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Critiques de Ellie Midwood (175)
La violoniste d'Auschwitz

Alma Rosé est une étoile montante de l'orchestre philharmonique de Vienne. Mais malgré sa célébrité, elle est juive. Alma est prisonnière dans les camps d'Auschwitz-Birkenau sous le matricule 50381.



Elle est alors reconnue par une cheffe de camp et va être déportée dans le block musique pour être la nouvelle cheffe de l'orchestre de ce camp..



Un dilemme se met en place : divertir les SS et mettre son talent à disposition de ces criminels de guerre ou ne rien faire. Elle choisira la première option et verra l'opportunité d'obtenir des privilèges pour ses filles et ainsi adoucir un peu la vie du block : double portion de nourriture, plus de filles pour l'orchestre, du chauffage.



Dans cet endroit où règne la peur, l'angoisse et l'odeur de la mort, Alma va rencontrer l'amour et le temps d'un court instant reprendre confiance en la vie.



Frau Alma est une femme forte, qui se bat chaque instant pour faire survivre son block mais également sa propre personne. Alma est aussi cette femme qui remettra en cause les idées aryenne d'Hitler et sera le sujet préféré du docteur Mengele, le médecin du camp.



La plume de l'auteur est fluide et nous plonge directement dans la noirceur de la Seconde Guerre Mondiale. Elle nous permet de nous rappeler de ces génocides humains pour ne surtout pas recommencer.



Cette histoire est inspirée de fait réel et m'a permise de connaître cette violoniste qui s'est battue à sa façon. Grâce à la musique, pour réchauffer les cœurs, mais aussi pour le patriotisme et la Résistance.


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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Bienvenue en enfer, dans ce camp de l'horreur ! Mala, jeune déportée juive est interprète. Sa position lui donne quelques avantages qui lui permettent d'adoucir un peu le quotidien de plusieurs détenus et de sauver des vies. Lorsqu'elle rencontre Edek, prisonnier politique et membre de la résistance, elle décide de se joindre à lui. Il a un plan pour s'échapper d'Auschwitz.

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On retrouve dans ce roman la plume de l'autrice que j'ai découverte il y a peu avec La violoniste d'Auschwitz. C'est frappant de réalisme, cruel, froid ... A la lecture de ce roman on se sent oppressé, baigné dans l'atrocité !

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Et c'est pourtant au-delà de cela un tel message d'humanité, d'espoir, de vie !!!!

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C'est l'histoire d'une guerrière, d'une battante, d'une femme humaine, téméraire, déterminée et tellement altruiste ! C'est l'histoire d'un amour plus fort que tout. Mala et Edek ont réellement existé et si vous vous rendez à Auschwitz vous pourrez d'ailleurs retrouver leur trace.

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C'est un roman à lire, pour ne pas oublier !

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Si vous vous plongez dedans et que vous souhaitez lire La violoniste d'Auschwitz, je vous conseille de commencer par ce dernier car il y a quelques références. Un autre conseil : prévoyez-vous une lecture toute douce juste après pour reprendre vos esprits !
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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Il m'a fallu un peu de temps pour réussir à rentrer dans cette histoire mais ensuite j'ai beaucoup aimé !



J'ai apprécié que ce roman comme le précédent d'Ellie Midwood parle de personnes ayant réellement existé, ça rend le récit très instructif et j'ai une nouvelle fois appris beaucoup de choses sur cette sombre période de l'histoire !



J'ai trouvé intéressant de retrouver certaines scènes que j'avais déjà découvertes dans "La violoniste d'Auschwitz" mais vues cette fois-ci à travers les yeux de Mala et Edek.



De nombreux passages sont glaçants mais au milieu de la noirceur et de l'horreur, on se rend compte à travers cette lecture qu'il peut aussi y avoir des rires et beaucoup d'amour !



Ce roman, c'est avant tout une histoire de solidarité et d'espoir.



J'ai été bouleversée par la fin !



