Citations de Emily Blaine (756)
- Elle finira par comprendre, vous savez.
- Comprendre quoi?
- Que c’est très bien de cuisiner seule, mais que manger à deux est nettement mieux.
Je souffrais juste de lâcheté pathologique, refusant de prendre une décision -refusant même d’y réfléchir-, mais j’étais assez lucide pour me rendre compte que ma situation actuelle ne menait à rien.
- Tu dors de quel côté ? demanda-t-il.
- Où il y a de la place. Tu as pris un pyjama ?
Mon ami arqua un sourcil, et je soupirai à mon tour. Il était impossible que Callum s'embarrasse d'un pyjama. Selon la théorie de la luxure rurale, Callum dormait nu. Ou en pagne. Ou en peau de bête.
C'est vrai, murmura-t-il, on n'a jamais réellement dormi ensemble.
Je me contentais d'acquiescer, réprimant les frissons qui couraient le long de mon dos. Il réduisit l'espace entre nous et posa la main sur ma joue. Mon souffle se raréfia et mes dernières forces me quittèrent.
- J'aimerais bien, continua-t-il. Dormir près de toi, me réveiller ensuite, serrer ton corps contre le mien, me battre pour garder la couette, savoir si tu prends du sucre dans ton café. A moins que tu ne manges du muesli avec un yaourt nature ? J'aimerais bien te regarder t'habiller, peut-être remonter la fermeture de ta robe.
Je ne sais faire que ça, Arnaud. Cuisiner. J'aime ça. J'aime voir les gens sourire quand ils dégustent leurs assiettes, j'aime voir leurs yeux pétiller de joie, j'aime me dire que je fais partie d'histoires d'amour, de demandes en mariage, de repas de famille, d'annonces de grossesse. Est-ce que vous réalisez ce que je vous propose ? Je vous propose de faire partie de ces moments-là, d'être au cœur de milliers d'histoires en général, et dans la mienne, en particulier.
Je n'avais jamais eu l'occasion de voyager. Mais je lisais, et c'était presque pareil - sans l'effet du jet-lag et avec le confort de mon canapé.
« – Il faut que je vérifie l’état général, la couverture. Tu sais qu’il y a des personnes cruelles qui cornent les pages des livres ?
– De dangereux criminels, sans aucun doute, se moqua Baptiste.
– Comme ceux qui coupent ton bordeaux avec de l’eau.
– Ceux-là méritent de mourir dans d’atroces souffrances. Je ne pense pas que corner une page…
Je levai ma main pour le faire taire. En silence et avec toute ma délicatesse, je relevai le coin d’une page massacrée par une âme malfaisante. J’étais outrée qu’on puisse avoir si peu de reconnaissance pour un livre. »
Parfois, un livre semble inatteignable. Il faut juste… lui donner une chance.
Les livres avaient toujours été ma passion. Je lisais avec ferveur, presque dans une sorte de boulimie incontrôlable. Je faisais tout pour m’échapper de ma vie, et les livres m’avaient très vite permis de le faire.
《C est compliqué》: la réponse facile à toutes les questions auxquelles je n'avais pas de réponses.
P.285
Quand quelqu'un disparaît, on a toujours tendance à oublier les mauvais souvenirs et on embellit les meilleurs.
P.121
Quand quelqu'un disparaît, on a toujours tendance à oublier les mauvais souvenirs et on embellit les meilleurs.
P.121
J'aimerais bien faire ca, faire une pause. Vous savez, que tout se fige et qu'on puisse avoir le temps de réfléchir, de s'interroger.
P.38
La seule femme à faire des lettres manuscrites?
La seule à m'avoir tenu tête... Plusieurs fois.
La seule à avoir risqué sa vie pour me préservver.
La seule à éveiller ces choses incroyables en moi.
La seule à m'avoir défié de maîtriser un barbecue.
"Pour une fois, fais ce que je te demande, et ne sors pas de ce lit avant mon retour. Andrew."
Connor,
le type pas ordinaire qui aime une fille pas ordinaire.
Aucun nuage à l’horizon. Aucun nuage, songeai-je, toujours tourmentée.
- Quand elles sont bonnes, oui. Et vous êtres une excellente décision, Abby. J’assume mes choix, j’assume ce que je veux. Et je vous veux, donc je vous attendrai. C’est aussi simple que ça.
- La vie est faite de risques, conclus-je.
- Entre autres, oui, répondis-je sans prendre le temps de réfléchir.
- Entre autres ?
- Là n’est pas le sujet, repris-je, précipitamment.
- Oh que si. Ça m’intéresse grandement. Donc qu’est-ce qui fait mon charme, d’après vous ?
- Vous essayez de changer de sujet ! contrai-je en retrouvant un intérêt à mon assiette.
- On a échangé quelque messages, rien de plus. tu le connais, il est toujours aussi arrogant, persuadé que je vais céder dans la minute.
- Oui. Alors qu'on sait tous qu'il lui faudra... quoi ? Cinq minutes ?