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Critiques de Elly Griffiths (244)
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Le journal de Claire Cassidy

Le journal de Claire Cassidy est un thriller psychologique extrêmement élaboré sur le plan de la construction littéraire et de son travail d'écriture.

L'autrice prend son temps et l'action s'élabore minutieusement, dans le détail, au point que l'on peut se sentir légèrement déconcerté par le côté statique du premier quart du livre.

Faisant monter le suspens, le récit se démultiplie ensuite passant par les voix de trois narratrices dont les points de vue s'imbriquent, se complètent ou se contredisent durant les différentes phases de cette curieuse affaire de meurtres.

Les méandres d'une nouvelle que l'on dirait tout droit sortie de la plume fantastique d'E. A. Poe circulent et alimentent le roman, accentuant le ton sombre et mystérieux de l'histoire.

J'avais beaucoup aimé le volume 2 des enquêtes d'Harbinder Kaur ("Mortelle dédicace") mais ce premier opus lui est très largement supérieur. C'est excellent !

Argument :

Dans le collège anglais où elle enseigne, Claire Cassidy donne chaque année un cours sur un classique de la littérature gothique, " L'Inconnu ", de R.M. Holland. Cet écrivain a vécu et enseigné dans le même collège que Claire, qui, fascinée par ce personnage qui hante encore les murs de l'établissement, travaille à l'écriture de sa biographie. Mais un jour, Ella, sa collègue et amie est retrouvée morte. À côté de son corps, une citation de " L'Inconnu "... La littérature et la vraie vie entrent alors en collision, et Claire devient suspecte aux yeux de la police. Et le mystère s'épaissit lorsqu'elle ouvre son journal intime, ce journal dans lequel elle écrit chaque jour, et découvre une écriture qui n'est pas la sienne : " Bonjour, Claire. Tu ne me connais pas. " L'Inconnu, lui, connaît Claire, jusqu'à ses moindres secrets, et il n'est visiblement pas étranger aux meurtres qui vont se succéder au sein même du collège, toujours inspirés du livre de R.M. Holland. Claire arrivera-t-elle à changer la fin de l'histoire ?




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Le journal de Claire Cassidy

Un polar anglais , qui s’offre le luxe d’un décor littéraire, avec indices shakespeariens, et référence à Jane Austen. Il faut dire que les événements ont lieu dans un collège, et que la première victime est une prof de littérature anglaise. C’est une collègue et amie de Claire Cassidy, la diariste qui donne le titre au roman.

Claire est divorcée et vit avec une ado, qui apprécie volontiers l’art de l’écriture. Et pour donner une dimension littéraire supplémentaire à l’histoire, Claire se lie d’amitié (voire plus si affinités) avec un passionné de R.M. Holland, un écrivain qui a écrit une sombre histoire de fraternité qui a mal tourné.



Là où l’angoisse commence à monter, pour Claire comme pour le lecteur, c’est lorsque celle-ci découvre que quelqu’un a non seulement parcouru son journal, mais l’a aussi annoté! Quelqu’un qui semble décider à protéger Claire malgré elle, quelles que soient les conséquences.



Sur l’enquête, une indienne sikh, qui vit chez ses parents et qui malgré son jeune âge, semble bien connaître les méandres de l’âme humaine et a tout pour devenir un personnage récurrent.





On se laisse perdre avec plaisir dans les pièges de cette histoire. Et l’on découvre qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et qu’une fois de plus la passion amoureuse est un pourvoyeur de crimes en tous genres.





Intrigue bien menée, personnages attachants, contexte littéraire des plus plaisants, c’est un excellent moment de lecture.
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Les Disparues du marais

Un polar qui a pour cadre le Norfolk, dans un décor fictif de marais salant, aussi lugubre que romanesque.



Ruth Gulloway s’y sent chez elle. Et ne répugne pas à venir en aide à la police locale, lorsque des ossements sont retrouvés dans la tourbe, sollicitée en raison de ses connaissances en anthropologie, matière qu’elle enseigne à l’université. Les restes sont bien humains, mais rien à voir avec la disparition d’une fillette dix ans plus tôt : ces os-là datent de l’âge de pierre, et les indices retrouvés dans la sépulture évoquent un sacrifice rituel. La collaboration avec l’inspecteur Nelson se serait arrêtée là, si une deuxième fillette n’avait pas elle aussi disparu, et si une certaine alchimie ne s’était pas produite entre Harry et Ruth…



Autrement dit, entre l’enquête en cours, l’histoire païenne des lieux, les relations troubles entre les deux personnages , et le caractère mystérieux du marais, le lecteur n’a aucune raison de s’ennuyer au cours de cette lecture.



On aime bien l’anthropologue, avec ses fragilités et sa force professionnelle. On est très soupçonneux pour une grand nombre des autres intervenants. Le suspens est préservé jusqu’au bout. Et maintenu par les passages en italique qui se réfèrent à une enfant captive…





Polar bien construit, personnages attractifs, un très bon moment, et la promesse d'autres bons moments avec la suite de la série.


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Le journal de Claire Cassidy

C'est un roman étonnant, parce qu'il flirte avec plusieurs genres et parce qu'il fait partie des romans à suspens que j'appelle "intellectuels"..