Je vous recommande de lire d'abord "La violoniste d'Auschwitz" même si les histoires sont indépendantes.
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La violoniste d'Auschwitz

Cette lecture est captivante. D'autant qu'Alma n'est pas un personnage de fiction. Cette femme effrontée, d'un courage et d'un culot hahurissants, a réellement fait résonner les murs d'Auschwitz de sa musique.

Ce roman est, bien entendu, extrêmement dérangeant, comme le sont ceux qui traitent des camps de façon réaliste. Et les détails ne nous sont pas épargnés.

C'est sans doute pour cela que le personnage d'Alma prend toute son envergure. Comme souvent, voir la lumière qui peut ressortir de la nuit la plus noire est bouleversant.

Sans exagération, théâtralité ou voyeurisme, l'auteur parvient à nous plonger dans une réalité insoutenable et à faire vibrer l'âme des ces femmes aussi bien que les cordes de leurs instruments.
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La violoniste d'Auschwitz

Magnifique, bouleversant, émouvant , magistral, passionnant, poignant...

Tant d'adjectifs pour décrire ce roman d'une beauté incroyable. Alors oui, c'est triste, et certains passages peuvent être difficiles, mais c'est la réalité. Ces choses se sont réellement passées. Et pour ne pas les oublier, il faut se souvenir.

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La violoniste d'Auschwitz

La violoniste d’Auschwitz c’est l’histoire vraie romancée par Ellie Midwood d’Alma Rosé, violoniste et cheffe d’orchestre.



C’est un personnage fort qui m’a déconcertée et déroutée dès le début. On le sait car on a l’habitude de lire des récits de personnes déportées dans les camps, qu’ils soient fictifs ou réels, tous ces récits mettent en avant des personnes qui subissent, qui ont peur, qui baissent la tête et font tout pour ne pas se faire remarquer. Pas Alma. D’abord parce qu’elle se fout de survivre, si elle doit mourir elle est prête. Mais courber, ça non elle ne le fera pas.



Et c’est en cela que ce récit est fort, pour l’héroïne qu’est Alma. Lorsque les nazis en charge d’Auschwitz la sollicitent pour mener le camp des musiciennes, elle refuse d’abord. Avant de voir plus loin pour les autres. Elle a un moyen de pression sur les nazis pour sauver les musiciennes, leur donner une chance de survivre. Alors elle accepte, uniquement pour cela.



C’est une organisation folle qu’elle va mettre en place, demandant toujours plus d’éléments de confort, le chauffage, de bons repas mais aussi plus de musiciennes. Pour sauver plus de monde. Et elle y parvient parce que son talent est tel que les nazis sont prêts à tout pour entendre sa musique. La musique et les camps, là aussi un élément tellement perturbant, jouer, écouter la plus belle des musiques sous la pluie de cendres qui s’échappe des chambres de la mort. Apporter la beauté de la musique dans cet endroit où plus aucun bonheur n’existe. L’auteure met en avant ce paradoxe et c’est forcément poignant.



Pourtant, la lecture s’ouvrait sur un prologue choc, qu’on oublie un petit peu mais qu’on va comprendre à la fin du roman, il vient achever l’histoire d’Alma, Alma qui a toujours tout fait et tout donné dans un seul but : pour les autres, pas pour elle. Une héroïne, une vraie.
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La violoniste d'Auschwitz

Alma Rosé fut une très célèbre violoniste de l'Orchestre Philharmonique de Vienne dans les années 30. Déportée à Auschwitz-Birkenau, son caractère déterminé va très vite la faire remarquer et la hisser au grade de cheffe d'un orchestre de femmes destiné à distraire les SS. Elle comprend très vite les avantages et privilèges qu'elle peut tirer de sa situation, et qui lui permettront de sauver des vies...

C'est un roman inspiré d'une femme extraordinaire qui sut jusqu'au bout garder sa dignité et tenir tête aux nazis. Et pourtant, lorsqu'elle mourut, même les pires d'entre eux lui rendirent hommage. Était-ce sa force, sa fierté, le fait qu'elle garde son sang froid en toutes circonstances et ne semble pas avoir peur de la mort omniprésente qui imposait à tous, prisonniers ou soldats, une force de respect ?

