’Helena et de celui de Franz, tout en explorant leur évolution mentale.
En résumé, il s’agit d’un roman axé sur la psychologie des personnages principaux, agrémenté des réflexions d’un psychiatre.
J’ai apprécié la neutralité de ce dernier malgré les tentatives visant à influencer ses conclusions.
Bien sûr, il est compréhensible que vivre un traumatisme tel que l’Holocauste laisse des cicatrices psychologiques, mais ce livre pousse l’exploration de ces traumatismes à un niveau inégalé.
Un roman qui pousse à la réflexion et qui ne t’offrira pas un avis tranché. À toi de te faire ton propre avis.
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