Claire Cassidy est professeure d'anglais dans un collège public anglais. Divorcée, elle vit seule avec sa fille adolescente et un chien. Elle écrit son journal depuis des années et depuis quelques temps, elle essaie d'écrire la biographie d'un auteur qu'elle enseigne, R.M.Holland ( auteur gothique, qui a vécu et enseigné dans le bâtiment du collège, son bureau existe encore... )

Un premier meurtre survient, il s'agit de la meilleure amie et collègue de Claire. Sur elle, un billet avec une phrase de R.M.Holland,

Un deuxième événement survient, resserrant son étau sur Claire et sa personnalité, dans son journal, une annotation dont la graphie rappelle celle de l'assassin...

Il n'en faut pas plus à l'inspectrice chargée de l'enquête pour s'intéresser de très près à Claire et son entourage et réclamer les journaux de Claire Cassidy, la vérité se cache entre ces lignes...

Alternant trois voix, telles des poupées russes, trois narratrices ( Claire Cassidy, sa fille et l'inspectrice) , l'écriture est sans temps morts, l'axe narratif, l'angle, changeant sans arrêt. A cela s'ajoutent les écrits gothiques de Mr Holland qui insufflent au récit encore plus de suspens et une touche de surnaturel .

On passe sans arrêt d'un style à l'autre ( Policier/Suspens/Surnaturel) , d'un monde à l'autre entre le 19e siècle et le 21 e , les profs férus de littérature/les flics pas du tout, le journal qui raconte le passé/ le présent avec des dialogues....

Pour la touche contemporaine, et l'humour, on peut compter sur l'inspectrice Harbinder, , d'origine sikh , vivant encore, à trente-cinq ans chez ses parents, lesbienne. Celle-là, j'aimerais bien qu'elle devienne un personnage récurrent dans d'autres romans d'Elly Griffiths, j'ai eu un coup de coeur pour elle ! Elle est originale dans le paysage policier.

C'est un roman qui se passe pour la moitié dans un lieu d'enseignement , on y croise des professeurs qui écrivent (biographies, journal), des ados qui font partie d'un mystérieux atelier d'écriture et qui écrivent en ligne. C'est pour cela que je parlais de roman policier (fantastique ) intellectuel : presque tout le monde écrit ou a écrit, de la carte postale au vrai roman. On y analyse l'écriture du suspect. On y parle d'écrivains (Trollope, Collins...). On y lit., on se moque gentiment des lecteurs...

Le Journal de Claire Cassidy est un roman extrêmement riche, à "tiroirs". Roman policier, à suspens, fantastique.

On y croise pas seulement un meurtrier, mais aussi des fantômes. Et le tout fiche une trouille bleue !
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Les Disparues du marais

Elly Griffiths a la particularité de travailler énormément les ambiances, les décors et les personnages de ses romans. J'avais lu avec beaucoup de plaisir les enquêtes d'Harbinder Kauch et je découvre ici la création d'un autre univers avec la série "Ruth Galloway". Ruth est archéologue et participe à des fouilles dans les marais du Norfolk. Sa connaissance du terrain et ses compétences professionnelles (elle enseigne à l'université) vont l'amener à rencontrer le policier Harry Nelson chargé d'enquêter sur les disparitions de deux fillettes aux alentours des marais et ce à 10 ans d'intervalle. Nelson sollicite Ruth en tant que conseillère scientifique et celle-ci se retrouve plongée au coeur d'un mystère qui renvoie à ceux du passé mythique des marais. La pluie, la brume, l'eau de la mer qui recouvre périodiquement les marais accentuent la tonalité sombre et mélancolique du récit. La solitude des paysages renvoie à la solitude d'une héroïne atypique. Il faut saluer le travail d'écriture remarquable de l'autrice qui, par la magie de sa plume, nous plonge dans des ambiances et des paysages de légende, mais je ne peux pas dire que j'ai autant aimé ce premier volume des enquêtes de Ruth Galloway que celles de son autre héroïne : Harbinder Kauch.


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Mortelle dédicace

Un bon polar de détente classé dans les thrillers par l'éditeur mais qui ne correspond pas vraiment à ce genre (peu de violence, pas de tension excessive ni de montée en puissance et pas de frayeur pour le lecteur !). Je dirais plutôt que le livre se rapproche du genre cosy crime. L'action se passe dans le monde du livre et de l'édition : un véritable hommage aux gens de lettres et plus spécialement aux auteurs de polars. C'est intéressant et bien mené avec des personnages et des lieux attachants. Les anglophiles aimeront traverser le Royaume Unis de Brighton à Aberdeen avec les héros de cette histoire. Celles et ceux qui aiment les polars qui secouent peuvent s'abstenir, ils n'y trouveront pas leur compte.