Certains passages sont vraiment très éprouvants à lire, c'est sans doute pour cette raison que, si l'auteure s'est basée sur les témoignages de survivantes pour reconstituer le quotidien du Block Musique et la personnalité d'Alma, elle s'est également autorisée à romancer une rencontre avec un talentueux pianiste hongrois qui apporte un peu de douceur dans les ultimes pages, même si on peine à imaginer qu'une histoire d'amour puisse naître en de telles circonstances, et également que quiconque soit parvenu à créer une proximité avec l'Ange de la mort, le redouté et terrifiant Dr Mengele. C'est une histoire très forte basée sur un personnage dont on a envie d'en savoir davantage (je n'ai pas manqué de rechercher des portraits d'Alma sur le net) et qui rappelle le pouvoir de la musique au beau milieu de l'enfer.
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La fille à la robe rayée



J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous fait nous questionner sur nos croyances, sur le mal, sur le bien, sur les zones grises.

Tiré d'une histoire vraie, il en devient encore plus touchant et palpitant. Même si l'on sait qu'Helena, enfermée à Auschwitz en est sortie vivante car elle comparaît en 1947 en tant que témoin au procès de son mari, un ancien gardien du camp, l'histoire n'en est pas moins prenante et surprenante !

J'aime beaucoup la double temporalité, c'est une technique qui donne du rythme au récit et qui joue sur le suspense.

La plume d'Ellie Midwood est toujours aussi agréable à lire, acérée quand il faut, et tout en douceur le reste du temps.

Une très belle lecture !
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La fille à la robe rayée

Une histoire d'amour impossible au milieu de l'horreur. Basée sur une histoire vraie et de nombreux témoignages donc à lire ! Syndrome de Stockholm ou pas ? Le procès de dénazification entrecoupé dans le roman était intéressant, j'ai peu lu sur ce sujet.
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La fille à la robe rayée

- La fille à la robe rayée -

de Ellie Midwood.



Je découvre en ce début d'année, l'un des romans d'Ellie Midwood. Un récit bouleversant se passant dans l'enfer d'Auschwitz, durant la seconde guerre mondiale. Cette histoire est inspirée d'un amour atypique et pourtant bien réel, celui d'Helena et Franz.



Allemagne, 1947

Le procès en cours fait comparaître Franz Dahler, un ancien gardien d'Auschwitz. SS cruel et sadique, d'après les dires de l'accusateur, Andrej Novak. L'ancien détenu ne mâche pas ses mots, c'est le portrait d'un véritable monstre qui est dépeint. Pourtant, un témoin et pas des moindres se présente à la barre : une jeune femme, l'épouse de Franz.



Auschwitz, 1942

Le 22 mars, Helena Kleinova devait être envoyée à la chambre à gaz. La veille pourtant, elle est emmenée dans une baraque pour chanter une chanson à l'un des gardiens, dont c'est l'anniversaire. Ce dernier a tant aimé sa voix qu'il annule son exécution et l'intègre à l'unité Kanada : un entrepôt où les biens des nouveaux arrivants (vêtements, bijoux, argents…) sont triés et redistribués en Allemagne.



~



Ce qui m'a plu sous le point de vue du Dr Hoffmann, c'est l'aspect psychologique. Pendant longtemps, on se questionne : est-ce vraiment de l'amour ou de l'emprise ? Encore inconnu à cette époque, le syndrome de Stockholm est plus ou moins décrit par le Dr Hoffmann. Malgré ça, rien n'est moins sûr.



Sous le point de vue d'Helena (là où se passe la majeur partie de l'action), c'est le cheminement / le déroulement de l'amour naissant entre elle et son gardien. Elle s'interroge d'abord, sur cette relation avec l'ennemi, celui qui anéanti son peuple. Elle le rejette, mais sa présence lui manque… Toute l'attention que Franz porte à son égard est très touchante. Ce sont des mots, des gestes et des actes d'une grande beauté, un rayon de lumière dans un lieu pourtant bien funeste.



