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Citations de Emily St. John Mandel (366)


Elle se glissait avec facilité dans les replis de sa vie .
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L'enfer, c'est l'absence de ceux qu'on voudrait tant avoir auprès de soi.
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L'âge adulte est peuplé de fantômes...

Je parle de ces gens qui se sont retrouvés dans une vie au lieu d'une autre et qui en sont infiniment déçus...
Ce sont des somnambules et jamais rien ne les réveille en sursaut.
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il serait donc plus juste de dire que l'âge adulte est peuplé de fantômes.
- Excusez-moi, mais je ne suis pas sûr de…
- Je parle de ces gens qui se sont retrouvés dans une vie au lieu d'une autre et qui en sont infiniment déçus.
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– Bon, j’adore mon job, et je ne dis pas ça parce que mon patron va lire mes commentaires – soit dit en passant, je suis persuadée qu’il n’aura aucun mal à identifier qui a dit quoi, anonymat ou pas. Mais bref, en regardant autour de moi, par moments, j’ai l’impression – ça va peut-être vous sembler bizarre -que le monde de l’entreprise est peuplé de fantômes. En fait, non, laissez-moi rectifier : mes parents sont dans le milieu universitaire, de sorte que j’ai été aux premières loges pour assister à ce spectacle d’horreur-là, et je sais que le milieu universitaire n’est pas une exception ; il serait donc peut-être plus juste de dire que l’âge adulte est peuplé de fantômes.
– Excusez-moi, mais je ne suis pas sûr de…
– Je parle de ces gens qui se sont retrouvés dans une vie au lieu d’une autre et qui en sont infiniment déçus. Vous voyez ce que je veux dire ? Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux. Ils voudraient faire autre chose, mais c’est devenu impossible avec les gosses, les hypothèques et tout le reste, ils sont pris au piège. C’est le cas de Dan.
– Donc, selon vous, il n’aime pas son job.
– Exact, mais à mon avis, il ne s’en rend même pas compte. J’imagine que vous rencontrez tout le temps des gens comme lui. Des somnambules de haut niveau, essentiellement.
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Elle griffonna rapidement en travers du texte : "Je n'ai pas disparu. Arrêtez de me chercher. Je veux rester avec mon père. Arrêtez de me chercher. Laissez-moi tranquille". Elle signa de son prénom, d'une main qui tremblait, parce qu'il y avait encore dans le monde des gens qui voulaient qu'on la retrouve : elle laissait pourtant ses messages dans des bibles depuis si longtemps, si longtemps, mais personne ne les recevait.
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S'il y a du plaisir dans l'action, il y a de la paix dans la passivité.
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Elle en était arrivée à apprécier à leur juste valeur les pays du Sud : jamais elle n’aurait imaginé cette qualité de lumière qui décolorait le paysage, qui semblait lui traverser le corps, qui carbonisait les parties les plus sombres de ses pensées.
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Edwin est capable d’action mais enclin à l’inertie.
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Vous savez ce que j'ai appris au sujet de l'argent ? Quand j'ai essayé de comprendre pourquoi ma vie à Singapour me semblait plus ou moins identique à celle que j'avais à Londres, c'est là que j'ai réalisé que l'argent est un pays en soi.
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De chaque coté de la route, la foret était une masse ténébreuse, vivante, remplie de bruissements indéchiffrables et de silhouettes d'un noir d'encre qui se découpaient sur le clair de lune éclatant.
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« Ce qui a été perdu lors du cataclysme : presque tout, presque tous. Mais il reste encore tant de beauté : le crépuscule dans ce monde transformé, une représentation du Songe d’une nuit d’été sur un parking ? […] Parce que survivre ne suffit pas. » (p. 67 & 68)
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Kirsten dormit d'un sommeil agité ; chaque fois qu'elle se réveillait, elle avait conscience du paysage désertique, du manque de gens, d'animaux et de caravanes autour d'elle. L'enfer, c'est l'absence de ceux qu'on voudrait tant avoir auprès de soi.
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La Symphonie était insupportable, l'enfer c'était les autres, ou les autres flûtes, ou celui qui avait fini la colophane, ou celui qui ratait le plus de répétitions, mais il n'en restait pas moins que la Symphonie était leur seul foyer.
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On avait appris aux gentlemen d’une certaine époque et d’un certain milieu à traiter les femmes comme de la porcelaine.
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If you are the light, if your enemies are darkness, then there’s nothing that you cannot justify. There’s nothing you can’t survive, because there’s nothing that you will not do.
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It's like the corporate world's full of ghosts…maybe a fairer way of putting this would be to say that adulthood's full of ghosts…I'm talking about these people who've ended up in one life instead of another and they are just so disappointed...They've done what's expected of them. They want to do something different but it's impossible now, there's a mortgage, kids, whatever, they're trapped…High-functioning sleepwalkers, essentially.
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Une vie mentalement revécue est une série de photographies et de courts-métrages décousus : la pièce de théâtre à l'école quand il avait neuf ans, avec son père radieux assis au premier rang; les sorties en boîte avec Arthur, à Toronto, sous les lumières tournoyantes; un amphi à l'université de New-York. Un cadre supérieur - un client - se passant les mains dans les cheveux pendant qu'il parlait de son effroyable patron. Un procession d'amants dont il gardait en mémoire certains détails : les draps bleu marine, une divine tasse de thé, des lunettes de soleil, un sourire. Le poivrier du Brésil dans le jardin d'un ami, à Silver Lake. Un bouquet de lis tigrés sur un bureau. Le sourire de Robert. Les mains de sa mère occupée à tricoter en écoutant la BBC.
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« Pensez-vous qu'il se dirait lui-même malheureux dans son travail ?

- Non, répondit Dahlia. Parce que, pour les gens comme lui, le travail est censé être une interminable corvée ponctuée d'instants de bonheur très occasionnels... mais quand je dis "bonheur", j'entends surtout par là "distraction". Vous me suivez ?

- Non, si vous voulez bien expliciter...

- Bon, prenons un exemple : vous allez dans la salle de pause où se trouvent des personnes que vous aimez bien ; quelqu'un raconte une histoire drôle, vous riez un peu, vous vous sentez intégré, tout le monde est amusant, vous regagnez votre bureau avec une sorte de - quel est le mot ? - une sorte de bien-être, disons. Donc, vous regagnez votre bureau avec cette sensation de bien-être, mais vers quatre ou cinq heures la journée se révèle avoie été une journée comme les autres, et vous continuez ainsi, attendant avec impatience l'heure de quitter le boulot, puis le week-end, puis vos deux ou trois semaines annuelles de congés payés, tous les jours que Dieu fait, et voilà ce que devient votre vie. »
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Le lendemain, le premier étranger arriva. Ils avaient pris l'habitude de poster des gardes munis de sifflets afin d'être alertés de l'approche d'un inconnu. Ils avaient tous vu ces films post-apocalyptiques où de dangereux retardataires venaient en découdre pour s'emparer des dernières miettes. Néanmoins, observa Annette après réflexion, tous les films de ce genre-là qu'elle avait vus mettaient en scène des zombies. "Tout ça pour dire que la situation pourrait être bien pire", conclut-elle.
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