Résumé :

La mort de Peggy Smith, âgée de quatre-vingt-dix ans, n'a rien, a priori, de suspect… C'est ce que tout le monde pense jusqu'au moment où Natalka, son aide de vie, découvre que la vieille dame se sentait suivie…

Au moment de ranger les affaires et les nombreux romans policiers de la défunte en vue de la vente de son appartement, Natalka découvre une curieuse carte de visite sur laquelle il est écrit : Peggy Smith, consultante en meurtres. Elle remarque aussi que de nombreux livres lui sont dédicacés : " À PS : merci pour les meurtres ". La nonagénaire avait donc pour habitude d'aider les auteurs de romans policiers en panne d'inspiration…

Natalka, prête à tout pour découvrir ce qui est arrivé à Peggy Smith, embarque avec elle dans sa quête de la vérité les amis de Peggy Smith : Benedict (qui a renoncé à devenir prêtre pour finalement tenir un café) et Edwin (ancien journaliste de quatre-vingt ans). Lorsqu'elle se fait menacer par une personne masquée et armée venue récupérer un mystérieux ouvrage, elle prévient la lieutenant Harbinder Kaur afin qu'elle mène l'enquête.

Cette mort est finalement très suspecte…
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Mortelle dédicace

J'avais émis le souhait de retrouver la lieutenant Harbinder Kaur dans un prochain roman, après le Journal de Claire Cassidy, c'est chose faîte avec Mortelle dédicace...

Mais ici, elle partage "la vedette" avec trois personnages qui, à priori, n'ont rien en commun, mais qui forme un trio d'enquêteurs amateurs, les plus charmants !

La mort de la nonagénaire Peggy Smith serait passée complétement inaperçue si son aide de vie ukrainienne , Natalka, ne s'était pas mis en tête qu'elle avait été assassinée. rejointe dans sa quête de la vérité par deux amis de la victime, Edwin ( un jeune homme de quatre vingt printemps) et Benedict ( un moine défroqué qui tient un petit café). Menacés, suivis, notre trio improbable s'embarque pour un road-trip en Ecosse où ils croiseront toute la fine fleur de la littérature policière : c'est que Peggy Smith était "conseillère es crimes" pour ses amis en mal de créativité meurtrière.

Ils s'entendent bien, ils sont pourtant mal assortis, mais ils sont charmants et très vite Harbinder va également s'impliquer professionnellement , et plus si affinités. Amitié, complicité sous fond de meurtres.

Ici , ce qui compte n'est pas l'enquête en elle-même , mais plutôt le cadre dans laquelle elle se déroule. De salons littéraires, en tables rondes, on y parle de blogs, d'auteurs, d'agents, de Pal et ça nous parle... Rendez-vous en terre connue ... Je me suis sentie chez moi dans ce bouquin, chez nous, amis Babelio...

Il y a moins de suspens , moins de tension, moins de "véracité" dans ce tome, que dans le premier. Dans "Le Journal de Claire Cassidy" , l'autrice explorait la Littérature avec un grand L, les journaux intimes, cartes et écrits sous toutes leurs formes, elle continue dans cet opus, et aborde le genre "mineur" qu'est la littérature policière. On est dans une ambiance cosy-mystery, en bonne et charmante compagnie, car cela tient à la "gamme" de personnages proposés.

Traitement des personnes âgées, homosexualité, intégration des anglais d'origine étrangère et amateurs de bons polars ...

Maintenant ce n'est plus qu' Harbinder et sa famille que j'ai envie de retrouver dans un prochain roman, mais également Natalka et sa bande...



Merci aux éditions Hugo& Thriller et à Babelio pour me les avoir fait côtoyer quelques heures...
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Le journal de Claire Cassidy

Divorcée et mère d’une adolescente, Claire Cassidy enseigne l’anglais dans un collège public du Sussex. Pendant les vacances, elle y anime des ateliers d’écriture dont le thème est la littérature gothique à la manière de R.M. Holland, l’auteur de la célèbre nouvelle ‘’L’inconnu’’. Car si son collège ne jouit pas de la meilleure des réputations, il a la particularité d’avoir été la résidence du mystérieux écrivain. Son bureau est d’ailleurs toujours visible dans la partie ancienne de l’établissement. Une aubaine pour Claire qui travaille sur une biographie de Holland. La jeune femme mène donc une vie épanouissante mais routinière qui va se trouver bouleverser par une série de meurtres. C’est d’abord Ella, sa meilleure amie, professeure d’anglais elle aussi, qui est assassinée à coups de couteau. Près du corps, une citation tirée de ‘’L’inconnu’’. Un véritable choc pour les élèves et le corps enseignant. L’enquête est confiée au lieutenant Harbinder Kaur, une ancienne élève du collège et son collègue Neil Winston. Très vite, ils s’intéressent à Claire, surtout lorsqu’elle leur révèle que quelqu’un a annoté le journal intime qu’elle tient depuis de nombreuses années. Un inconnu s’est introduit chez elle, a violé son intimité ! Et les meurtres s’enchaînent, toujours inspirés de la nouvelle. Claire et sa fille Georgia sont-elles en danger ?



Un polar qui fait la part belle à l’écriture et la littérature. De Claire Cassidy qui rédige son journal à sa fille qui participe à un étrange atelier d’écriture et se confie sur internet, en passant par R.M. Holland et sa nouvelle horrifique, tous les personnages lisent et écrivent dans cette histoire. Et ce n’est pas la seule originalité du roman. Il y a aussi une dimension surnaturelle et mystérieuse avec une sorcière blanche, une usine désaffectée où brillent d’inquiétantes lumières, un collège hanté par le fantôme de la femme de l’écrivain. Tout cela participe à faire du Journal de Claire Cassidy un vrai bonheur de lecture entre polar et fantastique. Les personnages sont aussi particulièrement attachants, avec une mention spéciale pour Harbinder Kaur, la flic célibataire, sikh, lesbienne et qui habite encore chez ses parents à trente-cinq ans. Un brin cynique, volontiers critique, elle apporte une touche d’humour dans cette sombre histoire.