L'autrice étudie avec finesse les tourments de ces personnages. Traiter l'innommable, Ellie y parvient et de loin. Ne voulant pas en dévoiler davantage, je vous invite à découvrir ce roman.
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La fille à la robe rayée

Après mon énorme coup de coeur pour "La violoniste d'Auschwitz", j'étais heureuse de savoir qu'un nouveau roman d'Ellie Midwood venait rejoindre les étagères des librairies.



Cette auteure signe une fois de plus un très bon roman sur la période bien connue de la seconde guerre mondiale, mais cette fois-ci sous un angle bien différent !

Le début du roman m'a complètement déroutée. La plume reste fluide, immersive. Mais cette fois-ci l'autrice nous propose un roman davantage psychologique, une histoire à huis clos, presque une étude de cas...



Nous voilà en pleine audience, au tribunal de dénazification en 1947. La guerre est finie mais certains crimes ne peuvent rester impunis. Le Dr Hoffman, psychiatre américain, est habitué à entendre des témoignages difficiles et à prendre les décisions nécessaires. Mais... aujourd'hui, devant lui, Héléna Dahler soutient dans son témoignage qu'elle doit la vie à son mari, ex-SS au camp d'Auschwitz...

L'amour peut-il naître sincèrement dans un tel climat de terreur?



Tout au long du roman, Ellie Midwood nous plonge dans les souvenirs horrifiants de cette femme sauvée in extremis d'une mort certaine. Cette histoire peu commune est tirée d'une histoire vraie, fruit de longues recherches menées par l'autrice.



Aux amateurs de romans sur cette période, cette histoire est bien différente. Il est difficile de dire que l'on a aimé une telle histoire. Une chose est sûre, c'est une histoire qui marque par sa singularité.

J'ai par moment trouvé quelques longueurs, et je me suis questionnée sur ce changement de style de la part de l'autrice.

Pas de coup de coeur cette fois-ci mais j'apprécie toujours autant les faits que nous relate cette auteure avec une justesse déroutante !



Amis lecteurs, si vous n'avez pas découvert Ellie Midwood, vous aurez le choix parmi ses 3 romans, ... mais une chose est sûre : il vous faut la découvrir !

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La fille à la robe rayée

Troisième roman d’Ellie Midwood et toujours cette thématique du camp de concentration. Je n’arrive pas à m’en lasser pour ma part mais vous pourriez peut être vous dire de votre côté que ça fait trop ? Oui mais… celui-ci est particulier car il a cet angle d’approche où le premier chapitre vous donnera forcément envie d’en savoir plus. Je vous en dis plus pour vous convaincre ?



Nous sommes après guerre, là où tout ne ‘est pas encore joué. Le mal est fait mais les tribunaux travaillent d’arrache pied, jugeant tour après tour les nazis et leurs crimes. Parmi eux, Franz Dahler, qui se présente avec son épouse pour témoigner. Tout le monde s’interroge sur ce mariage, sur Helena qui apparait apeurée, couvée, protégée (ou surprotégée ?) par son époux. Parce qu’avant de devenir la femme de Franz, Helena a d’abord été une détenue d’Auschwitz et c’est là qu’ils se sont rencontrés. Comment la détenue juive et le SS ont pu en arriver à se marier ? Ils le jurent, ils s’aiment vraiment…



Flash back, sur leur histoire qui sera exposée au tribunal dans ses moindres détails. Retour au cœur du camp de concentration tel qu’Ellie Midwood nous l’a déjà raconté. Survies, scènes choc, on plonge une fois de plus au cœur de l’horreur. J’en ai tellement lu qu’un auteur aurait du mal à me nouer le cœur à présent mais on peut dire qu’Helena en réchappera plus d’une fois. Pourtant, nulle envie de survivre chez elle, elle part convaincue qu’elle en sortira soit morte soit folle… Ca a le mérite d’être clair sur l’horreur vécue.



Et puis, il y a Franz, qui se fait une place peu à peu dans sa vie alors qu’elle ne le veut surtout pas. C’est une expérience de lecture très particulière car, au vu du prologue, on dissèque la création du lien entre eux 2. Quel est-il ? Le mystère perdure tout du long, on fait sa propre hypothèse, on attend la fin de la guerre mais aussi le verdict du procès. Ellie Midwood évoque à travers ce roman un grand sujet, qui a un nom aujourd’hui mais qui n’était pas connu à l’époque, le Syndrome de Stockholm.
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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Ce roman est l’histoire vraie de Mala Zimetbaum et d’Edward Galinski. Tous deux polonais, elle est juive et lui est un prisonnier politique. Ils sont tous deux envoyés à Auschwitz. Ce roman est l’histoire vraie de leur détention, de leur rencontre et de la préparation de leur évasion. Car, si le titre met en lumière « la fille », c’est en bel et bien un couple qui s’échappe. Sans lui, Mala n’aurait pas eu les faux papiers qui vont leur permettre de passer la porte du sinistre camp d’extermination. Sans elle, Edek n’aurait peut-être pas tenté la folle aventure. Car c’est bien d’une folle aventure dont il s’agit. Mourir en restant ou mourir en tentant de fuir, quelle différence si ce n’est que dans le second cas, il y a au moins l’espoir. Cette entreprise va prendre plusieurs mois. Ils vont parvenir à leur but oui, mais le paieront cher.

Ce livre est poignant. Il démontre la non résignation au beau milieu de l’enfer, la témérité de quelques-uns. C’est une belle leçon de courage.

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La fille à la robe rayée

J’ai lu les 2 derniers livres d’Ellie Midwood, aussi sur Auschwitz, j’ai donc très naturellement voulu lire celui-ci, un livre inspiré d’une histoire vraie.

Comment dire j’ai été dégoutée, choquée par l’histoire racontée ici.



Nous alternons dans le roman entre ces 2 périodes, pendant la guerre à Auschwitz et le temps du procès.

On note bien dès le début du procès que cette jeune femme est perturbée et clairement dépendante de son époux. Elle ne peut même pas sortir de chez elle sans qu’il ne l’accompagne.

Comment croire à une histoire d’amour entre un officier SS et une jeune déportée.

Que lui l’ai choisie c’est une chose mais qu’une jeune femme dans cette condition ait pu tomber amoureuse je n’y crois pas.

Il semble réellement amoureux d’elle, c’est indéniable.



Je suis hyper choquée de lire des chroniques où les chroniqueuses sont touchées de cet amour et trouve ça beau. Ce n’est pas beau, c’est tordu.



Cette jeune femme a clairement cédé aux avances de cet officier pour survivre, pour se nourrir et travailler au Kanada. Qu’elle ait fini par se croire amoureuse tient clairement du syndrome de Stockholm.



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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

La fille qui s’échappa d’Auschwitz – Ellie Midwood



Histoire vraie.



L’auteure a décidé dans histoire romancée dans une lecture accessible, mais qui a voulu gravir autour de la version des faits, de se consacrer à la période de 1943 à 1944, à la préparation et à la soustraction du camp d’Auschwitz de deux héros.



Parmi ces résistants que sont Edek Galinski et Mala Zimetbaum, est née aussi une belle histoire d’amour.



Ils n’ont pas été les seuls à vouloir s’échapper, on y apprend dans ce roman d’autres évasions et à l’instar de bons Allemands, la vie du SS Edward Lubusch.



Pour ce qui n’aime pas les romans, mais les récits, Wieslaw Kielar a écrit dans « Cinq ans à Auschwitz » (édition Robert Laffont, 1992, traduction de Frank Straschitz, cette histoire.



Je n’avais pas l’impression au départ d’y lire une histoire poignante et au fil des pages, le rythme change, l’émotion prend, la frayeur s’empare de moi, l’écriture s’inscrit dans la mémoire. Un beau roman d’exemplarité méconnue.