Avec ses références littéraires, son suspense bien mené et ses personnages bien campés, Le journal de Claire Cassidy est une petite pépite qui ravira les amoureux de la littérature. Un coup de cœur.

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Les Disparues du marais



Encore un emprunt de hasard qui se révèle une agréable surprise. C'est le premier roman policier écrit par l'auteure, paru en France en 2015, et je l'ai trouvé prenant et bien écrit.



Nous voici dans le Norfolk, comté anglais septentrional, et plus spécialement, comme le titre l'indique , dans une zone de marais assez dangereuse quand la mer monte. Deux fillettes disparues et une adolescente de l'âge de fer dont on a retrouvé les ossements sont au coeur de l'enquête. Elle est menée par l'inspecteur Harry Nelson, et s'y trouve mêlée également, contre son gré, l'archéologue Ruth Gallaway.



L'atmosphère inquiétante et lugubre des lieux est vraiment bien décrite, on s'y croirait. Ruth habite au bord des marais, un endroit sauvage et désolé qui ne plait guère aux autres protagonistes, mis à part son voisin, le gardien du parc ornithologique.



Comme d'habitude, je ne dirai pas grand chose de plus. Dans ce site sacré selon les druides , la cruauté humaine va s'exercer et mettre Ruth en danger. Voilà un personnage qui m'a beaucoup plu. Son aspect bougon cache une grande sensibilité, et son surpoids n'est pas vu ici comme un handicap.



J'ai constaté que l'auteure la fait ensuite intervenir dans d'autres enquêtes, en compagnie de Nelson. J'ai bien envie de poursuivre l'aventure avec eux, en lisant le suivant " Le secret des orphelins"...
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Les Disparues du marais

Envie d'un polar qui se passe dans le milieu des fouilles archéologiques ?

Vous ne savez pas ce qu'est un henge ou une chaussée mais vous adorez découvrir le travail quotidien des archéologues ?

Laissez vous embarquer dans cette histoire, vous y accompagnerez Ruth Galloway, une anglaise de presque 40 ans, pas très jolie, avec pas mal de kilos en trop et pas très sociable non plus.

Ruth est professeur d'archéologie à l'université, et c'est à ce titre que la police lui demande d'identifier des ossements découverts dans un marais, une petite fille ayant disparue dix ans plus tôt et son corps n'a jamais été retrouvé.

Le style d'écriture est très simple et l'histoire est racontée au présent, ce que je n'aime pas trop d'ordinaire, mais vu que l'intrigue est véritablement prenante, je me suis laissée happée dès les premières pages.

J'ai eu la sensation de participer aux fouilles, j'ai eu les pieds mouillés par l'eau salée des marais, j'ai eu le visage fouetté par le vent, j'ai ressenti de l'enthousiasme quand ma truelle a déterré des objets, j'ai participé aux recherches d'une personne disparue, j'ai soupçonné des connaissances, j'ai appris à faire confiance à des étrangers, j'ai eu peur, j'ai été en colère, j'ai été bouleversée par le sort réservé à certains êtres sans défense...

Un roman à l'ambiance singulière, où les immenses zones marécageuses sont recouvertes d'un mélange de brume et de solitude.
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Le secret des orphelins

Norwich, Angleterre de nos jours.

Au cours de travaux, démolition d'un centre pour enfants, il est mis à jour le squelette d'un enfant décapité.

La police appelée fait demande à une archéologue, Ruth Galloway, de bien vouloir examiner et dater ce squelette;



Le point de départ, découverte d'un squelette sous la porte d'une vieille bâtisse victorienne, permet de faire connaissance (pour moi s'entend) avec l'archéologue mais aussi détective Ruth Galloway qui, dans sa spécialité, participera à l'enquête menée par l'inspecteur Harry Nelson.

Ruth est enceinte de ce dernier, pas de chance, une tentative et l'essai est abouti ce qui ne la contrarie pas du tout. Elle laissera d'ailleurs planer le doute sur le nom du père, lequel soit dit en passant est déjà l'heureux papa de deux grandes filles.

Ruth est un personnage atypique, renommé dans sa spécialité, elle est du genre décontracté et ne cherche pas à ressembler à un prix de beauté. elle est plutôt ronde, s'habillant comme ça vient, ce qui lui tombe sous la main mais principalement de vêtements larges et démodés. Cela nous change des top-models habituels.

L'inspecteur Nelson n'a rien du flegmatique anglais, il est plutôt survolté, il faut que ça bouge, que ça saute, et hop! tout doit être traité avec rapidité et détermination. A ce rythme la pauvre Ruth a bien du mal à suivre le bonhomme d'autant qu'elle est poursuivi par un(e) personne malveillant(e) qui ne lui veut pas que du bien.