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La violoniste d'Auschwitz

Il y a quelques semaines déjà, j'ai lu "La violoniste d’Auschwitz" d'Ellie Midwood paru chez Faubourg Marigny. C'est l'histoire vraie mais romancée de la vie d'Alma Rosé, violoniste et chef d'orchestre. Alma, c'est une femme déterminée, d'un courage exemplaire et d'une force incroyable.



J'ai déjà lu beaucoup de romans sur la déportation où la peur est au premier plan mais ici, Alma, ce petit bout de femme n'a peur de rien, à aucun moment, elle n'a baissé les yeux face à l'ennemi.



Lors de sa détention au camp d'Auschwitz, les nazis lui propose de diriger le camp des musiciennes et cette femme au grand coeur va voir en cette proposition, la chance de sauver des femmes, de plus en plus de femmes, en les intégrant dans son orchestre.



Cela lui permet aussi d'apporter un certain "confort" de vie aux détenues en leurs permettant d'avoir du chauffage, un peu de nourriture supplémentaire, en échange de jouer la plus belle des musiques pour les nazis. Et cela, m'a révolté tout au long de ma lecture. Comment les nazis pouvaient-ils demander une telle chose alors que la mort était omniprésente?



On ne peut qu'admirer le courage d'Alma dont la devise était de s'oublier au profit des autres. Une héroïne inoubliable.







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La fille à la robe rayée

Aujourd'hui, je viens vous parler de La fille à la robe rayée d'Ellie Midwood.



L'année dernière j'avais lu La fille qui s'échappa d'Auschwitz de la même auteure, que j'avais adoré. C'était donc avec joie (si on peut dire 😅) que j'ai commencé ce nouveau roman. Encore une fois, je fus conquise et encore plus qu'avec le précédent.



En Allemagne, en 1947, ont lieu les premiers procès de dénazification. Parmi eux, se trouve Franz Dahler, un ancien gardien d'Auschwitz. Il est accompagné d'Helena, sa femme, et ancienne détenue du camp. Les psychologues et même nous, nous demandons : "Comment peut-on tomber amoureux de son "bourreau" ? "Le roman alterne les chapitres avec ce procès et ceux au coeur d'Auschwitz entre 1942 et 1945 pour comprendre l'histoire de Franz et d'Helena.

Le côté psychologique est très bien décrit.



Dans ce livre, Helena travaille au Kanada, l'endroit où toutes les affaires des juifs déportés sont triées. Cela lui permet de bénéficier de certains "traitements de faveur". Elle peut ainsi se laver régulièrement et a accès à plus de nourriture. Elle croisera régulièrement le chemin de Franz qui fera tout pour la protéger.



Une histoire tirée de faits réels qui nous entraîne en plein coeur de l'horreur. Certaines scènes sont difficiles, notamment dans les chambres à gaz ou avec le transport des corps. Les unités des Sonderkommandos et "la solution finale" en elle-même sont également très bien décrites, ce qui m'a appris plusieurs points.



Un roman dur et émouvant qui m'a énormément touché ❤️



Merci à Ellie Midwood et aux éditions Faubourg Marigny de nous permettre de lire ce genre de romans qui nous montre une fois de plus l'horreur des camps mais aussi que l'amour est plus fort que la haine.

Je ne suis pas près d'oublier ces personnages et leur histoire ❤️



Il faut vraiment que je lise la violoniste d'Auschwitz ❤️



Avez-vous déjà lu un roman de cette auteure ?
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La fille à la robe rayée

On est face ici à un texte très difficile pour les événements, pour la grande majorité vrais, qui sont traités ici. Le fil conducteur de l’histoire racontée par Ellie Midwood est le procès, et ce dernier est interrompu régulièrement par des retours en arrière, nous renvoyant au quotidien dans les camps. Attendez-vous donc à des passages très difficiles.



L’histoire de Franz et d’Héléna (dont de nombreux passages sont vrais) est très touchante, et permet de poser une véritable réflexion sur le lien entre coupable et victime, et sur ce qu’on pourra appeler plus tard le syndrôme de Stockholm.



J’ai beaucoup apprécié de lire sur le jugement des SS durant l’après-guerre. C’est une période qu’on ne traite pas souvent, la plupart des textes s'arrêtant à la fin de la guerre. Pourtant, les choses ne sont pas revenues à la normale avant un long moment !

On peut oublier aussi qu’il n’y a pas eu que le procès de Nuremberg, mais de très nombreux procès, dont l’objectif était de juger le plus possible de participants à cette terrible guerre. Nombreux sont ceux qui repartaient libres, les tribunaux ne pouvant condamner toute l’Allemagne ou toute l’Autriche.



C’est donc un roman qui retourne l’estomac et qui nous serre la gorge, mais qui reste un témoignage nécessaire de cette époque atroce.


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La fille à la robe rayée

Encore une pépite de cette maison d’édition que j’affectionne tant !



J’ai toujours un peu d’appréhension avant de commencer un roman sur la seconde guerre mondiale et sur les camps de concentration. Plus les années passent et plus je connais de choses sur cette période, grâce aux nombreux romans publiés sur ce thème. Si on croit avoir tout lu ou presque sur cette triste période de l’Histoire, j’ai été surprise d’en apprendre davantage sur Auschwitz.



Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est assister à un procès de dénazification en Allemagne en 1947. Et l’affaire traitée ici n’est pas anodine puisqu’un ancien gardien SS d’Auschwitz a demandé à faire témoigner son épouse et ancienne prisonnière du camp, Helena. Si tous le monde pense que cette femme est victime de son mari, ils vont être effarés de voir qu’à ces yeux, il est son sauveur.



J’ai aimé toute la psychologie présente dans cette histoire. Le cas d’Helena fait parti des premiers sur l’amour d’une victime porté à son agresseur. Le syndrome de Stockholm n’était pas connu à cette période, le psychiatre Hoffman et un de ses confrères vont tenter de comprendre ce cas inédit.



Franz quant à lui, est bercé depuis son enfance par les valeurs du Reich, soit l’obéissance. Sa rencontre avec Helena va bousculé ses convictions vis à vis du régime Nazi.



Si l’on entend souvent parler du Kanada dans les autres romans, ici c’est une immersion totale sur son fonctionnement puisque Helena, une juive slovaque, va être sauvée de la chambre à gaz par Franz, dirigeant de la section du Kanada où elle va ensuite travailler. Même si Helena et les autres femmes de cette section ont eu des conditions plutôt clémentes pour ce camps d’extermination, certains passages sont effroyables et m’ont beaucoup marqués.



Les émotions montent crescendo au fil des pages. Helena raconte ses années d’enfermement au cours de son témoignage au tribunal, et on ne peut pas rester indifférent à son histoire.



C’est donc un roman que je vous recommande !
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La fille à la robe rayée

Cette histoire tirée d'une histoire vraie est passionnante et addictive.

Elle se déroule lors du procès de dénazification du SS Dahler en 1947 mais surtout, elle alterne avec les années 1942 à 1945 à l'intérieur des camps d'Auschwitz et de Birkenau. On y retrouve l'horreur des chambres à gaz, la peur, les coups, la maladie, la mort par milliers...



Dans cette histoire, Helena travaille au Kanada, le dépôt dans lequel toutes les affaires des juifs déportés étaient apportées et triées.

Ceux qui y travaillaient bénéficiaient d'avantages par rapport aux autres : la tête n'était pas rasée, ils pouvaient se doucher chaque jour, avaient de meilleures conditions de vie (matelas, oreillers et vêtements).



Je me suis beaucoup attachée à Helena et je voulais absolument savoir comment elle avait réussi à survivre grâce à Franz Dahler et si celui-ci allait finalement être dénazifié ou non...



Si vous avez aimé La violoniste d'Auschwitz ou La fille qui s'échappa d'Auschwitz, vous allez forcément aimer ce nouveau roman.



Si vous ne les avez pas encore lu (qu'attendez vous ?) mais que vous aimez lire des romans qui se déroulent lors de la seconde guerre mondiale, foncez découvrir les romans de Ellie Midwood.
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