C'est un très bon polar que celui-ci, une intrigue du tonnerre et qui sort des sentiers battus, d'abord par les personnages principaux, ensuite par le mystère qui entoure les agressions subies par Ruth et celui ou celle qui les commet - il y a bien un espèce de druide à l'ancienne portant cape et adorant des dieux celtes anciens, loués en fonction d'un calendrier bien précis, mais est-ce pour entraîner le lecteur dans une fausse piste? - et pour finir avec l'atmosphère toute britannique de voir les choses, de se comporter, de réagir à certaines situations et fausses pistes. Sauf, bien entendu l'excité d'inspecteur Nelson qui embrouille tout le monde y compris, et c'est voulu, son lectorat.

J'avais des soupçons sur le dénouement et je n'étais pas loin de la vérité ce qui m'aura permis de ne gonfler, qu'à moitié, ma poitrine.

Pour ce qui aiment ce genre de littérature, allez-y foncez vous passerez un bon moment.



Un dernier mot, le titre original est : The Janus stone (la pierre de Janus) ce qui est bien plus proche de l'histoire que le titre français.
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Mortelle dédicace

Quoi de plus normal pour une dame de quatre-vingt-dix ans que de mourir paisiblement dans son fauteuil préféré, en regardant la mer par sa baie vitrée ? Peggy Smith s’est éteinte ainsi, son cœur a simplement cesser de battre. Pourtant, son aide de vie, l’Ukrainienne Natalka, n’est pas convaincue. C’est elle qui a découvert le corps et elle suspecte un meurtre. Peggy se croyait surveillée, elle avait reçu une carte anonyme qui disait : ‘’On vient vous chercher’’ et, de plus, ses cartes de visite stipulaient ‘’consultante ès meurtres’’. En fouillant ses affaires, Natalka découvre que de nombreux auteurs de polars mentionnaient Peggy dans leurs remerciements. Convaincue que quelqu’un a tué la vieille dame, l’aide de vie décide de prévenir la police et d’enquêter de son côté, entraînant avec elle deux amis de Peggy : Edwin, son voisin, quatre-vingts ans, journaliste de la BBC à la retraite et Benedict, ancien moine et désormais tenancier du Coffee Shack le café en face de Seaview Court, la résidence médicalisée de Peggy. Et, quand un individu armé débarque dans l’appartement de la morte et vole un livre, l’inspecteur Harbinder Kaur prend l’affaire au sérieux et ouvre une enquête officielle.



Deuxième opus des enquêtes d’Harbinder Kaur, ‘’la policière sikh, lesbienne et qui vit encore chez ses parents à trente-cinq ans’’ mais elle se fait voler la vedette par un trio d’amateurs mal assortis composé d’une aide à domicile ukrainienne, belle et blonde, d’un retraité de la BBC octogénaire et gay et d’un ancien moine qui a quitté les ordres pour ouvrir un café et trouver l’amour.

Elly Griffiths utilise les mêmes ingrédients que dans Le journal de Claire Cassidy, à savoir :

- Une enquête qui touche à la littérature, ici, les romans policiers

- Une petite virée en Ecosse, ici, un salon littéraire à Aberdeen

- Des personnages attachants, ici, le fameux trio

- Harbinder qui se lit d’amitié avec les personnages secondaires

- La présence de chiens

On mélange savamment le tout et on obtient un cosy mystery qui se lit tout seul. On navigue entre les fausses pistes, les indices littéraires, les rencontres avec des auteurs de polars, les bloggeuses, les séances de dédicaces. Franchement sympathique même s’il n’y a plus l’effet de surprise du premier tome.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Hugo pour cette masse critique privilégiée.

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Le journal de Claire Cassidy

Ce polar se déroule dans un collège qui fût autrefois la maison de R. M. Holland, auteur de « L’inconnu » qui l’a rendu célèbre et sur lequel Claire Cassidy est en train d’écrire un livre.



Claire a été embauchée le même jour qu’Ella pour enseigner la littérature anglaise aux élèves. Elles sont amies, leur passe-temps favori, en dehors de la lecture, est de regarde « Danse avec les stars. Elles travaillent avec Rick, qui fantasme sur Claire, allant jusqu’à l’épier devant sa maison, mais il est marié et Claire l’envoie promener.



Lors d’un stage, c’est Ella qui cède aux avances de Rick…



On la retrouve chez elle, morte, poignardée, avec des blessures aux mains, tels des les stigmates de la crucifixion. Entrent alors en scène, le lieutenant Kaur, de son prénom Harbinder et son coéquipier le lieutenant Wilson.



En fait, tout le monde est suspect, il peut s’agir d’un autre professeur, notamment Rick le harceleur, mais aussi d’un élève, car certains sont particuliers…



Claire tient son journal depuis l’enfance pratiquement, à part quelques périodes où sa vie était plus heureuse (pendant son mariage par exemple) depuis son divorce elle écrit à nouveau, évoquant ses relations avec son ex, avec ses collègues, ou ses angoisses car Georgie « sort » avec Ty qui a quelques années de plus qu’elle.



Et, mystérieusement, quelqu’un rajoute des petites phrases dans ce journal…



En fait, tout le monde écrit, dans ce collège : Georgie, la fille de Claire tient son journal via internet « monjournalintime.com » où elle peut rendre public ce qu’elle veut, ce qu’elle juge bien écrit… Elle y retrouve Patrick, Tash, Venetia, les amis avec lesquels, elle participe à l’atelier d’écriture de Madame Hughes, qui est la professeure d’anglais des terminales, qui leur parle réincarnation, spiritisme et bien sûr, Claire n’est pas au courant…



Ce qui m’a plu dans ce thriller : le côté fantastique, avec le fantôme d’Alice Holland qui apparait parfois dans les escaliers, présage de mort, mais aussi tous les petits secrets des uns et des autres, car la communication entre adultes et adolescents est quasi inexistante.



Elly Griffiths alterne le récit de « L’inconnu » de Holland, et les journaux intimes, des uns et des autres, et les points de vue : celui de Claire, de Harbinder, de Georgie…



Notre lieutenant Kaur est géniale : à trente cinq ans elle habite toujours chez ses parents, des Sicks parents qui ne comprennent pas qu’elle fasse un métier d’homme au lieu de se marier avoir des enfants et faire la cuisine…



J’ai passé un bon moment, avec ce roman « so british » car l’intrigue est bien construite et on ne devine pas au milieu du livre qui est le tueur (ou la tueuse) et les indices sont distillés au compte-gouttes sur fond de littérature (on s’attendrait presque à voir passer Jane Austen). J’ai souvent pensé à Agatha Christie durant cette lecture…



Un grand merci à NetGalley et aux Editions Hugo Thriller qui m’ont permis de découvrir ce thriller, et son auteure.



#LejournaldeClaireCassidy #NetGalleyFrance
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Mortelle dédicace

Vous êtes installé confortablement ? dans votre canapé ou fauteuil favori, votre paire de charentaises préférées aux pieds, un thé ou un latte et quelques brownies sur la table de salon, oui ? enfoncez-vous encore plus profondément.





Voilà vous êtes fin prêt pour entamer la lecture de ce roman aux faux airs d'Agatha, celle de Christie, la reine en son genre, tout comme Peggy, 90 ans qui vient de s'en aller, dans son fauteuil, face à la mer.





Que raconte cette histoire ? Dans le fond, peu importe ici l'intrigue.

C'est l'atmosphère old-school et le feeling-good s'en dégageant qui séduisent avec cerise sur le cheese-cake du Sussex une énigme dans le domaine livresque au sens littéral du terme.

Une Pal (pile à lire) immense pourrait très bien faire une excellente arme --





Des lecteurs détectives, un écrivain célèbre, des crimes et des menaces planant sur le monde de l'édition, suspens ---



You've got mail, or I beg your pardon, une carte postale avec un message mystérieux: "on vient vous chercher"



Pour connaître l'histoire et la suite de celle-ci, rendez-vous au prochain salon pour votre dédicace personnelle. Attention quand même à ce qu'elle ne vous porte pas la poisse à vous ou à l'auteur qui vous l'aura spécialement écrite. Parfois certaines d'entre elles sont --- mortelles





Un moment de lecture relaxant (sans plus) pour remonter son taux de dopamine sans dopage en empruntant confortablement des sentiers battus et avec un petit clin d'oeil au roman précédent

Un peu en longueurs le moment et le roman. Quelques belles citations insérées ici et là, empruntées à d'autres auteurs furent les bienvenues





" C'est à Rookhope que j'ai pris conscience

du moi et du non-moi, de la Mort et de l'Effroi

J'y ai jeté des cailloux, j'ai guetté, écouté

Le puits de noirceur s'agiter



In Rookhope I was first aware / Of Self and Not-Self, Death and Dread .../ There I dropped pebbles, listened, heared /The reservoir of darkness stirred

W.H. Auden, New Year Letter, in the Double Man (1941) "





De temps en temps, il est bon d'appuyer sur pause avec une lecture sans prise de tête, ni trop noire, ni trop blanche, et juste un soupir d'aise en rechaussant ses vieilles charentaises confortablement installé dans son fauteuil préféré. Léger smile aux lèvres. de temps en temps....



Face à la mer, Peggy (Sue ? non, Smith !), Consultante es meurtres, s'en est allée, paisiblement, apparemment.



Edwin journaliste gay à la retraite, Benedict ancien moine défroqué, Natalka aide-familiale ukrainienne et Harbinder Kaur lieutenant(e) Sikh sont là pour nous aider à y voir plus clair - Ni les anges des cieux, ni le Fils. Uniquement eux.





"A genoux, remerciez le ciel" & émerveillez-vous: lors de l'oraison funèbre de Peggy: E Lucevan le stelle, Tosca

https://www.youtube.com/watch?v=oLP1951ZxIE

https://www.youtube.com/watch?v=x6FP0y5LY_4





Mortelle dédicace sort ce 6 mai 2021 chez Hugo Thriller que je remercie (en parfaite bilingue si si) de ce cosy & friendly partage via NetGalley.





# écrivain en détresse cherche inspiration pour son prochain meurtre

# attention parfois à certaines prières, le Ciel pourrait les exaucer
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Le journal de Claire Cassidy

Un collège anglais installé dans l’ancienne demeure d’un auteur mystérieux de romans gothiques du 19ème R.M.Holland, un fantôme qui hanterait les couloirs –celui de sa femme- et deux meurtres brutaux imitant ceux décrits dans le célèbre roman de cet écrivain sont les ingrédients du nouveau roman d’Elly Griffiths, auteure que j’avais découverte avec « Le Secret des orphelins ».

Autant dire toute de suite que j’ai beaucoup aimé l’ambiance qui s’installe rapidement dans l’intrigue. On nage entre enquête policière et surnaturel grâce au lieu dans lequel se déroulent les drames, et grâce à des extraits d’un roman écrit par le fameux auteur Holland. Auteur qui fait l’objet de travaux de recherches de la part de Claire Cassidy, enseignante d’anglais, dont la vie est perturbée par l’assassinat d’une collègue Ella. Celle-ci est tuée de la même manière qu’un personnage du roman. Plus troublant encore, Claire qui tient un journal, s’aperçoit qu’une main inconnue a rajouté des lignes. Qui a écrit dans son journal, qui assassine ainsi un puis deux enseignants, tous les deux proches de Claire ?

L’enquête est menée par le lieutenant Kaur, petite femme coriace, soupçonnant un temps Claire pour sauter sur une autre piste, puis une autre. Le rythme est bien mené, on vit l’histoire à travers de multiples voix, celle de Claire, de Kaur et de Georgie la fille de Claire. Ces multiples voix permettent de mieux apprécier l’histoire et ses rebondissements. La seule chose qui m’a déçue, c’est la fin. Par rapport à l’ambiance, au mystère qui règne dans la majeure partie de l’histoire, la révélation finale est comme un soufflé qui retombe trop vite.

Je remercie les Editions Hugo et Netgalley de m’avoir permis de lire cet ouvrage que je recommande

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The Locked Room

+++++++ LA CHAMBRE FERMÉE +++++++



Nous sommes le 23 mars 2020, Boris Johnson vient de proclamer le confinement en Angleterre, ce qui complique considérablement la recherche de l’auteur de 2 suicides suspects de femmes par la brigade criminelle de la police dans le comté de Norfolk, à un peu moins de 200 kilomètres au nord-est de Londres.



La seconde soi-disant suicidée en date, Avril Flowers, âgée de 60 ans, est retrouvée sur son lit dans sa chambre à coucher dont la porte était fermée de l’extérieur. Le contraire, en somme, du best-seller de Gaston Leroux de 1907, où la fameuse "chambre jaune" du titre était fermée de l’intérieur.



Tout comme pour le premier cas, Samantha Wilson, 52 ans, strictement personne de l’entourage des victimes ne croît à l’hypothèse du suicide, en dépit de calmants se trouvant à portée de main.



Les inspecteurs Harry Nelson, Judy Johnson et Tanya Fuller constatent, après avoir épluché les archives, que 3 autres femmes dans le même groupe d’âge se sont également suicidées, à savoir : l’institutrice Karen Head, 48 ans ; la retraitée Rosanna Leigh, 55 ans et la recluse Celia Dunne, 59 ans.



Les inspecteurs de police - dont une courte biographie figure en fin d’ouvrage - qui sont empêchés de recueillir des témoignages en faisant un porte-à-porte classique à la recherche du ou des criminels à cause du Covid-19, se félicitent de la collaboration de l’archéologue Ruth Galloway, qui fait des excavations dans le Tombland tout proche.



S’agit-il d’une affaire de meutrier en série ?



Ce roman constitue le dernier volume, sorti en août dernier, autour de l'archéologue Ruth Galloway et l’inspecteur de police Harry Nelson. Une série commencée en 2009 avec "The Crossing Places" qui a remporté un prix littéraire outre-Manche et dont la version française, "Les disparues du marais" a connu bien du succès chez nous, comme l’indiquent les 31 critiques sur Babelio.



Malheureusement, l’idée de situer une enquête policière avec en arrière-plan une épidémie, qui continue par ailleurs à nous menacer, est peut-être originale, mais vient beaucoup trop tôt. Il n’est, en effet, guère agréable de lire les conséquences pratiques pour les différents protagonistes des nombreuses mesures gouvernementales de protection de la santé et que nous connaissons hélas tous trop bien.



En d’autres termes, je trouve qu’Elly Griffiths aurait dû attendre quelques années avant de nous proposer sa "chambre fermée" en période de crise de Corona.

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Mortelle dédicace

Quand Peggy Smith, une femme âgée de 90 ans est retrouvée morte assise dans son fauteuil, ça n’a rien de suspect.

Mais quand on découvre dans ses affaires des indices prouvant que cette vieille dame tranquille aidait des auteurs de polars à élaborer leurs crimes, on commence à s’interroger sur son décès.

Natalka, son aide à domicile, va donc trouver la police pour leur faire part de ses doutes quant à la mort de sa cliente.

Ce roman haletant nous plonge dans l’univers des auteurs de romans policiers, nous découvrons le processus créatif des auteurs, nous assistons à des salons littéraires, nous découvrirons même ce qu’on appelle « l’âge d’or du polar »….

Natalka sera aidée dans sa quête par un charmant retraité et par un jeune homme solitaire qui tient le café du coin.

Nos trois hurluberlus curieux finiront, grâce à leur ténacité, par résoudre cette affaire, secondés en cela par Harbinder Kaur, une femme policier hors norme elle aussi.

J’ai passé un très agréable moment avec ces personnages hors du commun, et j’ai beaucoup aimé cet univers qui, bien que très actuel, fait la part belle aux indices trouvés « à l’ancienne » et aux raisonnements des uns et des autres.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Hugo et Compagnie pour cet envoi.

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Les Disparues du marais

Voici mon retour de lecture sur Les disparues du marais de Elly Griffiths.

Entre la découverte d'ossements datant de l'âge de fer et la disparition il y a dix ans de la petite Lucy, a priori rien à voir.

Mais une nouvelle fillette est enlevée et la police reçoit une lettre dans laquelle le ravisseur fait allusion à de mystérieux rites sacrificiels de la préhistoire.

Ruth Galloway, professeur d'archéologie brillante et solitaire, se mêle à l'enquête, quitte à s'approcher au plus près du danger…

Les disparues du marais est un bon roman policier qui nous emmène dans le Norfolk, dans des marais salants. C'est lugubre à souhait et j'ai beaucoup aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman.

Ruth Galloway est une femme intrigante qui se sent à l'aise dans cet endroit, au milieu de la tourbe. Elle vit isolée, tranquille dans son coin.

Quand des ossements sont découverts et qu'on fait appel à elle, évidemment cela la passionne. Ces os sont très anciens, ce qui va décevoir l'inspecteur qui mène l'enquête. Il pensait que c'était ceux d'une fillette disparue 10 ans auparavant..

Ruth va donc faire connaissance avec l'inspecteur Harry Nelson. Ensemble ils vont collaborer et essayer de comprendre pourquoi une seconde fillette a été enlevée dix ans après la première.

Tous deux se mettent en danger. Il y a de nombreuses surprises avec un final que j'ai apprécié.

Je n'ai pas eu de coup de cœur mais j'ai aimé ma lecture, que je note quatre étoiles.



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Le secret des orphelins

Deuxième tome mettant en scène l’archéologue Ruth Galloway, ce volume peut toutefois se lire seul car les éléments principaux de l’intrigue précédente sont repris et l’enquête policière est indépendante.

Ruth Galloway est une archéologue et une femme peu commune, cette célibataire très enrobée n’a que faire de la mode ou du regard des autres.

Elle n’est pas du genre à mettre une heure pour choisir sa tenue chaque matin ni à compter les calories de ce qu’elle avale, pour elle, seul son travail a de l’importance.

Pour le reste, elle vit et profite des plaisirs du quotidien sans aucune culpabilité.

Elle ne ressent pas davantage de culpabilité alors qu’elle est enceinte d’un homme marié.

Si vous êtes à cheval sur les valeurs traditionnelles, passez votre chemin, car dans ce roman, on croise quelques personnages aux modes de vie hors normes.

En ce qui concerne l’enquête policière, Ruth va être amenée à aider la police car un squelette d’enfant a été découvert sur un site de fouilles archéologiques.

J’ai été séduite par ce roman, j’ai aimé me plonger dans le travail laborieux des archéologues, j’ai appris des tas de choses sur les sites romains, j’ai aussi beaucoup apprécié cette héroïne qui sort des sentiers battus, une femme indépendante, touchante, qui n’attend rien de personne mais n’est pas froide ou insensible pour autant.

J’ai relevé quelques petites incohérences dans le scénario toutefois, le squelette trouvé est censé être celui d’un enfant d’une certaine tranche d’âge, mais quand il sera finalement identifié, cela ne correspondra pas vraiment. Il est aussi question de soins dentaires très particuliers mais il semble très improbable que ces soins aient pu être effectués sur la personne concernée en raison de son milieu social qui ne cadre pas du tout.

A part ces petits bugs, j’ai dévoré ce roman qui a un charme indéniable car on s’y promène dans des grands espaces, on y respire l’odeur de la mer, les personnages sont originaux et le travail des archéologues est vraiment bien expliqué.



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Mortelle dédicace

Le roman « Mortelle dédicace » m’a été proposé lors d’une Masse critique et j’ai demandé à le lire car j’avais apprécié le premier roman de l’auteure « Le journal de Claire Cassidy ». Je remercie donc les Editions Hugo et Babélio de m’avoir permis de découvrir ce nouvel opus.



Dans cette intrigue on retrouve une inspectrice Harbinder Kaur (rencontrée dans « Le journal de Claire Cassidy) mais elle n’a pas le rôle principal. C’est un trio qui détient ce titre, un trio qui, au premier abord, est curieusement assorti : on a Natalka, une ukrainienne aide de vie, Benedict, ex-prêtre devenu propriétaire d’un café et Edwin, retraité de 80 ans. Ce qui les lie c’est une vielle dame qui vient de mourir à 90 ans, Peggy qui adorait tant les romans policiers qu’elle donnait des conseils à des auteurs en panne d’inspiration. Peggy a été retrouvée morte dans son fauteuil, à son âge se dit-on c’est naturel. Mais Natalka est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre et en convainc bientôt Benedict, Edwin ainsi que Harbinder. Et pendant que Harbinder enquête du côté des maisons d’éditions , le trio décide de se rendre à Aberdeen où se tient une convention du roman policier.



Par rapport au premier roman, l’enquête policière semble être le cadet des soucis pour Elly Griffiths, ce qui l’intéresse c’est ce trio improbable qui assiste à des conférences, rencontre des auteurs policiers et, entre deux tasses de thé, échafaude des théories. C’est léger et sympathique avec quelques longueurs cependant.



Challenge Multi-défis 2021



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